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3997Une cataracte extraordinaire de mise à jour et de description des activités dites de FakeNewsismedéferle sur “D.C.-la-folle”. Elle concerne directement l’attaque contre Trump depuis 2016 aussi bien que les montages d’attaques chimiques-bidon attribuées au régime Assad, aussi bien par le fait que les activités faussaires des services de sécurité anglo-saxons en mode de mésinformation servant directement la presseSystème en mode d’hystérie extatique.
La chose est basé d’abord, pour une part importante, sur un rapport officiel (le rapport Horowitz) du département US de la justice (DoJ) ; également sur des informations de Wikileaksconcernant l’“attaque” chimique de Douma, en Syrie, l’année dernière ; sur les révélations d’un journaliste démissionnaire de Newsweek après avoir été l’objet d’une censure de plus, d’une censure de trop ; enfin sur une lettre dénonciatrice d’hier 15 décembre de l’ancien président de la commission du renseignement de la Chambre (le républicain Nunes) à l’actuel président de cette commission (le démocrate Adam Schiff qui a conduit l’enquête sur la destitution de Trump), où à la lumière du rapport du DoJ, le premier accuse le second d’avoir manipulé les institutions du Congrès et d’avoir couvert les abus de divers services de sécurité (« Dans le cadre de ce qui devrait être votre tentative de réhabilitation, il est crucial que vous admettiez que vous avez un problème, – vous détournez la puissance du le Comité du renseignement de la Chambre à des fins politiques tout en couvrant les abus des agences de renseignement... »)
Tout cela peut être considéré comme tendant à confirmer que nous sommes entrés dans l’ère nouvelle du désordre-chaos que nous évoquions le 13 décembre 2019 (« L’ère du post-simulacre »). Ces événements se passent évidemment essentiellement aux USA, à Washington D.C., et ne seront guère documentés en trop grands détails à l’étage des bas-fonds du Système, dans les élites-serviles des autres pays du bloc-BAO, en France notamment, où la mise en cause de l’infamie de l’élite du système de l’américanisme est de l’ordre de l’indicible autant que de l’inconcevable. L’important est que ce courant qui frappe le cœur du Système entretient puissamment cette nouvelle dynamique post-simulacre d’extrême déstabilisation, à cause de la diversité des sources et du caractère officiel de certaines d’entre elles.
• Le “rapport Horowitz”, du nom de l’Inspecteur Général du département de la justice, est certainement un document des plus intéressants, qui rend compte d’une enquête officielle du département de la Justice sur les agissements, notamment, du FBI dans ses attaques partisanes contre Trump, ses montages, ses mensonges, etc. Le document, annoncé dans ses grandes lignes il y a une semaine et disponible depuis mercredi, est d’une telle richesse qu’il faut un certain temps pour le dépouiller, et pour en mesurer les effets qui seront certainement durables et peuvent déboucher sur des suites judiciaires.
La meilleure et la plus complète des analyses du document est faite par Glenn Greenwald, ce journaliste de réputation mondiale, autant pour son site The Intercept que (reprise) pour ZeroHedge.com. Greenwald met en évidence que si c’est le FBI, dépendant directement du DoJ, qui est l’accusé numéro un, ce sont tous les services de sécurité importants des USA et également, surtout, la presseSystème qui sont mis en accusation. On se contentera ici de l’introduction du très long article de Greenwald, – qui n’est pas un ami de Trump, tout au contraire, – renforcé de nombreux documents et références.
« Tout comme lorsque l'enquête Mueller s'est terminée sans qu’un seulcitoyen américain ait été accusé de complot criminel avec la Russie lors des élections de 2016, la publication, mercredi, du rapport tant attendude l'inspecteur général du ministère de la Justice révèle que des années de revendications et de récits importants dans les médias américains ont été de véritables fraudes.
