Terreur-PC et autodestruction

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Terreur-PC et autodestruction

12 juillet 2020 – Nous écrivons ceci en forme d’avertissement introductif, qui situera mieux le sujet et lui donnera ses dimensions réelles, tout en s’expliquant de cette démarche... Il s’agit ici d’un sujet qui ne porte certainement pas d’une façon spécifique sur la(les) crise(s) USA2020 mais qui en découle évidemment, un sujet dont USA2020 est absolument la matrice, comme il est matrice de la Grande Crise d’Effondrement du Système (GCES).

Prenons cet événement... Il s’agit d’une “lettre ouverte”, ou “tribune libre”, etc., signé par à peu près 150 personnalités (tous se signalant et agissant socialement par l’écrit), qui représentent de facto, – qu’elles le veuillent ou non, qu’elles en soient conscientes ou pas, – le monde des arts (contemporains), des lettres (‘genrées’ avec zèle comme on dirait “gérées”), de l’entertainment (dans son sens méta-simulacre le plus large), c’est-à-dire tout l’empire du système de de la communication quand il est usé et abusé par les machinations du Système.

(Nous disons “à peu près” [150] par goût de la précision molle de ces temps d’inquisition, parce qu’entretemps certains ont retiré leurs signatures, ce qui concerne également notre sujet d’une façon très fondamentale autant que “humaine, trop humaine”. La lettre ouverte est d’abord publiée aux USA, où tout se joue en matière de “guerre civile/incivile culturelle”, dans le magazine Harper’s, avec traduction onctueuse et vertueuse dans Le Monde. Ce texte était d’abord considéré comme faisant partie de la série RapSit-USA2020 mais vu son universalité, son ampleur, et son importance métagéostratégique et métapsychologique, nous l’avons déplacé dans cette rubrique plus imposante de Faits & Commentaires.)

Un texte de RT.com présente en quelques paragraphes l’affaire, qui implique notamment des personnalités comme Chomsky, Fukuyama, Salman Rushdie ou J.K. Rowling, l’auteur(e) des aventures extraordinaires de Harry Potter... Ici suffit un langage rugueux et sans trop larmoyer ou s’apitoyer pour montrer qu’on aime BLM et l’extrême-gauche mais qu’on s’alarme un peu des programmes ‘Call-Out’ (Délation des mauvais paroissiens) et ‘Cancel Culture’ (Néantisation de la Culture existante, – mais dans le langage-Amazon, puisque ‘Cancel’ est d’abord employé pour ‘annulation’ d’une commande tout ce qu’il y a de plus commercial)... En effet, c’est le sujet de la lettre, tout comme ‘Cancel Culture’ (principalement) est l’étendard des mouvements de contestation-révolutionnaire aux USA, autour de BLM & du reste...

(... A moins, comme l’affirme la ravissante AOC [Alexandra Ocasio-Cortez], que ce ne soit un traquenard des suprémacistes anti-BLM qui auraient inventé le concept pour discréditer ce qu’on nomme The Church Woke et que d’autres désignent comme l’‘Inquisition-Woke’. [Woke signifiant notamment ‘éveil’ ou ‘réveil’, ou bien proposerait-on une expression-dd&e : ‘Renaissance-postmoderne’ tant cette posture comme simulacre d’une ‘barbarie à visage humain’ dissimule de vertus pour la fabrication en 3-D d’un monde meilleur sinon du ‘Meilleur des Mondes’.] Fin de l’aparté qui montre que rien n’est simple au Royaume des Complots.)

