Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.

  Juillet 2021 (12 articles)

Tous les vaccins du monde

  samedi 31 juillet 2021

31 juillet 2021 – Une constante de la crise actuelle déchirant les USA, c’est le soutien inconditionnel, au prix de narrative et de simulacres innombrables, de la presseSystème, – New York Times [NYT] et Washington Post [WaPo] principalement, – au parti démocrate, puis à son candidat émergé de nulle part en termes de popularité, puis au président-élu dans des conditions rocambolesques.

Cette pratique, tenant à une monopolisation extraordinaire de cette presseSystème et à une dérive gauchiste-marxiste constante et favorisée par les oligarchs qui en sont les maîtres, s’est donc effectivement poursuivie avec l’activité opérationnelle du président Biden. Elle s’appuie sur cette tactique décrite, et d’autre part sur une pathologie antitrumpiste extrême parce qu’obsessionnelle. (En gros, l’idéologisation gauchiste enfantée par cette pathologie.) Elle se manifeste, comme toute obsession pathologique, dans tous les domaines, y compris dans celui de la pandémie Covid19 immédiatement politisée et idéologisée.

La poutre-maîtresse de cette sorte de “système” est certainement l’entente sinon la complicité de ces deux partenaires, opérationnalisée par le soutien inconditionnel de la presseSystème à toutes les actions de Biden. C’est un grand événement de voir cette entente brisée de façon très spectaculaire à l’occasion d’une polémique concernant Covid19 et du fait de la position, extrêmement incertaine et variable, de l’organisme fédéral officiel de santé désigné CDC (Center for Desease Control and Prevention). Cela vient de se passer et cela s’est passé en deux temps, l’un sur une variation de plus du CDC, l’autre sur les réactions des deux pouvoirs d’habitude unis de la presseSystème et de l’administration Biden.

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Le wokenisme, ou le poisson d’avril

  lundi 26 juillet 2021

26 juillet 2021 – Il y a une intéressante interview sur vidéo, d’Elisabeth Lévy, à la fin du texte publié par son journal ‘Le Causeur’, de Sophie de Menhon, « Zemmour candidat, que vais-je faire de mes mercredis soir ? » (21 juillet 2021). L’interview de Lévy, par “Les amis d’Éric Zemmour”, passe également, en solo, sur YouTube le 18 juillet 2021... Effectivement, elle-même est interrogée sur le même sujet de la candidature (possible, probable, etc.) d’Éric Zemmour à la fonction présidentielle, en 2022.

Le sujet que je veux aborder ici n’est pas celui du jugement de Lévy sur la candidature Zemmour, bien qu’il soit d’un très réel intérêt ert d’une assez grande justesse. (*) M’intéresse un passage où elle évoque la situation politique française, dans la perspective de l’évolution des 20-30 dernières années. Elle-même était d’une certaine “gauche” indépendante (la seule candidature à la présidence qu’elle ait activement soutenue est celle de Chevènement en 2002). Ces vingt dernières années, les choses ont extraordinairement changé, la pathologie bipolaire droite-gauche ne veut plus rien dire, fusillée par l’abus de neuroleptiques, et Elisabeth Lévy se verrait aisément, me semble-t-il et elle-même en gouaillant, comme une “réactionnaire de gauche”, ou une “souverainiste de gauche”, par ailleurs sans aucune inféodation de parti sinon celui de l’anti-festif Philippe Muray.

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Covid, ou le temps presse...

  samedi 24 juillet 2021

24 juillet 2021 – Je ne cesse de me trouver stupéfié davantage, à chaque occasion qui se succède si vite, de voir ce qui caractérise cette époque, – la rapidité du Temps, comme si le Temps était laissé à lui-même... Bien entendu, c’est la communication qui marque dans nos esprits cette rapidité. Je ne cesse de répéter, à chaque occasion qui m’est donnée ou que je suscite, que la communication est le phénomène fondamental de notre-temps dans les affaires humaines : sa dynamique et la puissance de cette dynamique règnent.

