Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.

  Décembre 2018 (9 articles)

Merkel, ou la “sottise du diable”

  dimanche 30 décembre 2018

30 décembre 2018 –J’avoue avoir complètement raté cette intervention de Merkel : « Les États-nations doivent aujourd’hui être prêts à renoncer à leur souveraineté »... Surprenante dans sa simplicité, épatante dans sa pureté cristalline, abrupte dans son impérative signification, cette intervention ; d’une certaine façon, comme si l’on découvrait que le roi est nu, bien qu’il s’agisse de rien moins que de notre Kaiserin.

Elle dit d’autres choses dans le même genre qui est de songer à bannir toute souveraineté, la transmission de cette souveraineté vers des organes adéquats (UE, Globalisation Inc., New-New World Order) devant se faire dans l’ordre et la discipline, comme au bon temps où la Stasi faisait fleurir la RDA, ou la Wehrmacht les grandes steppes de l’Est. En même temps, Merkel fait un panégyrique du traité de Marrakech, dont nous apprenons qu’il est le produit d’un travail de sape et d’un labeur-expert à l’ONU des mêmes Allemands du groupe-Merkel, depuis 2016 après l’expérience très concluante de l’ouverture des frontières de l’Allemagne de 2015. (*)

Si je reviens sur cette sortie de Merkel qui date d’un mois (*), c’est parce qu’elle s’inscrit dans une attitude nouvelle de cette chose immense et déchaînée que je nomme “Système” ; une attitude qui se renforce chaque jour trois ou quatre mois, voire quelques semaines, et qui nous dit que le Système ne prend plus de gants, ni ne songe à garder plus longtemps son masque. Il y a trois ou six mois encore, une personne du rang de Merkel, placée dans la situation où elle se trouve, n’aurait pas songé à dire une telle chose, si crûment, si abruptement, comme l’on agite un chiffon rouge devant un Gilet-Jaune.

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De l’atonie à la colère

  samedi 29 décembre 2018

29 décembre 2018 – Il y a longtemps que se développe le jugement selon lequel le développement des technologies de communication et du numérique tend à créer un monde artificiel dans lequel seraient plongées des foules laissées sans direction par la globalisation du néocapitalisme, et ainsi mises dans une atonie qui les priverait de tout sens et laisserait libre cours aux événements suscités par le Système. Par conséquent, c’est avec une certaine surprise puis avec une surprise certainement heureuse que l’on découvre, que je découvre que l’atonie de ces foules sans-direction et privée de sens s’est muée en une colère d’une puissance et d’une résilience extraordinaires.

(Bien entendu, je note cela en référence à la crise des Gilets-Jaunes, mais aussi à divers mouvements de type “populiste” et apparentés qu’on dénombre depuis les années 2015-2016.)

Où est passé l’atonie de ces foules qu’on observait comme abruties par les smartphones du Système et du néocapitalisme ? Au désordre par atonie que cherche à répandre dans les foules privées de sens le néocapitalisme entropique se dresse et s’oppose le désordre des rues par les peuples qui jugent trouver un sens dans le choix de suivre les impulsions nées de leur colère ; le désordre par atonie se désintègre sur le désordre par la colère. Désordre contre désordre, ou comment “faire aïkido” et transmuter, selon le mot de Victor Hugo qu’on reprend beaucoup ces temps-ci, les “foules” heureuses d’être sans direction ni le moindre sens en “peuples” cherchant avec colère à retrouver une direction et un sens qui soient les siens.

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De Matrix à la folie, – et “Boum !

  dimanche 23 décembre 2018

23 décembre 2018 – Il est vrai que nous sommes sollicités de toutes parts, avec toutes les crises qui ne cessent de jaillir, de surgir, pour s’insérer dans le tourbillon crisique qui opérationnalise la Grande Crise Générale. Nous, en France et alentour, les GJ et tout ce qui va avec retiennent notre attention, et il nous reste peu de temps pour le reste. Pourtant non, faites un effort !

Je veux dire : tournez-vous vers Washington, ma “D.C.-la-folle” dont il était écrit il y a deux jours, notamment et fort justement à mon sens, et tant pis pour ce qu’on dira de ce jugement qui est mien sur un texte de ce site qui est un peu moi-même :

« On pourrait dire, si l’on voulait rendre compte du sur-surréalisme de la situation, tentant d’à nouveau peser bien nos mots, que “D.C.-la-folle” est devenue folle, que sa folie est elle-même touchée par une sorte d’hyper-folie...  [...] 

» ...et l’on a là un signe de plus du désordre qui règne, – non pas en Syrie mais à Washington D.C.[...]

