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15 Février 2012 : Le Prof. Dr. Fritz Vahrenholt, l'un des tout premiers porte-drapeaux du mouvement vert en Allemagne est devenu climato-sceptique.
C'est ce que les anglophones appelleraient une "Breaking News", c'est à dire "une nouvelle fracassante" qui, sans aucun doute, ébranle sérieusement l'alarmisme climatique en allemagne et bien au delà de ses frontières. 
Dans ce billet, nous nous intéressons plus spécifiquement aux causes : Pour quelles raisons et par quel cheminement de pensée, un personnage aussi éminent et convaincu que Fritz Vahrenholt dont la carrière a été entièrement consacrée au développement durable et autres préoccupations "vertes", a-t-il rejoint un nombre important des points de vue de beaucoup de personnalités qui sont citées dans cette longue page ?
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Deux journalistes du Der Spiegel On line International ont réalisé un interview de Fritz Vahrenholt. Leur article (4 pages) est intitulé :
"Transgression des tabous du réchauffement climatique". Il est divisé en deux parties portant deux titres distincts. Cette fois-ci, Vahrenholt évoque le rôle du soleil.
Partie I : Titre : "Je me sens floué sur le Changement Climatique"
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SPIEGEL: Vous affirmez que la pause (NdT de la hausse de température) a quelque chose à voir avec le soleil. Qu'est ce qui vous en rend si sûr ?
Vahrenholt: En ce qui concerne le climat, nous avons assisté à des variations vers le haut et vers le bas depuis au moins 7000 ans, bien avant que l'homme n' émette du CO2 dans l'atmosphère. Il y a eu des phases de réchauffement tous les 1000 ans incluant les épisodes Romain et Médiéval ainsi que la période chaude actuelle. Toutes ces périodes chaudes ont correspondu de manière consistante avec une forte activité solaire. En plus de ces grandes fluctuations de l'activité solaire, il y aussi des cycles naturels du soleil de 210 ans et de 87 ans. Ignorer tout ceci constitue une grave erreur.
SPIEGEL: …Mais les chercheurs spécialistes du soleil sont encore en désaccord sur le fait que les cycles que vous mentionnez existent en réalité. Que pensez vous que cela implique pour l'avenir ?
Vahrenholt: Durant la seconde moitié du XXe siècle, le soleil était le plus actif qu'il ne l'a été depuis plus de 2000 ans. Ce "grand maximum solaire" comme le nomment les astronomes a contribué au moins autant que le réchauffement global du gaz à effet de serre, le CO2. Mais le soleil s'est affaibli depuis 2005 et il continuera de le faire dans les prochaines décennies. C'est pourquoi nous devons nous attendre à un refroidissement de la part du soleil à partir de maintenant.
SPIEGEL: Il est indiscutable que les fluctuations de l'activité solaire peuvent influer sur le climat. La plupart des experts supposent qu'un minimum inhabituellement prolongé de l'activité solaire, que l'on pouvait observer en suivant les taches solaires à l'époque, a conduit au "Petit Âge Glaciaire" qui a commencé en 1645. Il y a de nombreux hivers rigoureux à cette époque avec des rivières gelées. Cependant les astrophysiciens ne savent pas encore dans quelle mesure les fluctuations du soleil affectent en réalité les températures.
Vahrenholt: Beaucoup de scientifiques supposent que les variations de température seraient de plus de 1°C pour les cycles de mille ans et jusqu'à 0,7°C pour les cycles plus courts. Les climatologues devraient consacrer plus d'efforts pour trouver des moyens pour prendre en compte de manière plus précise les effets du soleil sur le climat. Pour le GIEC et pour les politiciens sur lesquels il exerce son influence, le CO2 est, en pratique, le seul facteur. L'importance du soleil pour le climat est systématiquement sous-estimée et l'importance du CO2 est systématiquement sur-estimée. Il en résulte que toutes les prédictions climatiques sont basées sur des données sous-jacentes erronées.
Partie 2: titre : "Des douzaines de chercheurs spécialistes du soleil sont d'accord avec moi."
Vahrenholt: Je n'affirme pas que je sais avec précision si le soleil est responsable de 40, 50 ou 60% du réchauffement climatique. Mais il est absurde que le GIEC affirme que le soleil n'a rien à voir avec lui.
SPIEGEL: Tout bien considéré, vous prédisez un refroidissement global de 0,2 à 0,3°C en 2035. Pourquoi tenter une prédiction aussi risquée ?
Vahrenholt: Si vous voulez revitaliser un débat qui est resté bloqué dans une impasse, vous devez avoir le courage de donner un chiffre. Et ce chiffre, nous le tirons d'études scientifiques parues à ce jour, sur l'histoire du climat.
[...]
