Ukrisis’ et ses péripéties secondaires & intempestives

Journal dde.crisis de Philippe Grasset

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Ukrisis’ et ses péripéties secondaires & intempestives

2 juin 2023 (08H20) – Il est vrai, quelles que soient les meilleures intentions du monde, que l’ultimatum que Mister Z. a adressé ... à l’OTAN, – selon le ‘Financial Times’, –  est une chose absolument terrible. Résumons : “Si je n’entre pas dans l’OTAN sur le champ et sans crier gare, je ne viens pas à la réunion d’exception de cette organisation, le 11 juillet à Tallin”. Ingrida Simonyte, première ministre d’Estonie, qui invite, a aussitôt commenté, en balbutiant et peut-être bien au bord des larmes :

« Ce serait si triste... Euh... Une victoire de la Russie. »

La sémillante ministre allemande des affaires étrangères Annalena Baerbock a observé que ce n’était pas possible en temps de guerre. Quand la guerre se sera terminée, on étudiera cette demande de faire entrer en grande pompe, l’Ukraine augmentée de la Russie. Quelques heures plus tard, au sommet des ministres des AE de l’UE en Moldavie, Mr. Z., évidemment présent, était moins pressant sur l’ultimatum, il demandait simplement l’entrée dans l’OTAN et dans l’UE cette année, pour tous les pays ayant une frontière avec ma Russie, – et peut-être quelques autres après tout, sinon la Russie elle-même.

Ainsi vont les nouvelles. Ajoutez-y une petite (nouvelle) selon laquelle les USA et l’Allemagne, et l’UE en fidèle suiveuse, critiquent la Pologne et le parti PiS au pouvoir  pour préparer une “commission sur l’influence russe, 2007-2022” destinée à éliminer des prochaines élections le leader du PO (parti libéral-globaliste) Donald Tusk, – anciens PM polonais et président de l’UE, grand ami des globalistes triomphants, – et vous avez une idée de l’unité et de l’ordre régnant au sein de l’Occident-sédatif. Commentant cette triste affaire qui oppose divers grands écarts entre eux, – entre traditionnalistes-faux jouant le jeu globaliste et les globalistes-vrais utilisant les traditionnalistes-bidon pour leur dessein, – Andrew Korybko conclut :

« Ces faux conservateurs-nationalistes [le PiS au pouvoir] apprennent à leurs dépens que ce bloc de facto de la nouvelle guerre froide se ralliera toujours aux alliés idéologiques de ses dirigeants. Si la "commission d'influence russe" interdit à Tusk de se présenter aux élections de cet automne, il est possible que les États-Unis et l'Union européenne ne reconnaissent pas les résultats. »

Voyez-vous d’ici le brouhaha des esprits et l’entremêlement des choses et des actes ? Mais tout cela est vite dit et, dans deux jours ou dans 24 heures, on parlera d’autre chose après avoir confirmé que tout va bien entre les alliés et amis de l’Ukraine. Les mèches de crise à retardement s’empilent tandis qu’on passe de l’une à la suivante sans en résoudre aucune.

J’entends ici vous parler d’autre(s) chose(s), de ces “péripéties secondaires & intempestives” que sème ‘Uktisis’ derrière elle. Ainsi passons-nous avec grâce d’un sujet l’autre.

Les armes de la liberté

« It’s the best money we ever spent »

Phrase désormais fameuse (dans le titre) à l’intention de son compagnon de route Zelenski, du sénateur républicain Lindsay Graham à Kiev ; phrase démentie par lui, Graham, nullement dans ses termes mais dans sa composition ; mais extrêmement acceptable dans l’esprit de la chose, – “Esprit, es-tu là ? Et comment !”, – lui, Graham, qui salive abondamment à l’idée de l’assassinat de Poutine :

« The Russians are dying. […?] It’s the best money we ever spent. »

 Puisqu’on peut se servir de cette phrase (« It’s the best money we ever spent ») un peu comme l’on fait de chewing gum, nous apprécions avec précaution qu’elle pourrait caractériser les armes que les USA ont livrées à Mr. Z, dès lors qu’on retrouve quelques-unes de ces armes aux mains des cartels mexicains

« Des images filmées à Matamoros lundi et diffusées mardi soir par la chaîne d'information Milenio TV montrent un homme portant des écussons du CDG (Cartel Del Golfo), armé d'un fusil d’assaut Kalachnikov et d'un missile atichars que l'on dit être le FGM-148 Javelin de Raytheon.

