“The Fourth of July”: de l’utopie à la dystopie

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Le chroniqueur, écrivain et poéte américain Ben Tanosborn publie sur le site OnLine Journal, le 2 juillet, une réflexion pour la fête nationale américaine du 4 juillet 2005 : « Fourth of July reflections: US is just us . . . all of us. 

Réflexion grave et profonde qui consiste à simplement exposer l’évidence : l’utopie optimiste qu’était l’Amérique est en train de devenir son double maléfique, une dystopie, un système d’esclavage volontaire, notamment selon le terme caractérisant le 1984 de George Orwell. L’idée est de repousser la démarche des responsabilités parcellaires, notamment celles de l’administration GW ou celles de la droite intégristes, pour constater qu’il s’agit de la responsabilité de tous les Américaines : « US is just us … all of us. »

« America has always been the hoped-for utopia for free people with a heart . . . but of late we've stopped asking questions of our government . . . of us. If we insist on carrying on with this sheep mentality, and allow the corrosion of our conscience, of our soul, we may turn this land into a dystopia . . . a nation in self-imposed captivity and certain decline.

» Lest we forget, US is more than a symbol for a nation . . . it is simply us. »

Sur le concept de “dystopie”, on trouve notamment cette explication dans un texte de Yves Breton, consacré à ce même 1984:

« La dystopie se distingue de la contre-utopie, non dans le rapport qu’elle entretient avec le futur, mais avec le discours utopique lui-même: elle tend à transformer en cauchemar ce qui fonde le rêve utopique, soit l’harmonie d’un système clos — qui devient la prison du conformisme absolu — et l’ahistoricité d’un perpétuel présent — où disparaissent, avec le passé, les diverses perspectives de changement ou de nouvelle harmonisation des relations entre les membres de la communauté. »


Mis en ligne le 4 juillet 2005 à 14H10