Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.
Mars 2025 (11 articles)
30 mars 2025 (16H40) – Nous allons présenter deux documents traitant du même sujet et donnant un jugement diamétralement opposé, alors qu’on peut dire sans hésitation que les deux auteurs sont du même “camp”. Il s’agit de l’analyse d’un document réalisé chaque année par l’ensemble des agences de renseignement US : ‘Annual Threat Assesment’ pour 2025 (ATA-2025). Les deux analyses viennent successivement de Larry S. Johnson (le 25 mars) et Natalia Nikiforova de RIA Novosti (le 28 mars, via ‘usa.news-pravda .com’).
Bien entendu, l’intérêt de ce choix est de voir les deux jugements s’opposer de manière si frontale, essentiellement sur l’interprétation de l’étude. Dans cet exercice, je me garderais de prendre position, et sur le document, et sur les deux positions. Le but n’est pas de rechercher une vérité-de-situation du jugement, ce qui est aussi vain qu’inutile me semble-t-il, mais bien de tenter d’apprécier la vérité-de-situation de la divergence de jugements entre deux auteurs qui défendent la même cause. Je crois qu’il faut écarter, dans cette démarche, toute circonstance de corrélation ; rien dans les deux jugements ne l’indique et mon sentiment intuitif est que ces deux auteurs ne sont nullement du genre à se lire régulièrement l’un l’autre, si même ils se connaissent...
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27 mars 2025 (15H30), - La question étant : à votre avis, la ‘fuite’ dite ‘Signalgate’ est-elle importante, et dans quel sens, et pour quelle signification ? Il y a de nombreuses interprétations, toutes politiques certes, outre l’aspect étrange ou grotesque de l’affaire, – discuter d’une question très délicate d’un bombardement des Houthis, entre des responsables de l’équipe Trump, réunis en un groupe sur le réseau public ‘Signal’, – juste le temps de nous apercevoir qu’un journaliste assez peu apprécié du groupe s’y est trouvé intégré... ! On imagine le tintamarre.
Notons la réaction d’un spécialiste des choses secrètes, dissident de surcroit, bien connu dans les milieux idoines, – Larry S. Johnson. Tout de même sévère, Johnson !
« ‘Charlie Foxtrot’ est un euphémisme poli pour un terme militaire grossier : “Clusterfuck” [on connaît ‘fuck’, le reste à votre convenance]. Cela décrit le premier scandale de l'administration Trump. D'une manière ou d'une autre, délibérément ou accidentellement, un journaliste sioniste du nom de Jeffrey Goldberg a été ajouté à une conversation Signal par le conseiller à la sécurité nationale de Trump, Michael Waltz, ou par un collaborateur de Waltz. Goldberg s'est soudainement retrouvé dans une conversation de groupe réunissant les plus hauts responsables de la défense, de la diplomatie et du renseignement de Trump. Le groupe comprenait notamment le directeur de la CIA, Ratcliffe, la directrice du renseignement intérieur, Tulsi Gabbard, et le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth.
» Si vous ne connaissez pas Signal, créez une conversation de groupe en nommant un groupe, puis en y ajoutant des membres de votre liste de contacts. Cela nous indique que Goldberg faisait partie de la liste de contacts de Waltz. Goldberg est un personnage particulièrement sordide, non pas parce qu'il a publié des extraits de la conversation, mais parce qu'il s'est comporté comme un journaliste d’un parti-pris politique. Un journaliste disposant d'un accès aussi inattendu aurait immédiatement écrit un article annonçant que les États-Unis allaient bombarder le Yémen, juste pour faire un exemple. Qu'a fait Goldberg ? Il a attendu que le bombardement ait lieu pour ensuite prendre l'équipe Trump à son propre piège. Il a créé l'histoire de Charlie Foxtrot, qu'il a publiée lundi dans le magazine The Atlantic.
