Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.
9 janvier 2025 (15H50) – Il m’arrive plus souvent qu’on ne croit, de jouer avec moi-même au “voyant”. D’une façon générale, je vous épargne ces escapades, par simple courtoisie et sens de l’extrême possibilité-probable du ridicule. Aujourd’hui, j’y sacrifie, – et d’ailleurs plus qu’au “voyant”, je parlerais d’une vision du symbole nous indiquant les heurts de la marche de l’histoire, lorsqu’elle se fait métahistoire.
Chacun doit savoir, avec plus ou moins d’intérêt et de précision, le fantastique incendie qui ravage les alentours de Los Angeles, et jusqu’à quelques points essentiels de l’immense mégapole elle-même. De Hollywood Boulevard ou de Sunset Boulevard, on voit les énormes volutes de fumées de l’incendie tout proche, qui assombrissent le jour comme un crépuscule sans fin.
Non seulement dans l’histoire de la de Californie mais dans celle des Etats-Unis, cet incendie aux multiples départs de feu est présenté comme la plus grande catastrophe de cette sorte (un incendie de région activé par des conditions météorologiques exceptionnelles, – un ouragan, habituellement accompagné de pluies, mais cette fois sans pluie et un vent d’autour de 150km/h, sur une région en sécheresse permanente). On peut suivre l’évolution de la catastrophe sur divers sites (‘Breitbart.News’, ‘ZeroHedge.com’), avec des photos extraordinaires des dégâts causés à une ville et à un symbole qu’on jugeait intouchables.
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7 janvier 2025 (18H45) – Ceux qui sont des habitués de Douguine, comme nous sommes, ne manqueront pas de de distinguer dans son dernier texte (pour nous, chronologiquement) sur la théorie du « Quatrième tournant » (« Fourth Turning ») une absence marquée de toute référence à la Russie. Pour un traditionnaliste-nationaliste hyper-russophile comme Douguine, c’est remarquable.
Cela l’est d’autant plus que ce texte, s’il a comme principal sujet une théorie, observe une théorie complètement de notre temps, en train de se faire selon lui (Douguine), et donc complètement d’actualité, – au reste, Trump est cité. D’habitude les textes d’actualité de Douguine sont des textes de métaphysique géopolitique, des textes “de combat”, qui prennent en compte d’une manière centrale la référence de la Russie et de l’eurasisme. Ce n’est pas le cas ici, c’est donc une occasion peu courante chez cet auteur.
Ici, Douguine nous parle du livre de William Strauss et de Nell Howe sur le « Quatrième tournant » (« Fourth Turning »), qui développe une théorie cyclique de l’histoire, de type générationnel, avec quatre étapes. On note aussitôt la correspondance avec d’autres théories cyclique et avec René Guénon bien sûr, avec ce partage en quatre périodes de l’affirmation triomphante, de l’exercice de cette affirmation avec l’usure qui apparaît, du déclin et de la chute. Bien entendu, la constance de ce découpage, qui vient de la nuit des temps, reproduit parfaitement le cycle des quatre saisons, également avec la similitudes symbolique des caractères de ces quatre saisons.
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5 janvier 2025 (20H50) – Elon Musk est un drôle de numéro. Il est devenu bien difficile de se faire une religion à son propos alors qu’auparavant on le classait dans le tiroir fourre-tout des faiseurs de fric et des allumés de l’avenir post-humanisé avec week-end organisé sur Mars, – et le tour était joué. Aujourd’hui, le cas est devenu moins facile. Les antiSystème/anti-UE les mieux certifiés et les plus pragmatiques ne l’expédient plus à la poubelle mais se saisissent en chantant de ce qu’ils découvrent d’excellent chez lui et pour eux, dans ses propos et ailleurs. Il suffit d’écouter Philippot nous en parler, d’ailleurs et chaque fois avec son avertissement d’un index levé, – “Ce n’est pas pour autant que j’approuve tout ce qu’il dit et fait”.
