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1047La campagne présidentielle US, dans sa section “primaire” et dans le sein du parti démocrate, commence à prendre une allure d’urgence proche de la panique. The Independent rapporte, aujourd’hui, qu’une décision pourrait être réclamée, aux deux candidats et éventuellement aux “super-délégués” chargés, là encore éventuellement, de les départager, dans les dix jours après les primaires de l’Indiana et de la Caroline du Nord, le 6 mai prochain.
Un groupe de direction exceptionnel aurait été mis en charge de cette crise du parti démocrate, un quatuor assez bigarré où l’on trouve des autorités institutionnelles incontestables (le président du parti Howard Dean et la Speaker Nancy Pelosi) et des “autorités morales” (l’ancien candidat à la présidence John Edward, considéré comme particulièrement honnête et influent, en un étrange rassemblement de vertus pour le courant de l'élite américaniste, et bien sûr le Prix Nobel, ancien vice-président, leader mondial de la lutte contre le réchauffement climatique, Al Gore). Cette composition assez inhabituelle, cet appel à des personnalités de poids en influence mais peu en position institutionnelle, comme Edwards et Gore, marque l’urgence de la chose. Il s’agit de rassembler le parti, en commençant par le haut, par les voies institutionnelles autant que par les influences les plus fortes. L’obsession de ces dirigeants du parti démocrate semble être effectivement : éviter à tout prix une bataille pour la désignation à la Convention du parti en août, qui pourrait dégénérer et rappeler de mauvais souvenirs (Convention de Chicago, en 1968, marquée de très violents incidents); une bataille qui pourrait par conséquent condamner par avance le candidat démocrate, – quel qu’il soit, – supportant le handicap de la division du parti.
¶«Barack Obama's hopes of emerging as the first black Democratic presidential nominee could now depend on top party officials intervening to stop the fight with Hillary Clinton in the name of unity.
»The focus of the Democratic race has shifted to Indiana and North Carolina where Mr Obama is favoured to win in the early May primaries. But victory in these states will still leave him short of winning the nomination and allow the damaging battle with Mrs Clinton to continue through the summer. A defeat could be fatal for his chances.
»One idea being floated is for a so-called Gang of Four – comprising the former presidential hopeful John Edwards; the former vice-president Al Gore; the Democratic Party leader Howard Dean; and the House speaker Nancy Pelosi – to intervene after the primaries on 6 May. They would then call on the superdelegates to make a commitment within 10 days so that the party can have a nominee before the August convention in Denver. At that stage, the Obama campaign hopes to have won 2,025 delegates, enough to secure him the nomination. Mrs Clinton could still thwart him if she persuades enough superdelegates to back her on the grounds that she is a tougher, more effective candidate who would carry more states in the presidential race.»
Mis en ligne le 25 avril 2008 à 13H22
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