Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.
Décembre 2024 (9 articles)
28 décembre 2024 (17H35) – Écoutez-le, ce bonhomme. Il vaut tous nos stupides experts couverts de diplômes, de postes privilégiés et d’une capacité de soumission sans égale ; tous nos stupides experts non-cravatés et ce col ouvert sur la mine experte si caractéristique de l’effondrement occidental... Car ils sont les commentateurs de l’effondrement auquel ils participent avec quel zèle.
Écoutez-le, ce Marat Khairulline, ce Russe qu’on désignerait aisément je crois comme un stupide ‘moujik’ des grands espaces évidemment barbares. En quelques lignes, il vous décrit l’Amérique au jugé, sans une rature, parce qu’elle pue...
« L’Amérique d’aujourd’hui est un organisme criblé de lèpre. Elle respire toujours, bouge, déclenche des guerres, complote. Mais c'est un cadavre vivant, qui répand une terrible odeur autour d’elle. Et si c'est ça la vie, alors c'est monstrueux.
» Personne ne comprend comment cela est arrivé, même les scientifiques américains les plus intelligents ne peuvent pas comprendre comment un grand État est arrivé à un résultat aussi triste. »
Le texte est court. L’exemple choisi pour symboliser l’état de décomposition, à l’aide d’une comparaison, est parfait : entre la façon dont les Américains se sont tirés comme volailles affolés d’Afghanistan et la voie poursuivie en Syrie par les Russes, imperturbables, sans le moindre faux-pas, se repliant sur leurs points forts, et là dans l’attente des attaques que les Anglo-Yankees vont lancer, évidemment par crapules ISIS interposées comme marque de fabrique de l’héroïsme anglo-saxons.
(Suite)
26 décembre 2024 (17H30) – Pour notre compte, cela fait plus de 16 ans que nous parlons d’un ‘American Gorbatchev’, après que Gorbatchev lui-même ait été largement cité comme exemple nécessaire pour sauver les États-Unis de l’emportement vers le néant où le conduisait ce fameux ‘ Complexe Militaro Industriel’ ([CMI], devenu entretemps ‘Complexe Militaro-Médiatico-Hollywoodiste--Congressiste-Industriel’) dénoncé en janvier 1961 par Eisenhower. Retenez ce passage et, surtout, le qualificatif de “spirituel”...
« Cette conjonction d’un immense dispositif militaire et d’une grande industrie d’armement est nouvelle dans l’expérience américaine. L’influence totale – économique, politique, et même spirituelle – se fait sentir dans chaque ville, dans chaque parlement d’État, dans chaque bureau du gouvernement fédéral. Nous reconnaissons la nécessité impérative de ce développement. Nous ne devons cependant pas méconnaître ses graves implications. Notre travail, nos ressources et nos moyens de subsistance sont tous concernés. C’est la structure même de notre société. »
Dans les colonnes sans fin de ce site l’idée est sous-jacente depuis longtemps, et notamment dans la mesure où je reste, contrairement à une très large majorité de Russes et un grand nombre de dissidents-résistants, un admirateur de Gorbatchev et un admirateur ‘sur le vif’ puisqu’ayant vécu la période et connu les extraordinaires tensions ainsi que les vagues d’espoir qui la caractérisèrent. Certains ont gardé à l’esprit ce mérite de Gorbatchev d’avoir liquidé ce “monstre” (pas tant l’URSS que le Système qui l’avait investi), nullement sous la poussée des dépenses d’armement US suscitant l’épuisement par nécessité de tenir le rythme (un des premiers contes-simulacre des neocon).