» Plus de 10 000 Javelin provenant des stocks du Pentagone ont été envoyés en Ukraine depuis février dernier, au point que l'armée américaine a commencé à manquer de missiles elle-même.

» Azucena Uresti, présentatrice de Milenio, a noté sur Twitter que la valeur estimée d'un lanceur Javelin sur le marché noir était comprise entre 20 000 et 60 000 dollars, tandis que le coût moyen d'un missile était d'environ 30 000 dollars. »

• Des experts vous disent que c’est plutôt un AT-4 suédois, une quasi-version suédoise du Javelin. Reste l’esprit : “Esprit, es-tu là ? Et comment !”.

• Seymour Hersh nous dit que l’Ouest-supplétif est au courant de cette alimentation des marchés noirs à partir de nos actions humanitaires d’armement de Mister Z.

• RT.com nous a déjà informés sur les ventes sur le ‘dark internet’ du prix de vente des armes de libération de l’Ukraine

• Monsieur Stock, directeur d’Interpol qui a la vue fine, nous avait également avertis :

« Les groupes criminels tentent d'exploiter ces situations chaotiques et la disponibilité des armes, même celles utilisées par les militaires, y compris les armes lourdes. Ces armes seront disponibles sur le marché criminel et constitueront un défi... Elles pourraient faire l'objet d'un trafic non seulement vers les pays voisins, mais aussi vers d'autres continents... »

• Maria Zakharova, la stellaire porte-parole du ministère des affaires étrangères russe, disait, à l’automne dernier, que des armes occidentales pour un $milliard transitaient chaque mois vers des organisations terroristes, des groupes clandestins, les cartels et le crime organisé, etc... Que du beau monde.

• Mister Z. précisait aussitôt pour notre plus grand savoir : « Tout ça, c’est de la propagande (russe). » Point final.

... Ce point, justement car j’en suis sûr, rassurera les Texans du Rio Grande qui surveille leurs frontières et les vagues déferlantes des migrants. Le lien sera ainsi établie entre deux crises qu’on aurait pu croire étrangères et si distantes l’une de l’autre, et la démonstration faite pour les américanistes et les citoyens américains qu’‘Ukrisis’ n’est en aucun cas une crise seulement-européenne. Elle est aussi un royal cadeau des neocon au désordre intérieur de l’Empire : il y a chez les neocon un génie du déchaînement qui accouche de l’enchaînement.

Marseille-sur-Dniepr

Il est vrai que la situation générale de ce flot d’armes bienvenu pour toutes les activités paramilitaires du type terroriste et crime-organisé dans le champ transnational est particulièrement florissante. Par le biais des amis d’‘euro-synergies.hautetfort.com’, on a la traduction d’un article du journal ‘Magyar Nemzet’, de Budapest... Vous me direz que c’est un journal hongrois et je vous répondrais, comme fait celui qui fait mine de n’avoir rien entendu, que cela n’empêche nullement les armes de l’Occident-facultatif données à Mr. Z.au nom de la liberté de librement circuler, – marché-libre oblige, – sans se plus préoccuper de frontières qui n’existent plus.

Comme quoi, l’on dira qu’‘Ukrisis’, – en plus d’être ce qu’elle et de se révéler comme une crise qui concerne les frontières vulnérables des États-Unis, –  est également un triomphe du libre-échange, et plus que jamais une tentative de la modernité d’enrôler les bandes diverses sur la voie de la fondation d’un monde nouveau.

Nouvelles de ‘Magyar Nemzet’, donc...

« En Europe et à l'étranger, on s'inquiète beaucoup de la possibilité qu'une partie des énormes quantités d'armes expédiées à l'Ukraine par les pays occidentaux se retrouve sur le marché noir européen. Dans un nombre croissant de pays, on confirme que la guerre en Ukraine pourrait donner lieu à une nouvelle période faste pour le trafic d'armes, mais les autorités internationales attirent également l'attention sur ce point.

