The Beat Goes On”, — et voici POTUS devenu Boy George, upbeat après sa visite à Bagdad

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Le président GW Bush est rentré plein d’optimisme et d’enthousiasme de son voyage à Bagdad, il est de nouveau parmi nous avec une pêche d’enfer. Du rythme, il faut du rythme, — ce sera donc le “beat”… Le terme “upbeat ” est régulièrement employé dans la presse, comme, par exemple, dans The Independent d’aujourd’hui.

« Tired but clearly buoyed by his surprise 30-hour trip to Baghdad, Mr Bush sounded more confident and upbeat than in many months as he sought to shore up support for his Iraq policy, which a majority of Americans now oppose.

(..)

» The President admitted that it was an illusion to expect “zero violence” in Iraq, and took care not to talk of “a turning point”. But, he asserted: “I sense something different happening in Iraq.” »

Comme, par exemple encore, dans le fidèle New York Times, qui déborde d’enthousiasme sous le titre : « After Iraq Visit, an Upbeat Bush Urges Patience », et qui poursuit, dans le texte :

« Though he complained of jet lag and fatigue, Mr. Bush seemed energized by his brief Baghdad trip — a reflection, perhaps, of a string of positive developments for his administration, beginning with the killing last week of the terrorist leader Abu Musab al-Zarqawi. The president spoke with obvious relish about sitting in the cockpit of Air Force One as he flew into Baghdad. “It was unbelievable — unbelievable feeling,” he said... »

Les choses étant en Irak toujours les mêmes comme nul ne l'ignore, on comprend que ce regain d’enthousiasme chez GW et autour de lui concerne la pure incitation rythmique et la seule excitation psychologique. Toute la machine médiatique et virtualiste marche en claquant du doigt, comme si elle redécouvrait West Side Story, rythmant « The Beat Goes On » que chantaient Sonny & Cher, au temps où ça swinguait, dans les années soixante.

Le voyage de POTUS à Bagdad a été un formidable succès. Enfermé dans sa bulle hermétique, POTUS est allé dans la Green Zone prendre une bonne poignée de Prozak, sans doute glissée dans la poignée de main du Premier ministre (irakien). L’équilibre psychologique du Président, de POTUS, est le fondement du régime. Cela se soigne. Cela s’est bien soigné puisque POTUS s’est métamorphosé en Boy George.

D’ailleurs, il s’agissait, à Bagdad, de lancer la campagne électorale. Les républicains sont priés de s’aligner sur l’optimisme présidentiel en dépit du peu d’enthousiasme qu’ils éprouvent pour l’aventure irakienne. Boy George continue à donner le ton, il swingue, il est “upbeat”.


Mis en ligne le 15 juin 2006 à 18H36