Quoiqu’on en dise enfin, j’estime avec une grande force pour ma part qu’il n’y aurait pas eu un Poutine s’il n’y avait pas eu un Gorbatchev et sans lui l’URSS aurait été liquidée, ou disons liquéfiée avec les USA dans un énorme Système englobant les anciens ennemis-complices de la Guerre Froide. Et on aurait appelé cela : “globalisation”, pour sûr... Parmi ceux que j’aime citer, il y a James Carroll et son bouquin ‘The House of War’ (20 juillet 2006)
« Et regardez le plus grand exemple de ce changement - il a eu lieu en Union soviétique, qui s'est démantelée elle-même. Au lieu de tout mettre sur le dos de l'ennemi extérieur, elle a fait face à ses propres corruptions et s'est démantelée. Ce grand événement du 20e siècle - la disparition non violente de l'Union soviétique - est une source d'espoir que nous, Américains, devrions examiner de plus près. Notre insistance superficielle sur le fait que nous avons “gagné” la guerre froide signifie que nous n'avons pas besoin de regarder ce qui s'est passé de l'autre côté. Sous la direction de Mikhaïl Gorbatchev, en particulier, mais pas seulement lui, et en réponse aux pressions exercées par la base, la révolution de velours, l'Union soviétique nous a offert un moyen de prendre du recul par rapport à la pulsion totalitaire. Et nous devrions comprendre que nous pouvons le faire, nous aussi. Nous pouvons démanteler la structure d'une économie militaire. Nous pouvons transformer notre identité nationale. Nous pouvons cesser d'être une nation fondée sur la préparation à la guerre. Tout cela est possible. Cela s'est produit au 20e siècle et cela peut se produire au 21e siècle. »
Il y a encore beaucoup de choses à dire sur Gorbatchev, et surtout sur les relations Gorbatchev-Poutine, sur ce que Gorbatchev pensait de Poutine (plus intéressant que l’inverse), etc. J’ai mis en annexe un extrait d’une interview de Gorbatchev en 2007, donnant son avis sur Poutine. Ce n’est pas inintéressant.
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24 décembre 2024 (13H15) – D’abord, on le dit tout net : ce qui s’est passé en Amérique, – assez marqué en 2016-2020 et dans l’hyper folie-bouffe en 2020-2024, avec un pouvoir réduit à une extraordiaire parodie des imaginations les plus extravagantes et abracadabrantesques, – tout cela permet aux imaginations les plus extrêmes (les nôtres) d’envisager la suite. Au reste, Trump est un personnage qui possède une dose remarquable de cartes maîtresses dans le jeu de la folie, ne serait-ce que comme tactique pour désarçonner ses adversaires.
Cela est pour dire que je vais, pour cette fois qui n’est pas la première, prendre quelque liberté avec l’ennuyeuse raison dont toutes les belles âmes réclament la nécessité sans trop s’inquiéter des effets qu’elles nous procurent parfois, – souvent, très-souvent, de plus en plus souvent ces derniers temps de notre morte-raison.
Il s’agit de l’une-l’autre parmi les diverses idées-folles que Trump lance désormais régulièrement (voir hier encore), ce président-élu qui agit comme s’il avait prêté serment, avec Biden comme un grain de folie qui n’est que de poussière emporté dans le vent. Il avait déjà interpellé les yeux dans les yeux le jeune Justin, rouge de confusion et riant jaune, lui demandant pourquoi le Canada ne deviendrait-il pas le 51ème Etat des USA, – “N’est-ce pas, gouverneur Trudeau” ? Il avait également passé un coup de fil à la présidente mexicaine.
Vous vous dites : encore une de ses plaisanteries d’un goût douteux ! Il aura oublié demain. Que nenni, mes amis ! Hier, il remet ça, et de manière plus structurée, – je n’ose dire, “plus sérieuse”, étant une garçon du genre masculin & sérieux:
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16 décembre 2024 (09H00) – Que faire devant le sort de la Syrie ? Moi qui suis si ennemi des épanchements et des émotions, ce seul mot pourtant qui me vient à l’esprit : pleurer. Le gâchis, l’horreur du désordre, la fureur de l’anarchie et de la désintégration des formes, de la pulvérisation des structures, de la transformation des rapports humains en néants diversd de cruauté aveugle.