» Ce n'était pas une fuite. C'était un cadeau fait à Goldberg. Bien que le contenu de la conversation ne soit pas officiellement classifié, les informations échangées étaient sensibles sur le plan opérationnel. La conversation a révélé que la plupart des membres de l'équipe Trump étaient superficiels et dédaigneux des implications militaires et diplomatiques de la décision de bombarder le Yémen. »
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24 mars 2025 (18H10) – Une grosse quinzaine plus tard, puisque je me réfère à mon texte du 11 mars 2025, je m’interroge toujours sur l’attitude de l’Europe après le soi-disant “lâchage” américaniste. Je dis “soi-disant” parce que je rappelle d’ores et déjà avec insistance que les USA n’ont pas “lâché” l’Europe, ils ont “lâché” une politique américaniste pure et dure, – la nommée politiqueSystème, – qu’ils appliquaient, eux, sans la moindre retenue, sans écouter rien des conseils de modération de cette Europe, depuis le 11 septembre 2001, et même mars 1999 et l’attaque contre la Serbie. Pour l’Ukraine, il n’y avait donc rien de nouveau, avec le coup du Maïdan du février 2014 et tout ce qui a suivi, – qui est en assez grande partie le fait de l’Europe et en très grande partie le fait des USA.
A ce sujet, un petit rappel ne me semble pas inutile : les “aveux” téléphonés par Victoria Nuland à son ambassadeur à Kiev, où elle lui expose la politique US (« Fuck the EU ! »). Nuland n’a même pas pris la peine d’utiliser un téléphone sécurisée. (« C’est le ‘KievPost’ qui, le premier a révélé l’affaire : voir le 6 février 2014. », repris par nous le 11 mars 2014.)
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19 mars 2025 (17H10) – On prête assez peu attention dans nos colonnes diverses à ne pas être trop précis ni trop affirmatif. Je crois que c’est un réflexe de prudence et un réflexe d’humilité qui mesurent bien, selon nous, l’impuissance humaine devant la constante tempête de la communication. Nous nous en tenons donc à des engagements généraux qui sont référencés, documentés et clairement identifiés, suffisamment pour justifier le poteau d’exécution. La guerre en Ukraine, c’est comme un champ de mines où des milliers de FakeNews et des tonnes de passions sont prêtes à exploser à tout instant.
Pour autant, – adverbe dont nous faisons bonne consommation et marque nos incertitudes sur les détails de toutes les crises, – il faut veiller régulièrement à faire une incursion dans la description assez sûre du champ de la bataille. Pour cela, nous avons nos clefs, qui sont nos sources, que nous connaissons, dont nous savons bien les tendances qui permettent de peser assez justement ce qu’elles nous disent. Nous avions le tandem Mercouris-Christoforou, qui ne manque pas d’audace dans le plus grande précision possible. Un autre nom, finalement plus rare dans notre agenda mais tout de même régulièrement consulté est celui d’Andrew Korybko. On sait bien que je le caractérise par une extrême prudence, qui est semble-t-il celle de la raison et qui m’irrite parfois, mais j’en viens à lui aujourd’hui parce que je trouve justement qu’il se débarrasse un peu de cette prudence coutumière.
Korybko aborde la question de l’évolution de la guerre terrestre dans l’intervalle des négociations qui n’ont pour l’instant abouti qu’à un “cessez-le-feu” de 30 jours très symbolique concernant les attaques russes contre le réseau énergétique. Les Russes doivent-ils ralentir leur avance terrestre, ou au contraire la poursuivre, voire l’accélérer ? Quels sont les risques vis à vis des nouvelles relations avec les USA que Poutine veut à tout prix préserver ? Etc.
On imaginerait justement que Korybko conseille à la prudence pragmatique de Poutine de continuer à jouer un rôle modérateur... Justement, pas tout à fait et cette attitude assez inhabituelle répond au caractère également inhabituel, sinon complètement extraordinaire de la situation...
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18 mars 2025 (14H50) – Voilà que paraît sur le site ‘Euro-Synergie.hautefort.com’ un texte de Constantin von Hoffmeister qui résonne comme un commentaire du même sur son propre texte de RT.com que nous avons donné hier. Tout s’enchaîne, d’une façon logique et selon les normes des conversations de l’esprit.
J’ignore si ces grands débats d’ idée passionnent les lecteurs qui suivent à la trace les clins d’yeux de Trump-Poutine et les rages frénétiques dissimulées sous des sourires crispées de l’équipe gagnante Macron-Starmer. Je n’ignore pas qu’il y a là-dessous plus d’une combine diabolique, bien plus d’un complot à mettre à nu un pour pouvoir mieux achalander ses textes et se donner la sensation de tenir le destin du monde.