Je ne cesse de répéter ce constat, évidemment à la lumière de la crise-Covid parce qu’il n’y a rien d’extrêmement intéressant à dire sur le fond dont je parle assez peu par conséquent, mais qui est partout présente, non pas tant par son objet que par la tonitruance de la dynamique temporelle qu’elle nous impose et la puissance de cette dynamique. La crise-Covid est absolument une démonstration de ce que j’entends dire ici :
• en un sens, la crise-Covid totalement vide de tout contenu politique, car il n’est rien en soi de plus politiquement simple qu’un virus infernal, insaisissable, se prolifèrant tout seul en variants déclinés selon l’alphabet grec (pas de noms de pays, par pitié ! Pas de racisme, ô esprits sourcilleux de la moraline !)... (D’ailleurs, cela suffira-t-il , je veux dire : l’alphabet grec et ses vingt-quatre lettres ? Lorsqu’on se trouvera au variant Omega, en 2029, “Que faire ?” comme disait Lénine en février 1902, ne doutant pas qu’il tenait ferme la formule de la fin de l’Histoire par l’épidémie révolutionnaire) ;
• en un sens, la crise-Covid totalement présente, pressante, écrasante, nous pressurant jusqu’à nous étouffer, jouant entre nos sages dissertations scientifiques annonçant les lendemains qui chantent et nos folles envolées de complotisme dénonçant le complot et dénonçant les dénonciateurs du complot...

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Le JSFedor, anti-JSF

  vendredi 23 juillet 2021

23 juillet 2021 – Il y a une grande gloutonnerie d’autosatisfaction chez les commentateurs les plus courus de la dissidence nécessairement antiaméricaniste, – et par conséquent habitués à une grande proximité, et de Poutine, et de la Russie. Je cite ici les articles presque parallèles, et d’ailleurs alignés sur la même grille de présentation du site du premier, du Saker-US et de Pepe Escobar. Pour une fois, ces deux commentateurs réputés quittent de concert la sphère de la Grande Politique pour la ferraille prodigieuse des avions de combat.

La cause de cet intérêt soudain pour la ferraille a un nom : “Checkmate”, ce qui “parle” à la tradition russe du jeu stratégique des échecs ; elle a un matricule : Su-75, à partir de son concepteur “historique” Soukhoi (Pavel de son prénom). Il s’agit d’un avion de combat “léger” (un moteur), d’appui tactique, extrapolé de la formule du chasseur moyen-lourd (deux moteurs) Su-57 ; d’où, probablement, l’inversion du chiffrage de la désignation officielle, le “5-7” du Su-57 devenant le “7-5” du Su-75.

Le Saker-US, particulièrement, a fait un travail très précis, très technique, et également très “communicationnel” dans cette sphère spécifique des avions de combat avancés. Le Su-75 est un 5G [cinquième génération] présenté comme “complet”, – la précision est sans cesse mise en évidence,  suivez mon regard torve vers le petit monstre américaniste qui toussote sur le tarmac avant de remettre son vol pour cause de Covid, – avec toutes les technologies qui vont avec, jusqu’à la sacro-sainte ‘Intelligence Artificielle’.

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Le silence des Pachtounes

  mercredi 21 juillet 2021

21 juillet 2021 – Puisque notre ami Dimitri Orlov choisit de revenir aujourd’hui sur le “retrait-oups” des forces US d’Afghanistan, je me vois conduit par devoir de dignité à rajouter quelques impressions sur l’esprit de cet événement. J’avais envisagé de vous les confier au lendemain de la chose. Je ne l’avais pas fait, cédant à cette faiblesse si présente pour les commentateurs indépendants dans cette époque de simulacre absolu, de silence de cimetière, et cette faiblesse qu’on pourrait désigner par la phrase affreuse et terrible qui signe tout de même une défaite tactique de l’esprit : “à quoi bon ?”

Tant pis ou tant mieux, le brave et ironique Dimitri, pour une fois assez grave dans un de ses textes, m’a rappelé à l’ordre.