Combien de temps se sont-ils “battus”, nos preux croisés de la démocratie ? Les Fabius, les Hillary-Clinton, toutes les plumes vertueuses réclamant la liberté au bout du fusil et entretenant les actes de terreur déguisés en actes d’héroïsme comme s’ils prenaient le thé ou la pose devant une caméra TV ? Pour aboutir à cela, des terroristes certifiés conformes, répartis en bandits et gredins armés de leurs incantations divines et de leurs Kalachnikov de contrebande, des camions de dollars imprimés pour cette bonne cause, et pour faire tomber un homme déjà tombé à terre, réduit en poussières et en oubli de soi avant même de capituler, titubant sous la charges des anathèmes de l’Hitler de fortune chargé du péché habituel. Il avait pris sa place dans la file des Hitler dont nous-civilisés sommes les exclusifs producteurs et, aujourd’hui, c’est cet Hitler-là qu’on a “chassé” alors qu’il est parti tout seul, mystérieusement, comme une énigme insoluble et absolument incompréhensible.
Tous ceux qui avait prévu ça depuis des années, qui avaient tant de fois proclamé la victoire se sont soudain rappelés de son existence et ont pensé à tenter l’aventure alors qu’il commençait à s’effondrer. Tout leur a échappé des mains et la “victoire” s’est transformée en un immense ouragan de sable et de néant leur glissant entre les doigts.. Oui, le résultat, c’est ce cri de guerre furieux, brutal, absolument stupide, dur comme du roc et inconsistant comme le sable du désert qui retentit dans un pays transformé en poussières où les médecins ont renoncé à compter les morts nés d’une violence absolument incontrôlable, s’ébattant dans un vide sidéral de toute trace d’ordre et de civilisation.
C’est Alexandre Mercouris qui nous dévoile le secret de la chose dans une de ses envolées lyriques dont il a le secret, pour le début de son dialogue avec le compère Christoforou, justement intitulé : « HTS est une ombre »...
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12 décembre 2024 (19H00) – Quelle différence avec 2016 ! Entre un Trump néophyte, traqué par toutes les accusations du monde, effectuant des choix sans aucun discernement, ne songeant pas une seconde à quelle politique il allait conduire, mené par le bout du nez sous les quolibets, – et 2024 où il apparaît impérial, « maître de lui comme de l’univers », avec tous ses adversaires courant se mettre à couvert (obtenir la grâce du gâteux en fin de parcours pour ne pas finir en taule), et une politique qui est tracée d’une main impériale bien qu’il en soit le contraire : entreprendre le retrait de partout dans le monde où c’est possible... De même, ce président-élu si puissant, qui réduit à une cacophonie impuissante l’administration Biden avant même d’être en fonction, est apparu à Paris, lors de la cérémonie de Notre-Dame comme la président du changement radical, et ceux qui l’insultaient avant le 5 novembre sont tous venus faire acte d’allégeance sans se douter de ce qui les attend de l’autre côté de l’Atlantique.
Ensuite, flanqué d’Elon Musk transformé en voltigeur tous-terrains, il est allé à Budapest rencontrer Orban, à la fureur à peine rentrée des mandarins de Bruxelles, der Layen en tête. L’entretien très productif a été suivi d’un long coup de téléphone (une heure) de Orban à Poutine. Conclusion : Orban est le relais de Trump pour l’Ukraine et aussi pour l’Europe. Orban est, pour Trump, l’homme le plus précieux et le plus important en Europe. Tout cela, c’est du lourd, quoiqu’on pense par avance de la politique de Trump à l’extérieur, dont nul ne sait rien de précis.