Vrai ou faux ? Réalité ou simulacre ? “On s’en fout”, répondent ceux-là, on prend ce qu’il nous donne. On se passe désormais les détails de ses démêlés anti-UE, de son soutien à ‘Reform UK’ de Farage (non sans quelques anicroches avec lui), de ses interventions en faveur de l’AfD allemande (mentionné dans notre texte sur ‘Reform UK’) ; on le voit agir, n’est-ce pas, d’une façon qu’on est accoutumée de nommer “ingérence politique” depuis que Poutine est au pouvoir et n’en fait rien... Mais une “ingérence politique” à ciel ouvert, à-la-Trump, sans prendre de gants.
Arrêtons-nous à ce dernier acte de la tragédie-bouffe en cours. Musk fait beaucoup parler de lui outre-Rhin, notamment chez certains conservateurs traditionnalistes qu’on pensait à cent mille lieux de lui, – et qu’ils l’étaient, sans doute, et le reste, peut-être ; – mais dans ces temps de vitesse hypersonique, tout va si vite...
Tenez, prenez le cas d’une plume de haute tenue qu’il nous est déjà arrivé de citer, Constantin von Hoffmeister. Grand admirateur de Nietzsche, conservateur révolutionnaire affirmé, adversaire absolu de la modernité, et la suite. En tête de son texte du 29 décembre 2024, il cite un Dr. Maximilien Krah, sur X le 28 décembre :
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4 janvier 2025 (10H10) – Contrairement à ce que les choses pourraient faire croire à certains, et à moi-même dans les moments d’ivresse, ma véritable culture au sens académique et intellectuel du concept est extrêmement réduite. Je suis tout entier fait d’intuition et n’emploie la raison et la logique, sur un fond d’une expérience désormais très ancienne et donc foisonnante, que pour organiser les suggestions de l’intuition avec comme tâche principale d’écarter les fausses intuitions, – celles qu’on se fait à soi-même pour son propre plaisir, – ou pour son “ego”, comme on dit en “an-globalisé” (*).
Ainsi me sont parvenus aux oreilles les noms et quelques très rares citations de Plotin et de Pseudo-Denys l’Aéropagite, qui sont aussitôt devenus des références ultimes, et des citations constantes dans ce site, pour rendre compte de mes choix les plus profonds. Grâce à un texte très récent de Douguine, – autre préférence intuitive de mon chef, – j’ai pu rassembler mes deux lascars dans un cadre générale que l’on nomme “théologie apocritique” (en opposition à la “théologie cataphatique”), qui traverse toutes les grandes religions comme une fondamentalité métaphysique bien au-delà de nos choix et de nos penchants , et bien entendu de nos religions... Dans ce cas, assez rare, l’accès à Wikipédia est prompt et intéressant :
« La théologie apophatique (du substantif grec ἀπόφασις, apophasis, issu du verbe ἀπόφημι – apophēmi, « nier ») est une approche fondée sur la négation. En dérive la théologie négative, approche qui insiste plus sur ce que Dieu n'est pas que sur ce que Dieu est. Elle se situe à l'opposé de la théologie cataphatique, ou positive. »
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2 janvier 2025 (14H00) – Les USA ont été secoués par deux attentats successifs, tous deux clairement liés à ISIS (Daesh) et le mouvement général pro-palestinien à l’heure de l’affrontement avec Israël ; mouvement attaché à une noble cause, mais annexé par divers mouvances terroristes islamistes qui furent à peu près toutes développées par l’entente CIA-MI6 haïe par les Palestiniens, durant les deux ou trois décennies précédentes. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
• Le premier attentat est l’explosion d’une voiture Telsa de location devant l’hôtel Trump de Las Vegas où résidait à ce moment Elon Musk. (On a décompté d’abord un mort et des blessés.)
• Le deuxième attentat est l’attaque d’un camion dans la foule à La Nouvelle Orléans qui a fait (bilan provisoire) au moins 15 morts et des dizaines de blessés. Le chauffeur a été identifié comme Shamsud-Din-Jabbar. Il a été tué.
Ces événements ont créé aux USA une atmosphère de terreur et de chaos, n’excluant pas d’autres attentats bien entendu, et divers autres événements parfois surprenants. Ainsi en est-il de cette manifestation de plusieurs centaines de personnes à New York aux cris de “Intifada Now”.
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28 décembre 2024 (17H35) – Écoutez-le, ce bonhomme. Il vaut tous nos stupides experts couverts de diplômes, de postes privilégiés et d’une capacité de soumission sans égale ; tous nos stupides experts non-cravatés et ce col ouvert sur la mine experte si caractéristique de l’effondrement occidental... Car ils sont les commentateurs de l’effondrement auquel ils participent avec quel zèle.
