Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.
Octobre 2017 (11 articles)
30 octobre 2017 – C’est, si vous voulez, un “tourbillon crisique“ à l’intérieur de “tourbillon crisique”, ou comment, en quelques jours d’avalanche de nouvelles toutes plus croustillantes les unes que les autres bien qu’elles eussent été déjà fortement documentées dans la presse antiSystème et ne doivent étonner nul honnête homme, Poutine & la Russie sont devenu les “vrais faux-amis” d’Hillary Clinton pendant la campagne, pour mieux frapper au cœur de l’Amérique. Première conclusion immanquable : plus que jamais, la Russie-Poutine est l’ennemie du genre humain, c’est-à-dire de la “nation exceptionnelle”... Comprenne qui pourra, même après la courageuse tentative d’explication à laquelle je me suis livré...
On ne s’est guère intéressé au fantastique retournement opéré dans le “bruit de fond“ de la communication. Dans ce tournemain de quelques jours, la poubelle de service des présidentielles USA-2016 est passée des mains putrides de Trump aux mains immondes d’Hillary Clinton. Immuable, la Russie-Poutine reste le Devil ex machina. “Ils n’apprendront jamais” (“They never learn”) écrit George James Jatras en sous-titre d’un texte où il prend justement cet argument, selon le constat que “les accusations de ‘collusion’ (de Trump avec les Russes) reviennent dans la figure des démocrates mais la Russie est plus que jamais le diable”.
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27 octobre 2017 – Je me suis déjà arrêté, alors que j’étais en cours de lecture, au livre d’Eric Branca, L’ami américain, Washington contre de Gaulle, 1940-1969. J’y reviens, pour un aspect que je trouve d’un particulier intérêt, et que je prolongerai plus tard sur un autre sujet. Il s’agit du départ du président de Gaulle, en avril 1969, à la suite du résultat négatif du référendum sur la participation, tout cela enchaînant sur la terrible période de mai 1968, ce “Mai” que notre actuel président aimerait tant commémorer selon l’esprit de Notre-Temps, où tout ce qui est inversion est bon à prendre. Il s’agit en fait d’une note que Branca introduit, qui contient des précisions qui sont pour moi inédites, par manque d’attention, ou d’intérêt pendant une certaine période, pour les divers documents publiés et rendus publics depuis.
Branca commence cette avant-dernière partie de son livre, intitulée « La symphonie inachevée » par un extrait d’une lettre d’Anna Arendt à son amie très-chère, la romancière Mary McCarthy, qui s’était installée à Saint-Germain-des-Prés pour mieux dispenser son soutien enthousiaste aux charmants révolutionnaires estudiantins menés par le si exotique “Dany-le-Rouge”. Arendt critique sans retenue cette position, allant aussitôt au cœur du sujet, et combien l’on doit être admiratif de voir combien cela nous rejoint et nous concerne directement :
« Sans croire au danger du fascisme et du communisme, je crois que la Loi et l’Ordre sont les dernières choses sur quoi compter... Nous allons vers une sorte de chaos, et plus grand est le pays plus grand cela sera... »
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27 octobre 2017 – Presque la même chose, le titre à peine changé en trois mois, entre « “FN au Kosovo”, c’est sûr ? » et « FN est-il toujours au Kosovo ? »… Les choses ont-elles si peu progressé ? Je vais m'en informer auprès de l'Auteur.
