Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.

  Novembre 2022 (12 articles)

Transatlantic shit

  lundi 28 novembre 2022

28 novembre 2022 (20H45) – Il y a l’excellent Larry Johnson, qui est en train de devenir une star de la presse indépendante et antiSystème depuis sa rupture avec le colonel Lang et son étrange tournant pro-Zelenski, – Johnson qui nous donne un texte varié, attrayant, plein de sel, sur le conflit ( ?) qui est en train de se développer entre les USA et l’Europe (je préfère cette formulation à l’UE) à propos de la crise ‘Ukrisis’ et de ses conséquences

... Et l’on commence par le plus drôle : savez-vous ce qu’est la NSA ? Eh bien, vous vous trompez. Johnson parle de l’article de ‘Politico’, déjà cité, où l’on détaille la mésentente nouvelle, naissante et brutale, entre l’Europe et les USA. Il note que, du temps où il était officier à la CIA travaillant en liaison avec le département d’État et le centre d’action anti-terroriste, on nommait cela, – ces geignements européens à propos des pratiques de voleur et de pirate des USA qu’eux-mêmes (les Européens) semblaient presque appeler de leurs vœux, comme sils goûtaient d’être ainsi serviles et humiliés, avant parfois de geindre ; eh bien, à la CIA, on nommait cela, cette petite crisette européenne régulière, une « No Shit Analysis », c’est-à-dire NSA. (On traduira, dans la langue de Molière : “Cette merde, ces geignements européens, ne mérite même pas d’être analysée”). C’est vraiment si bien vu, c’est-à-dire si bien fait pour les Européens :

« “Le fait est que, si vous regardez les choses sobrement, le pays qui profite le plus de cette guerre est les États-Unis, parce qu'ils vendent plus de gaz et à des prix plus élevés, et parce qu'ils vendent plus d'armes”, a déclaré un haut fonctionnaire (européen) à ‘Politico’.

» Incroyable. Les auteurs de Politico reprochent à Poutine ce que les États-Unis et l'Europe se sont fait à eux-mêmes. Je peux entendre la complainte de l'Europe : “C'est un autre beau gâchis dans lequel vous nous avez mis, vous l’Amérique”.

» Je suis amusé par la plainte du fonctionnaire européen selon laquelle les États-Unis profitent aux dépens de l'Europe. Lorsque je travaillais à la CIA en tant qu'analyste, nous avions une expression pour ce genre de moment à la “Captain Obvious”, – nous l'appelions “No Shit Analysis”, NSA en abrégé. Les jours et les semaines à venir verront les récriminations et le ressentiment à l'égard des États-Unis croître et se répandre dans toute l'Europe. Il sera alors plus difficile pour l'Europe de soutenir la guerre en Ukraine, au moment même où les besoins de l'Ukraine en matière d'aide étrangère et de soutien militaire vont augmenter. »

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Question de survie

  lundi 28 novembre 2022

28 novembre 2022 (11H25) – Saviez-vous que Certains organismes de collecte d’argent mettent en place des dispositifs d’obstacle, voire d’interdiction, pour empêcher l’aide à la presse indépendante, à la Résistance. Bien sûr que vous le saviez ! Tout le monde le sait.

Nous sommes assez peu exposés à cette sorte de contrainte parce que notre dispositif de donation est primaire, étroit, réduit à une simple alternative : Paypal (que nous ne vous conseillons pas [dons récurrents pour nous souvent refusés] bien qu’il soit de loin le plus employé) et le virement bancaire. (*) Nous n’avons pas choisi ce dispositif archaïque, nous l’avons adopté par simple ignorance, et incompétence innée (multiplié par le manque de temps et d’aide pour en trouver d’autres, – et pour mon compte par mon extraordinaire absence du moindre don [dans le sens d’une capacité inné, je répète le mot] pour juger de cette sorte de chose). Pour autant, il faut que ce dispositif serve à quelque chose.