» À Marseille, en France, de grandes quantités d'armes en provenance d'Ukraine pourraient circuler parmi les bandes criminelles, selon Dominique Rizet, expert en criminalistique, qui s'est exprimé sur la chaîne de télévision française BFM-TV. Cette question fait suite à la mort de trois personnes lors d'une fusillade à l'extérieur d'une boîte de nuit de la ville, dans ce que la police considère comme un affrontement entre bandes rivales de trafiquants de drogue. Dix jours plus tôt, une femme avait été tuée dans une fusillade; elle était sans lien avec le trafic de drogue, elle est donc une victime innocente d'une fusillade.

» Tout comme la guerre en Yougoslavie, le conflit en Ukraine pourrait être l'occasion pour les réseaux mafieux de faire prospérer le commerce des armes et le marché noir, selon l'agence de presse internationale V4NA.

» L'expert britannique en armement Paul James, en tout cas, est fermement convaincu que des millions d'armes pourraient être en circulation à la fin de la guerre en Ukraine, dont une grande partie entre les mains de bandes criminelles. Selon le média public britannique BBC, Paul James compare l'apparition d'armes en provenance d'Ukraine sur le marché occidental à une bombe à retardement prête à exploser.

» “L'expérience des 15 à 20 dernières années a montré que les armes en provenance des Balkans occidentaux ont été les principaux moteurs de la contrebande d'armes vers l'Europe. Ces armes ont été utilisées dans un certain nombre d'actes criminels et terroristes très médiatisés et nous essayons toujours de réduire l'afflux d'armes à feu en provenance de cette région. Je pense que la situation en Ukraine pourrait être bien pire” – a averti l'expert en armement dans les médias publics britanniques. »

Ainsi en est-il dit, ce qui clôt ce chapitre et nous conduit sur une autre voie intéressante à suivre. Il y est question de liberté.

J’ai choisi la liberté

Du viol à la naturalisation

Il y a aujourd’hui une affaire intéressante avec le départ pour la Russie et sa demande de naturalisation de Tara Reade, cette femme qui avait accusé Joe Biden de l’avoir violée en 1993, lorsqu’elle travaillait dans son équipe au Sénat. Le Système et sa presseSystème, ainsi que la rumeur-Système et le progressisme féministe parfaitement en accord avec les $millions et le FBI, prirent rapidement la position humaniste et progressiste qu’on sait : ridiculiser Reade au profit de l’icône-peloteuse de petites filles devenue POTUS de survie, Joe Biden. Je n’en sais pas plus sur cette affaire alors je parle d’intuition et avec les penchants qu’on me connaît ; mais quoi, voyant les développements depuis 2020 et la “bêtise métahistorique” qui tourne à plein régime, avec Mister Z. en prime en bout de piste, je suis plutôt du côté de Reade.

Depuis, Reade a eu une vie impossible et elle s’est sentie de moins en moins en sécurité du fait des tracasseries policières et autres “accidents” et disparitions intrigantes. Séraphin Hanish, désormais collaborateur régulier du ‘TheDuran’ de Christoforou-Mercouris et citoyen US exilé, s’est intéressé au cas de Reade, comme l’ont fait bien entendu divers organes russes. L’affaire est désormais un cas public d’un important symbolisme et il se dit clairement que Poutine lui-même devrait accélérer la procédure de naturalisation de Tara Reade.

« Reade a déclaré à Sputnik qu'elle se sentait “très bien” en Russie car elle était “entourée de protection et de sécurité” après avoir craint aux États-Unis d’être “enfermée dans une cage [coutume de Guantanamo] voire d’être assassinée”.

