Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.

  Mars 2025 (4 articles)

Leurs F-35 vont-ils tirer en arrière ?

  dimanche 09 mars 2025

9 mars 2025 (13H30) – Habiles guerriers comme l’on sait, les Allemands avaient récemment compris, – disons il y a quelques toutes petites années, – que le meilleur moyen de renforcer l’industrie de défense européenne était d’acheter plus que jamais américain, – surtout, surtout, lorsqu’il s’agit du F-35. Ainsi choisirent-ils le F-35 de préférence à un de ces morceaux de ferraille “européen”, type ‘Rafale’. Macron laissa faire sans démarche ni pression, ayant lui aussi confiance dans une Allemagne équipée de F-35 pour aller sur le sentier de la guerre, et plus encore dès lors que le F-35 est fortement sinon complètement américain et non pas “un de ces morceaux de ferraille type ‘Rafale’”.

C’était sans compter sur l’immonde Trump, malgré tous les sondages qui le donnaient vainqueurs depuis 2021. Les dirigeants européens sont insensibles à la manie vulgaire du sondage, ils sont dans le “cercle de la raison” qui n’accepte dans ses rangs que d’authentiques membres des élitesZombie ; par conséquent, Trump n’avait aucune chance et dans ce cas, vive le F-35 !

Quoi qu’il en soit et pour faire une longue histoire très-courte, l’Allemagne acheta donc des F-35. Elle serait très vite servie car on ne fait pas attendre une puissante de cette sorte. Ainsi fut-il. Trump fut donc élu. Ainsi soit-il.

C’est alors que parut cette nouvelle, après les carambolages sévères de ces dernières semaines :

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Trump comme Événement Primordial

  jeudi 06 mars 2025

6 mars 2025 (16H00) – (Re)mettons les choses bien face à elles-mêmes. A partir du titre d’une part, du texte que nous présentons d’autre part : en aucune façon nous ne faisons  de Trump ni un génie ni une volonté métahistorique voulue par un individu seul. Notre approche est plus que jamais que, dans cette immense partie, les hommes ne sont que les jouets de forces qui les dépassent et disposent d’eux comme autant d’outils plutôt pratiques. Je pense que “l’événement-Trump” est bien plus important, infiniment plus important que Trump lui-même ; d’où son identification comme “Événement-Primordial” pour nous raccrocher au texte présenté.

Nous pensons et il me semble que l’auteur du texte ci-dessous cultive la même approche, que la force des événements a acquis une complète autonomie et suscite une dynamique extraordinaire au cours de l’Histoire figurant évidemment comme métahistoire. L’auteur nous présente un tableau général des événements à l’aune de l’“Événement Primordial”, c’est-à-dire selon la conception “primordialiste”, comme lui-même emploie le terme en l’explicitant dans sa première note [1].

Il met en évidence, comme nous l’avons très souvent remarqué ces dernières semaines et encore noté hier avec une citation extraite  de son texte (ci-dessous), l’extraordinaire rapidité et l’extraordinaire puissance des changements survenus, – essentiellement aux USA mais les conséquences sont mondiales et immédiates, et aussi puissantes et rapides ; cela, bien sûr, à Washington D.C., au sein et au cœur du pouvoir de la première puissance du monde, un peu avant et depuis que Trump a prêté serment comme président des États-Unis. Ainsi écrit-il :

« Il s’est en effet produit en quelques semaines aux USA un changement de paradigme qui a bouleversé toutes les données acquises depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

» Un changement de paradigme – modification profonde de la façon de penser et d’agir - est souvent associé à une connaissance scientifique qui, vue sous un autre prisme, peut se révéler être de nature purement spirituelle même si les acteurs et spectateurs de ce bouleversement n’ont, en règle générale, pas conscience de son caractère révolutionnaire car les uns et les autres agissent et réagissent en fonction d’une logique qui, en apparence, reste contenue dans des normes ordinaires.