« Une lettre ouverte contre l’idée de ‘Cancel Culture’ de l’extrême-gauche a recueilli 150 signatures, dont celles de Noam Chomsky et de JK Rowling, mais elle est dénigrée par les conservateurs qui la jugent peu sincère et “trop tardive”, et les progressistes qui estiment qu'elle passe à côté de l'essentiel.
» La lettre, publiée par le magazine Harper’s, comprend des signatures de divers militants et écrivains et fait l’éloge des mouvements actuels qui réclament une réforme de la police et l'égalité raciale, mais met en garde contre un discours public diviseur qui menace le “débat ainsi ouvert”.
» La lettre ne manque pas de s’en prendre au président Donald Trump et à la “droite radicale”.
» Elle affirme que le mouvement dit ‘illibéralisme’ gagne “en force” dans le monde entier et qu'il a un “puissant allié” dans la personne de Donald Trump, qui est, lui, “une réelle menace pour la démocratie".
» “Alors que nous en sommes venus à craindre cela de la part de la droite radicale, la censure se répand également plus largement dans notre culture : une intolérance des points de vue opposés, une vogue pour la mise en accusation publique et l’ostracisme, et la tendance à dissoudre des questions politiques complexes dans une certitude morale aveuglante”, peut-on y lire.
» Sans citer d’exemples précis, la lettre estime que de plus en plus de professionnels sont confrontés aux conséquences de l'expression d'idées qui ne s'inscrivent pas pleinement dans la pensée progressiste acceptée.
» “Nous devons préserver la possibilité d’un désaccord de bonne foi sans conséquences professionnelles désastreuses. Si nous ne défendons pas la vertu même dont dépend notre travail, nous ne devrons pas attendre du public ou de l’État que l’un ou l’autre la défende à notre place”, poursuit la lettre. »

On comprendra, en lisant la ‘lettre ouverte’ qu’il s’agit d’un pur produit d’un progressisme-sociétal soft, ou disons ‘extrémiste avec modération’, c’est-à-dire dénonçant avec une grande retenue de tolérance et une intransigeante exigence démocratique l’excès trop exposé de fureur et de haine qui sont naturelles à l’intolérance vertueuse du progressisme-sociétal, – notamment, et puisque ce sont les circonstances en cours, contre le populisme et contre Trump précisément. Selon cette logique, ce n’est pas tant l’excès qui est en cause, que la “trop grande exposition” de cet excès.

« Les forces de l’illibéralisme se renforcent dans le monde entier et ont un puissant allié en la personne de Donald Trump, qui représente une réelle menace pour la démocratie. Mais il ne faut pas laisser la résistance se transformer en une sorte de dogme coercitif, – que les démagogues de droite exploitent déjà », dit la ‘lettre ouverte’ dans son premier paragraphe. Ces deux phrases signifient : nous sommes d’accord sur le fond mais nous différons sur la méthode, – et cela dit crûment mais toujours avec la marque de la vertu, ou “comment avoir le beurre et l’argent du beurre”.

Bien entendu, tous ces jugements portent sur les actes que sont à la fois cette ‘lettre ouverte’ et les arguments qui y sont exposés, et nullement sur les personnes. Nous considérons les uns et les autres dans le cadre de la bataille entre le Système et tout ce qui a été est ou sera antiSystème, et tout ce qui est antiSystème ontologiquement. Dit plus crûment (bis), à l’adresse des signataires, – et cela est une affirmation claire, nette et forte : “Nothing personal”.

Mais on ne s’arrête pas là. Comme le notait le texte de RT.com, la “lettre ouverte” « est dénigrée par les conservateurs qui la jugent peu sincère et “trop tardive”, et les progressistes qui estiment qu'elle passe à côté de l'essentiel ».

On réalise aussitôt que les signataires se fichent de la première réaction, qu’ils jugeraient plutôt flatteuse, mais qu’ils sont très et aussitôt préoccupés par la seconde. Pour certains des signatures, c’en fut trop, aussitôt là aussi ; ils se précipitèrent, ces “certains-là”, pour (aussitôt) retirer leurs signatures.