A Washington, les choses, partis dans la certitude des plus grandes difficultés, se sont nettement améliorées et Trump a très vite établi sa domination. Un point essentiel était l’hostilité supposée de Washington, sénateurs démocrates et républicains avec la presseSystème et la communautés pourrie de la sécurité nationale, tout cela confondu, contre un homme que l’on soupçonnait des plus noirs desseins pour ces arrangements confortablement diaboliques et corrompus. Cela était notamment représenté par une opposition faite de rumeurs et de diffamations à quelques-unes de ses nominations pour les postes gouvernementaux, décidées et annoncées extrêmement vite. Cette opposition s’est symbolisée dans une attaque très violente contre le secrétaire à la défense désigné Pete Heghest, notamment menée par quelques sénateurs républicains dissidents, Lindsay Graham en tête. Tout a basculé dans la première semaine de décembre, couronnée par un appui réaffirmé et tonitruant de Trump, et par une rencontre chaleureuse de Graham et de Heghest, le 10 décembre... Dixit Graham, devenu tout sucre tout miel :
10 décembre 2024 (10h30) – Ce sera comme une revue de presse, mais uniquement de la presse maléfique que l’on sait, celle qu'il ne faut surtout pas croire... Je vais commencer par citer deux commentaires de lecteurs d’un texte de RT.com de ce matin. Il faut savoir goûter la joyeuse folie des situations, je veux dire, si vous vous rappelez comment, il y a 2-3 jours, les commentateurs accueillirent la chute d’Assad...
On commence par “Jamie Estévez” qui nous dit à propos d’une mésentente sévère entre la Turquie et les USA (voir plus loin) :
« Si l’OTAN se détruit quant à la question de savoir qui contrôle la Syrie, cela pourrait être le plus grand résultat qui puisse jamais résulter de cette catastrophe. »
On enchaîne par “Viable”, qui est beaucoup plus disert et nous expose divers éléments pour bien clarifier l’incroyable bordel qui s’ébauche en Syrie et mettre ainsi en lumière le brouillard impénétrable qui est en train de recouvrir cette ex-nation :
« Les États-Unis, le Royaume-Uni, la Turquie et Israël étaient à l’origine de la prise de contrôle de la Syrie par HTS, mais ces clowns délirants n’ont jamais planifié la suite. Il était évident que le chaos allait survenir, un chaos d’une nature telle qu’ils n’avaient jamais imaginé. Aujourd’hui, les factions kurdes s’affrontent déjà ; bientôt, ce seront les factions terroristes. Déjà, le spectacle de l'horreur a commencé, avec des pendaisons et des décapitations, notamment celle d'un pauvre garçon de 12 ans à Damas. Israël s’empare également de certaines parties de la Syrie pour réaliser son plan du Grand Israël. Le spectacle des monstres sinistres a commencé. Comme le dit le proverbe chinois : “faites attention à ce que vous désirez, vous pourriez bien l'obtenir”. Laissez-moi prendre du pop-corn, m'asseoir et regarder le film d'horreur. »
(suite)
7 décembre 2024 (15H20) – J’avoue avoir eu bien du mal à trouver quelque intérêt qui m’aurait poussé à disserter dessus, à toute cette agitation avant et après la censure à l’Assemblée, cette dramatisation, ces proclamations, cette espèce de révolution en paroles, rien qu’en paroles, toujours en paroles, comme dix ou vingt fois depuis que Macron est “à la barre”. Mais, chemin faisant, j’ai rencontré un commentaire ou l’autre qui m’a semblé intéressant, et aucun ne portant sur ces conversations enflammées comme si la France se la jouait en une sorte de Convention révolutionnaire au son des rencontres de plateaux et des déjeuners enflammés en ville. Non, ils portaient sur des avis, des observations, des réflexions et des ironies sur ce personnage qui, lui, se la joue en Robespierre des salons.
