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330Il est possible que, parmi les programmes de réinsertion du personnel du Pentagone & consort touché par les dépressions obsessionnelles, on ajoute en dernière minute et en catastrophe un programme de rééducation par l’exercice de la protection du transfert de technologies du JSF vers les terres extérieures, sauvages, incultes et barbares.
Pour ces terres-là, on a déjà conçu une version spéciale qui fait “papa-maman” en zwaziland et en croate-serbo mais repose sur le contrôle du Pentagone pour tout le reste, – puisque cette version sera évidemment dépouillée de toutes les technologies à ne pas mettre entre toutes les mains, spécialement les mains sales parce que non-américanistes. Tout cela fait partie des procédures du contrôle ultra-attentif de tout transfert illicite de technologies licites et US, pouvant mettre en péril la civilisation américaniste dont on sait qu’elle brille de mille et mille, et encore mille feux, de Katrina à Guantanamo en passant par Enron et Abou Ghraib.
Très bien, tout ça, très bien, oui mais… L’inadvertance, y aviez-vous songé? Transférer de la technologie par inadvertance, comme vous faites, vous et moi, en emportant un morceau de “stealth” qui traîne à côté, en même temps que vous reprenez votre briquet posé sur le comptoir (on parle pour les fumeurs qui boivent), – y aviez-vous songé ? Le Pentagone, lui, y a songé. Ce qui prouve que notre idée d’“exercice de la protection du transfert de technologies du JSF vers les terres extérieures, sauvages, incultes et barbares” pour rééduquer les maboules obsessionnels n’est pas si bête après tout.
Allez, voilà, pour justifier notre diatribe un peu échevelée, un extrait d’un article d’Aviation Week & Space Technology du 26 novembre (accès diablement payant, vous vous en doutez, pour éviter les transferts de technologie intellectuelle par inadvertance).
«Within the Pentagon, worries remain about inadvertent technology transfer. The Defense Dept.’s inspector general, for instance, undertook a detailed review of the F-35 project and found that “foreign companies may have gained unauthorized access to Joint Strike Fighter technology.” And it raised the concern that such access could allow companies to reproduce or devise countermeasures, reduce program effectiveness or even “degrade combat effectiveness.”
»A heavily redacted version of the report was recently released under a Freedom of Information Act request (the report was published internally last year, following a review that spanned 2004-05). The report urges the JSF program to “improve its controls over the accelerated export of unclassified technology to foreign companies.” The IG in particular looked at the Global Project Authorization technology export rules drawn up to expedite the release of controlled but unclassified information from one JSF partner company to another.»
… En d’autres termes, cela (l’extrait) signifie ceci, qui pourrait devenir un adage: même dans l’unclassified, il y a toujours du classified qui sommeille. Bonne chance aux chanceux Européens engagés dans le programme wonder-JSF; avant d’attaquer l’islamo-fasciste qui passe par là, ils devraient suivre le “programme de rééducation par l’exercice de la protection du transfert de technologies du JSF vers les terres extérieures, sauvages, incultes et barbares”. Comme ça, par inadvertance.
Mis en ligne le 28 novembre 2007 à 16H09