Un thème qui ne commence à dominer la campagne électorale US: les violences possibles

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L’idée que la vie du candidat démocrate Barrack Obama est menacée commence à prendre des proportions majeures et devient une des caractéristiques essentielles de la campagne. En témoigne l’émission de ABC The View, du 28 février, dont RAW Story nous fait un rapport succinct le 29 février. On y découvre d’ailleurs que cette idée d’un assassinat ou d’une tentative d’assassinat concerne également, pour certains, Hillary Clinton elle-même. Cela rappelle des craintes qu’on prêtait à Hillary en 2007, quant à sa participation à une campagne et à sa crainte spécifique pour sa sécurité.

«The panel on ABC's The View focused some time on Thursday's show on the possibility of Barack Obama being the target of an assassination attempt and what effect that should have on how people view his possible vice presidential choices.

«“There's a fear that because maybe there's an underlying racist tone in this country, that maybe Barack's life would be in danger and therefore who his vice presidential running mate would be is someone that we should really look at,'' said [the show’s host Elisabeth Hasselback].

»Hasselback's co-host, Whoopi Goldberg, responded by pointing out that it is not just Obama that could be a future target. “I think [Hillary Clinton] stands as much of a chance,” she said. “We've seen white guys get hit. We've seen black men get hit. Everyone is susceptible to someone who doesn't agree strongly.”

»Later, when another panel member brought up concerns from some older African-Americans for Obama's safety, Goldberg again weighed in, saying, “But let's keep this in perspective. John F. Kennedy was not black, neither was Ronald Reagan, or [JFK's] brother. The bottom line is the extremists we're talking about, whether they are here or in Iraq or in Israel, it doesn't matter where they are, there are extremists.”»

Le processus est bien préoccupant. Discuter de cette possibilité de tentative d’assassinat ou de toute autre action violente, de la part de gens qui craignent de tels incidents, est complètement normal dans le cours d’élections si complètement radicalisées. Il est hors de question de ne pas évoquer la chose. Il y a ainsi une sorte de fatalité. La conséquence involontaire mais malheureuse de ces spéculations est qu’elles contribuent indirectement à alourdir l’atmosphère. Elles risquent effectivement d’accroître la tension et de provoquer chez certains extrémistes l’idée d’effectivement tenter une de ces actions criminelles. Le climat des élections présidentielles 2008 devient absolument détestable. Cela aussi est “une sorte de fatalité”.


Mis en ligne le 1er mars 2008 à 09H48