Deux jours après la publication de la lettre et que les premières volailles aient quitté la basse-cour en caquetant, Micah Curtis, qui est un écrivain indépendant de “comic books”, publia un article sur RT.com qui portait le titre suivant : « La lettre ouverte contre ‘Cancel Culture’ était un rayon d’espoir... jusqu’à ce que certains signataires s’annulent eux-mêmes en se retirant »

Inutile de chercher une comptabilité pour savoir qui est impliqué dans cette salade grotesque. Il suffit, pour s’en faire une idée, de citer un seul paragraphe de l’article de Curtis : « Outre Jennifer Boylan du New York Times, l’historienne Kerri Greenridge a demandé qu’on retire sa signature. Emily Van Der Werff, critique du site ‘Vox’, s’est plainte auprès de la direction de la rédaction qu’un collègue l’avait signé. Elle a déclaré qu’elle se sentait “moins en sécurité” à ‘Vox’. La façon dont la signature de Matt Yglesias sur une lettre qui vise à préserver la liberté d’expression (ce qui permet Van Der Werff de faire son travail) est un danger pour elle est laissée à interprétation... »

Outre cette singulière aventure de lettre ouverte en faveur de la liberté d’expression dont certains jugent qu’elle est un danger pour la sécurité de leur liberté d’expression, les exemples abondent des comportements étonnant auxquels sont conduits diverses personnalités du fait de cette terreur diffuse que répandent les messages, les avis, les jugements, anonymes ou venus d’anonymes, ou pas qu’importe, mais qui installent un constant bruit de fond qui reste un bruit de terreur. PhG en parlait il y a deux jours, et citaient des exemples dans sa « société-bouffe du spectacle-devenu-frénésie ». Faut-il les rappeler ?

« L’actrice Halle Berry, pourtant black et la première du genre et de cette couleur à recevoir l’Oscar de la meilleure actrice (en 2002), s’exprimait dans une interview diffusée sur Instagram ; elle disait avoir accepté un rôle de transgenre (dans le sens femme-homme en suivant les flèches) et parla d’une “femme”, et employa le pronom “elle” pour désigner le personnage. Ce fut une tempête de tweet, venue de la woke mob comme l’on dit ; car enfin, un tel rôle revient à un transgenre, nullement à une femme qui, en plus, parle transgenre comme l’on parle d’une femme ! Halley a reconnu sa monstrueuse parole sacrilège et annoncé qu’elle abandonnait le rôle...  De mon point de vue, et sans même saluer son courage de couardise, je dois avouer que je la comprends et j’aurais fait de même, moi, car transgenrer n’implique certainement pas de transpercer les susceptibilités démocratiques des minorités ; il faut savoir raison garder.
» Quoi qu’il en soit le mea-culpa de la belle Halley vaut citation dans “Bouvard & Pécuchet, – Le Retour”. Dans le même texte que cité plus haut, on trouve également l’aventure de l’acteur Shia LaBeouf, qui  tourne un film où il joue le rôle d’un ami (blanc) d’un trafiquant de drogue (latino) ; la foule “genrée” et “wokée”, et tweeteuse bien entendu, l’accuse de voler le rôle d’un Latino à l’un ou l’autre acteur latino qui aurait dû tenir le rôle. Le metteur en scène de Tax Collector, David Ayer, tente de leur expliquer que le rôle est celui d’un Blanc, inspiré d’une histoire réelle, – rien à faire la colère latino continue à gronder
... »

Faut-il encore parler, pour compléter le dossier en l’élargissant, du rôle du maire de New York Bill de Blasio, entièrement blanc et même de racines italiennes en plus d’être gauchiste au-delà de l’extrême, ayant travaillé picturalement au côté d’un révérend Black et de nombreux militants subventionnés aux immenses inscriptions (lettres de deux mètres au moins) peintes en jaune sur la chaussée de la 5ème Avenue, face à la Trump Tower, et ces lettres certes : Black Lives Matter (BLM) ; et De Blasio annonçant en parfait infirmier de sa grande ville qu’il interdit tout rassemblement, toute manifestation à New York City jusqu’en septembre au moins, pour risque de relance de Covid, – sauf pour les manifs-BLM bien entendu... (Comme si les Blacks étaient immunes, ou bien De Blasio est-il un raciste suprémaciste par inadvertance, envoyant les Blacks dans l’enfer du Covid ? Notre époque est pleine d’incertitudes...)

