Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.

  Août 2024 (9 articles)

RapSit-USA2024 : RFK-Tulsi, ou l’habileté de Trump

  vendredi 30 août 2024

30 août 2024 (16H30) –Après celui de Robert Kennedy Junior, le fils de Robert Kennedy, Trump a enregistré, avec presque autant de pompe que le premier, le ralliement de Tulsi Gabbard le 26 août. Le même jour, Trump annonçait que les deux sont incorporés dans son “équipe de transition”, ce qui leur donne un rôle potentiel d’importance à la fois sur la campagne de Trump, à la fois et surtout sur la constitution de son administration si Trump est élu. Dans le second cas, il est tout à fait concevable que les deux auront une place dans l’administration Trump-2.0.

Outre ce que lui apportent ces deux personnalités en termes d’électorat, je jugerais peut-être plus important ce que ces choix dénotent de changement chez Trump par rapport à sa campagne 2016. Pour l’électorat et les élections, on peut faire des évaluations et des calculs savants sans rien apporter de décisif ; de toutes les façons, tout est oublié dès sonnée l’heure de l’élection. Plus intéressant, beaucoup plus, est ce que ces choix et ces déplacements de choix signifient de ce candidat complètement hors des normes, – et qui le reste, – qu’est Donald Trump.

En 2016, Trump était arrivé au pouvoir en plein désordre, avec une équipe disparate, comme s’il n’avait rien prévu, et encore moins sa propre victoire, –  ce qui était le cas. Pour lui, en 2016, seul comptait le fait de l’élection qu’il appréciait comme un événement sensationnel qui semblait suffire amplement à l’homme de spectacle qu’il était pour une bonne part. Après, on verrait.

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RapSit-USA2024 : …Sorte de “divine surprise”

  dimanche 25 août 2024

25-08-2024 (15H30) – L’accueil fait au ralliement de Robert Kennedy à Trump, – qui prend l’allure d’une “alliance”, voire d’une “dream team », – est enthousiaste dans les milieux concernés, les mieux informés en théorie et les plus avertis d’un tel rapprochement en principe. On se convaincra de la ferveur extraordinaire de cet accueil en écoutant le très fameux show de Jimmy Dore qui est toujours d’une haute qualité de commentaire, sur la présentation du ralliement de RFK au public d’un meeting de Trump en Arizona :

« La foule devient dingue pour RFK Jr à ce rallye de Trump !

» C’est un environnementaliste et la foule des républicains l’acclament avec cet enthousiasme... C’est un adversaire du Big Business et la foule des républicains l’acclament avec ce même enthousiasme... Avec lui, Trump se trouve à la gauche de Kamala Harris ! »

Pourtant, je sais comme bien des gens le savent, qu’un tel rapprochement est possible depuis l’entrée en piste du fils du sénateur Robert Kennedy, assassiné en juin 1968. Pour rappel, on en parlait ici même depuis plus d’un an, même avec l’hypothèse d’un “ticket” Trump-Kennedy, avec quelques textes précisément – le 4 mai 2023, le 8 mai 2023, le 14 septembre 2023, le 29 mai 2024, jusqu’au 21 août 2024. Ainsi est-on parfois étonné, – suis-je souvent étonné de voir des gens pourtant qui se classent comme dissident, jugeant cet événement aussi attendu comme « inattendu ».

Mais faut-il vraiment leur jeter la pierre ? Non, après tout. Il s’agit vraiment du choc de la réalité par rapport à la l’irréalité de la prévision : l’idée d’une alliance entre RFK et Trump semblait tellement séduisante à nombre de partisans de l’un et de l’autre qu’elle était également jugée complètement utopique et illusoire :

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RapSit-USA2024 : Échos de l’au-delà de 1968

  mardi 20 août 2024

20 août 2024 (10H15) – Un événement à la fois hystérique et orwellien se tient à Chicago : la Convention nationale du parti démocrate pour désigner celle qui est déjà instituée comme la candidate du parti dit-démocrate pour les présidentielles de 2024. Il est inutile de détailler les sornettes himalayesques déversées depuis hier, comme Biden sacré comme “l’un des plus grands présidents des États-Unis”, et Kamala Harris comme une femme d’État (noire, – quoique d’apparence nettement indienne) de la dimension de “l’un des plus grands présidents des États-Unis”.

