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150126 avril 2013 – Cet article du 25 avril 2013 du Guardian, de Amanda Holpuch, nous a arrêtés. (Il ne s’agit pas d’un article d’opinion mais plutôt d’un article de recensement, qui entre donc aisément dans le contenu structurel du journal.) Le premier paragraphe suffit à expliquer notre intérêt : à la fois la mention du Guardian lui-même parmi les propagateurs des informations alimentant les thèses complotistes ; à la fois les guillemets qui restent attachés au qualificatif “officiel” de la “version officielle” de l’attaque, et qui peuvent indiquer que, finalement, et peut-être presque inconsciemment, le doute à l’encontre de cette version subsiste, et, par conséquent, par sa durée elle-même, ne cesse d’acquérir de la légitimité ...
«From YouTube to obscure blogs and even the Guardian’s own comment section, the internet has had access to a huge amount of footage from last week's Boston Marathon explosions. Sure as day follows night, the conspiracy theorists have used this multitude of information to concoct multiple alternative scenarios, considerably more colourful than the “official” accounts...»
Ce premier paragraphe nous impressionne en effet parce que le Guardian, par sa réputation de sérieux, par son statut “libéral” l’autorisant à certains écarts intéressants par rapport aux consignes du Système, est véritablement un des plus glorieux étendards de la presse-Système du bloc BAO. Certaines choses qu’il publie constituent des signes indubitables d’une évolution du Système, ou d’une évolution de certaines fractions à l’intérieur du Système, ou enfin (hypothèse privilégiée) de l’obligation où se trouve le Système de reconnaître certaines avancées qui lui sont hostiles ou dommageables. Dans ce cas, le constat que nous faisons de ce premier paragraphe est bien que le “complotisme” a reçu, à l’occasion de l’attaque de Boston, en quelque sorte une reconnaissance-Système (du Système) qui le fait passer du statut des aberrations pathologiques au statut de démarche reconnue (quoique détestée et dangereuse), qui ne peut être réduite par le seul ridicule sarcastique et méprisant ou par le silence.
Précisons aussitôt notre position, qui ne varie pas puisqu’elle s’appuie sur le principe opérationnel essentiel de notre action qui est de juger tactiquement des événements, des circonstances et des acteurs qui y sont impliqués selon le seul principe de l’antiSystème : tout ce qui est antiSystème est bon, mais dans la seule mesure de ce caractère antiSystème et pour le temps que dure ce caractère antiSystème. (Cette dernière restriction n’en est pas vraiment une du point de vue intellectuel ; le phénomène qui est le plus fondamentalement antiSystème est le Principe, c’est-à-dire la force structurante par excellence ; ce privilège que nous accordons et réservons au “caractère antiSystème” n’est donc pas une restriction mais la reconnaissance d’une avancée, plus ou moins profonde et plus ou moins durable, absolument vertueuse.) Ce qui nous attache dans le cas considéré ici n’est ni le sort du “complotisme” (sérieux, pas sérieux ? Utile, inutile ? Innocent, dangereux ? Etc.), ni quelque théorie ou l’autre, d’un “complot” ou pas, etc. Ce qui nous intéresse c’est le statut que les événements ont imposé, concernant une activité absolument mise à l’index, et qu’il devient acceptable de considérer ; une activité qui, quoi qu’on pense d’elle (et notre attitude sur le fond vis-à-vis du “complotisme” est, on le sait, notablement réservée selon notre principe d’inconnaissance), a, d’une façon générale souvent indirecte d’ailleurs, un effet antiSystème indéniable, et donc activité vertueuse pour ce fait et dans cette mesure précisément. (Lorsque nous disons “d’une façon générale souvent indirecte”, nous voulons dire que c’est moins telle ou telle théorie du complot, dans sa signification opérationnelle autant que conceptuelle, qui est pour nous réellement antiSystème, que le très fort mépris implicite, même pas exprimé mais comme allant de soi, ce qui est beaucoup plus cruel et dangereux, que cette activité du développement de la théorie du complot dénote vis-à-vis des narrative du Système.) Brièvement dit, disons que ce qui nous intéresse n’est pas la réalité d’un événement, l’explication qu’on peut en donner et qui soit confirmée comme réelle, mais bien la vérité de l’événement : dans cette immense bataille en cours, où le facteur métahistorique domine, la vérité d’un événement n’a rien à voir avec sa réalité, de toutes les façons insaisissable à notre sens à cause de la puissance du système de la communication, mais tout avec la mesure de sa puissance antiSystème, allant de zéro à l’entièreté de son effet.