» ...Ainsi la crise, qu’on croyait située en Syrie, revient à son point d’orgue et à sa matrice, à Washington D.C. et alentours. »

La décision de Trump sur la Syrie a plusieurs aspects : les effets sur la crise et l’affreuse guerre syriennes, sur les équilibres généraux et les positions diverses des divers acteurs (Russie, Turquie, plus quelques pensées pour les stupides moutons, type-France-macronique), sur la situation politique de Trump et dans son administration, toutes ces choses d’une infinie importance... Mais non, le plus important, le plus stupéfiant, c’est bien ce qui se passe à Washington, dans l’air du temps !

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Belgique, prends garde à nous !

  mercredi 19 décembre 2018

19 décembre 2018 – Pour une fois, je vous parlerai de la Belgique où je réside, par les étranges chemins de fortune et de l’Histoire, depuis la fin de 1967. J’en ai donc vu des crises, absolument pas intéressé par la chose, les incroyables nœuds gordiens des querelles communautaires. Si je fais le compte du temps où je restais avec une demie-oreille attentive au brouhaha politique, – c’est-à-dire jusqu’à la fin de la décennie des années 1990, – je ne me suis vraiment intéressé qu’à trois reprises aux soubresauts politiques belges : 

• lors du choix des avions de combat (deux épisodes que je mets ensemble, 1974-1975 lors du choix du F-16, et 1986-1989 avec l’offre-Rafale de la France, et éventuellement today si on reparle du JSFvs Rafale  puisque les partisans jusqu’à l’os de l’avion US, autour du ministre flamand à la défense, ont quitté le vaisseau et que la décision du pseudo-choix n’a été que pseudo-formelle) ; 

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GJ, vous êtes tous des FakeNews

  mardi 18 décembre 2018

18 décembre 2018 – D’une façon extrêmement originale et d’un héroïsme hors-sol comme on cause aujourd’hui, nos chouettes petits révolutionnaires label Mai-68 , — « Ils finiront tous notaires », avait prédit Jouhandeau, se gourant totalement, cet homo encombré d’une infernale sorcière d’épouse, puisqu’ils finirent pipole sur les plateaux-TV à €15 000 du mois, – donc nos chouettes petits-héros criaient à la face du monde, se référant à l’implacable Dany qui continue à nous traquer dans l’étrange-lucarne, avec le très-beau (coiffure) Luc Ferry sur LCI le dimanche, – « Nous sommes tous des juifs-allemands ». (Fin de la phrase, passons à autre chose.)

Je suggère, moi, à nos GJ-ringards en quête d’identité de se proclamer : « Nous sommes tous des FakeNews. » Tout le monde sera content, la BBC, le chef-député En Marche monsieur Le Gendre expliquant l’erreur de son groupe, “Nous avons été tous trop-intelligents, trop-subtils pour leur expliquer nos réformes” ; France3 qui corrige les fautes des panneaux des bouseux-GJ, Integrity Initiative, qui nous transmet les tonnantes et étonnantes trouvailles-GJ/Poutine (entre autres) du MI6. La célébrité internationale ayant fait son travail, les GJ accèdent au statut de grande star, avec nomination d’études détaillées de la désinformation russe dans divers médias anglophones plus ou moins antiSystème, – sans parler de Shamir, certes. Enfin, tout est en place, tous “les éléments de langage” en mission de torpillage dans le bon sens après quelques errances du départ où l’on oublia les Russes, vous expliquant en détails comment les ploucs-GJ mettent en gravissime danger Notre-Démocratie-à-nous et les bastions de la Liberté-Universelle, en se faisant complices de Moscou..

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T.C.-66 : La crise-rhizome

  dimanche 16 décembre 2018

16 décembre 2018 – Avec l'affaire des Gilets-Jaunes (GJ) -français qui bouleverse l’ordre des arrangements entre le Système et les élitesSystème et l’affaire Khashoggi dans ses suites princières qui implique Mohamed ben Salmane (MbS) d’Arabie et met en cause toute la chaîne de la puissance pseudo-impériale du Système dans le chef de son exécutant principal que sont les USA, une nouvelle sorte de crise prend forme. Nommons-là “crise-rhizome”, ce qui rappelle un texte précédent concernant les GJ... Voici donc deux crises-rhizome inaugurant la catégorie, la crise-GJ et la crise-MbS ; et leur caractère, ce qui fait leur intérêt spécifique et l’intérêt objectif de les classer en un rangement nouveau et commun, renvoyant à la chose fameuse des déconstructeurs ainsi décrite dans le texte référencé qui s’appliquait aux GJ mais vaut pour la nouvelle catégorie crisique ainsi proposée :