SPIEGEL: Ainsi votre assertion selon laquelle nous sommes dans l'erreur à propos du réchauffement global, c'est simplement de la provocation ?
Vahrenholt: Non. Je le dis très sérieusement et je sais que des douzaines de chercheurs spécialistes du soleil sont d'accord avec moi. Je suis parfaitement conscient des diffamations que je vais devoir subir dans un futur proche. Le débat sur le climat a aussi quelques relents d'une inquisition. Je suis curieux de voir quel ministre de la vérité va entreprendre mon procès. Peut-être sera-ce l'Institut de Potsdam pour la Recherche sur les Impacts du Climat (NdT : le PIK), lequel est dirigé par Hans Joachim Schellnhuber qui est conseiller de la Chancelière.
SPIEGEL: Vous affirmez que la pause du réchauffement climatique depuis 2000 résulte en grande partie d'un déclin simultané de l'activité solaire. Mais, en fait, le soleil s'est comporté de manière relativement normale jusqu'au milieu du siècle, devenant notablement moins actif ensuite. Comment réconcilier tout cela ?
Vahrenholt: Il y a deux effets. Le déclin de l'activité solaire et aussi les fluctuations des courants océaniques, telles que l'Oscillation Pacifique de 60 ans, laquelle était dans une phase positive chaude de 1977 à 2000 et qui , depuis 2000, a provoqué un refroidissement qui est le résultat de son déclin. Leurs contributions au changement de température a aussi été, de manière erronée, attribuée au CO2. Et par dessus tout, en outre, le dernier cycle solaire était plus faible que le précédent. C'est pour cela que le champ magnétique du soleil a continué à baisser depuis 2000. Il en résulte que ce champ magnétique ne nous protège plus des radiations cosmiques aussi bien qu'avant, ce qui, à son tour, provoque la formation d'une plus forte couverture nuageuse et donc un refroidissement. Que faut-il qu'il se produise d'autre pour que le GIEC, au moins, mentionne ces relations dans ses rapports ?
Ndt : A propos de l'effet des rayons cosmiques ...
Vahrenholt: Vous trouverez de nombreuses corrélations entre la couverture nuageuse et les radiations cosmiques dans le livre. J'aimerais savoir pourquoi le GIEC n'examine pas en profondeur ce mécanisme. Je devine que la réponse à cette question saperait complètement les fondations des prédictions du GIEC.
[...]
SPIEGEL: Pour quelle raison endossez vous le rôle du rebelle climatique avec tant de passion ? D'où vous vient cette colère ?
Vahrenholt: Depuis des années, j'ai diffusé les hypothèses du GIEC et je sens que j'ai été dupé. Les énergies renouvelables me sont chères et proches de moi et je me suis battu pour leur développement pendant plus de trente ans. Mon inquiétude est que si le public découvre que ceux qui nous avertissent d'un désastre climatique ne disent que la moitié de la vérité, il ne sera plus disposé à payer des notes plus élevées pour l'électricité provenant de l'énergie éolienne et solaire. Dès lors, la conversion de notre approvisionnement énergétique manquera du support indispensable de la part du public.
[...]
SPIEGEL: Les enquêtes d'opinion montrent que la peur de la catastrophe climatique a décliné. Êtes vous en train de prêcher avec ceux qui disent que tout va bien ?
Vahrenholt: Les catastrophistes déterminent encore le débat politique. Selon le Conseiller (NdT, auprès de la Chancelière Merkel, Vahrenholt fait allusion à Schellnhuber, voir ci-dessous) sur le Changement Global, les pays favorables à l'environnement devraient être contraints, par la force, de réduire leur consommation pour protéger le climat. Ceci nous mène tout droit vers une éco-dictature environnementale. Et l'alarmisme commence à faire de l'effet. Lorsque j'étais dans un restaurant récemment, j'ai entendu une femme dire à ses enfants qu'il était mal de manger du steak argentin - à cause du climat. C'est alors que je me suis demandé. Comment avons nous pu en arriver là ?
Ma version de l'inconnaissance, si on veut, encore que la notion me paraisse à manier pincettes en main:
Que le GIEC ait tort ou raison, il fait la propagande de l'énergie électronucléaire, dont la vertu a été rappelée à Fukushima. Ceci est en soi une crise, interconnectée aux autres dans une crise globale dont on peut espérer tout au plus qu'elle soit aussi crise haute. Elle pourrait aussi bien signifier l'installation dans une barbarie sans perspective. Je ne crois guère plus à une nécessité transcendante du « contraire d'une révolution », qu'à la nécessité dialectique de Marx. ( Sans préjuger de l'éventuelle parenté des deux notions. C'est une question trop difficile, si l'idée est tentante.)
“GEO”