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478Certes, Norman Solomon n’est pas un journaliste ni un auteur de l’establishment. Il est pourtant, à la tête de l’organisation FAIR respectée et crainte des médias mainstream, un “dissident” établi qui peut prétendre représenter certaines valeurs américaines. Outre ce qu’elle vaut par elle-même, son opinion représente une opinion “établie” du spectre politique américain.
Son article d’aujourd’hui n’en est, par conséquent, que plus significatif. A peine entre les lignes, et par instants de façon ouverte, c’est un appel à la rébellion ouverte : « It's time to end the impunity of President George W. Bush. (…) But it's up to us to create maximum pressure for a truly adequate rescue effort – and to organize effectively while demanding political accountability. That means depriving Bush, Cheney and their congressional allies of the power they ruthlessly enjoy. And that means ending their impunity, so that truth has consequences. »
Dans cette immense nation bâtie sur la loi se passe aujourd’hui un immense phénomène : une révolte ouverte de l’esprit et du langage, venue de tous les bords, de toutes les opinions, — et, au bout de cela, s’il le faut, qu’importe la loi lorsqu’elle permet à cette obscénité indécente qu’est le gouvernement actuel de l’Amérique de régner sans partage!
Aujourd’hui pointe un état d’esprit révolutionnaire… (« As the approval ratings of President Bush and Congress reach new lows, one is left wondering who, or what, they are representing », écrit Devin Gould.) La vraie Amérique est en train de retourner à ses sources, à la révolte de 1776 devenue révolution.
Mis en ligne le 3 septembre 2005 à 10H06