« Car cette diffusion aux mille branches dont nul ne sait ni la racine, ni le tronc, ni la subordination, ni la hiérarchie, qui caractérise ce mouvement étrange et déroutant des “Gilets-Jaunes” du 17 novembre, est la parfaite incarnation du rhizome de Deleuze-Guattari, les déconstructeurs-nés. »

Plus encore, bien plus... Ce sont deux crises formidables à cause des choses et des processus qu’elles touchent, menacent et ébranlent, des crises d’une importance paroxystique. Il s’agit de les comprendre pour ce qu’elles sont profondément, et non pour ce qu’elles paraissent être, une fois surmontée l’incompréhension initiale et ce passage obligé où la raison-subvertie tente de nous donner une explication rassurante parce que compréhensible, y compris avec tel et tel complots ici et là puisque le complotisme, décidément, sied à tous les acteurs de la pièce.

La crise-JG s’attaque au Pouvoir-en-soi, c’est-à-dire à la courroie de transmission vitale du Système ; la crise-MbS s’attaque à l’“Empire”-en-soi, c’est-à-dire à une des poutres-maîtresses de l’activisme entropique du Système. Si ces deux crises sont bien d’une “importance paroxystique”, on ne sait par quel bout les prendre parce qu’elles n’ont pas de bout comme tout rhizome de bonne compagnie, et elles sont difficilement compréhensibles parce qu’il n’y a rien de rationnel à comprendre par rapport au fonctionnement normal des choses auquel nous sommes habitués.

Face à elles, on ne dit mot, ou bien l’on se noie dans des détails techniques, ou bien l’on dessine de grandes perspectives illusoires où elles n’ont plus leur place, ou bien l’on ne dit mot à nouveau. Mais elles restent là, tranquillement entêtées et comme sûres d’elles, leurs places faites et hors de toute contestation possible. Finalement, ces deux crises semblent faire du sur-place tout en ourdissant sans doute, – moi-même y croit sans aucun doute, – de nouveaux et formidables bouleversements que produit une agitation profonde et cachée dont nous avons par hoquets, par instants inattendus, des signes de la puissance tout aussi formidable...

On ne s’étonnera pas que, déjà à ce point ou plutôt enfin à ce point, on introduise l’élément de la psychologie par la perception, pour lui donner une place fondamentale. Je ne parle pas une seconde de cette psychologie maîtrisée sur laquelle s’appuient les comportements intéressés, la psychologie de façade, mais celle qui agit en profondeur et dont nous sommes pas les maîtres parce qu’elle est l’interlocutrice privilégiée des forces du dehors et du dessus qui vont directement, comme fait une intuition, se loger dans les espaces privilégiés de l’esprit. Cette psychologie-là est touchée de plein fouet par cette nouvelle sorte de crise, sans que l’on n’en sache rien ; et ainsi, faisant naître dans notre arrière-conscience, avant que nous en ayons pleinement conscience, le sens de l’attaque au cœur du Système, de son autodestruction, sous la pression de ces crises-rhizomes, tapies et immobiles, qui désintègrent silencieusement les structures de l’empire du Système sur le monde.

“Nous autres, Système, nous savons désormais que nous sommes mortels”...

La crise-rhizome est la crise parvenue à son stade ultime, celui de la légitimité et de l’institutionnalisation. Elle est le produit ultime du Système, le produit inévitable de sa surpuissance sans vergogne ni retenue, et par conséquent la représentation opérationnelle de son autodestruction.

Psychologie de la Résistance

  lundi 10 décembre 2018

10 décembre 2018 – Comme beaucoup d’entre vous, je crois, j’ai vu défiler au hasard des réseaux-TV nombre de divers Gilets-jaunes qui sont des usagers des réseaux-sociaux. Dans cette bataille de l’influence, sans préjuger de l’orientation, on a pu voir que les réseaux-TV sont à la traîne des réseaux-sociaux ; les seconds qui sont le vrai “nouveau-monde” fomentent l’événement comme ils veulent, les premiers qui sont du simulacre de pseudo-“nouveau-monde” les commentent comme ils peuvent.

