Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.
Février 2025 (10 articles)
26 février 2025 (16H50) – Il nous semble préférable d’écarter une tentative d’expliquer minutieusement les péripéties, disons des dernières 72 heures de cette formidable période de basculement du monde. D’autres s’en chargent avec infiniment de talent et les sources qui comptent. On ne s’étonnera pas si nous recommandons nos habituelles sources, notamment le tandem Christoforou-Mercouris. Ce que nous voulons faire, c’est tenter de donner une explication globale des événements en cours... Lesquels, d’ailleurs ?
Pour simple rappel, c’est-à-dire aucune prétention d’en rien expliquer.
• L’intervention, absolument superbe, de Jeffrey Sachs devant le parlement européen, vendredi dernier, a eu un écho énorme en Europe. Sachs, personnage connu, brillant, jusqu’à ces dernières années considéré comme tout à fait “dans la ligne”, a fait une intervention tonitruante, furieuse, remarquablement informé à partir de crises qu’il a vécues de l’intérieur, sur la catastrophique et suicidaire perversion de la politique extérieure atlantiste et otanienne, de son auto-désinformation jusqu’à l’inversion totale des événements historiques conduisant à la guerre, et des événements courants.
• La chevauchée inarrêtable de Trump, confirmant ses intentions, dont la première est d’établir, – sans arrière-pensées ni plan machiavélique type “séparons la Russie de la Chine”, – de bonnes relations avec la Russie dont il reconnaît le fondement existentiel de son intervention causée par l’extension de l’OTAN. Les Britanniques et l’UE montent contre eux (contre les USA autant que contre la Russie) une “OTAN des mers froides”, pour soutenir l’offensive de communication de Mister Z.
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24 février 2025 (17H30) – Nous allons présenter ci-dessous un texte assez court, basé sur les prévisions uniquement mathématiques d’un mathématicien russe (les Russes excellent dans ce domaine) donnant une évaluation de la situation crisique générale. Georgy Kvacha emploie son modèle, – fondé sur une théorie des cycles et sur une appréciation de la situation du Temps pris comme valeur métaphysique, – pour montrer qu’il doit y avoir cette année, en 2025, avec la possibilité d’un retard en 2026 ou 2027, une « gigantesque catastrophe globale » essentiellement fondée sur l’évolution catastrophique et très rapide de la situation intérieure US. Il s’agit moins d’un échec de Trump que de l’exacerbation d’une situation de tension centrifuge et de haine idéologique sans précédent dans le pays, – mais surtout, c’est là un point capital, avec l’intervention d’un facteur inattendu : non pas une querelle Europe-USA mais une querelle quasi-familiale USA-UK.
Bien sûr, on peut sourire ; pour un peut, nous dirions : on doit sourire. Nous sommes tellement assurés, malgré tant de démentis, du fondement rationnel des choses et que tout répond à une logique dont nous sommes les maîtres. C’est vrai ça, et les résultats ont été particulièrement brillants, que dis-je : scintillants, ces dernières années. La raison et la logique nous ont montré de quel bois elles se chauffent, de Starmer à Macron, et de Macron à Macron.
Alors, pour ce coup-là, et surtout sans en rien attendre de précis et de sérieux, sans en rejeter avec horreur la perspective pour cause d’hurluberlisme et d’abracadabrantesquerie, voyons la chose, – disons, objectivement, – et qui dit “objectivement” dit : débarrassé des chaînes de la raison et sans nécessité de justifier sa démarche par une Médaille du Mérite.
Laissons le raisonnement général, les annonces spectaculaires du mathématicien Kvacha de côté, et attachons-nous à un passage, qui illustre l’effondrement de l’entente anglo-saxonne (ce que Kvacha nomme “l’ensemble du comité régional de Washington”, que l’on peut aussi nommer “anglosphère”). En un sens, cette idée soutient tout l’aspect opérationnel de la vision-prévision de Kvacha, – et, dans ce cas, avec l’intrusion d’une matière nullement ésotérique ni mathématique, mais tout à fait opérationnelle, avec raison et déraison complètement emmêlées :
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20 février 2025 (20H00) – ... Car aujourd’hui, la modernité est devenue gâteuse-archaïque façon Biden, vieillie, usée et trouée par l’usage imbécile et faussaire qui en fut fait. La grande nouvelle du jour, celle qui clôt une période de simulacres et de confusion, celle de la guerre en Ukraine selon les règles démodées et anti-déluvienne, est que amis et ennemis sont sortis de l’ombre et s’identifient clairement. C’est un événement extraordinaire car, comme dit le philosophe de Mésopotamie Bee-Hache-El,
« l’acte stratégique essentiel de tout guerrier d’une juste cause est d’identifier parfaitement son Ennemi Principal, celui qui se fait messager du démon... »
Jusqu’alors, nous barbotions dans un infâme marigot parcourus de fausses nouvelles et de vrais mensonges inventés, où chacun portait un masque dans lequel il ne se reconnaissait même pas. Nous ignorions même tout de l’enjeu précis, à part les Happy Few qui avaient mesuré les dimensions précises du simulacre en s’aidant de références déployées bien au-dessus de nos prétentions et savaient se réfugier habilement dans l’inconnaissance. Puis, en quelques semaines, en quelques jours, tout s’est dénoué.