Malgré toute la verve critique et bienvenue de Homard J. Kunstler, force est de constater que les publicistes et les ‘spin doctors’ (faiseurs-magiciens de simulacres et narrateurs de narrative), assistés d’une presseSystème incroyablement alignées, ont fait du super-“bon boulot” pour transformer l’exceptionnelle insignifiance de Kamala en apparence d’une exceptionnelle politicienne chevronnée récitant des slogans comme si elle y croyait, comme s’ils signifiaient quelque chose de réel. Les sondages, qui valent ce qu’ils valent, ont suivi, également en bon ordre. Le ‘Blob’, comme dit Kunstler, est satisfait.

Note de PhGBis : « L’expression ‘blob’ est réapparue récemment alors que  le mot désigne initialement, depuis 1958, la politique extérieure des États-Unis, la politiqueSystème. Elle a été reprise dans les années 1990 par un conseiller de Clinton, Ben Rhodes, pour désigner plus vastement le DeepState mais a été très peu employée jusqu’à ces derniers mois. Elle est désormais d’usage courant et cette évolution sémantique met en évidence, à mon sens, le poids considérable de direction des affaires de cette entité fondamentale, largement investie par les donateurs multimilliardaires des candidats, et exécutif impitoyable de la perversité maléfique de l’américanisme. »

Il est aujourd’hui plus que jamais impossible de faire un pronostic rationnel de ces élections. Il est certain que la transformation de Kamala a porté un coup terrible à Trump, qui se trouvait en pleine expansion. Reste à voir, selon des événements évidemment impossibles à prévoir, dans quelle mesure l’habillage des apparences triomphantes de Kamala tiendra sans dommage d’ici le 5 novembre. Pour les démocrates, l’“opération Harris” apporte un élan supplémentaire au radicalisme extrême du parti, faisant penser que sa politique sera celle de Biden multipliée par dix ; là aussi, en cas de son élection, nul ne sait quelle sera la réaction de la fraction trumpiste et populiste de la population. Les démocrates sont définis de deux façons, par une démocrate-du-chaos (Maureen Dowd, du New York ‘Times’) et par un ennemi des démocrates-du-chaos (Kunstler) :

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L’obstacle nihiliste devant Poutine

  samedi 10 août 2024

10-08-2024 (21H50) – Comme chacun sait, Medvedev est un personnage important qui en a surpris plus d’un en évoluant assez brusquement d’une position de libéral quasi-“atlantiste” à une position quasiment d’ultra-nationaliste. Cela se marque régulièrement depuis l’attaque du 22 février 2022, qui a été pour lui l’événement déclencheur de son évolution express observée au long de plusieurs de ses interventions. Depuis, on l’a beaucoup lu, et mentionné régulièrement sur ce site.

Très vite, mon impression sur ses interventions, absolument détachées de la prudence de la politique de Poutine, fut qu’elles étaient une façon d’annoncer ce qui pourrait se passer si les choses se poursuivaient comme elles allaient (c’est-à-dire supériorité totale de la Russie non affirmée complètement sur le terrain). C’est dans ce sens bien entendu que nous écrivions, le 22 février dernier :

« Les mots furieux et vengeurs de Medvedev ne font pas toujours le poids qu’ils paraissent avoir, surtout lorsqu’ils passent par ‘Telegram’ seulement. On sent que l’homme est d’abord là en voltigeur, que son rôle est de semer sur l’avant des petites fusées assez désagréables destinées à entretenir désarroi et zizanie chez l’ennemi, à secouer l’opinion publique dans le sens de la prise de conscience de la volonté déterminée de la Russie. Mais il y a certaines occasions, qu’il faut identifier et saisir au vol, où l’homme se fait plus sérieux, où le message qu’il entend transmettre décrit très précisément une résolution officielle qui se dessine. C’est à nous de deviner. »