» Avant d'évaluer le volet médiatique de ce scandale, on constatera que l'abus de pouvoir flagrant du FBI, – ses supercherie en série – est si grave et manifeste qu’il suffit de peu d’argumentation pour le démontrer. En résumé, le rapport de l'IG documente de multiples cas dans lesquels le FBI, – afin de convaincre un tribunal de la FISAde l'autoriser à espionner l'ancien agent de campagne[de Trump]Carter Page pendant l'élection de 2016, – a falsifié et manipulé des documents, dissimulé des preuves cruciales disculpant le suspect, et exposé comme évident et accablant ce qu’il savait être peu fiable, sinon carrément faux.
» Si vous ne considérez pas le mensonge du FBI, la dissimulation de preuves et la manipulation de documents dans le but d'espionner un citoyen américain en pleine campagne présidentielle comme un scandale majeur, qu’est-ce qui peut être un scandale majeur ? Mais rien de tout cela n’est absolument aberrant, bien au contraire : le FBI a toujours son quartier général dans un immeuble du nom de J. Edgar Hoover, – qui n’a cessé d’exercer des chantages sur des élus avec des dossiers et qui a tenté de pousser Martin Luther King au suicide du faut de pressions de chantage, – car c’est exactement ce à quoi servent ces agences de sécurité. Il s’agit de factions étatiques policières incontrôlables et au pouvoir pratiquement illimité, qui mentent, abusent de leurs pouvoirs d'espionnage et d’application de la loi, et sapent la démocratie et les libertés civiques et politiques de façon évidente.
» Dans ce cas, aucune personne rationnelle ne devrait permettre que les chamailleries partisanes courantes déforment ou cachent cette grave corruption du FBI. Le rapport de l'IG ne laisse aucun doute à ce sujet. Il déborde de preuves de subterfuge et de tromperie du FBI, tout cela pour persuader un tribunal de la FISA de cette accusation entièrement fabriquée : le citoyen américain et ancien officiel de la campagne Trump Carter Page devant apparaître comme un agent du gouvernement russe et dont il fallait par conséquent surveiller au plus près les communications... »
• Dans la partie qu’il consacre à la presseSystème, qu’il met en accusation avec une force extrême, Greenwald consacre un passage à la tendance ahurissante qu’on a déjà signalée de ces principaux médias de recruter dans leurs rangs, au niveau du commentaire des affaires de sécurité nationale, des officiers directement venus des agences de sécurité nationale.
« Depuis l'inauguration de Trump, une poignée de commentateurs et de journalistes, – dont je fais partie, – ont tiré la sonnette d'alarme au sujet de la tendance très dangereuse des organes d'information qui, non content de répéter l’erreur de la guerre en Irak en se fondant aveuglément sur les déclarations des agences de sécurité, utilisent désormais dans leurs rédactions des officiers directement recrutés dans ces agences pour présenter et orienter directement l’information. Comme l'a écrit Jack Shafer, journaliste de Politico, en 2018, dans un article intitulé “The Spies Who Came Into the TV Studio” :
» “Autrefois, les meilleurs espions américains terminaient leur mandat à la CIA ou dans l’un ou l’autre des palais de la communauté du renseignement de Washington et se lançaient dans des activités de retraite ordinaires. Certains écrivirent leurs mémoires. L’un d’eux s'est présenté aux élections présidentielles. Un autre est mort quelques mois après avoir abandonné son poste. Mais les retraités d'aujourd'hui de l'établissement de la sécurité nationale ont un plan de retraite différent. Après tant d'années de bagarres dans l'ombre, ils aspirent à une seconde carrière lucrative sous les feux de la rampe. Ils suivent des cours accélérés de technique de présentation télévisée, ils rafraîchissent leur garde-robe et signnte un contrat de consultant TV. Puis, plusieurs fois par semaine, ils attendent qu’une limousine du réseau vienne les chercher pour les conduire aux studios où, après un léger saupoudrage de fond de teint et un peu de laque, il tiennent un rôle de spécialiste venant apporter leurs certitudes indiscutables aux présentateurs de prime time...
