Toujours à la recherche d’un Ennemi, même la NASA…

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Après le retour de Discovery, mais surtout après les ennuis de la navette spatiale, se pose la question de la poursuite des vols habités. Les budgets ne sont pas inépuisables, ni même favorisés par ces temps où l’Irak pompe tant d’argent au trésor public. La NASA cherche des appoints.

Le commentateur James P. Pinkerton, de Newsday.com, observe le 11 août la difficulté que la NASA aura à retrouver les circonstances de la fin des années 1950, où l’exploration spatiale fut favorisée par les orientations militaires de l’époque. Aujourd’hui, au contraire, la tendance des militaires, au travers du développement des avions-robots, est de se diriger vers les vols automatiques, qui est comme on sait le contraire du vol habité.

Alors, le vol habité est-il condamné aux Etats-Unis? Le seul argument que Pinkerton trouve à opposer à ce pessimisme est … la Chine. C’est-à-dire l’éternelle quête américaine d’un adversaire à défier, d’un Ennemi à confronter, etc.

« So is there any hope for humans in space in the future? Or will everything be computers and robots? Most likely, plans to send humans back to the moon or on to Mars won't amount to much until an old inspiration becomes a new inspiration — that is, international rivalry.

» Only this time, it won't be the Russians but rather the Chinese. Two years ago, China became only the third country to independently launch a human into orbit. Americans were too busy fighting in Iraq to pay much attention, but soon enough, it will become apparent that the Chinese are serious about space exploration, including colonization of the moon. And at that point, when we realize that a new rival is beating us, we will get moving again and start competing to get our kind to the moon. But not until then. »


Mis en ligne le 13 août 2005 à 11H25