De quelles déclaration parlions-nous ? De la possibilité pour la Russie d’aller jusqu’à Kiev, et même de continuer au-delà de Kiev... Et nous avions exposé l’avis qu’il s’agissait, parmi les hypothèses exposées ci-dessus, d’un de ces messages qui « décrit très précisément une résolution officielle qui se dessine. » La chose se terminait ainsi :

« Bien entendu, le raisonnement est clair et net et ne tient aucun compte des interférences latérales qui peuvent être considérables, plus encore peut-être qu’une “grande guerre” européenne, qui peuvent déclencher une toute autre logique, conduire à une toute autre situation, peut-être terrible, peut-être sublime. (La situation aux USA, Trump ou pas Trump, la situation au Moyen-Orient, la situation dans les pays européens de l’Occident-compulsif, déjà soumis à de terribles colères populaires, etc.) Mais d’autres peuvent également conclure, d’une façon constructive, qu’il faudra une “grande guerre européenne”, ou dans tous les cas un début de “grande guerre européenne”, pour susciter une ou plus de ces “interférences latérales” qui bouleversai(en)t tout et nous conduirait à des conditions fondamentalement nouvelles dans l’ordre du monde ; et comme, finalement, nous ne pouvions rien avoir de pire que ce que nous ont pondu les zombies du monde entier, les zombies-globalistes, de la catégorie ‘super’.

» ... Nous pensons que Medvedev n’a pas parlé dans le vide, ni sans  accord général précis de toute la direction pour qu’il parle ainsi. Nous pensons qu’aucun zombie européanisé ne l’entendra : un zombie, ce n’est pas fait pour entendre... Par contre, ça peut glisser, ça peut glisser énormément. »

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RapSit-USA2024 : L’étrange campagne

  vendredi 09 août 2024

09 août 2024 (18h50) – Malgré tous les ingrédients existants pour en faire un événement de type “naturellement-catastrophique”, de ce type auquel nous sommes habitués d’après les schémas des manœuvres des forces cachées, la campagne présidentielle américaniste n’est pas seulement catastrophique (illustration de la crise catastrophique du système de l’américanisme), – elle est singulière, étrange, inattendue... Preuve de leur puissance insaisissable et inconnaissable, les événements parviennent encore à nous surprendre malgré que nous ayons tout imaginé, absolument tout, de l’apocalypse quotidien qui est inscrit sur notre menu comme plat du jour permanent...

Note de PhGBis : «  ...et, en vérité, absolument fondé et justifié. Ici, PhG doit préciser que cette atmosphère catastrophique n’est ni infondée, ni artificiellement fabriquée. Si je prends un seul exemple : moi qui ai vécu un bon quart de ma carrière en Guerre Froide, notamment la  période 1979-1985, j’affirme absolument qu’un seul jour, une seul heure où des soldats US et des soldats Russes auraient pu directement et d’une manière identifiée se trouver face à face était considéré comme un risque colossal d’apocalypse nucléaire. Aujourd’hui, nous vivons sous ce régime depuis plusieurs années (Syrie, Ukraine). Quelles que soient toutes les explications secrètes du monde, il reste que c’est une “atmosphère apocalyptique”... Et ce n’en est qu’une parmi d’autres. »

Donc, je veux dire que ce caractère “singulier, étrange, inattendu” caractérisant les présidentielles est un fait absolument extraordinaire qui doit nous arrêter. Il explique par ailleurs que nous avons du mal à commenter cette campagne comme celles, également apocalyptiques, de 2016 et 2020, mais qui suivaient une  certaine logique ; avec celle-ci, c’est peine perdue et perdue d’avance.

Il y a de nombreuses causes à cela, certaines tactiques de l’un et l’autre camps, d’autres objectives qui forment la majorité des cas. Aucune référence passée n’est disponible pour éclairer notre lanterne.