Nous sommes parmi les premiers, je dirais parmi “les pionniers” à avoir deviné et décrit la réalisation de ce concept d’une telle liberté, et lui avoir donné ses lettres de noblesse qui, aujourd’hui, justifient notre demande d’aide. Pour mon compte, j’avais, mémoire encore toute vive, l’expérience du ‘Samizdat’, qui rappelle, qui devrait rappeler à ceux qui vomissent du Ruse aujourd’hui que les Russes furent les premières victimes du communisme (importé d’Occident) et du stalinisme, et que ce sont eux qui inventèrent la presse indépendante dans la moderbnité, comme arme de la liberté contre la presseSystème du temps de la ‘Pravda’, – bien inférieure à notre presseSystème... Rappel de mon expérience :

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Plus ça change...

  vendredi 25 novembre 2022

25 novembre 2022 (19H00) – Les citoyens américains, qui adorent utiliser des mots et des expressions françaises (le français “dans le texte” est la langue la plus empruntée dans l’anglo-américain courant), chérissent cette expression, également “dans le texte” : « Plus ça change, plus c’est la même chose ». Je l’emploierais ici et sans fausse honte pour justifier cet emprunt d’un de nos textes d’il y a deux ans, qui demandait déjà votre aide et votre soutien...

En effet, lisez ceci et demandez-vous si nos tristes temps-devenus-fous ne mériteraient pas un Jefferson de 1814, pour porter le jugement qui importe sur l’information “officielle”, ce que nous nommons presseSystème, caricature d’indépendance et simulacre de liberté perdus dans les comptes bancaires et les narrative dégoulinant de moraline de nos oligarques woke et déjà postmodernes :

« Je déplore ... l’état putride dans lequel sont passés nos journaux et la malignité, la vulgarité et l’esprit mensonger de ceux qui écrivent pour eux ... Ces ordures dépravent rapidement le goût du public et diminuent son goût pour la nourriture saine. En tant que véhicules d'information et organes d’observation critique de nos fonctionnaires, ils se sont rendus inutiles en perdant toute capacité à être digne de foi en quelque façon que ce soit... Cela a été produit, dans une large mesure, par la violence et la malignité de l'esprit de parti. »

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L’axe de la vindicte : Macron-Meloni

  jeudi 24 novembre 2022

24 novembre 2022 (17H35) – Un affrontement superbe est en train de s’imposer au cœur de l’Europe, – comme on le sait, une Europe unie “comme elle ne l’a jamais été face à l’affreuse agression russe”. Au fait, cet affrontement n’a rien à voir avec la Russie. Mais il secoue l’Europe entière, menace les plans mécaniques de cette machine diabolique qu’est l’UE, qui a un besoin vital d’unité d’apparence, de communication, de simulacre et de croyance... Je parle de l’extraordinaire vindicte entre le président français Macron et la Première Ministre italienne Meloni, marqué par une haine qui de la sorte qui oppose deux créatures face à un enjeu diabolique caractérisant absolument la GrandeCrise.

Je m’appuie sans réserve sur une vidéo du tandem Christoforou-Mercouris. Je ne sais qui déteste l’un plus que l’autre, de Macron et de Meloni, mais je sais qu’une femme comme Meloni, avec son extraordinaire abattage face au jeu ondoyant de la raison apparente de l’autre complètement déstabilisée par elle, pourrait bien réduire en charpie, en miettes, en confettis informes “façon puzzle”,  la Sainte-Image de l’avorton français. Ce ne serait certainement pas un événement sans conséquence dans ce monde structuré par la seule communication, c’est-à-dire un événement de politique bien réelle dans ce monde de la communication.

Dans les diverses et superbes attaques de Meloni contre Macron, à propos de la politique française en Afrique conduisant à des migrations forcées, Christoforou observe que cette femme politique, qui n’a cessé d’affirmer (sans enthousiasme excessif) sa ligne atlantiste, pro-OTAN, finit, lorsqu’elle parle de la politique néolibérale et des excès du néoimpéralisme-néocolonialiste à ne rien dire qui soit vraiment différent de ce que nous dit Poutine sur ces différents sujets qui constituent ensemble une autre vision du monde inverse de celle enseignée par le bloc-BAO... Et elle le dit, involontairement pourrait-on croire et dire hypothétiquement, d’une façon beaucoup plus affirmée depuis qu’elle est au pouvoir.