Je l’avoue, j’avais été, au lendemain de la pantalonnade sinistre de Bagram (« Faux-fuyant et vrai fuyards »), surpris voire stupéfait par l’absence de réactions concernant la susdite-pantalonnade de Bagram. On dira que j’ai regardé le chaos de Bagram-2021 avec les yeux de Saigon-1975, puisque exactement l’analogie est faite et justifiée dans le texte référencé. J’avais d’autant plus procédé de la sorte que le privilège de mon grand âge me permet d’en parler en connaissance de cause ; j’ai vécu cette séquence du brouhaha étourdissant des réactions considérables, dans la   clameur terrible de dévastation que suscita Saigon-1975, et ô combien aux USA même.

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Nietzsche est un complot

  dimanche 18 juillet 2021

18 juillet 2021 – Je suis un ami constant et loyal de Nietzsche, pourtant au départ par fascination absolument primaire et naïve. Ai-je dit déjà comment vint cette fascination ? Consultant 3-4 ans après une longue coupure pieusement conservée je ne sais pourquoi et je ne sais par qui, présentant un concours de classement du ‘Figaro’ à l’occasion du traité de Rome de 1957 sur quelque chose comme “Les cent génies qui ont fait l’Europe”, je m’étais arrêté à Nietzsche. Je fus fasciné par le nom d’une part (ce “Niet”, ces “t-z-s-c” enchaînés) ; d’autre part par l’image du visage extraordinaire du solitaire de l’Engadine et de ‘Zarathoustra’ réfugié à l’asile, de ces sourcils écrasants et de ces énormes moustaches encadrant un regard perdu dans le lointain de la folie sans fin.

Cette fascination si naïve et insignifiante est devenue estime et amitié et j’ai vu dans cette rencontre si improbable la marque de l’instinct et (peut-être) de l’intuition. Je ne fus ni ne suis pourtant un grand lecteur de Nietzsche et encore moins un des “interprètes” de sa pensée mais un cueilleur, un grappilleur au passage, de tel ou tel aphorisme, de telle et telle envolées de Zarathoustra ; par contre, grand amateur de ses biographies et des réactions si diverses et nombreuses des grands esprits à la lecture de Nietzsche.

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Dramaturgie-bouffe autour de Cuba

  samedi 17 juillet 2021

17 juillet 2021 – Je serais incliné à penser qu’il n’y a pas d’affaire qui, mieux que l’actuelle crise cubaine par rapport aux USA, présente l’extraordinaire ambiguïté des temps, la complète marche inversionniste des événements. Même pour moi, qui ai une grande souplesse de jugement entre mes deux pôles d’activisme, – Delenda Est Systema et l’inconnaissance, – l’exercice est à la fois périlleux, exemplaire et délicat à traiter.

Vous m’avez sans doute lu à ce propos et perçu que je n’ai pas hésité une seconde. Je me répète (un de mes exercices favoris pour les distraits) :

« Par conséquent, ma position générale est favorable à Cuba, en plus d’une espèce d’empathie affective pour cette aventure castriste. Cette attitude se retrouve dans mon jugement sur les événements actuels, qui sont de toutes les façons antiaméricanistes puisqu’antiSystème, par conséquent jugement favorable à Cuba.

» Ce qui est remarquable, c’est que je me trouve alors en opposition avec un segment politique US que je soutiens d’habitude, toujours par rapport au Système. Je me trouve plutôt du côté du gouvernement Biden dans sa dimension idéologique (critiqué pour n’être pas assez dur dans cette affaire), du côté d’un Sanders et d’une Alexandria Ocasio-Cortez. Il y a encore d’autres contradictions, au sein de la Grande Gauche wokeniste américaniste, ne serait-ce après tout que le zèle de la presseSystème à faire gonfler le simulacre de la “révolution de couleur” alors que la gauche démocrate, avec l’administration Biden que la presseSystème soutient d’habitude avec tant de constance, est plutôt favorable au régime par alignement pavlovien. (Il y a en fait bien plus de différences qu’on n’en décompte entre cette gauche des démocrates et le régime cubain, mais qu’importe pûisqu’il s’agit d’évolutions de communication attachées à) des perceptions absolument subjectives.) [...]