Le constat que nous relevons à partir de l’article du Guardian confirme une remarque que nous avons faite précédemment, le 23 avril 2013 : «Le premier et le principal constat remarquable de cette deuxième phase de l’attaque de Boston, avec l’identification et l’élimination des deux suspects aussitôt qualifiés de coupables, c’est ce climat extraordinaire où l’hypothèse du montage et de la manipulation par les services de sécurité US, FBI en tête, est non seulement une hypothèse honorablement admise mais pas loin d’être l’hypothèse principale. Dans tous les cas, il y a une sorte d’unanimité dans la mise en cause du FBI, allant effectivement de l’hypothèse d’incompétence aux hypothèses beaucoup plus sombres de manipulations.»
La suite de l’article du Guardian détaille les diverses théories de complot développées à l’occasion de l’attaque de Boston. Huit sont ainsi présentées et décomptées, dont certaines impliquant directement des organismes de la presse-Système elle-même (le Boston Globe dans la théorie désignée comme «Boston Globe tweets about an explosion before it happens»). On note qu’aucune de ces théories n’est chargée d’une remarque méprisante ou décisive la ridiculisant ou la jugeant implicitement comme absurde. On serait tenté d’écrire à la suite de chaque théorie rapportée dans l’article, et en référence ironique aux guillemets («“official” accounts...»), – pourquoi pas celle-là ? Quel signe de la fragilité et de la vulnérabilité de la version “officielle” !
Le même article du Guardian signale un incident particulièrement significatif, c’est-à-dire la mention par Associated Press que Tamerlan Tsarnaev était un lecteur assidu du site “complotiste” populaire et populiste bien connu, Infowars.com d’Alex Jones. (En général, Alex Jones est méprisé et brocardé par les “complotistes” sérieux, ceux qui jugent que le complot existe, dont ils sont les seuls à avoir la clef, et qu’il ne faut pas galvauder dans la fantaisie obsessionnelle et démagogique le thème du complot, – comme le ferait Jones, selon eux.)... «These theorists had an unusually loud voice the night of the 15 April attack, when a “correspondent” for the conspiracy site Infowars asked Massachusetts governor Deval Patrick if the explosions were a “false flag attack.” On Tuesday, the Associated Press said that suspect Tamerlan Tsarnaev, now dead, was a fan of the notorious “alternative news” site – a claim Infowars founder Alex Jones is distancing himself from...»
Effectivement, Steve Watson, sur Infowars.com, écrit un long article, avec une foule de références, le 24 avril 2013. Agissant dans ce cas comme plume d’Alex Jones, il réagit vigoureusement, plaçant essentiellement l’intervention d’AP dans le cadre d’une attaque générale contre Infowars.com, mais moins pour ses tendance complotistes que pour ses tendances supposées... antisémites. L’article se termine par une menace claire selon laquelle Jones ira sur le terrain judiciaire de la diffamation si l’attaque contre lui se poursuit... «The insinuations and accusations here are manifest; that Infowars propagates anti-semitic and anti-American material that appeals to extremists and terrorists. [...] Alex Jones will be closely monitoring how this situation unfolds in the coming hours and days and will take action with regards to the accusations being thrown at him accordingly.»
