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285Les relations de la Commission européenne, notamment des Commissaires européens, avec la Russie constituent un point important de la crise des relations entre l’Europe (UE) et la Russie. On parle ici encore plus de la forme que du fond de ses relations, tant nombre de Commissaires ne se déterminent qu’en fonction du terrorisme publicitaire qui a classé Poutine et la Russie du côté des démons.
Une source européenne nous rapporte deux faits significatifs, deux faits contraires et parfaitement démonstratifs par antithèse.
• En 2004, une délégation de quelques Commissaires (dont le Belge Busquin, alors Commissaire à la Recherche, pour situer l’événement) se rendit à Moscou à l’invitation de Poutine. Un programme minuté et chargé était prévu, comportant surtout des visites et des rencontres formelles. Poutine est intervenu et a demandé une journée entière pour la délégation dans sa datcha des environs de Moscou. Pendant cette journée, un nombre impressionnant de problèmes pendants furent résolus grâce à l’intervention de Poutine, qui se montra particulièrement impressionnant et constructif.
• …Puis ces Commissaires disparurent, remplacés par la Commission Barroso. Début 2007, Poutine eut l’idée d’inviter le Collège des Commissaires dans son ensemble pour une rencontre à Moscou, destinée à tenter une amélioration radicale des relations avec la Commission. Le Collège refusa. Sa réponse ne fut même pas donnée par la voie diplomatique normale mais transmise par la délégation de la Commission à Moscou. «On imagine la fureur de Poutine devant cette insulte délibérée, commente notre source. Bien entendu, il ne veut plus entendre parler de la Commission. Ces gens, les Commissaires, sont littéralement terrorisés par l’opinion des médias, du Parlement européen, etc., tous ces centres de pouvoir médiatique qui se sont institués juges moraux et qui ont mis Poutine à l’index.»
Mis en ligne le 24 décembre 2007 à 01H25