Communication autour de la ‘Woke Church

Ce que nous voudrions faire après tous ces édifiants exemples, c’est emprunter son idée à PhG, et la développer plus qu’il n’a fait dans sa page de son Journal-dde.crisis., c’est-à-dire la poursuivre pour la compléter en en utilisant ce qu’on peut retirer de sa substantifique moelle. Il s’agit, comme on le sait et le lit, du PC pour Politiquement-Correct, qui s’avère être un formidable instrument de zombification, d’asservissement de l’esprit, bien plus que l’IA (Intelligence Artificielle) dont il nous est promis par des esprits rationnellement visionnaires et critiques qu’elle est destinée à nous remplacer, donc zombification par une autre voie... Mais non, c’est le PC qui est d’abord concerné.

Que nous dit-il, PhG ?

« Le PC a évolué à grande allure, sans reprendre son souffle, en pleine extension de surpuissance et sous les applaudissements des élitesSystème. Il n’a lésiné sur rien, pour survenir avec des effets dévastateurs dans les crises (plusieurs) ouvertes avec celle de Covid19, bientôt renforcée par ce qu’on nomme dans notre langage codé-pour-les-amis ‘Grande-Emeute2020’ (aux USA et un peu dans le reste, avec BLM après la mort du 25 mai de George Floyd). Ces deux crises, avec leurs divers appendices, étaient effectivement le terrain rêvé pour le développement universel du PC, pour son affirmation totalitaire. Cela fut fait, avec une maestria à ne pas croire...
» Mais encore et pour en venir, par le biais du paradoxe à mon argument majeur... Cela fut trop bien fait !
[...]
» Le PC est évidemment la plus grande entreprise de subversion de l’homme de toute son histoire. Elle se fait essentiellement par la communication, l’écrit et l’image, le “spectacle” comme dit l’autre parce que c’est le simulacre de champ de bataille qu’a choisi le Système. Tout était prêt pour la future IA et puis c’est le PC, échappant à tout contrôle, qui s’est imposé comme instrument ultime. On réalisera bientôt, un jour, mais pour moi cela ne fait aucun doute, que si le PC peut jouer ce rôle de zombification de l’homme, il risque de le rendre fou en même temps, et si ce n’est déjà fait pour beaucoup d’entre nous.
» Le PC agit effectivement sur le domaine de la psychologie, qu’il adresse, qu’il contraint, qu’il force et viole, et c’est ainsi que la folie vient ; et par conséquent, tous les errements, les incompréhensions, les erreurs, toutes ces choses que favorise une psychologie “dévastée”, “zombifiée”. Le summum de l’ironie dans cette occurrence, c’est bien entendu que les élitesSystème sont les premières touchées, les premières zombifiées, elles dont la mission était de mener à bien la zombification du vulgaire sapiens-sapiens. »

Ainsi est-il fait un constat de cette situation dont nous avons donné plus haut quelques exemples, circonstances et occurrences, montrant cette infection de la folie que constitue cette contrainte. La puissance du PC est inimaginable, bien plus qu’une prison, bien plus que des haut-parleurs de slogans dans un camp de “rééducation”, qui agit sur la psychologie sans la violer, sans violence, par pandémie de l’hystérie dissimulée en affectivisme, moraline et le reste.

Il s’agit d’une véritable infection, un peu selon l’image médicale proposée par WSWS.org à propos du bobard-bidon du New York Times qui, une fois repris sous la poussée du PC, n’en démord plus, malgré les démentis, les démonstration par le NYT lui-même qu’il y a eu tromperie, faussaire entreprise, simulacre de A jusque Z ; mais non, « Rien de tout cela ne change le fait que l’allégation de primes russes [données aux talibans pour tuer des soldats US] est entrée dans la circulation sanguine de la politique capitaliste américaine comme un venin de serpent pour lequel il n’y a pas d'antidote. »

Arrivé à ce constat de l’omniprésence, de l’inarrêtable, – même s’il s’avère que ce sont les incendiaires (les élitesSystème) qui, les premiers, sont victimes de leur méchante action de ne pouvoir faire rentrer le Diable dans la bouteille d’où on l’avait sorti, – vient la question de savoir quelle est la source du PC, l’organisatrice si organisation il y a ; quoi qu’il en soit, la machiniste car sans aucun doute il y a une machinerie, et peut-être même machination...