Je rappelle rapidement la “règle du jeu” de cette consultation de l’Auteur à partir de la première interview, pour que l’on s’y retrouve : « Enfin, jouons le jeu : PhG c’est moi, “l’Auteur” c’est un peu lui-moi, quelque chose dans ce goût-là… […] Avec […] mon don peu commun d’ubiquité, je me suis donc transformé en intervieweur de l’“Auteur”, et c’est la substance de la chose que je veux vous restituer ici… […] “Frédéric Nietzsche au Kosovo”, dit “FN au Kosovo” pour les gens pressés (l’“Auteur” a horreur de cette abréviation), c’est un roman… […] [..L’] une de ses dernières productions autoproclamée et autoéditée avec la complicité de divers organismes dont certains peuvent être jugés douteux ; son roman “Frédéric Nietzsche au Kosovo”, apparu à la devanture de la Librairie.dde… »
C’est-à-dire qu’avec l’aide de quelques questions et les réponses de l’“Auteur”, nous allons faire la description de la situation à laquelle nous sommes arrivés. Quelque peu morose ou désenchanté par les piètres résultats de son vaste programme, l’“Auteur” a été ragaillardi par un message d’un lecteur, “D.M.”, en date du 5 octobre. En son nom, en mon nom, en notre nom à tous, nous remercions “D.M.” de son intervention de la sorte qui réchauffe le cœur d’un vieux loup solitaire.
Je rappelle ce message, dans le Forum d’un texte en date du 5 octobre 2017, sous le titre « Conseil aux lecteurs, question à l'auteur ».
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22 octobre 2017 – Diantre, je m’aperçois qu’il n’y a plus eu d’“Humeur de crise” depuis bien longtemps (12 juillet 2017). L’humeur serait-elle fixée, et la rubrique ainsi close, – ou bien méritant d’être renommée après tout, parce que la forme de l’humeur a changé ? Ce n’est pas exactement cela mais cela s’en rapproche, et sans doute peut-on envisager que la rubrique sous sa forme ancienne est close, non par absence de crise bien au contraire, mais par changement de nature des crises.
Effectivement, une évolution a lieu, qui a un rapport avec ce que je nomme le “tourbillon crisique”, sur lequel je reviendrai, prochainement j’espère, dans un Glossaire.dde. Je dirais que le phénomène de “la crise” a peut-être changé de nature, qu’il ne pourrait plus être considéré, à mon sens, simplement, comme une crise dans le sens entendu et convenu, malgré les formes diverses et de plus en plus sophistiquées qu’on a présentées sur ce site. Je m’interroge sur cette affirmation qui m’habite de plus en plus, qui me convainc chaque jour davantage, qui ne cesse de modifier ma perception : le “tourbillon crisique” change tout parce qu’il est le produit d’un changement de la nature même de la crise, figurant dans sa forme universelle…
Je pense que le “tourbillon crisique” est devenue la figure majeure, sinon la figure exclusive du cadre dans lequel s’inscrivent les événements en marche, et ces événements “en marche” à une vitesse incroyable, avec une puissance de communication qui ne cesse d’influer sur nos psychologies, avec une pression crisique à ne pas croire. Du coup, “les crises” s’agglomèrent de plus en plus les unes aux autres et les unes dans les autres, en même temps que tout devient “crise”, ou plutôt dirais-je que “tout devient crisique”. Il n’est plus nécessaire, pour un événement, d’être une crise pour devenir crisique. Il devient alors dérisoire, absurde, sans la moindre démonstration politique ni même d’effet convainquant de communication, de considérer chaque événement crisique comme une crise en soi ; pire encore, il s’avère désormais qu’apprécier “chaque événement crisique comme une crise en soi” donne souvent un résultat négatif en suggérant des appréciations faussaires de l’événement. Les événements crisiques courent à une très grande vitesse, s’amalgament les uns les autres, prennent leur signification dans cet amalgame qui constitue le “tourbillon crisique” ; en juger spécifiquement comme d’une crise limitée à elle-même dans sa seule forme de crise implique une complète absence de vérité.
Le travail d’évaluation des “crises” devient donc de plus en plus difficile, complexe, semé d’embûches, et il nécessite d’ouvrir son esprit à la perception d’une multiplicité d’événements interconnectés, sans rapports apparents et immédiats entre eux, dans des domaines si différents et parfois si improbables pour sortir une signification politique, mais marqués puissamment par leur dimension crisique commune ; il nécessite d’ouvrir son esprit à la puissance des domaines supérieurs de l’organisation des événements . Cette approche reflète magnifiquement, dans un exercice de mimétisme métahistorique sans précédent, le véritable état du monde tel qu’il s’est précipité, comme l’on parle d’une solution chimique, en un “tourbillon crisique” d’une Catégorie d’“au-delà du 6” si l’on se réfère au classement des ouragans, – le “tourbillon crisique comme figure ultime de la Grande Crise d'Effondrement du Système. Cette rupture est survenue à partir du moment où l’axe du monde de notre contre-civilisation, les USA, est entré dans sa crise terminale de folie.