» Nous ne sommes pas au bout de l’imbroglio encombré d’un nombre impressionnant de nœuds gordiens. Il faut savoir slalomer, avec un seul but : Delenda Est Systema. »

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Cette presseSystème de merde me fatigue

  mercredi 14 juillet 2021

14 juillet 2021 – J’ai reçu ma carte de journaliste professionnel en décembre 1967 ou au tout début 1968 (vérifiez si ce n’est pas une FakeNews, les gars). J’avais 23 ans. Jusqu’à ma retraite légale, j’ai porté ce titre – avec une certaine fierté à peu près jusqu’aux “années Gorbatchev”, puis en l’ayant perdue dans l’esprit et la chose devenue un fardeau à partir des années 1990. Aujourd’hui et retraite bien entamée, je ne suis plus rien à cet égard, et bon débarras ! Cela me permet d’être bien plus qu’un “journaliste professionnel”, un commentateur libre de la presse dissidente.

J’ai mis à la poubelle avec un délice inattendu ce titre qui est aujourd’hui un complet déshonneur pour l’essentiel de ce qu’on lit dans la “grande presse”, dans la presseSystème devenue un extraordinaire rassemblement d’esclaves hallucinés, vivant dans un monde tout entier régi par ce remarquable déterminisme-narrativiste impliquant une “servilité volontaire” ;  mais en plus, en toute inconscience et simulacre de bonne foi parce que de surcroit ces tristes bouffons de quelque roi enfui y croient et que leur volonté est réduite à l’état de réflexe pavlovien ; chez eux, on est esclave pavloviennement... On n’en est d’ailleurs pas mécontent et l’on affiche les causes philosophiques de cette satisfaction (je parle pour le “camp du Bien”, cet étrange canular qui ramène la travail de la communication au niveau d’un infantilisme infatué favorisé par l’affectivisme régnant dans la modernité-tardive).

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Les Grandes Convergences

  mardi 13 juillet 2021

13 juillet 2021 – Dans une époque qui est un temps de stupéfaction constante, comme une réaction de l’être face à la constance des hystéries qui nous secouent et nous bouleversent, l’exercice essentiel de la pensée est de contenir les effets de cette tension de la psychologie pour mieux percevoir l’immense vérité-de-situation. Je dis cela, non pas de l’intérieur de la tour d’ivoire d’un sage, ou d’un fou se prenant pour un sage, mais d’une position elle-même assiégée par ces tensions qui me pressent et m’obligent, donc moi-même concerné par ces appréciations que je fais et ces objurgations que j’adresse.

Le constat principal qu’il faut avoir à l’esprit pour mieux se tenir droit est bien que « la métaphysique descend dans la rue », si elle n’y est déjà bien sûr ; on se demande même si elle n’était pas là hier soir, cachée dans le micro du président Micron annonçant la mobilisation de la vaccination de guerre... Non d’ailleurs, on ne se demande pas, on constate car je suis assuré par mes sources les plus peu-recommandables qu’elle était là, la métaphysique, pour contempler avec une certaine stupéfaction le beau-parleur, – et se dire : “Mais je rêve ! Je me pince, moi ! Lui, président de la mobilisation et de la guerre !”

Cela fait que ceux qui estiment qu’il s’agit bien d’un phénomène extraordinaire du temps, cette présence de la métaphysique, se battent tout autant pour appréhender la vérité-de-situation que ceux qui bataillent pour l’ignorer et l’écarter sans autre forme de procès, sans espoir de perception de la chose. Simplement, dirais-je, ils savent mieux, “ceux qui estiment qu’il s’agit bien...”, pourquoi ils se battent, avec qui et contre quoi. Cela ne les immunisent (!) en rien pour autant, et ils sont menacés par les mêmes faiblesses et les mêmes incertitudes ; mais ils le savent. Mon cas est de ceux-là, permettez-moi d’en jurer.

