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361Nous l’avons raté et Robert Gates, secrétaire à la défense, déposant devant les sénateurs de la commission des forces armées, a rectifié pour nous, à notre grande confusion. Le budget gargantuesque du DoD, FY2008, prévu à $648 milliards et des poussières, doit être lu “$742 milliards” parce qu’il englobe une demande supplémentaire pour 2007. Soit, selon Defense News qui rapporte l’audition de Gates du 6 février: «$648.7 billion for 2008 and an extra $93.4 billion for 2007», — ce qui fait le compte et les bons comptes font les bons amis.
Nous voilà rassurés. Les sénateurs ont peu parlé du budget parce qu’ils ont beaucoup parlé de l’Irak. L’un d’eux s’y est pourtant intéressé, — Joe Lieberman, le démocrate devenu indépendant pour être plus proche des républicains et du Bon Dieu, — pour juger que ce budget-là était insuffisant. Lieberman est favorable à l’instauration d’un “impôt-terrorisme”, ce qui pourrait ouvrir la voie à un impôt-Pentagone direct, qui n’aurait peut-être plus besoin de passer par les chicaneries du Congrès pour aller directement dans les caisses qui conviennent.
«Sen. Joseph Lieberman, D-Conn., came closest to discussing the proposed defense budget when he said the 11.3 percent increase the Pentagon is asking for in 2008 isn’t enough.
» “I honestly think that we are underfunding some needs we have,” Lieberman said. “I think the Army needs more, the National Guard needs more. I think we’re heading rapidly to a 274-ship Navy, and we’re flat-funding research and development.”
»The solution? “I think we’ve got to start thinking about a war on terrorism tax,” Lieberman said.
» “People keep saying that we’re not asking sacrifices of anybody but our military in this war,” Lieberman said. People would be willing to sacrifice in the form of more taxes if they were assured the extra money collected would go toward national security, he said.
»Lieberman conceded that critics might complain that the Pentagon is wasting money “on some outmoded Cold War major arms systems that we really don’t need anymore.”
»But he stopped himself. “I know that’s a large question. We’ll come back and ask more specifically” during later hearings, he said.»
Tout de même, la délégation du Pentagone craignait les réactions des sénateurs. Pour la première fois pour une audition de présentation générale, elle comptait dans ses rangs le Contrôleur Général du DoD, Tina Jonas. Et les premiers mots de Gates devant les sénateurs ont été comme pour s’excuser : «There has been, understandably, sticker shock at the sheer size of the $742 billion worth of defense spending bills the Pentagon sent to Congress yesterday.» Les sénateurs avaient l’esprit ailleurs. Vous savez, $742 milliards…
Mis en ligne le 7 février 2007 à 17H39