Wayne Madsen, commentateur antiSystème qui, dès la première minute, caractérisa son propos de la couleur d’une haine antitrumpiste sans retour, – on trouve les antiSystème partout, dans tous les engagements, dans le “tourbillon crisique”, – Madsen termine un texte récent (le 16 octobre 2017 : « Rideau final sur l’“American Century” ») par ce paragraphe :
« A la minute où Trump prêta serment comme président, de nombreux points de rupture recommencèrent à se tendre… […] Alors que Trump poursuit sa descente dans la folie, nombre de ces points de rupture vont s’enflammer en de nouveaux conflits. L’ère Trump restera dans les futurs livres d’histoire non seulement comme la fin de l’“American Century” mais comme le temps où l’absence de direction et de respect de ses engagements internationaux de l’Amérique plongèrent le monde dans un déchaînement de violence nihiliste. »
21 octobre 2017 – Involontairement, je veux dire sans plan préconçu, presque par hasard mais aussi poussé par tel ou tel événement (peut-être l’affaire de la Catalogne), je me suis aventuré à regarder presque dans leur intégralité, disons pendant une petite semaine, quatre ou cinq jours, l’un ou l’autre JT de grandes chaînes populaires, – je crois me souvenir qu’il y avait TF1, France 2, RTBF, des choses comme ça.
(Je mets à part les chaînes d’information, de CNN à LCI, à RT, etc., avec des nuances diverses et extrêmes, – ça se discute selon l’origine, avec le cas particulier des réseaux russes qui sortent de l’infosphère du bloc-BAO. Mon propos n’est pas là puisque je parle de ce cas involontaire où j’ai regardé ces JT un peu comme si j’étais de cet autre monde des gens “normaux” qui suivent ces choses passivement, et jugeant en toute bonne foi être ainsi informés. Les chaînes d’information continue font partie du même monde que ces JT, celui de ce que je nomme “presseSystème” ; simplement l’horreur dont je parle sur cette page est plus diluée et, dans les innombrables émissions il y a parfois de brefs rayons de lumière qui vous font croire que tout n’est pas absolument noyé dans la boue monstrueuse de cette évolution à rebours, de cette chute absolument catastrophique qu’est cet “autre monde” où j’ai aventuré mes sens affolés en protégeant mon âme.)
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19 octobre 2017 – Il y a un sujet qui m’est particulièrement cher comme on le reconnaîtra et le comprendra sans peine, qui est le sort de la crise, de la grande et seule crise. On la désigne sur ce site par diverses expressions, dont la plus complète est la “Grande Crise d’Effondrement du Système’, ou GCES (tiens, je devrais essayer de pérenniser l'emploi de cet acronyme sur le site, où l’on est friand de la chose [les acronymes]).
Tout le monde, dans le monde antiSystème et même au cœur du Système, attend cette crise, exactement comme si elle n’était pas déjà en cours (je reviens là-dessus plus loin puisque c’est le sujet même de cet article)... Il y a un passage, dans un texte tout frais, tout récent puisque datant de rien moins que d’avant-hier, que nombre de lecteurs trouverons sans doute rebutant (encore dedefensa.org/Grasset avec ses thèses tarabiscotées, prétentieuses, abscons, etc.), – un passage que je me permets de vous proposer à nouveau en l’extrayant de son contexte de façon à ce qu’on puisse le lire sans trop d’angoisse à propos de ce qui suit. Il concerne la prospective de “la crise”, qui s’identifie dans tant d’esprit, – ô combien faussement ! – avec la prochaine crise financière dont on vous garantit que ce sera le tsunami final, la “der des ders” ; et, parallèlement, il concerne le constat que les innombrables prospectives que nous lisons depuis des années (au moins depuis la crise de l’automne 2008) nous annonçant la “der des ders”, dates et conditions précisées mathématiquement et toujours du point de vue financier, ont été évidemment démenties par les événements.