Un passage sur la fin de l’article de Micah Curtis, déjà cité plus haut, développe quelques réflexions dont une qui nous intéresse particulièrement :

« Le mot d’ordre ‘Cancel Culture’ n’est pas une idée de droite ou de gauche. ‘Cancel Culture’ est une exhortation menaçante pour tous ceux qui ne plient pas le genou. C’est une force tyrannique qui exige capitulation et soumission. Elle dédaigne la liberté d’expression parce qu'elle ne peut pas la contrôler. Elle se moque que vous ayez voté Trump ou Hillary, Brexit ou Remain. Si vous n’adhérez pas aux préceptes de l’Église du Réveil [Woke Church], vous devez être détruit. Il n’y a pas de pardon, et même la valorisation personnelle ne compte pour rien. Seules les ruines y ont leur place. La meilleure analogie est celle d’une SchutzStaffel [la SS] idéologique. Pas de création, seulement la destruction. »

Ce passage est intéressant, et l’on sent bien que l’auteur laisse aller l’exacerbation de son sentiment, sa perception inconsciemment intuitive d’une “machinerie” qui n’est nullement identifiée selon des lignes personnalisées ou idéologisées : une “exhortation menaçante”, une “force tyrannique”, et au-delà une ‘Église’ (‘Woke Church’) qui est une sorte de ‘culte’, là aussi sans identification d’aucune sorte sinon le rappel d’un mot d’ordre dont nul ne sait l’origine, ni bien entendu le Pape, ni l’inspirateur. Il y a une déshumanisation complète, au profit d’une sorte de perception d’une force, d’une dynamique extérieure. Bien entendu, Curtis n’élabore rien ni ne conceptualise ce sentiment qui nous est livré comme l’on dit “brut de fonderie” ; c’est justement ce qui en fait tout le crédit, ce constat par l’évidence de la compréhension qu’il n’y a aucun travail théorique et intellectuel à cet égard.

On comprend évidemment que ce constat rencontre absolument nos conceptions, sur lesquelles nous nous gardons bien de théoriser ou d’intellectualiser du point de vue de l’identification, nous contentant, – mais avec quelle insistance, – de donner forme et vie à la perception intuitive que nous en avons. La ‘Woke Church’ est donc pour nous une dynamique extérieure dont l’intention est absolument déstructurante. Elle marque effectivement le triomphe du système de la communication sur le système du technologisme (“on craignait l’IA, on a le PC”, selon PhG), ce qui correspond bien à ce que nous identifions régulièrement comme l’effondrement du technologisme au travers de divers cas exemplaires.

(Le JSF est le cas archétypique ; mais l’est aussi bien, par un intermédiaire catastrophique inattendu [la pandémie Covid19 et ses conséquences socio-économiques], la menace d’effondrement de l’industrie aérospatiale dans le sens du développement de la puissance technologique de cette industrie correspondant à l’hybris généré par le “déchaînement de la Matière”.)

Il est alors normal que nous rencontrions au bout du compte la loi fondamentale de l’effondrement du Système (loi de « Déconstruire la structuration déstructurante ») dans la mesure où l’ensemble PC-‘Woke Church’ s’attaque effectivement aux structures du Système même si ce mouvement est objectivement et justement perçu comme une “barbarie à visage humain”, ou « Barbarie intérieure ». C’est alors “l’effet Janus” du système de la communication qui joue à plein, poussant les feux, avec quelques détours habiles pour brouiller les pistes, vers l’autodestruction ultime et sans aucun doute sublime du Système.

... Effectivement, observera-t-on, nous tenons à notre ligne d’observation stratégique qui, face à la tentative “déstructuration-dissolution-entropisation” (‘dd&e’) du Système, fait intervenir une mécanique de la surpuissance conduisant à l’autodestruction de son producteur (le Système, encore lui).