Écoutez-le, ce Marat Khairulline, ce Russe qu’on désignerait aisément je crois comme un stupide ‘moujik’ des grands espaces évidemment barbares. En quelques lignes, il vous décrit l’Amérique au jugé, sans une rature, parce qu’elle pue...
« L’Amérique d’aujourd’hui est un organisme criblé de lèpre. Elle respire toujours, bouge, déclenche des guerres, complote. Mais c'est un cadavre vivant, qui répand une terrible odeur autour d’elle. Et si c'est ça la vie, alors c'est monstrueux.
» Personne ne comprend comment cela est arrivé, même les scientifiques américains les plus intelligents ne peuvent pas comprendre comment un grand État est arrivé à un résultat aussi triste. »
Le texte est court. L’exemple choisi pour symboliser l’état de décomposition, à l’aide d’une comparaison, est parfait : entre la façon dont les Américains se sont tirés comme volailles affolés d’Afghanistan et la voie poursuivie en Syrie par les Russes, imperturbables, sans le moindre faux-pas, se repliant sur leurs points forts, et là dans l’attente des attaques que les Anglo-Yankees vont lancer, évidemment par crapules ISIS interposées comme marque de fabrique de l’héroïsme anglo-saxons.
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26 décembre 2024 (17H30) – Pour notre compte, cela fait plus de 16 ans que nous parlons d’un ‘American Gorbatchev’, après que Gorbatchev lui-même ait été largement cité comme exemple nécessaire pour sauver les États-Unis de l’emportement vers le néant où le conduisait ce fameux ‘ Complexe Militaro Industriel’ ([CMI], devenu entretemps ‘Complexe Militaro-Médiatico-Hollywoodiste--Congressiste-Industriel’) dénoncé en janvier 1961 par Eisenhower. Retenez ce passage et, surtout, le qualificatif de “spirituel”...
« Cette conjonction d’un immense dispositif militaire et d’une grande industrie d’armement est nouvelle dans l’expérience américaine. L’influence totale – économique, politique, et même spirituelle – se fait sentir dans chaque ville, dans chaque parlement d’État, dans chaque bureau du gouvernement fédéral. Nous reconnaissons la nécessité impérative de ce développement. Nous ne devons cependant pas méconnaître ses graves implications. Notre travail, nos ressources et nos moyens de subsistance sont tous concernés. C’est la structure même de notre société. »
Dans les colonnes sans fin de ce site l’idée est sous-jacente depuis longtemps, et notamment dans la mesure où je reste, contrairement à une très large majorité de Russes et un grand nombre de dissidents-résistants, un admirateur de Gorbatchev et un admirateur ‘sur le vif’ puisqu’ayant vécu la période et connu les extraordinaires tensions ainsi que les vagues d’espoir qui la caractérisèrent. Certains ont gardé à l’esprit ce mérite de Gorbatchev d’avoir liquidé ce “monstre” (pas tant l’URSS que le Système qui l’avait investi), nullement sous la poussée des dépenses d’armement US suscitant l’épuisement par nécessité de tenir le rythme (un des premiers contes-simulacre des neocon).