» “Les inconvénients de l’externalisation de la couverture TV de la sécurité nationale confiée aux espions eux-mêmes sont évidents. Ils ne sont pas là pour faire la une des journaux ou découvrir des secrets. Leur première loyauté, ils la réservent à l’agence d’où ils viennent. Imaginez un réseau de télévision couvrant l'industrie automobile à travers les yeux de dizaines d'anciens cadres de l'automobile rémunérés et vous commencez à apprécier les particularités actuelles”. »
• Il y a une autre plume active dans la lutte contre la communicationSystème, sa censure, ses manœuvres, etc., – et une plume, comme celle de Greenwald, qui n’est pas particulièrement favorable à Trump mais qui sait reconnaître qu’aujourd’hui c’est dans les attaque fratricides contre Trump que le Système s’expose le plus, et que c’est donc là qu’il faut riposter. Caitline Johnstone, puisqu’il s’agit d’elle, reprend donc du matériel que vient de livrer récemment WikiLeaksmettant en évidence les manœuvres internes au sein de l'Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) pour camoufler ou faire disparaître les conclusions des enquêteurs de cette même organisation qui contredisent les narrative des pays du bloc-BAO sur la responsabilité du régime Assad dans l’“attaque” chimique de Douma. Cet énorme pétard mouillé, dont le montage est apparu dès l’instant où l’“attaque” a eu lieu, est pourtant toujours cité comme crédible et preuve de plus de l’infamie du “boucher de Damas” dans la plupart des organes de la presseSystème, qu’ils soient imprimés ou vocaux...
Ainsi Johnstone constate-t-elle le 14 décembre que « les dernières 24 heures ont été difficiles pour les propagandistes de guerre.
» WikiLeaks a publié de nombreux documents fournissant de plus amples détails sur le camouflage au sein de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) des conclusions de ses propres enquêteurs qui contredisent l'histoire officielle qui nous a été donnée sur une attaque au chlore gazeux à Douma, en Syrie, l'année dernière. L'incident présumé des armes chimiques a été imputé au gouvernement syrien par les États-Unis et leurs alliés, qui ont lancé des frappes aériennes contre la Syrie quelques jours plus tard. Des preuves ultérieures indiquant qu'il n'y avait pas suffisamment de raisons de conclure que l'attaque au chlore gazeux s'était produite ont été dissimulées par l'OIAC, apparemment à la demande pressante des représentants du gouvernement américain.
» Les nouvelles publications de WikiLeaks ajoutent de nouveaux détails à ce scandale toujours en cours, fournissant des preuves supplémentaires pour invalider les tentatives des gestionnaires narratifs de l’establishment de le faire passer pour une théorie de conspiration complètement vide de senbs. L'OIAC n'a pas à cacher au public des informations qui mettent en doute le récit officiel d'un incident qui a servi à justifier un acte de guerre contre une nation souveraine.
• Concernant cette même “attaque” de Douma, Johnstone nous renvoie à une autre retombée intéressante en signalant qu’un journaliste de Newsweek a démissionné parce qu’il avait vu son article sur les révélations des magouilles OAIC-Douma censuré par sa direction... Depuis cette annonce, le journaliste en question, Tareq Haddad nous a largement informés des conditions où il il avait décidé de démissionner.
On peut donc se reporter au site personnel de Haddad, citoyen britannique (« l’ironie étant que je suis d’origine à moitié arabe et à moitié russe ! ») ayant travaillé jusqu’à sa démission pour Newsweek-Londres. Il y explique les diverses conditions de sa démission, ses réflexions et son expérience dans les milieux du journalisme-Système. Le texte est extrêmement long et détaillé, et particulièrement instructif sur les pratiques, us et coutumes de la presseSystème engagée dans une formidable manœuvre, un simulacre géant pour tenter de faire coïncider la perception avec les narrative innombrables que développe le Système.