J’ai pensé alors qu’il serait bon d’en réunir une sélection, trois en fait, avec des réflexions assez longues, portant donc sur le seul personnage qui porte tout l’intérêt de la situation tant il s’est chargés de toutes les causes et responsabilités de l’effondrement en accusant les autres d’en être la cause et le responsable. J’en ai réuni trois, dont un seulement est Français. Je leur emprunte leurs “causeries” parce qu’elles nous offrent chacune des facettes différentes du sujet qui nous importe. Certains nous content la chose comme un conte des mille et une nuits, telle autre comme un jugement ferme et sans appel, un autre comme un dévoilement de ce que ce personnage à la fois secondaire et inutile et pourtant mis en avant de tous les autres, représente comme félonie exécuté rien que pour se faire valoir...
On commence par un Français, celui qui nous livre un conte venu des mille-et-une nuits. Il s’agit de Richar de Sèze, un collaborateur de ‘Valeurs Actuelle’, qui passe le 6 décembre à ‘Ligne Droite’... On dirait qu’il parle d’une sorte de Tintin, mais sans sa mèche, sans ses pantalons de golf, sans Milou (et sans Hergé)... Diable, c’est parfois aussi drôle et bien vu si l’on veut bien aller dans tous les sens cachés de la description, et ce que cela dit des psychologies diverses de Notre-Président : nous sommes en Arabie Saoudite et, pendant que la France explose, il assure à son audience internationale que la grande vertu qu’il a apportée à la France, lui, c’est la stabilité, absolument stable, et en plus d’une stabilité dynamique (“Start-up Nation, Man“)...
(Suite)
On a bien du mal à fixer son attention sur telle ou telle ‘subcrises’ à mesure que de nouvelles surgissent comme une pandémie à l’échelle globale : Syrie, Géorgie, et même Roumanie (notez celle-là), toutes directement enfantées par la GrandeCrise, toutes selon les mêmes enjeux des réactions de la Résistance contre le Système qui ne cesse d’en susciter de nouvelles. Alors, il faut faire un choix de commentaire, à chaque fois renouvelé, à chaque justifié par des aspects inédits qui le distinguent.
Cette fois, on prend la Roumanie, car je trouve fort original et sympathique de voir survenir en grand appareil Robert Kennedy Junior et Tucker Carlson pour converser chaleureusement à la télévision roumaine avec le candidat arrivé en tête au premier tour de la présidentielle, énorme surprise d’un politique qui déteste l’UE, n’aime guère l’OTAN et n’a aucune hostilité paranoïaque contre les Russes... Comme si l’administration Trump était déjà installée, prête à contrer les manœuvres CIA-MI6 dans leur sport de prédilection sur leurs terrains favoris...
Quoi qu’il en soit et pour résumer le tout : preuve écrasante que le Système, le ‘DeepState’ ou ce que vous voulez dans le genre, est totalement déchaîné-paniqué ; qu’il fait feu de tout bois mais le bois est humide, qu’il pédale comme un fou mais qu’il perd les pédales ...
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3 décembre 2024 (11H15) – Cette considération (« Ca devient de plus en plus fou ») commence le message de ‘Daily Romania’ sur tweeterX, annonçant la visite de RFK Jr. et de Tucker Carlson en Roumanie. Les circonstances sont extraordinairement complexes et potentiellement explosives.
D’abord, quelques faits :
• Les deux hommes viennent pour une conversation télévisée que modérera Tucker Carlson.
• RFK Jr. bavardera avec Călin Georgescou, candidat indépendant à la présidence de Roumanie, plutôt prorusse, nettement anti-UE et plutôt anti-OTAN, qui a créé une énorme surprise en arrivant premier avec 22,94% des voix devant la candidate chère à Bruxelles et à la CIA, Elena Lasconi avec 19,14% des voix.