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12 octobre 2017 – Je me rappelle, à la fin des années 1950, le bruit sulfureux que produisit l’édition en France de Hollywood-Babylone, le livre-scandale de Kenneth Anger avec nombreuses photos à l’appui sur le Hollywood dépravé, décadent, parcouru de scandales plus ou moins étouffés, crimes, dépravation sexuelle, drogue, etc. Publié par Pauvert à Paris, le livre de Anger fut interdit aux USA et une version mise à jour ne fut autorisée qu’en 1975. USA, Land of the Free...
A l’époque (1958), l’on parlait du scandale de la mort de l’amant de la star Lana Turner, le gangster de Cosa Nostra Johnny Stompanato, abattu par la fille de l’actrice, Cheryl Crane, âgée de 14 ans. Stompanato battait sa mère et le tribunal reconnut que Cheryl avait agi en état de légitime défense, “par procuration” si l’on veut, ce qui était après tout une courageuse interprétation de la loi. C’était dans la rubrique “faits-divers”, rien d’autre sinon le sel qui accompagne les comportements scandaleux des célébrités, et éventuellement une occasion de réflexion sociologique et culturelle sur la culture américaniste, sur la licence ou la décadence des mœurs, etc. ; dans tous les cas, bien sûr, rien à voir avec la politique active, en cours, en aucune façon. Aujourd’hui, le scandale Harvey Weinstein n’est pas dans la rubrique faits-divers, et Hollywood-Babylone devenu Hollywood-Babylon postmoderne est aussitôt un événement très largement politique, de la plus active des politiques, et qu’il importe de reconnaître comme tel.
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11 Octobre 2017 – Je me suis souvent imaginé, depuis que je connais l’anecdote, le visage impassible de l’évêque d’Autun, Charles-Maurice, en 1790 à la Fête de la Fédération avec célébration de l’Être Suprême, « gravissant à demi-boitant les marches de l’autel, revêtu de ses ornements d’évêque, mitre en tête et crosse à la main, [croisant] La Fayette et lui [glissant] : “Par pitié, ne me faites pas rire”. » Et je me l’imagine plus encore s’il était des nôtres aujourd’hui, et s’il contemplait la basse-cour postmoderne, particulièrement dans ses agitations frénétiquement sociétales, comme par exemple s’il contemplait le jeune Justin Trudeau qui est le sujet de ces quelques remarques...
Emmanuel de Waresquiel, dont je fais ici une citation de son Talleyrand, le prince immobile (*), – quel titre, quelle expression sublime que “prince immobile” ! – consacre quelques lignes à décrire le ridicule considérable et la dérision intense que son héros, déguisé en cet évêque d’Autun qu’il était réellement, avait éprouvé lors de cette fête. Il conclut que Talleyrand avait pris conscience de l’abstraction politique engendrée par la modernité de la révolution : « En prenant conscience de cette dimension, – l’abstraction politique née de la révolution, – il se montre incroyablement moderne. »
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09 octobre 2017 – Il est assez rare de rencontrer sous la plume d’un homme honorable, comme par un biais inattendu, une de ces très-simples vérités premières qui vous habitent depuis si longtemps, que bien peu de gens sembleraient partager jusqu’à vous faire paraître grognon on ronchon si vous l'exposiez aux yeux de tous. Il s’agit d’un jugement spontané depuis que mon esprit s’est aiguisé en critique intransigeant des USA, – donc depuis quelque part entre 1979 et 1992... Ainsi ai-je considéré depuis cette époque d’une façon ouverte et consciemment développée que la présence constante de la bannière étoilée, au fronton des maisons US, à la boutonnière des héroïques hommes politiques, dans le métro, le bus ou les restaurants, dans les immeubles en construction, à Wall Street, dans les stades où évoluent les joueurs de la NFL avec un genoux en terre, sur les statues de Saddam déboulonnées, sur les T-shirt et sur les préservatifs, – et surtout, surtout, dans tout film hollywoodien qui se respecte et qui doit à un moment ou à un autre, fût-ce dans une sorte de Tartar’s Desert sans fin, montrer l’image d’une bannière étoilée, – j’ai toujours considéré cette présence, dis-je, comme un des signes les plus indubitables de l’insondable et abyssale faiblesse cachée chargeant d’une marque indélébile et infâmante le patriotisme enflammée et bruyant que chaque citoyen doit à la Grande République.