Quoiqu’on en dise enfin, j’estime avec une grande force pour ma part qu’il n’y aurait pas eu un Poutine s’il n’y avait pas eu un Gorbatchev et sans lui l’URSS aurait été liquidée, ou disons liquéfiée avec les USA dans un énorme Système englobant les anciens ennemis-complices de la Guerre Froide. Et on aurait appelé cela : “globalisation”, pour sûr... Parmi ceux que j’aime citer, il y a James Carroll et son bouquin ‘The House of War’ (20 juillet 2006)
« Et regardez le plus grand exemple de ce changement - il a eu lieu en Union soviétique, qui s'est démantelée elle-même. Au lieu de tout mettre sur le dos de l'ennemi extérieur, elle a fait face à ses propres corruptions et s'est démantelée. Ce grand événement du 20e siècle - la disparition non violente de l'Union soviétique - est une source d'espoir que nous, Américains, devrions examiner de plus près. Notre insistance superficielle sur le fait que nous avons “gagné” la guerre froide signifie que nous n'avons pas besoin de regarder ce qui s'est passé de l'autre côté. Sous la direction de Mikhaïl Gorbatchev, en particulier, mais pas seulement lui, et en réponse aux pressions exercées par la base, la révolution de velours, l'Union soviétique nous a offert un moyen de prendre du recul par rapport à la pulsion totalitaire. Et nous devrions comprendre que nous pouvons le faire, nous aussi. Nous pouvons démanteler la structure d'une économie militaire. Nous pouvons transformer notre identité nationale. Nous pouvons cesser d'être une nation fondée sur la préparation à la guerre. Tout cela est possible. Cela s'est produit au 20e siècle et cela peut se produire au 21e siècle. »
Il y a encore beaucoup de choses à dire sur Gorbatchev, et surtout sur les relations Gorbatchev-Poutine, sur ce que Gorbatchev pensait de Poutine (plus intéressant que l’inverse), etc. J’ai mis en annexe un extrait d’une interview de Gorbatchev en 2007, donnant son avis sur Poutine. Ce n’est pas inintéressant.
(Suite)
24 décembre 2024 (13H15) – D’abord, on le dit tout net : ce qui s’est passé en Amérique, – assez marqué en 2016-2020 et dans l’hyper folie-bouffe en 2020-2024, avec un pouvoir réduit à une extraordiaire parodie des imaginations les plus extravagantes et abracadabrantesques, – tout cela permet aux imaginations les plus extrêmes (les nôtres) d’envisager la suite. Au reste, Trump est un personnage qui possède une dose remarquable de cartes maîtresses dans le jeu de la folie, ne serait-ce que comme tactique pour désarçonner ses adversaires.
Cela est pour dire que je vais, pour cette fois qui n’est pas la première, prendre quelque liberté avec l’ennuyeuse raison dont toutes les belles âmes réclament la nécessité sans trop s’inquiéter des effets qu’elles nous procurent parfois, – souvent, très-souvent, de plus en plus souvent ces derniers temps de notre morte-raison.
Il s’agit de l’une-l’autre parmi les diverses idées-folles que Trump lance désormais régulièrement (voir hier encore), ce président-élu qui agit comme s’il avait prêté serment, avec Biden comme un grain de folie qui n’est que de poussière emporté dans le vent. Il avait déjà interpellé les yeux dans les yeux le jeune Justin, rouge de confusion et riant jaune, lui demandant pourquoi le Canada ne deviendrait-il pas le 51ème Etat des USA, – “N’est-ce pas, gouverneur Trudeau” ? Il avait également passé un coup de fil à la présidente mexicaine.
Vous vous dites : encore une de ses plaisanteries d’un goût douteux ! Il aura oublié demain. Que nenni, mes amis ! Hier, il remet ça, et de manière plus structurée, – je n’ose dire, “plus sérieuse”, étant une garçon du genre masculin & sérieux:
(Suite)
16 décembre 2024 (09H00) – Que faire devant le sort de la Syrie ? Moi qui suis si ennemi des épanchements et des émotions, ce seul mot pourtant qui me vient à l’esprit : pleurer. Le gâchis, l’horreur du désordre, la fureur de l’anarchie et de la désintégration des formes, de la pulvérisation des structures, de la transformation des rapports humains en néants diversd de cruauté aveugle.
Combien de temps se sont-ils “battus”, nos preux croisés de la démocratie ? Les Fabius, les Hillary-Clinton, toutes les plumes vertueuses réclamant la liberté au bout du fusil et entretenant les actes de terreur déguisés en actes d’héroïsme comme s’ils prenaient le thé ou la pose devant une caméra TV ? Pour aboutir à cela, des terroristes certifiés conformes, répartis en bandits et gredins armés de leurs incantations divines et de leurs Kalachnikov de contrebande, des camions de dollars imprimés pour cette bonne cause, et pour faire tomber un homme déjà tombé à terre, réduit en poussières et en oubli de soi avant même de capituler, titubant sous la charges des anathèmes de l’Hitler de fortune chargé du péché habituel. Il avait pris sa place dans la file des Hitler dont nous-civilisés sommes les exclusifs producteurs et, aujourd’hui, c’est cet Hitler-là qu’on a “chassé” alors qu’il est parti tout seul, mystérieusement, comme une énigme insoluble et absolument incompréhensible.