• Tout est impeccable pour ce qui concerne la structure opérationnelle et “morale” de l’événement : RFK Jr. vient présenter son livre (en roumain, supose-t-on) anti-Covid, – dont Georgescou a écrit la préface pour cette version roumaine : on suppose que le contenu du livre enchante nos deux larrons.. Titre du livre pour plaire au ‘DeepState’ et à ‘Big Pharma’ :
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2 décembre 2024 (17H00) – Je pense qu’il faut envisager un point capital, qui n’est qu’une hypothèse de mon chef, donc bien loin d’être tranchée et absolument ouverte à la mise en cause, au dénigrement, voire à la moquerie, – hypothèse concernant le missile ‘Orechnik’, c’est-à-dire la formule hypersonique + conventionnel = nucléaire (‘hyper + conv. = nuke’). Il s’agit de l’idée selon laquelle, à partir d’un certain moment du développement opérationnel des hypersoniques, et même dès l’origine de ce développement opérationnel, – dès mars 2018 et l’annonce de l’arrivée de ces missiles par Poutine, – la formule ‘hyper + conv. = nuke’ a été prise en compte comme clef d’un affrontement avec le bloc-BAO.
Je pense qu’aussitôt, cette formule est apparue aux yeux de certains en Russie comme la clef de l’affrontement, compte tenu de l’état des esprits et des psychologies dans le bloc américaniste-occidentaliste. Cet état a été constaté par les Russes. C’est autour de 2012-2013, à propos de l’affaire syrienne que les Russes ont admis cette réalité, qui faisait de leurs adversaires des groupes absolument hors de toute raison logique, avec lesquels il était impossible de traiter, qui n’étaient conduits que par la haine caractérisant les narrative structurant le grand simulacre, comme l’ait un patient conduit par une pathologie exigeante de la psychologie... Le 6 février 2012, nous publiions un texte sur ce phénomène, à l’occasion d’une déclaration de Lavrov et sous le titre « Lavrov psychanalyse le bloc BAO : hystérie ». Nous notions notamment :
« Nous sommes bien au-delà de la machination et de la manœuvre, puisque tout le monde sait parfaitement ce que chacun cherche dans cette aventure et qu’il est question d’observer les attitudes en fonction de cela ; la machination et la manœuvre existent évidemment, et nul n’est dupe à cet égard, et nul n’en ignore rien, et par conséquent cet aspect-là des choses est réglé. Beaucoup plus importantes, la couleur des réactions du bloc BAO, l’humeur effectivement “hystérique” qu’on ressent à partir de toutes les chancelleries des pays du bloc BAO après les avoir constatées autour de la table ronde du Conseil de Sécurité. Le docteur Lavrov n’est certes pas allé assez loin dans son diagnostic.
» On se trouve devant une pure réaction d’une psychologie commune et également malade. Il s’agit de forcer les évènements à avoir le sens et la vertu dont le discours virtualiste du bloc BAO veut absolument les parer, – parce que le bloc croit effectivement à ce sens et à cette vertu, et qu’il y croit tellement fort qu’il est prêt à employer les bombes et les avions qui vont bien (plutôt des Rafale que l’Inde préfère, que des JSF que personne n’a jamais vus) pour forcer les évènements à s’y conformer. Il n’est pas, il n’est plus question de domination de l’un sur l’autre, de pression hégémoniques à l’intérieur du bloc, etc. Tous sont égaux et unis et jamais sans doute les avant-garde révolutionnaires que sont les diplomaties des pays du bloc BAO n’ont été aussi égales dans l’exécution des consignes du Système. Ce n’est plus Washington qui mène la danse, ni l’OTAN, ni les Anglo-Saxons, mais bien un unisson général des réactions effectivement “hystériques”. A cet égard, la véritable haine (le mot est d’emploi nécessaire ici) qui a éclaté contre Russes et Chinois samedi à l’ONU, le temps de l'une ou l'autre réplique annonciatrice d'une sorte de nervous breakdown, est la haine du fou contre celui qui lui dénie l’accès à l’univers que son esprit enfiévré dessine pour la satisfaction, qui frôle le besoin extatique, de ses pulsions moralisantes. »
(Suite)