Nous le citons un peu plus longuement parce qu’il évoque de façon précise et convaincante, même si parfois avec une certaine dose de naïveté comme lui-même le reconnaît, la situation du journaliste aujourd’hui, entre les pressions de la presseSystème et la nécessité de plus en plus impérative pour l’équilibre de la psychologie de la vérité (notre “vérité-de-situation”).
« Jusqu'à il y a quelques jours, j'étais journaliste à Newsweek. J'ai décidé de remettre ma démission parce que, essentiellement, on m'a donné un choix simple. D'une part, je pouvais continuer à travailler pour l’entreprise, rester dans ses luxueux bureaux londoniens et gagner un salaire confortable si je m'en tenais à ce qui pouvait et ce qui ne pouvait pas être rapporté, et si je supprimais quelques faits essentiels. Sinon, je devrais quitter l’entreprise pour pouvoir écrire ce que je sais être la vérité.
» En fin de compte, cette décision a été assez simple à prendre même si je réalise parfaitement que le coût pour moi ne sera pas facile à supporter. [...]
» C'est terriblement triste de voir des gens parfaitement loyaux qui ne veulent rien d'autre que le meilleur pour leur pays être étiquetés avec des accusations aussi grotesques. Prenons l'exemple de Tulsi Gabbard, ancien combattant de la guerre en Irak et membre du Congrès hawaïen, qui a été la cible d’une torrent de boue diffamatoire pour s’être opposée à la participation des États-Unis en Syrie et pour s'être simplement opposée à Hillary Clinton, la politicienne la plus corrompue du Parti démocratique. Ces calomnies sont immatures pour une démocratie, mais finalement, je dirais que je me réjouis de telles attaques.
» Lorsque les faits présentés sont totalement ignorés et que les messagers eux-mêmes sont crucifiés de cette façon, cela indique aux personnes sensées qui sont les vrais auteurs des mensonges et où se trouve la vérité.
» Cette vérité est ce qui compte le plus pour moi.[...]
» Je n'aurais pas pu me considérer avec un peu de respect de moi-même si j’avais continué à m'engager dans quelque chose que je savais être un mensonge. C'est la même force qui m’oblige à écrire maintenant.
» Il y a aussi une autre force, plus profonde, qui me pousse à écrire. Depuis le moment où j'ai décidé de devenir journaliste et écrivain, bien que je soupçonne l’avoir intrinsèquement deviné bien avant, j'ai appris que la vérité est aussi le pilier le plus fondamental de cette société moderne que nous tenons si souvent pour acquise, – une réalisation qui ne nous est pas venue facilement et que nous devons être extrêmement vigilants pour sa défense. C'est pourquoi, lorsque les institutions journalistiques oublient ce pilier central qu’est le devoir de vérité, nous devrions tous être scandalisés parce que notre destruction mutuelle s’ensuit. [...]
» C’est quelque chose qui a occupé tout mon intérêt quand j’étais en formation pour devenir journaliste. Comment des centaines de journalistes réputés et bien intentionnés ont-ils pu se tromper à ce point ? J'ai lu de nombreux livres sur la question, notamment ‘Manufacturing Consent’ de Noam Chomsky ; ‘The First Casualty to work’ de Philip Knightley et les travaux de Chris Hedges, l'ancien correspondant étranger du New York Times, lauréat du prix Pulitzer et mis à l’index pour s'être opposé à cette guerre (sur certains points, je suis en désaccord), mais je croyais néanmoins qu'on pouvait pratiquer un journalisme honnête. Cependant, rien de ce que j'ai lu n'était aussi malhonnête et trompeur que ce que j'ai vécu à Newsweek. Auparavant, je croyais qu'il n'y avait pas assez de journalistes qui remettaient suffisamment en question le discours du gouvernement. Je croyais qu'ils n'avaient pas examiné les faits avec suffisamment d'attention et qu’ils n’avaient pas tenu compte de tous les faits comme certains, très rares, l’avaient fait.
