Un dde.crisis sur la crise (évidemment) du JSF

Le numéro du 25 septembre 2009 de dde.crisis, disponible depuis une demi-heure, en pdf pour les abonnés et également en vente au numéro, porte essentiellement sur la crise du programme JSF/F-35. Après une analyse de l’épisode de la visite surprise de Robert Gates à Fort-Worth, le 31 août 2009, la crise du JSF est surtout considérée du point de vue du virtualisme. La thèse générale est que le JSF s’est développée dans une “bulle”, comme la finance internationale, comme l’immobilier des Américains moyens, comme l’investissement commercial d’Internet, comme la politique d’agression de GW Bush, comme l’installation du système BMDE en Europe qui vient de faire hara-kiri – pour faire bref, comme le système de l’américanisme en général, qui semble être une bulle énorme contenant une floraison de “bulles” flottant dans l’éther de l’autosatisfaction américaniste et occidentaliste, à ce moment de l’enchaînement des éclatements en série.

Ci-dessous, voici le sommaire de ce numéro de dde.crisis, avec en rubrique Perspectives, «L’axe Sarko-Lula». Faut-il recommander de vous y précipiter, toutes affaires cessantes, ou presque?

«Et si l’on parlait du JSF?

»• Robert Gates rentre de vacances pour se précipiter à Fort-Worth annoncer que le programme JSF est gagnant, deux jours avant que l’équipe JET nommée par lui vienne à Fort-Worth pour tenter de déterminer si le programme JSF est encore gagnant. (Page 2) • Deux anciens de Lockheed Martin passés au Pentagone, England et Young, n°2 et n°3 de Robert Gates en 2007-2008, revenus au secteur civil, forment E6Partners en urgence en août et assurent la préparation du voyage de Gates à Fort-Worth. (Page 3) • Comment expliquer ce mystère? Le programme JSF est le plus puissant, le plus vital, le mieux financé, le plus soutenu de tous les programmes du Pentagone – et, pourtant, il est transi de peur… (Page 3)

»L’Armageddon du JSF

»• “L’Armageddon du JSF”, c’est la bataille de ce programme dans sa version virtualiste, contre la réalité: cela aurait pu se produire en 2000-2001, mais 9/11 changea cela, et nous y sommes. (Page 4) • Comment le JSF est un programme virtualiste, développé selon des conceptions nées dans une “bulle” de communication, déjà présent dans les films d’Hollywood (“Die Hard 4”) avant d’exister. (Page 5). • Il ne faut pas croire à de la duplicité dans le montage autour du JSF: la “communauté de sécurité nationale” croit (ou a cru) au JSF comme elle a cru aux armes de destruction massive de Saddam. (Page 6) • Le développement de la conception virtualiste du programme JSF commence à poser de graves problèmes à cause de sa confrontation avec la réalité. (Page 7) • Le cas de Robert Gates: croit-il réellement ou ne croit-il pas au programme JSF? Sans doute occupe-t-il une position intermédiaire et, dans tous les cas, prend-il ses précautions pour l’avenir. (Page 8) • Le JSF face à la Terra Incognita de son avenir: 5 années à venir, qui marqueront l’histoire de l’aéronautique militaire. (Page 9)

»L’axe Lula-Sarko • Sarkozy au Brésil le 6 septembre, et les péripéties échevelées autour de l’engagement en faveur du Rafale de Lula, sur fond de pressions US, avec coup de téléphone d’Obama. • L’évolution du Brésil vers le statut de grande puissance structurante, au sein de l’évolution anti-américaniste du continent sud-américain, regroupé dans une position politique sans équivalent. • Le “poids des armes” dans une époque de crise psychopolitique et d’affrontement entre forces structurantes et forces déstructurantes.»

Mis en ligne le 24 septembre 2009 à 11H00