Dans le même article qui constitue pour l’essentiel une plaidoirie pro domo, mais plus pour la vertu des intentions idéologiques du site que par rapport au complotisme, on a des indications de l’accès populaire à Infowars.com. On mesure alors la potentiel de pénétration des thèses populistes, surtout lorsqu’elles s’appuient sur un événement aussi bancal, aussi incertain du point de vue de la narrative officielle, qu’est l’attaque de Boston. «Is it possible that Tamerlan Tsarnaev read stories on Infowars? Yes. Infowars receives millions of visitors per day. At the height of the bombing news coverage, the website was receiving over 100,000 individual visitors per minute and at one point over seven million people were on Infowars.com. Combined with the millions that tune in to Jones’ daily radio show, Infowars completely dwarves many mainstream media news outlets on a global scale...»
... Au reste, les maîtres du complotisme de facture populiste que sont les gens d’Infowars.com nous ont déjà dit que cet événement de Boston était d’une telle confusion, d’une telle médiocrité d’amateur autant dans ses prémisses que dans sa réaction monstrueuse du “déchaînement de la Matière”, qu’ils en perdent la considération ultime pour leur ennemi intime. Comme l’écrivait Steve Watson le 22 avril 2013, le Système n’est même plus capable de faire ce pour quoi il est censé exister : fabriquer des narrative, ou, pour la vision d’Infowars.com, des falseflag en veux-tu en voilà... «Numerous inconsistencies and revisions in the storyline over the past week reveal that the government is no longer capable of effectively staging covert false flag events. In lieu of competency and as a result of hubris and arrogance, the establishment has embarked on a campaign to discredit and slander those who refuse to accept the absurdity of the official narrative.»
Bientôt, les “complotistes” finiront par refuser les sollicitations des serviteurs du Système de figurer dans leur arsenal de terrorisation de la population, tant ces serviteurs du Système sont eux-mêmes terrorisés et, par conséquent, incompétents. Tout est là, bien sûr... “Leur” terreur, bien plus que la Terreur.
Comment interpréter cette situation dont la nouveauté devrait nous frapper et constitue sans aucun doute un fait essentiel de communication, et également pour comprendre l’évolution de la psychologie ? Notre approche de cette question s’appuie sur la notion de désordre général caractérisant la crise d’effondrement du Système que nous traversons. Pour ce qui concerne le cas que nous étudions ici, ce désordre se traduit d’abord par le désarroi et la panique de nos directions politiques asservies au Système devant certains événements, dans la première réactions, et donc particulièrement pour ce cas de l’attaque de Boston elle-même. (Ce désarroi et cette panique sont effectivement directement la conséquence d’un état d’esprit général de terrorisation de nos directions politiques. Parlant ici de “désarroi” et de “panique”, nous parlons des caractères opérationnels de circonstance de la psychologie terrorisée de nos directions politiques et de nos élites.)
Le système de la communication ayant, aussitôt et de lui-même (sans nulle préméditation, par la seule force de sa propre puissance systémique dans le cadre générale du Système), grossi monstrueusement l’événement jusqu’à le faire percevoir comme un “deuxième 9/11” (la stupidité presque sublime de l’interprétation est en soi signe de désarroi et de panique, donc de terroirisation), les directions politiques se sont effectivement trouvées en état de désarroi et de panique. Leurs réactions ont été à mesure, c’est-à-dire avec l’incapacité de prendre en main l’événement pour l’enrober dans une narrative acceptable... Nous notions, le 17 avril 2013, ceci qui annonçait déjà l’ouverture aux théories complotistes pour expliquer l’événement, puisque le Système laissait libre le champ de la communication :
«... Nous aussi, nous l’avouons, nous avons eu cette question à l’esprit, presque une journée après l’attentat de Boston : mais qu’attendent-ils donc pour désigner le coupable ? Du temps de 9/11, ça ne traînait pas, et c’est tout juste si l’on n’était pas informé avant. Cette fois, au contraire, la restriction est la règle, avec notamment un Obama hésitant longuement à propos de l'utilisation du mot “terroriste” qu’il s’interdit d’employer dans sa première intervention, de même que toute spéculation concernant l’origine des auteurs de l’attaque. (Reuters, le 16 avril 2013 : “White House officials and investigators said it was too early to say whether the Boston attacks were carried out by a foreign or homegrown group, or to identify a motive.”)»