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Medvedev ‘donne le la’

  jeudi 08 août 2024

8 août 2024 (17h40) – L’attaque ukrainienne dans la région de Koursk, avec la pénétration d’un contingent non négligeable en terre russe, a provoqué en Russie une sorte de choc très réel, montrant la sensibilité extrême des observateurs russes devant la prudence de la politique militaire de Poutine confrontée à la violence et à la brutalité de la guerre opposant la Russie aux américanistes-occidentalistes.

Même les commentateurs les plus modérés, comme l’est Andrew Korybko, admettent qu’il s’agit d’une affaire symboliquement et opérationnellement sérieuse, qui pose certaines questions importantes sur la sécurité physique de la Russie. L’attaque n’avait bien entendu aucune chance de réussir mais elle justifie néanmoins ce commentaire assez nettement critique (vis-à-vis des autorités), justement de Korybko :

« L’attaque sournoise de l’Ukraine contre la région russe de Koursk semble avoir réussi à franchir la frontière, selon la mise à jour de RT mercredi, qui faisait suite à l’affirmation du ministère de la Défense selon laquelle les combats n’avaient lieu que du côté ukrainien de la frontière. Même si elle semble destinée à échouer et à être considérée avec le recul comme la “bataille des Ardennes” de cette génération, comme l’ont décrite de nombreux commentateurs sociaux, elle a quand même enseigné à la Russie cinq leçons très importantes qu’elle ferait bien d’envisager de mettre en œuvre... »

Les “leçons” sont bien entendu du type défensif (renforcement de la surveillance et de la défense des frontières), mais l’une, la dernière, peut être envisagée dans sa logique comme répondant à une vision offensive. Il s’agit du conseil de passer d’une “défense passive” à une “défense active”, dont Korybko ne donne que des exemples très limités :

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Guerre hybride des nerfs

  mercredi 07 août 2024

07-08-2024 (14H25) – Disons d’abord une chose qui permet d’écrire en toute liberté : l’analyse (?) que je vais exposer vaut pour les quelques jours qui se sont déroulés depuis l’assassinat du chef du Hamas, quoiqu’il arrive dans les heures et les jours qui viennent, – si l’attaque iranienne a lieu ! Car c’est bien de cela qu’il est question : la tension nerveuse est formidable en Israël, alors que, selon notre bon vieux penchant à prendre pour des abrutis rétrogrades tous ceux qui se trouvent à l’Est et au Sud de notre jardin miraculeux par contraste à la jungle du reste selon le philosophe Josep Borrell, ce serait aux Iraniens à être transis à l’idée de devoir attaquer Israël après les multiples agressions de la seule démocratie du Moyen-Orient, morceau de notre civilisation placé là pour surveiller les Huns.

Notre excellent ami Mercouris a un très bon programme là-dessus, hier précisément. Il décrit d’abord la situation à Teheran où se trouve, en visite technique, le secrétaire à la défense et ex-ministre, le Russe Choïgou. Détrompez-vous, ce n’est pas une décision à la sauvette déclenchée par l’attaque et la riposte-en-devenir : sa visite est prévue depuis le mois de mai, et n’a donc rien à voir avec les derniers événements. Tout de même, cela tombe bien, et le Mossad aurait dù faire un rapprochement.

Du coup et pendant qu’il y est, il semblerait que Choïgou, qui voit tout le monde y compris le nouveau président, discute de livraison d’armements très avancés aux Iraniens. Mercouris fait l’hypothèse qui suit divers rapports, et moi-même je le suis bien volontiers, que les Russes livrent aux Iraniens de la défense anti-aérienne, missiles dernier cri et surtout système de guerre électronique, en grande quantité.

Le problème est que ces systèmes très avancées demandent des servants d’une très grande expertise. Mercouris a deux hypothèses : des Russes viennent avec les matériels et seront aux manettes lorsque Israël attaquera en riposte de la riposte iranienne ; ou bien, des Iraniens ont été formés en Russie et sont prêts à prendre en main le matériel qui ne serait livré qu’en cas d’alerte maxi (ce qui est le cas). Bref, on papote beaucoup à Teheran.