» “D'après ce que j'ai pu voir, sur la base des affaires en cours, de ce qui se passait et des pressions exercées sur moi pour que je ne témoigne pas, j’ai pensé qu’alors que les présidentielles se préparent et qu’il y a tant d’enjeux, il valait mieux que je sois ici et en sécurité”. »

Reade s’est de plus en plus politisée, à mesure que les menaces contre elle se précisaient et que la seule aide qu’elle pouvait trouver était en Russie. Mais ce n’est pas un cas exceptionnel, si l’on met à part l’écho public et l’aspect politique, et si l’on prend en compte le public et le politique c’est un cas classique du retour de manivelle des activités en gros sabots cloutés des diverses gardes prétoriennes de l’Empire :

« Lors de son intervention sur Sputnik, Mme Reade aurait également appelé à un “changement systémique” et affirmé que la démocratie américaine était “en plein désarroi”.

» “Pour ce qui est de trouver un refuge, je dirais qu'il y a beaucoup d'Américains ici, [...] il y a beaucoup de gens qui viennent en Russie, – un peu comme à l’époque où les gens de l'Union soviétique faisaient défection aux États-Unis, – et maintenant vous avez le contraire...”. »

Hanish, qui cite ces interventions de Tara Reade, les soutient totalement et avec enthousiasme. Il apporte son témoignage d’“exilé américain en Russie” et développe cette appréciation d’un extraordinaire symbolisme, d’une Russie “terre d’exil et d’accueil” pour les citoyens américains persécutés.

« Reade a raison. De nombreux Américains font leur vie en Russie. Je suis l'un d'entre eux, et j'en connais beaucoup d'autres. Il existe même un projet de “communauté américaine” où les familles américaines pourront vivre dans des maisons individuelles comme elles le faisaient aux États-Unis et avoir leur propre quartier en Russie, si elles le souhaitent.

» Je ne suis pas du tout ce genre d'expatrié ; je me suis quelque peu intégré dans la société russe et j'évite la mentalité du type “expatrié” [qui conserve son identité culturelle d’origine]. Cela ne veut pas dire que cette mentalité soit mauvaise mais, en ce qui me concerne, je suis venu en Russie pour apprendre et acquérir une sagesse et des qualités que je ne pouvais pas acquérir aux États-Unis auprès d'autres Américains, parce qu’aucun d’entre nous n'avait la patience et la gentillesse phénoménales dont les Russes font preuve avec tant de générosité. Je peux acquérir ces qualités ou en prendre conscience en passant du temps avec le peuple russe. C’est bien qu’il y ait des Américains ici, je suis heureux quand j’entends une voix américaine. Mais ce n'est pas eux que je recherche ici. Et, dans une certaine mesure, la plupart d’entre eux essaient de faire la même chose, mais chacun à sa manière.

» Quoi qu'il en soit, l'histoire reste la même. Les Américains viennent ici en grand nombre et presque tous recherchent ce que leur pays d'origine avait autrefois, mais qu'il a perdu : la liberté d'expression, la liberté de religion, un environnement culturellement conservateur qui est idéal pour élever des enfants, une formation religieuse solide et un engagement à ne pas changer ou à “suivre l’air du temps”, comme c'est devenu la tendance lourde de l'Occident. »

Leur nouveau-“Nouveau Monde”

On a retenu ce que Hanish dit du projet d’installer “une communauté américaine” en Russie. On laissera de côté, ici, son point de vue par rapport au point de vue différent qu’il qualifie d’“exilé”. Je crois  que c’est un débat extrêmement profond et fécond, qui ne se tranche pas d’un coup de guillotine mais qui demande de longues réflexions avec des arguments pour et contre de chaque côté.

Notes du PhG-Bis : « Ici, PhG parle lui-même en tant qu’émigré-exilé, qui s’est toujours senti “en-dehors”, que ce soit de son propre pays comme de son pays d’accueil, dans des circonstances qui ne sont nullement dramatiques sauf à l’origine. C’est dire si, pour lui, cette question entre l’esprit d’exilé et l’esprit d’intégré est un dilemme profond, absolument intérieur, qu’on ne tranche jamais tout à fait... Mais certes, c’est bien un autre débat. »

Ce dont je veux parler ici, en l’illustrant par un texte, c’est de cet extraordinaire phénomène de l’installation d’Américains en communauté, exactement comme les premiers Européens sont arrivés en Amérique au début du XVIIème siècle. Ce phénomène est bien aussi extraordinaire que celui d’Américains “choisissant la liberté” en Russie, exactement selon une démarche invertie mais similaire de celle d’un Viktor Kravchenko nous annonçant dans son livre de 1947 : ‘J’ai choisi la liberté’, – suivi d’un grand scandale politico-judiciaire, et également inaugurant le grand mouvement de la Guerre Froide de la fuite de l’URSS vers les USA, – et alors l’on disait “Le monde libre”, – et alors, sommes-nous prêts à faire cette inversion pour nos temps actuels ?