Note de PhGBis : « J’avouerais, les amis et là-dessus, que je me trouve, PhG et moi, beaucoup plus à mon aise aujourd’hui dans l’immense désordre que nous connaissons, qui devient peu à peu un chaos, qui prend de plus en plus un sens que l’on peut comprendre dans la situation immédiate où nous jettent les événements. Je me réjouis de voir tous ces étranges “populations des plateaux” (LCI, BFM, toute la clique) confrontées à des situations de plus en plus difficile à faire entrer, très vite selon les instructions présidentielles à venir lorsqu’on aura eu Trump au téléphone, dans des cases inverses à celles qui leur furent confiées au départ. »
Je vais essayer d’avancer avec précaution avant de m’attacher aux définitions les plus ambitieuses. L’énigme qui jusqu’alors tenait la clef du drame, c’était le nouveau président américain, le successeur de Biden une fois qu’il fut acté que le vieux crouton était liquidé. Ce fut Trump, – mais qui était Trump ? Le connaissions-nous vraiment ? Disons que nous avons appris à croire le connaître alors que son (sa) (ré)apparition, complètement transformée, n’est rien en elle-même par rapport au personnage, et tout par rapport au courant qui soudain le roule et le porte jusqu’à nous. C’est ainsi qu’il est le symbole utile de la fin d’un Temps et du passage au suivant, avec une extraordinaire brutalité due à la formidable tension qui s’est exercée pour enfin crever ce simulacre fait d’artifices, d’affabulation, de faux, de fourberies et de menteries, d’escorbarderies, de calomnies, de jesuitisme et de momeries.
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18 septembre 2025 (14H45) – Vous connaissez Mercouris ? J’en parle assez souvent, par souci de la raison et de la mesure de ses analyses. Je lui emprunte ce qu’il m’importe, qui est toujours de première qualité, et j’en fais bon usage avec ce qui m’importe pour mon compte, qui est d’une tonalité différente... Donc, vous voyez le personnage : raison, mesure, diplomatie, prendre son temps pour tenir les émotion de côté, – sans les écraser, non, mais en leur laissant la place qui importe à l’analyste-Mercouris.
Eh bien, je ne l’ai jamais vu dans un tel torrent d’exclamations ! Plus aucune borne ne le retient, c’en est trop !
Je parle, pour expliquer son état de ce matin, de cette catégorie étrange, qui a survécu à l’extinction des dinosaures, – la catégorie des “dirigeants européens”. Cette engeance met Mercouris hors de lui, par sa déraison, son aveuglement, sa démarche hallucinée et ses raisonnements de zombie. Il dit : « Je suis Anglais, je réside en Angleterre, et j’ai comme Premier ministre ce..., ce... » ; bon camarade, Christoforou lui souffle : « Starmer... »
Il cherche, il cherche désespérément la raison d’une telle engeance, à la fois race méprisable (“les dirigeants européens”) et produit de cette race méprisable (leur besoin de guerre, comme l’on dirait “ma grosse commission”) ; il parle d’eux, race et production de la race, comme autant de faux-zombies plongés dans un simulacre qu’ils entretiennent avec un zèle qui tient, – de la folie, bien entendu..
Mais entretemps, nous constatons qu’il, – Mercouris, – l’a déjà trouvée, cette production extraordinaire, engeance de l’engeance, en réponse à cette question : Pourquoi font-ils ce qu’ils font ?