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Le XXIème siècle du Secrétaire Austin

  lundi 21 novembre 2022

21 novembre 2022 (14H25) – Alexander Mercouris s’est intéressé à l’intervention du secrétaire à la défense Austin à Halifax, au Canada, ce week-end. Nous en avons déjà parlé hier et je crois utile d’y revenir à la lumière de l’interprétation de Mercouris.

Hier donc, il était fait mention de cette intervention dans quelques-uns de ces termes que je rappelle ici :

« RT.com rapporte cette intervention en mettant évidemment l’accent sur l’“l’éloge de l’armée russe”, alors que l’imposant Austin mentionne l’inestimable valeur d’une “cause” (celle de l’Ukraine) dans laquelle on croit bien entendu comprendre qu’il la présente implicitement comme le nœud de la victoire... [...]

« “Vous savez, les Russes ont une armée puissante et des systèmes d’armes impressionnants”, mais cela “ne les a pas aidés à l'emporter dans une campagne faite de conquête et de cruauté”, a affirmé Austin, [...]

» Austin a également déclaré que les États-Unis resteront aux côtés de l'Ukraine tant que durera le conflit, insistant sur le fait que l'issue de celui-ci “déterminera le cours de la sécurité mondiale en ce nouveau siècle”... »

Mercouris reprend donc l’intervention de Austin, qu’il décrit justement comme un ministre sans réelle originalité intellectuelle, loyal, qui applique la politique qui lui est dictée en l’aménageant d’un point de vue bureaucratique en fonction des besoins et des pressions des différentes branches des forces armées et des puissantes bureaucraties qui les servent. Mais dans ce cas, cette intervention d’Austin à Halifax a été perçue par Mercouris comme sortant de l’ordinaire, un peu dans tous les cas, pour le courant du personnage... Quoi qu’il en soit,

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Vraie-fausse attaque-bouffe d’une “drôle de guerre”

  mercredi 16 novembre 2022

16 novembre 2022 (18H15) – ‘Ukrisis’ mène à tout, y compris aux missiles intempestifs qui débordent le champ de bataille et à l’un des plus bels effondrement financiers du XXIème siècle. C’était bien ce qu’il fallait s’attendre à y trouver, lorsque j’ai proposé le terme, – osant imaginer que cette crise ukrainienne pourrait bien embraser l’univers, mais sans aller jusqu’à y voir la matrice du déferlement sans pareil qui ne cesse de nous stupéfier, – alors qu’au départ, ce n’était simplement que ceci :

« ‘Ukrisis’ étant la contraction bien compréhensible des termes “Ukraine” et le ‘krisis’ grec (crise, jugement), le ‘k’ des deux mots correspondant parfaitement. »

Cette introduction grandiloquente pour saluer la première “attaque” russe, – non, pardon ukrainienne, – sur le territoire polonais, à partir d’une provocation maléfique, – non, pardon, russe, – contre le territoire ukrainien et ses réseaux dispensateurs de l’énergie électrique à laquelle notre monde au bord de l’asphyxie s’accroche désespérément. Donc, hier en fin d’après-midi, en soirée, la Russie a lancé une attaque d’engins guidés offensifs contre des stations du réseau électrique et divers autres objectifs, il s’agissait dit-on de missiles très puissants et de nouveaux types (notamment, selon Martyanov, des missiles de croisière ultra-moderne à technologies furtives supersoniques dérivés du X-101, avec une portée de 4 500 kilomètres). Cette attaque avait certainement une composante de communication, pour riposter aux interprétations faisant de l’évacuation de Kherson une défaite russe annonciatrice du pire et notamment l’inévitable effondrement de l’armée russe qui se répète avec une exemplaire régularité, je veux dire selon les thèses respectables et fleurissant sur les plateaux-TV parisiens. (La France est exemplaire dans cet exercice et dans ses très belles périodes, elle a si souvent retrouvé cette tendance avec une dextérité exemplaire pour faire de la conformité aux autorités supérieures l’acte lumineux d’une libre pensée.)