Depuis, les événements sembleraient s’être concertés pour rendre l’imbroglio du désarroi et de la panique des directions politiques encore plus opaque et fermé. On en citera trois.
• D’abord, celui de l’énigmatique “terroriste” ... Impossible d’habiller Tamerlan Tsarnaev d’une étiquette convenable, que ce soit une sorte d’AQIT (Al Qaïda In Tchetchenia, non ?) ou d’un consort de même typologie. Au contraire, l’on se désespère de trouver chez lui une construction stéréotypée, une démarche classique, permettant qu’on l’inscrive dans une référence connue et, par conséquent, rassurante et efficace pour structurer une narrative ; décidément, les Tsarnaev ne jouent pas le jeu et mieux aurait fallu, peut-être, ne pas les intercepter... (Voir le Guardian du 23 avril 2013 : «Lack of connections to terrorist groups means experts are increasingly seeing the elder Tsarnaev as a self-radicalised lone wolf – underlining the daunting task of piecing together a motive...»)
• Pourtant, les auditions devant le Congrès des dirigeants des divers services de sécurité impliqués ont montré que Tamerlan Tsarnaev était présent sur certaines bases de données comme terroriste potentiel ou susceptible d’être terroriste, sinon terroriste avéré. Mais ces informations ne semblent pas voir été partagées, ni même diffusées, de service à service, accentuant ainsi l’impression d’un Système plongé dans un très grand désordre interne, avec une inefficacité à mesure. (Voir, par exemple, Russia Today, le 24 avril 2013, avec une sénatrice de la commission sénatoriale des questions de terrorisme et de renseignement, Susan Collins, affirmant dans un communiqué : «There still seem to be serious problems with sharing information, including critical investigative information…not only among agencies but also within the same agency in one case»)
• Pour autant, les directions politiques dépendantes du Système restent prisonnières du montage qu’elles ont cru faire et qu’elles n’ont pas fait en réalité, et qui sont l’effet du “déchaînement de la Matière” qui les a tous emporté dans sa poussée. Il s’agit de cet événement monstrueux, ridicule dans sa quasi-obésité sécuritaire, de la réaction du Système à l’attentat, qu’il faut continuer à célébrer, et cela renforçant par conséquent la sensation d’irréalité stérile de l’ensemble de cette affaire, empêchant une narrative acceptable de prendre forme... C’est le ridicule d’un Joe Biden saluant, des tremolos dans la voix, devant des milliers de policiers, la “mort héroïque” (?) de Sean Collier, le policier tué par les frères Tsarnaev, les «two twisted, perverted, cowardly, knockoff jihadis» selon Biden, liquidés ou capturés en piteux état par des milliers de RoboCops dans leurs blindés et leurs gilets pare-balles (voir le Guardian du 24 avril 2013)... Il est difficile de faire suivre une narrative acceptable à partir de “l’héroïsme” des policiers débarquant par milliers, et de la “couardise” des deux “djihadistes”, dont nul ne sait s’ils le sont, encerclés par cette meute policière. (Car c’est bien entendu cet épisode qui domine désormais, l’épisode initial de l’attentat contre le marathon se perdant de plus en plus, justement, dans la brume des imprécisions officielles et de l’oreille prêtée aux théories alternatives du complotisme...)
On comprend, à partir de ces trois cas, de ces trois sortes d’événements, combien le Système a du mal à rassembler les données nécessaires, dans le cadre du système de la communication, à la reprise en main, ou la simple prise en main du récit de l’attentat, pour en faire une narrative acceptable. Il semblerait même que l’opportunité de cette narrative soit passée et que la situation de son inexistence soit acquise. Du coup, effectivement, se confirme et se renforce l’absence de rejet décisif, acté et répercuté par le système de la communication, des récits alternatifs sous la forme de la production diverse du complotisme, qui devient alors une source d’autant plus efficace dans l’attaque des positions officielles, une source complètement antiSystème.
