Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.
650Durant la guerre du Viêt-nam, l’hostilité à la guerre se manifestait par des actes contre les mesures d’appel sous les drapeaux. On se rappelle les scènes où les appelés brûlaient leurs convocations au cours de manifestation publiques.
Cette attitude s’est transformée pour s’adapter aux conditions actuelles de l’armée professionnelle. Le travail de recrutement des différentes armes, qui se fait par des sollicitations directes, des visites d’information sur les campus, dans les familles, etc., se heurte à des résistances de plus en plus résolues et, d’une façon générale, à une hostilité générale. Le travail des recruteurs est devenu tel que certains rapportent des menaces d’agression physique, notamment de la part de parents de jeunes gens qu’ils auraient l’intention de contacter, s’ils insistent dans cette voie.
Cette situation essentiellement due à la guerre en Irak, implique un bouleversement complet de la perspective de servir dans les armées, d’ailleurs en partie basée sur les faux arguments qui étaient développés en temps de paix, lorsque l’armée était présentée comme une opportunité de promotion, — alors que l’armée représente d’abord un service où le risque de mort est inhérent. Aujourd’hui, cette tromperie de relations publiques (promotion sociale) n’existe plus. Charles Peña, un analyste de défense du Cato Intitute, explique: « The problem with Army recruitment now is that, unlike in peacetime, the Army is not an opportunity to benefit yourself in terms of advancing education or starting a career. Now people understand that joining the Army could mean getting shipped to Iraq and potentially getting killed. »
Les condutions de recrutement sont devenues catastrophiques: « In the Seattle area, for example, the Army has enlisted just 94 people in the past seven months, out of a target of 266 by September 30. Nationally, from October 1, 2004, to the beginning of May, the active or full-time US Army signed up just 35,926 people toward a 12-month target of 80,000. At the current rate of approximately 5,000 recruits per month, the Army will fall 20,000 short—the equivalent of an entire infantry division.
» The part-time Army Reserve had signed up just 7,283 recruits, a little over 1,000 per month. To reach its target of 22,175 recruits by September 30, the rate will have to triple. The Army National Guard is languishing at 19,000 soldiers below strength, with 331,000 troops instead of the regulated 350,000. The Marine Corp is struggling to meet its annual recruitment target for the first time in a decade. »
Mis en ligne le 10 juin 2005 à 13H10