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Déconstruction-reconstruction de Poutine

  lundi 14 novembre 2022

14 novembre 2022 (17H15) – On connaît, je crois, l’estime assez nouvelle que l’on porte sur ce site à Alexandre Mercouris, avec son compare Alex Christoforou, concernant l’analyse et le commentaire des affaire internationales, de l’‘Ukrisis’ ukrainien, bref de la GrandeCrise. Alors, je m’arrête à une vidéo (13 novembre) dont la vision m’a particulièrement frappé et intéressé. Le sujet en est la position russe en Ukraine, mais bien plus que cela, la position de Poutine, que dis-je, la psychologie de Poutine.

Remarque PhG-Bis : « Il est évident que l’on laisse de côté les innombrables développements et courants de pensée dominants dans notre belle situation américaniste-occidentaliste, portés par l’anathème, l’insulte, le slogan, l’automatisme de la bienpensance, l’hypocrisie à fragmentation multiple, tous ces excès indignes et grossiers, et si affligeants, qui se déversent comme bennes à ordures pleines à craquer au seul mot de “Poutine”. A tous ceux-là, Montherlant, que PhG aime bien citer, disait : “Vas jouer avec cette poussière”.

»...Et l’on notera alors, en Post-Scriptum, que dans les phrases et jugements qui nous sont rapportées, nullement on ne voit, nullement il ne faut voir la moindre leçon de morale ni une “variable d’ajustement” de la vertu poutinienne... »

Le point de départ de la conversation est la prise en compte de la situation en Ukraine telle qu’on la perçoit de façon générale, sans se perdre, ni dans les détails, ni dans les hypothèses, ni dans les grandes constructions stratégiques et théologiques. Durant cette campagne, les Russes n’ont subi aucune défaite mais ils ont accepté, sinon suscité des revers sous forme de reculs plus que de retraites, d’ailleurs tactiquement justifiables, qui n’en ont pas moins été exploitées dans la perception et dans la communication comme des victoires ukrainiennes. Ce n’est pas exactement une question militaire, technique, etc., mais bien de perception... On sent, par rapport aux évidentes capacités russes, une certaine lenteur, voire une certaine langueur du rythme opérationnel, avec des à-coups qui vous font croire que l’on change de rythme, qu’on le hausse, pour se voir bientôt en partie démentis.

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Le rébus-puzzle de Kherson

  dimanche 13 novembre 2022

13 novembre 2022 (18H30) – Comment nommer cela ? “La victoire de Kherson” ? “La déroute (ordonnée) de Kherson” ? “Le piège de Kherson” ? “Le simulacre de Kherson” ? Ou bien, plus simplement, comme une sorte d’“énigme de Kherson”,  “le rébus-puzzle de Kherson” ? (Surnom un peu ironique mais non moins justifié.) Il est bien difficile de se décider, car il s’agit de se diriger à tâtons dans ce que le Haut Représentant de l’UE désigne comme une “jungle” d’informations, d’analyses, d’appréciations, de suggestions et d’affirmations. (Est “une jungle” ce qui végète hors du “jardin” qu’est l’UE, selon le Haut-Représentant Josep Borrell.)