Je constate que nous, dans notre modeste site, n’avons pas cette chance ni ce tic. Nous continuons à penser que cette sorte-là de “grands débats d’idées” est plus importante et, surtout plus passionnante dans la mesure où elle se greffe et s’intègre le plus logiquement du monde dans le cours des événements que nous vivons. Évidemment, cela ne vous permet pas d’affirmer une terrible vérité sur le comptoir, sous les yeux ébahis de compagnons d’un soir. Cela ne fait pas vraiment d’effet ; cela semble d’ailleurs complètement détaché des affaires immédiates où nous nous débattons malgré ce que je dis exactement du contraire. C’est contre cette espèce de représentation que je me bats.
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14 mars 2025 (19H00) – La proposition d’un cessez-le-feu de trente jours en Ukraine, présenté à la Russie par les USA et au nom de l’Ukraine, s’est très vite trouvé enveloppé d’un nuages de contradictions et d’interprétations se référant aux habituels simulacres. Bien entendu, Poutine, qui s’est montré sous son jour de renard pour la manœuvre, n’a pas rejeté directement une proposition qu’il avait déjà repoussée et condamnée à plusieurs reprises lorsqu’elle venait d’autres sources ; c’eût été inutile...
Il l’a accueilli avec une appréciation louangeuse, essentiellement pour le président Trump bien sûr, pour son rôle dans cette affaire et pour satisfaire son considérable ego et sa popularité. Cella ne signifie en aucun cas une acceptation de la proposition, puisqu’il (Poutine) a aussitôt nuancé son doux propos de la phase destinée à être fameuse (voir plus loin), – “Il y a des nuances”, c’est-à-dire qu’avec la prise en compte de “nuances” la proposition pourrait être envisagée (encore) plus favorablement.
Affaire de nuances ? Ce n’est pas si simple.
En un sens, Trump entend évoluer dans cette affaire selon son habitude, comme un buffle, ou comme un bulldozer si l’on veut plus moderne et technologique. Poutine, répétons-le, c’est plutôt le renard, mais avec des armes extrêmement redoutable et une armée en pleine offensive victorieuse. Simplement, Poutine entend poursuivre parallèlement deux politiques qu’on jugerait inconciliables si on ne commençait à connaître Trump, – et l’on sait que, pour lui, l’Ukraine est un problème accessoire. Poutine, lui, entend établir de bonnes relations avec Trump et, en même temps poursuivre et atteindre ses bijectifs stratégiques et existentiels en Ukraine.
D’où, c’est vrai, une diversité de confusions... Il faudra attendre que la poussière se soit dissipée... Hier, on a vu le commentateur russe Marc Sloboda citer avec enjouement le fait que l’interprétation de nombre de journaux américanistes était que Poutine a accepté la proposition ; et Sloboda de s’esclaffer : “C’est exactement le contraire !”
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10 mars 2025 (14h15) – Qui a vécu quelque part entre les dernières années 1950 et les dernières années 1980 doit se souvenir de l’emploi obsessionnel du mot ‘Threat’ pour désigner la “Menace” que, selon les analystes d’alors, l’Armée Rouge faisait peser sur le “Camp de la Liberté”. Les Russes pensaient la même chose, inversement : OTAN contre Pacte de Varsovie. De nombreux ouvrages furent publiés sur ‘The Threat’. Les USA et l’URSS étaient les premiers concernés et intoxiqués par cette dialectique et l’Europe se tenait frileusement entre les deux, avec certaines tentatives de rompre cette calamité (de Gaulle, le rapport Harmel de 1967, l’ ‘Ostpolitik’ de Willy Brandt). Dans ce temps-là, effectivement, l’Europe, d’une façon ou l’autre, – “des nations” ou en une union, – pouvait se targuer d’être la seule formule apte à susciter une dynamique de paix. Elle se targuait de construire un modèle de “gouvernance”.
Voyez comme les temps changent ! C’est le temps nouveau où l’on peut lire successivement, quasiment le même jour et dans un anglais qui mérite d’être laissé dans le texte, avec les meilleures chances du monde de dire une vérité-de-situation :
« The EU’s leaders are now a global threat
» The bloc’s out of control elites can’t solve problems, so they keep creating new ones… »
« ‘Europe is now a dictatorship’ – Georgescu
» Romania’s presidential frontrunner has been barred from attempting to run for office again… »
Quelle étranger évolution à laquelle nous sommes parvenus entre ces temps anciens qui semblaient immuables et les temps présents où l’impossible s’est installé en quelques semaines... Quelques semaines, pas plus, après une stabilité de deux tiers de siècle dans les relations entre les USA et l’Europe !
