Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.
Avril 2025 (1 articles)
01-04-2025 (16H25) – La condamnation de Marine Le Pen et l’interdiction qui lui est faite de se présenter aux élections présidentielles a, selon l’image navale et climatique bien connue, soulevé une vague de réactions et de protestations dans le monde. Sans aucun doute, la plus importante, notamment politique, vient des États-Unis et du président Trump lui-même. Le président, qui eut tant de difficultés à l’être triomphalement, a aussitôt assimilé la mesure prise contre Le Pen à celles qui ont été prises, ou menacées d’être prises contre lui dans l’intervalle entre ses deux mandats. Trump juge que l’affaire Le Pen est « a very big deal » qui va certainement ouvrir un nouveau point d’affrontement entre Washington et l’Europe (la France) selon l’orientation définie à plusieurs reprises par le vice-président Vance.
« Le président américain Donald Trump a déclaré que les poursuites pénales engagées contre la cheffe de l'opposition française Marine Le Pen lui rappelaient ses propres batailles judiciaires sous l'administration de l'ancien président Joe Biden.
» Interrogé par des journalistes dans le Bureau ovale sur le verdict, Trump a répondu : “C'est une affaire très grave”.
« Je suis au courant, et beaucoup pensaient qu'elle ne subirait aucune peine », a-t-il déclaré.
» “Mais elle a été interdite de se présenter pendant cinq ans, et c'est la candidate favorite. Cela ressemble beaucoup à [notre] pays”. »
» Trump a souvent affirmé que les poursuites judiciaires et les enquêtes sur ses activités s'inscrivaient dans une “chasse aux sorcières” à motivation politique menée par l'administration Biden et les Démocrates. »
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