» Les primordialistes [1], dont la principale qualité reste la capacité de voir plus haut et plus loin, ont déjà pu analyser, à la lueur des récits traditionnels, ce phénomène de retournement brutal qui s’apparente au renversement d’un glaçon dans un verre « comme pourrait le faire un iceberg qui peut opérer un Grand Retournement, selon le principe même du cycle, Grand Retournement qui se fait instantanément, sans glissement progressif d’un état à l’autre”. Je faisais remarquer, dans cet extrait qui présentait mon recueil d’articles paru en 2021, que “la science profane rejoint quelquefois la science sacrée : les scientifiques appellent ‘retournement’ ou ‘basculement’ un iceberg qui inverse son sommet et sa base”. »

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Désolé, la CIA fait une pause

  mercredi 05 mars 2025

5 mars 2025 (20H10) – Parlant à Fox Business, le directeur de la CIA, John Ratcliffe, a annoncé que la CIA “faisait une pause” dans sa politique de partage des informations avec les Ukrainiens. C’est une nouvelle stupéfiante qui est à classer avec le plus grand calme possible dans la corbeille du “Grand Retournement” en cours.

On pourrait envisager d’ajouter que le ‘Daily Mail’, – tout de même étiqueté, j’en témoigne, comme une source peu fiable, – écrit que la CIA a interdit aux GCHQ et MI6 britanniques de partager des renseignements avec les Ukrainiens. Ces agences britanniques reçoivent un flux d’information permanant de la CIA, – entre cousins anglo-saxons des ‘Five Eyes’, – et la CIA est de ce point de vue entièrement justifiée d’intervenir...  

Il faut dire encore que le ‘Daily Mail’ avait précédemment laissé entendre que la CIA coupait les vivres, ou disons les informations vers l’Ukraine, comme l’annonce Ratcliffe ; donc, le ‘Daily Mail’ ne dit pas que des ragots sans fondements, et ainsi rapporte-t-on :

« Selon le tabloïd britannique, toutes les agences de renseignement et les organes militaires britanniques “ont reçu un ordre interdisant expressément le partage de renseignements générés par les Etats-Unis, marqués ‘Rel UKR’, – signifiant “pouvant être communiqués à l’Ukraine”. Cette mesure porterait encore plus atteinte à la capacité de Kiev à combattre la Russie, a noté le journal.

» La suspension, dont la date précise ne semble pas avoir été fixée, devrait affecter des agences britanniques telles que le Government Communications Headquarters (GCHQ) et le MI6, et le ministère de la Défense. Phil Ingram, expert en renseignement militaire britannique, a déclaré au Daily Mail que les États-Unis “contrôleront étroitement la diffusion de leurs renseignements à l’Ukraine” en s’appuyant sur leurs propres agences basées à Kiev. »

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Mister Z et la “nouvelle coke colombienne”

  dimanche 02 mars 2025

2 mars 2025 (13H15) – Comme c’est la coutume établie depuis assez longtemps, l’hypothèse d’un Zelenski cocaïnomane est un grand classique des avatars de la guerre en Ukraine. C’est le cas à nouveau. Nous-même avons rapidement évoqué cette possibilité, mais sans écarter également celle d’une affection psychologique bien connue ; personnellement, l’écoute attentive de  Zelenski à trois ou quatre reprises ont plutôt renforcé l’impression ici rapportée en écartant de plus en plus l’idée d’une provocation complète ou d’une démarche tactique commandée. Tout simplement, je me faisais en moi-même cette remarque familière qui, aussitôt, enchaînait sur les considérations qu’on a vues : “mais ce type est dingue de prendre cette attitude, dans le contexte où il se trouve”, – donc, comme on le disait hier :

« Le deus ex machina avait manifestement pris une forte dose de cocaïne mondaine et jappait les mots autant qu’il les mangeait, semblable à la fameuse ‘souris qui rugissait’ mais à l’apex de son épisode maniaque plutôt que particulièrement habile. »

Je pense d’ailleurs que l’on pourrait mêler les deux puisqu’effectivement les effets de l’addiction à la cocaïne et de l’épisode maniaque, par exemple d’une maniaco-dépression qui est une pathologie que je connais bien par expérience d’“aidant”, sont assez similaires et s’alimentent les uns les autres. Le fait même d’ailleurs de l’absence de contrôle lors d’une telle rencontre télévisée, manifestée par une plaidoirie arrogante sinon confinant à l’exigence furieuse vis-à-vis des dirigeants US, aussi bien que l’aspect narcissique de son caractère qui a des liens pathologiques, renforcent l’hypothèse, sans aucun doute.

Pour cette raison, je signale ce petit écho venu de ‘usa.new-pravda.com’ à propos de « La nouvelle cocaïne colombienne ». On observera sans surprise que le texte n’est pas tendre et plutôt méprisant que haineux pour Zelenski, ce qui n’est pas une surprise.

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