D’autre part et pour commencer plus simplement, pour savoir ce qu’il s’est passé et ce qu’il en est à Kherson il suffirait peut-être de reprendre quelques paragraphes de ce que nous écrivions il y a à peu près un mois (le 16 octobre 2022), lorsque l’on commençait à débattre pour savoir ce qui allait se passer à Kherson. Les militaires russes venaient d’annoncer le retrait sur l’autre rive du Dniepr de la population de cette ville désireuse de suivre leurs conseils de ne pas s’exposer à des risques considérables ; voire, même si l’on suit bien cette piste sinueuse achevant le schéma, des déclarations laissant entendre que les troupes russes elles-mêmes suivraient cette voie... Bref, tout était écrit :

« Pourquoi ce retrait ? Certains disent que c’est pour éviter des pertes civiles du fait de tirs de missiles ukrainiens. D’autres, que c’est pour permettre aux troupes russes de tenir  mieux, de meilleures positions dans et autour de la ville. Car il faut ici préciser que tout cela se fait sur le bruit de fond de l’annonce d’une nouvelle “offensive finale“ de reconquête de Kherson par les Ukrainiens. Ce qui introduit la dernière explication : on évacue Kherson parce qu’on laisse la ville aux Ukrainiens, on refait le coup de Kharkov et Cie de début septembre.

» Imaginez le désarroi des réseaux sociaux russes et surtout des occidentaux pro-russes. C’est l’effondrement, la calamité, la pire chose qu’on pouvait imaginer quelques jours après l’intégration des pays du Donbass dans la Fédération de Russie. Une militante zélée (anonyme, quelque part sur ‘Telegram’) écrit que :

» “la perte de Kherson, la reprise de la ville par les ukro-nazies serait une catastrophe sans précédent, une défaite mais surtout un coup terrible porté au prestige de la Russie et de Poutine... Mais comment sont-ils tombés dans ce piège ? Poutine n’est pas assez dur, chaque fois il se fait avoir !” »

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L’ironie, arme absolue

  mardi 08 novembre 2022

8 novembre 2022 (13H20) – Face à l’extraordinaire déferlement de mensonges et de simulacres portant la marque d’une bêtise que nous honorons de l’expression de “bêtise métahistorique” en raison du point de vue d’où nous la jugeons, mais qui est réellement en vérité-de-situation ce que nous désignerions en toute inversion comme une “bêtise infra-historique”, – s’impose la question : quelle arme employer contre elle ? Nous répondons aussitôt : l’ironie qui, en raison de cette position “infra-” (“au-dessous”, “en bas”) de l’objet auquel elle s’adresse, se colore d’une puissante nuance de dérision qui se donne à peine la peine de se montrer méprisante. Les “imbéciles infra-historiques” qui servent le simulacre de la bienpensance devenue folle dans le Camp du Bien transformé en poubelle des bons sentiments, sont éminemment trop imbéciles pour mériter un réel mépris.

Commentaire bienveillant de PhG-Bis : « Pour colorer ce jugement d’une touche de culture de l’ancien temps, celui de notre jeunesse commune, je dirais à propos de la “bêtise infra-historique” en question : “Va jouer avec cette poussière” (Montherlant), “misérable petit tas de mensonges” (Malraux paraphrasé à demi). »

Tout cela pour conduire à la description de l’intervention d’un oligarque russe (horreur), ami très proche de Poutine (hyper-horreur). Son nom francisé, à rapprocher d’un de nos physiciens quantiques, serait alors Yevgeny Prigozine ; il est par ailleurs fameux pour être le propriétaire du Groupe Wagner, qui se bat avec grande vigueur et efficacité  sur le champ de bataille ukrainien, et on l’a vu dans une vidéo largement répandue faire un appel à volontaires dans des prisons russes (suppression ou aménagement de peine contre un engagement chez Wagner pour aller se battre durement en Ukraine).

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L’OTAN fait ses gammes

  dimanche 06 novembre 2022

6 novembre 2022 (18H50) – Envisageons ce titre sous forme d’une charade :

• Mon premier est la très forte possibilité désormais, – le NYT ayant fait savoir les penchants généraux et impératifs de l’administration Biden à cet égard, –  que madame Chrystia Freeland, vice-première ministre du Canada, devienne la première femme Secrétaire Général de l’OTAN ; et Freeland, diantre, n’est pas n’importe qui, comme nous le précisions en septembre :

• Le réseau canadien CDC a publié un article développant l’hypothèse que le prochain secrétaire de l’OTAN sera une secrétaire générale, et le nom de la Vice-Première ministre Chrystia Freeland est avancé (avec d’autres concurrentes, aussi extrémistes). • Freeland, d’origine ukrainienne, vénère son grand’père qui fut collaborateur des nazis en Ukraine. • Elle hait la Russie. • Ce n’est qu’une hypothèse mais elle a  une signification lourdement explosive. • L’orientation prise est celle d’une OTAN bien plus active qu’elle n’a jamais été. • La guerre, la vraie...

