Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.
685On connaît assez peu le remplaçant de John Bolton (toujours en instance de confirmation ar le Sénat…) au poste de sous-secrétaire d’État pour le contrôle des armements et les affaires de sécurité internationale. Tom Barry, sur le site Antiwar.com de ce jour, trace un portrait édifiant de Robert G. Joseph.
Les deux premiers paragraphes du texte de Barry résume un texte qui apporte des détails de beaucoup d’intérêt sur le ramplaçant de Bolton.
« The top U.S. government official in charge of arms control advocates the offensive use of nuclear weapons and has deep roots in the militarist political camp.
» Moving into the old job of John Bolton, the administration's hardcore unilateralist nominee to be the next U.S. ambassador to the United Nations, Robert G. Joseph is the right wing's advance man for counterproliferation as the conceptual core of a new U.S. military policy. »
Il s’agit là d’un renforcement de la thèse que les supputations sur l’influence forte ou en déclin de tel ou tel groupe (on a parlé surtout des néo-conservateurs) au sein de l’administration GW ne sont qu’un reflet très limité de la réalité. Il n’y a pas de réelle classification à Washington, à part les individus institutionnellement engagés dans tel ou tel groupe. Joseph est un relatif inconnu, qui ne peut guère être mis dans telle ou telle catégorie. Barry le qualifie tantôt de “hard-line strategist”, tantôt de “administration militarist”; en d’autres termes, un fonctionnaire qu’on pourrait assimiler à un bureaucrate, qui a toujours suivi une ligne dure qu’on trouve sous-jacente dès les débuts de la Guerre froide. A lire ses conceptions et à découvrir les détails de ses activités antérieures, on constate que c’est un “super-Bolton” discret qui a remplacé Bolton. En fait d’extrémisme, il n’a rien à envier aux néo-conservateurs.
Mis en ligne le 13 juin 2005 à 20H00