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Voyage au bout de la Zombiland

  lundi 05 août 2024

5 août 2024 (13h45) – Nous vous présentons un texte assez long, en deux parties, qui est le verbatim d’une rencontre extrêmement intéressantes entre des experts-savants dissidents, membre de “la Résistance”. La vidéo remonte à avant-hier, 3 août 2024, et présente une rencontre de Glenn Diesen (l’hôte), d’Alexander Mercouris, de ‘TheDuran’ et bien connu chez nous, et du professeur Theodore “Ted” Postol, du Massachussetts Technology Institute (MIT). Le sujet est le déploiement annoncé pour 2026 en Allemagne de missiles US, à capacité nucléaire, à portée “intermédiaire”, – c’est-à-dire, longue portée de théâtre, correspondant à la limitation de 5 000 kilomètres du traité INF (ou FNI, pour Forces Nucléaires Intermédiaires) de décembre 1987 et abandonné par les USA en 2019.

Il s’agit de très longs extraits qui nous permettent d’embrasser les mœurs et les façons des dirigeants de sécurité nationale aux USA (et à leur suite, les porteurs d’eau européens, – bref, tous les américanistes-occidentalistes). A ce niveau, les détails doivent être connus car ils sont terrifiants, et Postol ne nous épargne rien.

Mais d’abord quelques mots sur Postol, qui est un grand nom de l’expertise scientifique des armements et un adversaire constant, depuis quarante ans, notamment du missile ‘Patriot’ qu’il considère comme un total simulacre du Pentagone et du Complexe Militaro-Industriel, – comme le reste, au reste... Et, pour mon compte, tout ennemi du ‘Patriot’ est un ami.

Ci-dessous, un extrait d’un article du site ‘Undark’ sur Postol :

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Qu’est-ce donc qu’a dit Medvedev ?

  vendredi 02 août 2024

2 août 2024 (08H00) — Le Russe Dimitri Medvedev a fait hier un commentaire-Telegram sur la situation au Moyen-Orient, observant qu’on ne pourrait arriver à une situation de paix qu’après une guerre. Il y a certains pour s’en réjouir secrètement, d’autres pour s’en défier en critiquent Medvedev comme le fait Andrew Korybko (voir plus loin), mais tous font cela en croyant que Medvedev souhaite la guerre, – c’est-à-dire parle subjectivement en énonçant une politique russe. Notre perception (je prends le “nous professionnel, mieux apte à traiter de notre sujet) est qu’on peut aussi bien, sinon mieux le comprendre comme parlant d’une façon objective sans que lui-même s’en avise nécessairement ou expressément, d’où notre emploi du mot “observant” (“observant qu’on ne pouvait...”, etc.).

Repris par RT.com, voici :

« Jeudi, sur sa chaîne Telegram, Medvedev, qui occupe désormais le poste de vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, s'est exprimé sur l'escalade des tensions entre Israël et l'Iran, ainsi que sur leurs partenaires et alliés dans la région et au-delà.

» “Le nœud se resserre au Moyen-Orient. Nous sommes désolés pour les vies innocentes perdues. Ils ne sont que les otages d'un État répugnant : les Etats-Unis”, a déclaré M. Medvedev, ajoutant qu’“il est clair pour tout le monde qu'une guerre à grande échelle est le seul moyen de parvenir à une paix précaire dans la région”.

» Ces commentaires font suite à l'assassinat du chef politique du Hamas, Ismail Haniyeh, lors d'un tir de missile [ou de drone] dans la capitale iranienne, Téhéran, mercredi. Le Hamas a accusé Israël d'avoir orchestré l'attaque et a prévenu qu'il “paierait le prix” de ce “crime odieux”. »

On reprend ici la conclusion du texte de Korybko critiquant rudement Medvedev pour ses affirmations soi-disant irresponsables qui feraient croire que la politique russe est de favoriser la guerre au Moyen-Orient, notamment entre Iran et Israël. Le ton est assez agressif à l’encontre de Medvedev, et Korybko s’appuie pour justifier son jugement sur une déclaration extrêmement apaisante du porte-parole adjoint du ministère des affaires étrangères, que résume le début de la citation.

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