Le Système n’a, dans cette occurrence, rien à opposer à cette pression, à cette marée alternative que charrie d’une façon redondante le “complotisme”. Il n’a plus aucune narrative de légitimité dans le domaine essentiel de l’information, y compris désormais pour ses propres forces, pour les forces qui lui sont alliées et qui sont désormais libres de se retourner contre lui. Ainsi en est-il du système de la communication, qui réagit bien entendu dans le sens du Système lors d’un événement du calibre de Boston, mais qui prend très vite ses distances lorsqu’il ressent la confusion et la panique des directions politiques affiliées au Système, et qui, retrouvant sa fonction désormais habituelle de Janus, peut très bien se prêter au jeu adverse. Ainsi l’article du Guardian qui est au départ de notre réflexion pourrait-il se lire finalement comme un catalogue sympathique de différentes options du type “puisque le chat n’est pas là, les souris dansent”, – la narrative officielle étant tellement inconsistante et contradictoire qu’elle en devient inexistante, et, par conséquent, il n’y a plus de raison d’hésiter pour considérer les options disponibles dans le chef du complotisme.
On comprend ainsi l’importance symbolique de ce que nous nommons “le triomphe du ‘complotisme’”, – “triomphe” justement symbolique, certes, et “complotisme” recouvrant un concept général dont le contenu n’est pas le sujet ici. On ne considère effectivement que la seule réaction antiSystème qui s’est développée dans ce cadre d’une occurrence fondamentale, puisque les automatismes du Système ont tendu à faire cette bourde grotesque de présenter de facto Boston comme un “9/11 n°2”, et qu’ainsi le Système lui-même dans sa composante “directions politiques” s’est trouvé complètement pris au piège par l’importance de l’enjeu de communication, incapable de présenter une de ses narrative cohérentes, fondatrice d’une légitimité certes faussaire mais qui puisse jouer ce rôle durant l’événement. Le “triomphe du ‘complotisme’” acte donc symboliquement cette occurrence catastrophique pour le Système. Il le fait avec d’autant plus de force bien entendu que la pression dans un sens catastrophique pour le Système lui-même s'est trouvée formidablement sinon décisivement accentuée avec l’épisode du “déchaînement de la Matière” qui a conclu la séquence bostonienne en imposant, par la propre pression autonome de ce phénomène, un déploiement absurde de puissance, sans autre effet que de mettre en évidence cet aspect absurde.
Dans cette partie, – puisque tout événement de communication de cet ordre et de cette puissance est une partie où il y a un gagnant et un perdant, – le Système a joué perdant de bout en bout en agissant systématiquement, comme c’est le cas de le dire, à contrepied de ses propres intérêts, de sa propre cohérence, de la légitimation faussaire dont il use d’habitude avec un certain brio, mais avec de moins en moins de brio ces temps-ci. Il a créé la perception écrasante d’un événement d’une importance presque équivalente à 9/11 et il a agi systématiquement contre tous ses intérêts dans tous les domaines essentiels d’intervention qu’on était en droit d’attendre pour un événement ainsi haussé à ce niveau symbolique. Il a porté un coup peut-être fatal à toute la symbolique mystique mise en place avec le 9/11 originel en la ridiculisant par cette assimilation grotesque, par la façon dont a été traitée cette assimilation grotesque... Il a tressé avec minutie la corde pour se pendre dans cette affaire, il a montré et confirmé d’une façon convaincante que sa dynamique de surpuissance produisait quasi-simultanément les composants de l’activation parallèle de sa dynamique d’autodestruction... On croirait, à ce degré de maladresse et d’incompétence, que ce Système, dans toute sa surpuissance, ne vaut même plus le prix de la corde pour le pendre dans l’état de terrorisation où il se trouve.
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