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9 mars 2025 (13H30) – Habiles guerriers comme l’on sait, les Allemands avaient récemment compris, – disons il y a quelques toutes petites années, – que le meilleur moyen de renforcer l’industrie de défense européenne était d’acheter plus que jamais américain, – surtout, surtout, lorsqu’il s’agit du F-35. Ainsi choisirent-ils le F-35 de préférence à un de ces morceaux de ferraille “européen”, type ‘Rafale’. Macron laissa faire sans démarche ni pression, ayant lui aussi confiance dans une Allemagne équipée de F-35 pour aller sur le sentier de la guerre, et plus encore dès lors que le F-35 est fortement sinon complètement américain et non pas “un de ces morceaux de ferraille type ‘Rafale’”.
C’était sans compter sur l’immonde Trump, malgré tous les sondages qui le donnaient vainqueurs depuis 2021. Les dirigeants européens sont insensibles à la manie vulgaire du sondage, ils sont dans le “cercle de la raison” qui n’accepte dans ses rangs que d’authentiques membres des élitesZombie ; par conséquent, Trump n’avait aucune chance et dans ce cas, vive le F-35 !
Quoi qu’il en soit et pour faire une longue histoire très-courte, l’Allemagne acheta donc des F-35. Elle serait très vite servie car on ne fait pas attendre une puissante de cette sorte. Ainsi fut-il. Trump fut donc élu. Ainsi soit-il.
C’est alors que parut cette nouvelle, après les carambolages sévères de ces dernières semaines :
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6 mars 2025 (16H00) – (Re)mettons les choses bien face à elles-mêmes. A partir du titre d’une part, du texte que nous présentons d’autre part : en aucune façon nous ne faisons de Trump ni un génie ni une volonté métahistorique voulue par un individu seul. Notre approche est plus que jamais que, dans cette immense partie, les hommes ne sont que les jouets de forces qui les dépassent et disposent d’eux comme autant d’outils plutôt pratiques. Je pense que “l’événement-Trump” est bien plus important, infiniment plus important que Trump lui-même ; d’où son identification comme “Événement-Primordial” pour nous raccrocher au texte présenté.
Nous pensons et il me semble que l’auteur du texte ci-dessous cultive la même approche, que la force des événements a acquis une complète autonomie et suscite une dynamique extraordinaire au cours de l’Histoire figurant évidemment comme métahistoire. L’auteur nous présente un tableau général des événements à l’aune de l’“Événement Primordial”, c’est-à-dire selon la conception “primordialiste”, comme lui-même emploie le terme en l’explicitant dans sa première note [1].
Il met en évidence, comme nous l’avons très souvent remarqué ces dernières semaines et encore noté hier avec une citation extraite de son texte (ci-dessous), l’extraordinaire rapidité et l’extraordinaire puissance des changements survenus, – essentiellement aux USA mais les conséquences sont mondiales et immédiates, et aussi puissantes et rapides ; cela, bien sûr, à Washington D.C., au sein et au cœur du pouvoir de la première puissance du monde, un peu avant et depuis que Trump a prêté serment comme président des États-Unis. Ainsi écrit-il :
« Il s’est en effet produit en quelques semaines aux USA un changement de paradigme qui a bouleversé toutes les données acquises depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
» Un changement de paradigme – modification profonde de la façon de penser et d’agir - est souvent associé à une connaissance scientifique qui, vue sous un autre prisme, peut se révéler être de nature purement spirituelle même si les acteurs et spectateurs de ce bouleversement n’ont, en règle générale, pas conscience de son caractère révolutionnaire car les uns et les autres agissent et réagissent en fonction d’une logique qui, en apparence, reste contenue dans des normes ordinaires.