« ...Parce qu'ils ont besoin de la guerre ! Ils doivent continuer la guerre pour séparer les Américains et les Russes. C'est de cela qu'il s'agit maintenant. Il ne s'agit plus de changer de régime à Moscou, il ne s'agit plus de briser la Russie ou de détruire son économie ou son armée, ni aucune de ces choses. La priorité absolue est d'empêcher les Américains ou les Russes de parvenir à un accord qui permettrait aux Américains de quitter l'Europe. Voilà ce qu'il est advenu des “dirigeants européens”... »
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17 février 2025 (09H45) – Voici une vision pessimiste, comme nous les aimons bien, – c’est bien connu. Elle est de l’historien russe Andrei Foursov, que j’avoue ne pas connaître, selon une analyse de Markku Siira, traduise et reprise par euro-synergie.hautefort.com du 14 février 2025. Pour lui, Foursov, c’est tout le XXIème siècle, un peu à l’image du XIVème siècle, qui sera le théâtre de désordres sans nom, provoqués de toutes les façons, pour toutes les causes du monde, dans toutes les directions possibles du monde :
« Tout le 21ème siècle sera marqué par des luttes à tous les niveaux: au sein des élites, entre les élites et la classe moyenne, entre la classe moyenne, les classes inférieures et les élites, ainsi qu’au sein des classes inférieures elles-mêmes. C’est une caractéristique typique des périodes sombres. De plus, l’afflux massif de migrants accentue le chaos et crée une situation de mouvement brownien, où il faut savoir tirer parti des opportunités. »
Le reste est dans ce registre, aussi n’est-ce pas à cet égard que ce texte nous intéresse précisément, ou plutôt suscite précisément notre commentaire. C’est une autre phrase, dite par Foursov, et simplement citée par Siira dans son commentaire, d’ailleurs avant la citation ci-dessus. Elle est ici écrite en caractère gras :
« Nous vivons une période de déclin politique et économique, marquée par l’émergence croissante de conflits à travers le monde, dans un climat qui ne cesse de se détériorer. Foursov estime que nous assistons à une “accumulation quantitative de tendances négatives”, jusqu’au moment où “la quantité se transformera en qualité”. »
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15 février 2025 (18H50) – La honte accusatrice pour le donneur de leçon et la fureur haineuse à son encontre, telles sont les réactions d’apparence et d’apparentement au simulacre en cours des élites-Zombie de l’Europe après les différentes interventions du vice-président des États-Unis JD Vance, dont son discours de Munich. Au-dessus de la honte et de la fureur, ou en dessous si vous voulez, plane une incommensurable pétoche menée sur un rythme de panique que l’on dissimule en-dessous du tapis...
Ces gens-zombies ne comprennent pas ! Ils croyaient avoir tout bon, ils s’attendaient à recevoir de plus en plus d’affectueuses caresses du ‘boss’ d’Outre-Atlantique, le ‘capo di tutti capî’. On avait bien traité Trump de fasciste, mais c’était pour la forme et l’on s’apprêtait à baisser culotte avec l’élégance d’une dame de bonne réputation dans la grande bourgeoisie du XVIème arrondissement. Au lieu de cela, ce JD Vance déclenche l’éclatement d’un orage qui couvait depuis l’élection de Trump, et aux signes duquel ils faisaient la sourde oreille.
Parce que, hein, lire dans le Wall Street ‘Journal’ ces paroles du JD (pour ceux qui s’interrogeraient : JD sont initiales de “James David”, – et pensez en plus qu’il est successeur tout désigné de Trump en 2029 !), – en plus de ses discours dans nos grandes concentrations urbaines emplies de somptueuses occurrences de la vieille histoire de la civilisation la plus haute ; – hein, entendre cette comparaison des zombies avec les Brejnev, les Andropov, les Tchernenko ! Supportera-t-on longtemps ces insultes de cowboys mal dégrossis ou lèverons-nous enfin l’étendard de la Sainte Croisade à laquelle rêve le Saint-Siège du Berlaimont, dans la Sainte Relique autonome de l’Union Européenne à Bruxelles-la-Sainte ? La question est posée et elle relève d’une sorte de sacralisation de la vertu européiste.
« Le vice-président américain J.D. Vance a fustigé les politiciens traditionnels de l’UE pour avoir adopté un “vocabulaire de style soviétique” pour réprimer la dissidence. Dans une interview au Wall Street Journal publiée jeudi, Vance a critiqué les élites de l’UE pour leur incapacité à reconnaître l’écart grandissant entre leurs opinions et celles des citoyens ordinaires sur des questions telles que l’immigration.
» Plutôt que de relever ces défis, a-t-il affirmé, ils préfèrent censurer les voix opposées, en présentant cela comme une lutte contre “la désinformation ou la mésinformation”. »
(Suite)
10 février 2025 (18H50) – Depuis trois mois que Trump a remporté l’élection, et trois semaines où il détient effectivement le pouvoir avec aucune rupture entre ces deux périodes grâce à une formidable préparation de son équipe, l’évolution de la situation politique générale, donc de la GrandeCrise, a été exceptionnellement rapide. Il semble que l’effet des événements, que les événements eux-mêmes aient précédé notre perception consciente, permettant à notre inconscient de préparer nos psychologies à ces changements.