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Au plus haut du verbe

  dimanche 11 juillet 2021

11 juillet 2021 – Je poursuis ici, à ma façon, le texte du jour, des « Notes sur la civilisation d’après » ; l’on sait que l’on ne sait pas, terminant par ceci :

« Ainsi, si nous savons qu’il se passe quelque chose, nous savons également que nous n’en savons rien. Socrate ne nous démentirait pas. »

Alors, au-delà de tout cela, que reste-t-il à proposer ? Nullement une “fuite en avant”, perdue d’avance puisque l’on ne sait ni ce que nous réserve “en avant”, ni ce qui nous attend au-delà de l’“en-avant”. Reste à proposer la voie d’une “fuite vers le haut”, où la “fuite” n’en est pas une puisque vers le haut, – une “course vers l’élévation de la pensée”, au risque bienvenu de rendre folle de rage la raison-subvertie qui nous conduit vers la folie si nous la suivons.

Suis et suit donc l’énigme des propos d’au-delà de la pauvre raison-subvertie...

Leur totalitarisme

  samedi 10 juillet 2021

10 juillet 2021 – Ces dernières années, comme l’on sait, les LGTBQ ont explosé dans l’espace intersectionnel de la sphère animant notre simulacre, l’association “communication & bienpensance”. Aujourd’hui vous les voyez et, surtout vous les entendez ; partout adulés, portés aux nues, absolument désignés par hystérétiques et vertueuses acclamations comme membres d’honneur du “Camp du Bien”, adoubés en références incontournables du dieu-Progrès par tout ce qui fait partie du système de la communication, celui du Système si l’on peut dire et pour tout dire.

Entrons dans le détail pour observer que, jusqu’ici, le “G” de l’ensemble, les “Gays”, dirais-je, s’étaient tenus moins agressivement que, notamment et comme exemples, les antiracistes et des féministes. Ils réclamaient surtout des droits, des structures et une classification propre, une “communautarisation”-soft, s’intégrant plus ou moins dans le “Nouveau Normal-Courant”.

D’une façon structurelle et regroupée, sinon institutionnelle, un groupe a rompu cette tendance, l’un des premiers à ma connaissance, – mais je ne suis sûr de rien, je dirais “l’un des premiers” selon ma classification et mon information tout ensemble ; et “rompu cette tendance”, dirais-je là encore pour mieux m’expliquer, d’une façon aussi voyante, aussi subtilement furieuse derrière la douceur des sourires, agressive comme une déclaration de guerre faite presqu’avec une sorte de tendresse dont ils ont le secret.

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Wokenisme-LGTBQ, une déstabilisation globale

  lundi 05 juillet 2021

5 juillet 2021 – Il me semble désormais évident que la dynamique de crise que nous avons baptisée “wokenisme” a acquis sa véritable dimension, qui est globale. Je vais suggérer ce que c’est que son évolution désormais selon la perception que j’en ai, avec divers éléments dans le développement qui suit.

Je rappelle d’abord que nous avions d’abord désigné cette dynamique comme “sociétale-progressiste”, y compris lorsqu’on la vit, – je parle de ceux qui regardent sans œillères ni les yeux fermés, – devenir crise paroxystique avec la mort de George Floyd le 25 mai 2020, s’agglomérant ainsi superbement à la crise-Covid pour faire éclore les Cent-Fleurs de la Grande Crise. Le pléonasme “wokenisme” lui-même a très profondément évolué dans notre et ma perception, depuis le jour où on l’a proposé sur ce site, soit le 20 novembre 2020, dans un texte, “commentaire d’un commentaire” de James Howard Kunstler.

On y lisait notamment, d’une part, des remarques sur l’évolution vers le choix du mot sans anticiper sur son extension future ; d’autre part, dans le ‘chapô’, au contraire dans ce cas en anticipant d’une façon hypothétique sur ce que pouvait nous réserver sa destinée...

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