» Non. Le problème est bien pire que ça... »
Il y a deux points intéressants pour notre propos dans la profession de foi du journaliste :
1) le premier où il nous dit que les attaques honteuses et diffamatoires, et si aisément identifiables par leur ridicule et leur outrance, lancées contre certaines personnalités qui s’opposent à la politiqueSystème (il cite Gabbard), sont finalement une chose dont il se réjouit (« Lorsque les faits présentés sont totalement ignorés et que les messagers eux-mêmes sont crucifiés de cette façon »), parce qu’alors on découvre aisément où est le mensonge et où est la vérité. Cela paraît être une proposition naïve ou gratuite, mais cela ne l’est plus du tout lorsque les déformations et les simulacres sont si évidents et si hystériques, comme c’est le cas actuellement ;
2) nous terminons l’extrait par cette affirmation de l’auteur : «Non. Le problème est bien pire que ça... ». S’ensuivent divers chapitres où sont exposés les entrelacs et les labyrinthe de mensonges, de narrative, de simulacres, auxquels se trouvent confrontés les acteurs (Haddad étant l’un d’eux, certes), dont ces acteurs sont volontairement ou le plus souvent involontairement complices, avec l’inquisition permanente des diverses autorités, la surveillance par rapport à une pression très puissante mais de plus en plus insaisissable dans ses objectifs qu’est ce que nous nommerions le “Politiquement Correct” (PC) à défaut d’une autre identification plus précise. Le tout se passe autour de son séjour comme journaliste à Newsweek où toute la machinerie complexe des grands organes de presse, surtout aux USA, est exposée, et décrite en action, non pour le but du meilleur journalisme possible mais pour le but du journalisme le plus conforme possible. Le “problème bien pire que ça” n’est autre que l’existence et l’action du Système dans toute sa surpuissance aujourd’hui sans le moindre frein, – mais que nous tendrions évidemment à nuancer radicalement et décisivement de l’appréciation que cette surpuissance à presque son plus haut niveau engendre nécessairement une dynamique d’autodestruction à niveau équivalent. Haddad et ses bonnes résolutions en sont un des effets, – un effet parmi tant d’autres dans le même sens par les temps qui courent...
On retire de tout cela, – et dans ce cas, on ajoutera les autres nouvelles au récit de Haddad, – une grande impression à la fois d’une formidable puissance en action, à la fois d’un labyrinthe extraordinaire de contrôle et d’accompagnement créé par cette puissance, à la fois d’un désordre sans cesse grandissant tant les simulacres et les narrative se télescopent. Dans cette situation d’extrême pression psychologique, au milieu des affrontement fratricides sans nombre, se développe de plus en plus un climat propice aux défections et à l’apparition de vérités-de-situation par simple souci de remporter des victoire bureaucratiques internes au Système.
Pour nous, les divers épisodes passés en revue dans notre texte illustrent un peu plus les diverses remarques faites dans le F&C du 13 novembre, sur “l’ ère du post-simulacre“, dont l’importance devrait s’imposer peu à peu contre les analyses trop spectaculaires sur des événements pleins d’un éclat fugitif dans un sens ou dans l’autre... Cette remarque, par exemple :
« Ainsi apparaît un phénomène que nous voulons mettre ici en évidence. Dans cette époque qui a été souvent baptisée comme étant “post-vérité”, signifiant que la vérité n’existe plus, le désordre-chaos ainsi créé et les affrontements fratricides qui se produisent à l’intérieur du Système, essentiellement aux Etats-Unis, aboutissent au contraire à des situations où la vérité qui semblait irrémédiablement perdue apparaît en pleine lumière. De ce point de vue, nous en venons à nous interroger si cette époque de la “post-vérité” ne pourrait pas au contraire se révéler être une époque “post-mensonge”, ou mieux encore “post-simulacre”. Dès lors qu’il est affirmé que la vérité n’existe plus, qu’elle n’est plus concevable, le désordre-chaos qui résulte de cette situation conduit, par le biais de ces affrontements fratricides, à des défaites peu ordinaires du mensonge et des simulacres... »
Mis en ligne le 16 décembre 2019 à 17H15