Nous allons examiner cet aspect central et suprême de notre situation générale à partir d’un “texte-martyr”, – cela dit pour indiquer un texte qu’on prend pour exercer son appréciation critique, positive ou négative, et ainsi mieux définir sa propre position , – l’article de Fiodor Loukianov, dans RT.com du 9 février :
« Ce qu’il y a derrière la “révolution culturelle de Trump
» L’establishment américain réalise qu’il ne peut être désormais partout dans le monde. »
L’intérêt du texte de Loukianov, qui est un journaliste et auteur réputé, notamment rédacteur en chef de ‘Global Affairs’ et autres positions qui lui donnent une bonne place dans l’ ‘establishment’ russe, est qu’il examine et mélange sans retenue la politique étrangère (des USA) et la politique intérieure (des USA), en envisageant leurs inévitables et fondamentaux effets mondiaux. Il le fait parce qu’il constate que l’une et l’autre sont entrées dans une ère de complet bouleversement, une ère véritablement révolutionnaire déclenché par le pays qui est par essence l’ennemi de la révolution.
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Un symbole est tombé : la fermeture officielle, ou “cancellation”, de l’agence USAID
4 février 2025 (02H55) – Qu’on se rassure aussitôt : je parle de l’Article 5 de l’honorable organisation du traité de l’Atlantique Nord. A côté de cela, je pourrais aussi parler, par exemple, du Canada (quoique le piètre Trudeau a déjà baissé une culotte mais il ne restera pas longtemps), et aussi, et surtout puisqu’on pourrait en faire du Shakespeare, du Groenland dont on sait les liens avec le Danemark, qui est ce royaume fameux. Enfin, tout ce qui réunit ce beau monde, à part les brillantissimes idées du président Trump-II, eh bien c’est l’OTAN ; et l’OTAN, c’est le non moins brillantissime Article 5.
Vous savez qu’on continue à en parler, à évoquer, de la part de Trump et de ses hommes, les ambitions des USA dans cette affaire. Par exemple, JD Vance répond à une interview sur le réseau télévisuel de ‘Breitbart.News’, notamment sur le sujet. Cela donne ceci :
Maria Bartiromo : « Pensez-vous que les États-Unis vont acquérir le Groenland ? »
JD Vance : « Je pense que c’est possible, Maria. Je pense que beaucoup de gens n’apprécient pas à propos du Groenland qu’il s’agit d’une zone vraiment importante pour notre sécurité nationale. Il y a des voies maritimes là-bas que les Chinois utilisent, que les Russes utilisent, et franchement, le Danemark, qui contrôle le Groenland, ne fait pas son travail et n’est pas un bon allié. »
Vous notez que ce n’est pas agressif ni menaçant après que la journaliste ait parlé d’“acquérir” et non de “conquérir”. Mais c’est assez méprisant et cela reste très impératif au bout du compte, je veux dire qu’on comprend qu’il est inutile de discuter, point final : “Les Danois ne font pas leur boulot dans l’utilisation du Groenland au niveau de la sécurité, alors c’est à nous de nous en charger”.
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2 février 2025 (17H55) – Le poste en théorie très puissant de DNI (Director of National Intelligence) a été créé aux USA en 2005. Il a montré depuis une très grande instabilité de personnel et n’a jamais transmuté en autorité effective cette puissance symbolique, comme s’il n’était là que comme une potiche destinée à faire croire qu’une pseudo-autorité surveillait la communauté du renseignement. Les hommes qui l’avaient créé installèrent la tradition d’en faire un monstre dormant : ils l’avaient créé pour répondre aux préoccupations officielles des erreurs sans nombre des divers agences de renseignement, pour se couvrir auprès de l’électorat mais plus encore de l’élite du Système elle-même, sans jamais montrer la moindre intention d’en user véritablement. Ainsi l’élite a-t-elle besoin de mettre en place les outils illusoires du simulacre pour se faire croire à elle-même à la véracité du simulacre.
Soudain, les choses changent et le tonnerre éclate ! On le mesure depuis quelques jours, et surtout depuis quatre jours avec les auditions furieuses et dramatiques de Tulsi Gabbard au Sénat. La panique qui saisit les sénateurs (et je n’exclus pas nombre de sénateurs républicains) s’exprime par cette remarque que l’un d’entre eux aurait pu faire, sinon fait effectivement, auprès d’un journaliste bienpensant qui aurait pris soin, surtout de ne rien répéter :
« Comment ! Cette chieuse à temps plein veut prendre ce poste et s’en servir vraiment ! C’est une sonovabitch, une imposteuse, une ambitieuse très dangereuse ! Elle doit être stoppée net ! »
L’a-t-il dit ? Est-ce une invention du commentaire, une ‘JokingNews’, comme on ne dit pas souvent ? Si vous voulez ? Qu’importe, « Si non è vero... ». Ainsi Gabbard a-t-elle franchi un échelon de plus, peut-être pas loin d’une position suprême, de son étonnante et éblouissante carrière, – et cela, qu’elle soit ou non adoubée par un Sénat qui la hait littéralement, ontologiquement, diaboliquement.
(Suite)