» Les primordialistes [1], dont la principale qualité reste la capacité de voir plus haut et plus loin, ont déjà pu analyser, à la lueur des récits traditionnels, ce phénomène de retournement brutal qui s’apparente au renversement d’un glaçon dans un verre « comme pourrait le faire un iceberg qui peut opérer un Grand Retournement, selon le principe même du cycle, Grand Retournement qui se fait instantanément, sans glissement progressif d’un état à l’autre”. Je faisais remarquer, dans cet extrait qui présentait mon recueil d’articles paru en 2021, que “la science profane rejoint quelquefois la science sacrée : les scientifiques appellent ‘retournement’ ou ‘basculement’ un iceberg qui inverse son sommet et sa base”. »
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5 mars 2025 (20H10) – Parlant à Fox Business, le directeur de la CIA, John Ratcliffe, a annoncé que la CIA “faisait une pause” dans sa politique de partage des informations avec les Ukrainiens. C’est une nouvelle stupéfiante qui est à classer avec le plus grand calme possible dans la corbeille du “Grand Retournement” en cours.
On pourrait envisager d’ajouter que le ‘Daily Mail’, – tout de même étiqueté, j’en témoigne, comme une source peu fiable, – écrit que la CIA a interdit aux GCHQ et MI6 britanniques de partager des renseignements avec les Ukrainiens. Ces agences britanniques reçoivent un flux d’information permanant de la CIA, – entre cousins anglo-saxons des ‘Five Eyes’, – et la CIA est de ce point de vue entièrement justifiée d’intervenir...
Il faut dire encore que le ‘Daily Mail’ avait précédemment laissé entendre que la CIA coupait les vivres, ou disons les informations vers l’Ukraine, comme l’annonce Ratcliffe ; donc, le ‘Daily Mail’ ne dit pas que des ragots sans fondements, et ainsi rapporte-t-on :
« Selon le tabloïd britannique, toutes les agences de renseignement et les organes militaires britanniques “ont reçu un ordre interdisant expressément le partage de renseignements générés par les Etats-Unis, marqués ‘Rel UKR’, – signifiant “pouvant être communiqués à l’Ukraine”. Cette mesure porterait encore plus atteinte à la capacité de Kiev à combattre la Russie, a noté le journal.
» La suspension, dont la date précise ne semble pas avoir été fixée, devrait affecter des agences britanniques telles que le Government Communications Headquarters (GCHQ) et le MI6, et le ministère de la Défense. Phil Ingram, expert en renseignement militaire britannique, a déclaré au Daily Mail que les États-Unis “contrôleront étroitement la diffusion de leurs renseignements à l’Ukraine” en s’appuyant sur leurs propres agences basées à Kiev. »
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2 mars 2025 (13H15) – Comme c’est la coutume établie depuis assez longtemps, l’hypothèse d’un Zelenski cocaïnomane est un grand classique des avatars de la guerre en Ukraine. C’est le cas à nouveau. Nous-même avons rapidement évoqué cette possibilité, mais sans écarter également celle d’une affection psychologique bien connue ; personnellement, l’écoute attentive de Zelenski à trois ou quatre reprises ont plutôt renforcé l’impression ici rapportée en écartant de plus en plus l’idée d’une provocation complète ou d’une démarche tactique commandée. Tout simplement, je me faisais en moi-même cette remarque familière qui, aussitôt, enchaînait sur les considérations qu’on a vues : “mais ce type est dingue de prendre cette attitude, dans le contexte où il se trouve”, – donc, comme on le disait hier :
« Le deus ex machina avait manifestement pris une forte dose de cocaïne mondaine et jappait les mots autant qu’il les mangeait, semblable à la fameuse ‘souris qui rugissait’ mais à l’apex de son épisode maniaque plutôt que particulièrement habile. »
Je pense d’ailleurs que l’on pourrait mêler les deux puisqu’effectivement les effets de l’addiction à la cocaïne et de l’épisode maniaque, par exemple d’une maniaco-dépression qui est une pathologie que je connais bien par expérience d’“aidant”, sont assez similaires et s’alimentent les uns les autres. Le fait même d’ailleurs de l’absence de contrôle lors d’une telle rencontre télévisée, manifestée par une plaidoirie arrogante sinon confinant à l’exigence furieuse vis-à-vis des dirigeants US, aussi bien que l’aspect narcissique de son caractère qui a des liens pathologiques, renforcent l’hypothèse, sans aucun doute.
Pour cette raison, je signale ce petit écho venu de ‘usa.new-pravda.com’ à propos de « La nouvelle cocaïne colombienne ». On observera sans surprise que le texte n’est pas tendre et plutôt méprisant que haineux pour Zelenski, ce qui n’est pas une surprise.
(Suite)