Ainsi les réseaux-TV, encombrés de leurs commentateurs consultants-attitrés mille fois entendus débitant leurs sornettes en rond comme du saucisson, ont-ils depuis un mois de plus en plus souvent sollicité les Gilets-jaunes à leurs luxueuses tables-rondes, ou ovales, ou rectangulaires, peu importe. D’une certaine façon, il me semble que je les ai vus évoluer, les Gilets-jaunes, dans leur discours (la façon de faire plus que ce qu’on fait), dans leur attitude, dans leur comportement. Au début, on les sentait gênés, gauches (sans suggestion politique), hésitants, maladroits, parfois incohérents ou piteux ; à mesure que les événements se déroulaient et montraient leur cohésion désordonnée, qu’ils étaient invités plus nombreux, ils se raffermissaient, ils gagnaient en assurance, non pas comme des professionnels mais plutôt comme des humblement-inspirés, des illuminés sans prétention ; ces derniers jours, ils avaient installé leur présence et lorsqu’ils parlent désormais, ils disent des choses et on les écoute encore plus que de les entendre. Parfois, lorsqu’ils parlent, ce sont les autres, les professionnels du discours-appointé, qui ont l’air de faire tapisserie.

Il y a de véritables dialogues du cœur et de l’âme qui s’établissent par instant. Lorsqu’Emmanuel Todd dit (autour de 05'45”), très ému, « ...parce qu’ils [les Gilets-jaune] m’ont rendu ma fierté d’être Français », le courant d’une certaine grandeur d’au-delà de la logique vous parcourt, et les Gilets-jaunes qui sont en face de lui, avec tous les autres derrière eux, en sont la cause. Il m’est venu à l’esprit, de cette façon fortuite et inconsciente, qu’une sorte de psychologie nouvelle est ainsi née devant nos yeux.

Complotisme “en marche”

  vendredi 07 décembre 2018

Sommes-nous à la veille d’un coup d’État ? Si l’on était en d’autres temps où ce genre de choses étaient envisagés avec des éléments sérieux et probants comme en 1958 (13-Mai et opération Résurrection), en 1961 (putsch d'avril des généraux à Alger) et même en 1968 (Mai-68 et de Gaulle à Baden-Baden), ce serait une tragédie en cours de structuration ; dans notre temps qui cultive si intensément le goût des montages et du simulacre, ce pourrait être aussi une tragédie-bouffe de la sorte qui en est la marque. Le paradoxe bien malheureux quant aux circonstances de la journée de demain de cette flambée d’alarmes et d’urgences montée d’abord en simulacre paniquard, c’est que cela pourrait donner ou avoir donné des idées aux quelques groupes et individus à l’esprit lunatique et un peu dérangé, et enfiévré de diverses illusions de violence destructrice et révolutionnaire ; ceux-là qui comptent se manifester demain à leur façon et pourraient croire alors que le Grand Soir couronnera leur journée, et qu’ils pourront ainsi créer “leur propre réalité”.

... Comme disait Karl Rove en 2002 (déjà) à Ron Suskind : « [...Q]uand nous agissons nous créons notre propre réalité. Et alors que vous étudierez cette réalité, – judicieusement, si vous voulez, – nous agirons de nouveau, créant d’autres nouvelles réalités... » Et je me dis que cette époque est si complètement surréaliste dans ses rapports avec une réalité totalement désintégrée qu’il pourrait y avoir eu dans ce climat le déclenchement d’une telle mécanique menant à de telles folles ambitions... Qui pourrait croire cela, qui l’aurait cru il y a dix jours ? Les temps sont fous, et les êtres à mesure.

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Secessio Plebis

  dimanche 02 décembre 2018

2 décembre 2018 – ... On aura traduit, j’espère, nous qui sommes des latinistes patentés : Secessio Plebis signifie “sécession de la plèbe”. Je me demandais comment les Romains auraient traduit “Gilets-jaunes” et je m’aperçois que “Gilets-jaunes” est peut-être bien la traduction en code de Secessio Plebis.

Rendons à César, – car c’est bien le cas de le dire... Je n’ai pas sorti cette expression de “sécession de la plèbe” de ma belle imagination et de ma vaste culture. Je l’ai entendue (hier en fin d’après-midi, sur RT) de la bouche de monsieur Lucien Leclercq, rédacteur-en-chef de Nouveau Cénacle, parlant des trois événements, des trois “sécessions de la plèbe”, expression consacrée, qui marquèrent l’histoire de Rome, successivement en 494, 449 et 293 avant notre ère. Si l’on veut, la “plèbe”, la foule, le peuple, “démissionnait” d’être ce qu’on disait qu’elle était et avec la façon dont on la traitait, mécontente de ses élites corrompues, et elle faisait sécession, quittant Rome pour s’installer sur une hauteur avoisinante. Monsieur Leclercq traçait un parallèle entre ces événements et les Gilets-jaunes, ces derniers représentant le peuple qui fait sécession, à sa manière et avec les moyens du bord, de ses élites et des institutions qu’elles (les élites) sont censées représenter et servir. L’image me va comme un gant, même si le processus diffère ; il est vrai que je résiste mal à une citation latine.

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