Le phénomène de la Guerre Froide culmina largement et fortement avec Soljenitsyne en 1974, Prix Nobel allant à Stockholm et se voyant refuser l’entrée de retour, “choisissant la liberté” par le dernier acte totalitaire qu’il eut à subir, quelle ironie terrible ! Mais il faut s’en souvenir, le vieux prophète barbu qui nous avait décrit l’enfer du Goulag sut si parfaitement distinguer les choses à venir et nous annoncer les temps présents avec son “discours d’Harvard”. Je me rappelle que l’accueil fut mitigé, – les gentils Carter, mari et femme, n’y comprirent rien et je dois dire que la dénonciation de Soljenitsyne ne me choqua en rien. Il n’empêche que j’avais vécu toute cette période avec ce qui n’était pas un mythe : c’est vrai, si l’on voulait la liberté avec tous ses travers et ses simulacres, l’on “passait à l’Ouest”. Aujourd’hui, l’on “passe à l’Est” !

Alors, pour en terminer avec mes humeurs de vieillard en colère, juste un petit texte (d’il y a trois semaines) pour nous informer tous sur le sens actuel des réfugiés politiques venus d’Amérique, qui fuient l’Amérique totalitaire comme leurs glorieux ancêtre avaient fui les oppressions des églises variées en Europe pour trouver un “Nouveau Monde”. Goûtez donc les étranges paradoxes de l’histoire.

« La construction d'un “village américain” destiné à accueillir 200 familles d'immigrants conservateurs débutera dans la région de Moscou en 2024. C'est ce qu'affirme Timour Beslangourov, avocat spécialiste de l'immigration basé à Moscou. Associé du cabinet Vista, Beslangourov a évoqué le projet de nouvelle implantation lors d'une session du Forum juridique international de Saint-Pétersbourg, jeudi.

» “Il s'agit essentiellement de chrétiens orthodoxes, d'Américains et de Canadiens qui, pour des raisons idéologiques, souhaitent s'installer en Russie”, a-t-il déclaré.

» Le gouvernement régional de Moscou a approuvé le projet, mais les candidats à l'immigration financent eux-mêmes l'installation, selon Beslangourov. Il a affirmé qu'il serait construit dans le district de Serpoukhov, au sud de la capitale. Selon l'avocat, des dizaines de milliers d'Occidentaux souhaiteraient s'installer en Russie, y compris des personnes n'ayant aucune racine russe.

» “Les raisons sont connues, il s'agit de l'imposition des valeurs de la gauche radicale et du libéralisme en Occident, qui n'ont en fait aucune limite. Aujourd'hui, il y a 70 genres, demain qui sait quoi”, a déclaré Beslangourov lors de la conférence. “Beaucoup de gens normaux ne comprennent pas cela et veulent émigrer. Beaucoup choisissent la Russie, mais sont confrontés à un grand nombre de problèmes bureaucratiques liés à l'imperfection des lois russes sur l'immigration”.

» L'un des groupes d'immigrants potentiels est constitué par les catholiques traditionalistes qui sont des “Américains blancs avec beaucoup d'enfants”, que le gouvernement américain considère comme des “terroristes nationaux”, a déclaré encore Beslangourov.

» Un mémo du FBI rendu public en février fait référence aux “catholiques radicaux-traditionalistes” comme étant des “extrémistes violents potentiels à motivation raciale ou ethnique”. Après que 19 procureurs généraux d'États républicains ont demandé au gouvernement fédéral de mettre fin à son “sectarisme anti-catholique”, le FBI a désavoué le document. »