A cette lumière, on comprend que je lise avec grand plaisir, celui de la rencontre des esprits, ce paragraphe en ouverture (en “chapeau”) du texte de James Howard Kunstler (sur kunstler.com), dans sa traduction française par LeSakerFrancophne du 25 septembre 2017, sous le titre conservé de l’original (« Take the Knee ») :
07 octobre 2017 – Comme on l’a vu, il est fort question de Poutine et de son triomphe de ces derniers jours. A côté de quoi, il m’apparaît intéressant de m’essayer, une fois de plus je crois, à déchiffrer l’énigme de cet homme. Effectivement, Poutine est et reste une énigme pour moi, surtout dans la façon dont il s’est accordé à son destin par rapport à ses origines. Une analyse de ses actions politiques en fonction de sa psychologie me paraît très justifiée et enrichissante.
Il reste assez mystérieux qu’une épave aussi caractéristique que pouvait l’être Eltsine en 1999, cet homme dont l’âme était corrompue par des forces qui le dominaient, ait choisi Poutine pour lui succéder. (D’autant, comme on l’a appris lors des interviews Oliver Stone, que Poutine n’était rien moins qu’enthousiaste, et qu’il refusa une première fois l’offre d’Eltsine avant de l’accepter à l’insistance du président.)
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1er octobre 2017 – J’aimerais bien que ce soit en signe ironique fait au livre de Philippe Roger, L’ennemi américain, qu’Éric Branca a donné comme titre à son livre L’ami américain. (*) Le livre de Roger, publié avec grand fracas et grand succès au moment (en 2002) où la France s’opposait aux premières actions déstructurantes US de l’époque 9/11(préparation de l’invasion de l’Irak), constituait une des armes de communication essentielles des proaméricanistes français soutenus par les influences qu’il faut et dont on retrouve la parentèle de l’époque, contre de Gaulle certes, dans le livre de Branca. On peut par ailleurs penser que ce livre de Branca fait partie d’une réaction actuelle, ou dirais-je plus prudemment une tentative de réaction tant est forte la mainmise du Système sur les psychologies, contre l’extraordinaire puissance de l’influence et de la référence américaniste sur la direction politique française, étalée littéralement comme on est beurré sur une tartine, lors des présidences Sarkozy-Hollande. (On sait ce qu’on en pense ici, à dedefensa.org, d’une façon très générale, il suffit de lire l’article “PolitiqueSystème (II)” du Glossaire.dde.)
Là-dessus me vient une autre réflexion liminaire, qui va compléter la première. Il s’agit d’une observation de Chateaubriand dans un article de 1824 : « Le public a sans cesse besoin qu’on lui remette en mémoire les choses mêmes dont il est tous les jours occupé. Il lit vite et mal : il est distrait et oublieux. » Cette remarque vaut pour tout ce monde qui est lecteur souvent pressé lorsqu’il s’agit de suivre des événements courants ou même de l’historique qui vous sert dans votre quotidien, quoique certes avec des degrés selon les lecteurs ; certes (suite), la remarque vaut pour moi comme elle vaut pour tout lecteur, y compris celui de dedefensa.org. Elle a joué à plein et s’est vérifiée pour ce cas, à propos de ma lecture du livre de Branca. Pour autant, je suis loin de l’avoir fini puisque j’en suis à la page 80, juste passé l’exposé sur l’AMGOT (acronyme US pour Allied Military Government of Occupied Territories). Mais c’est justement ce dont il s’agit et dont je souhaite vous entretenir.
(Suite)