Yamamah dans une autre perspective…

Bloc-Notes

   Forum

Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.

   Imprimer

 732

L’intervention de Tony Blair pour empêcher l’enquête sur le scandale Yamamah d’aboutir et d’impliquer des membres de la famille royale saoudienne “bénéficie” d’une nouvelle explication, d’une ampleur beaucoup plus ambitieuse que le reste. On notera d’ailleurs que cette nouvelle hypothèse peut très bien compléter ce reste-là plutôt que le contredire.

Anatole Kaletsky, du Times, propose aujourd’hui l’explication que l’intervention de Blair répond à sa volonté de conserver de bonnes relations avec les dirigeants saoudiens dans la perspective d’une alliance “modérée” contre les chiites au Moyen-Orient, laquelle alliance pourrait déboucher sur une guerre commençant par une attaque contre l’Iran. Cette alliance inattendue réunirait les USA, Israël, l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni. La chose aurait également l’avantage complémentaire, pour Tony Blair, d’embarrasser considérablement son successeur, Gordon Brown. Kaletsky qualifie ce projet impliquant un conflit global au Moyen-Orient de «unholy alliance threatening catastrophe».

Pour ce qui concerne Yamamah, voici ce que Kaletsky nous dit :

«Consider the ominous events that occurred in the Middle East and Washington over the holiday season, while most people were paying more attention to their turkeys and Christmas stockings. The first in this sequence of events was Tony Blair’s abrupt announcement that members of the Saudi Royal Family accused of taking bribes from British defence contractors would be exempted from the application of British law. To risk a confrontation with the Saudi Royal Family, Mr Blair asserted, would have jeopardised Britain’s security interests in Iraq and in the war against terrorism, as well as dashing hopes of progress towards peace between Israel and the Palestinians. This embarrassing announcement by Mr Blair was quickly followed by his Dubai speech, in which he called for an “arc of moderation” to “pin back” Iran’s advances in the Middle East.»


Mis en ligne le 4 janvier 2007 à 06H42