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L’énigme Derrida

  jeudi 03 novembre 2022

3 novembre 2022 (04H30) – Jacques Derrida est un homme important, qui a sa place dans la galerie des grands “influenceurs” des courants les plus déstructurant de notre époque. D’autre part, Derrida est né à Alger, c’est un pied-noir. Ce sont là deux bonnes raisons pour que je m’intéresse particulièrement à lui. On a d’ailleurs vu déjà l’intérêt très réel que je lui porte, notamment par le biais d’une vidéo insolite que j’ai derechef baptisée “confession de Jacques Derrida” (voir par exemple dans ce texte sur la déconstructuration, venu de 2017, plus valable  encore en 2020 comme il est référencé ici, qui l’est encore plus aujourd’hui).

Mais il y a plus intéressant encore... Une “énigme” Derrida, pas moins ; quelque chose qui vous conduirez à vous poser de bien étranges questions, comme celle-ci : “Mais Derrida comprenait-il lui-même ce qu’il écrivait ?” ; ou bien encore : “Derrida n’a-t-il pas écrit toute son œuvre comme une vaste farce qu’il a lancée à la face du monde en riant aux éclats de se voir si gravement pris au sérieux ?”... Gardez tout cela à l’esprit en songeant également à la confession du déconstructurateur, à la “Derrida’s Terror”, et prenez l’épisode ci-dessous comme une sorte d’élément de tragédie-bouffe.

Enfin, trêve de billevesées et passons aux explications. Il s’agit d’un extrait de la deuxième partie du Tome III de ‘La Grâce de l’Histoire’ sur laquelle moi-même, l’auteur, travaille épisodiquement dans l’espoir presque mythique et mystique d’arriver un jour à son terme, si la GrandeCrise me laisse quelque répit...

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SAVOIR & POUVOIR

  mercredi 02 novembre 2022

02-11-2022 (11H15) – C’est un truisme souvent répété par les temps qui courent, que je rattrape pour le citer :

« Celui qui détient le SAVOIR détient le POUVOIR ».

Cela est dit comme si l’affaire était tranchée, et l’on imagine dans quel sens pour notre époque si richement achalandée : le savoir du côté des puissances d’agent détenant les grands groupes d’organes d’information du système de la communication, l’aide des diverses organisations collectant les informations sur vous et moi, etc. Arrêtons-nous un instant au premier cité : le SAVOIR (lequel déterminant l’influence, les directives, les orientations) au sein des “grands groupes d’organes d’information du système de la communication”, lesquels sont la propriété des puissances d’argent qui constituent quelques-uns des nombreux bras armés de l’hyper-pieuvre qu’est le Système qui nous concocte depuis quelques décennies/quelques siècles, la gâterie du globalisme.

Ce truisme (« Celui qui détient le SAVOIR détient le POUVOIR ») n’est d’ailleurs pas nouveau, mais à peu près vieux comme le genre humain depuis qu’il a commencé à balbutier. Le savoir a toujours existé et a toujours fondé le pouvoir ; ce qu’on dit ici en rappelant ce “truisme“ est qu’il n’a jamais semblé aussi vrai aujourd’hui, – au point que les grands esprits du Système en font une découverte aussi importante de la roue-qui-tourne, – à cause de la puissance du système de la communication et de l’écrasante omnipotence friquée des très-grands de ce monde ; lequels système de la communication et très-grands de ce monde, faut-il le répéter toujours selon les grands esprits en question, se trouvent naturellement aux mains du Système, de l’argent qui y coule à flot, du conformisme qu’engendrent ces flots, etc..