Tous ceux qui avait prévu ça depuis des années, qui avaient tant de fois proclamé la victoire se sont soudain rappelés de son existence et ont pensé à tenter l’aventure alors qu’il commençait à s’effondrer. Tout leur a échappé des mains et la “victoire” s’est transformée en un immense ouragan de sable et de néant leur glissant entre les doigts.. Oui, le résultat, c’est ce cri de guerre furieux, brutal, absolument stupide, dur comme du roc et inconsistant comme le sable du désert qui retentit dans un pays transformé en poussières où les médecins ont renoncé à compter les morts nés d’une violence absolument incontrôlable, s’ébattant dans un vide sidéral de toute trace d’ordre et de civilisation.
C’est Alexandre Mercouris qui nous dévoile le secret de la chose dans une de ses envolées lyriques dont il a le secret, pour le début de son dialogue avec le compère Christoforou, justement intitulé : « HTS est une ombre »...
(Suite)
12 décembre 2024 (19H00) – Quelle différence avec 2016 ! Entre un Trump néophyte, traqué par toutes les accusations du monde, effectuant des choix sans aucun discernement, ne songeant pas une seconde à quelle politique il allait conduire, mené par le bout du nez sous les quolibets, – et 2024 où il apparaît impérial, « maître de lui comme de l’univers », avec tous ses adversaires courant se mettre à couvert (obtenir la grâce du gâteux en fin de parcours pour ne pas finir en taule), et une politique qui est tracée d’une main impériale bien qu’il en soit le contraire : entreprendre le retrait de partout dans le monde où c’est possible... De même, ce président-élu si puissant, qui réduit à une cacophonie impuissante l’administration Biden avant même d’être en fonction, est apparu à Paris, lors de la cérémonie de Notre-Dame comme la président du changement radical, et ceux qui l’insultaient avant le 5 novembre sont tous venus faire acte d’allégeance sans se douter de ce qui les attend de l’autre côté de l’Atlantique.
Ensuite, flanqué d’Elon Musk transformé en voltigeur tous-terrains, il est allé à Budapest rencontrer Orban, à la fureur à peine rentrée des mandarins de Bruxelles, der Layen en tête. L’entretien très productif a été suivi d’un long coup de téléphone (une heure) de Orban à Poutine. Conclusion : Orban est le relais de Trump pour l’Ukraine et aussi pour l’Europe. Orban est, pour Trump, l’homme le plus précieux et le plus important en Europe. Tout cela, c’est du lourd, quoiqu’on pense par avance de la politique de Trump à l’extérieur, dont nul ne sait rien de précis.
A Washington, les choses, partis dans la certitude des plus grandes difficultés, se sont nettement améliorées et Trump a très vite établi sa domination. Un point essentiel était l’hostilité supposée de Washington, sénateurs démocrates et républicains avec la presseSystème et la communautés pourrie de la sécurité nationale, tout cela confondu, contre un homme que l’on soupçonnait des plus noirs desseins pour ces arrangements confortablement diaboliques et corrompus. Cela était notamment représenté par une opposition faite de rumeurs et de diffamations à quelques-unes de ses nominations pour les postes gouvernementaux, décidées et annoncées extrêmement vite. Cette opposition s’est symbolisée dans une attaque très violente contre le secrétaire à la défense désigné Pete Heghest, notamment menée par quelques sénateurs républicains dissidents, Lindsay Graham en tête. Tout a basculé dans la première semaine de décembre, couronnée par un appui réaffirmé et tonitruant de Trump, et par une rencontre chaleureuse de Graham et de Heghest, le 10 décembre... Dixit Graham, devenu tout sucre tout miel :
10 décembre 2024 (10h30) – Ce sera comme une revue de presse, mais uniquement de la presse maléfique que l’on sait, celle qu'il ne faut surtout pas croire... Je vais commencer par citer deux commentaires de lecteurs d’un texte de RT.com de ce matin. Il faut savoir goûter la joyeuse folie des situations, je veux dire, si vous vous rappelez comment, il y a 2-3 jours, les commentateurs accueillirent la chute d’Assad...
On commence par “Jamie Estévez” qui nous dit à propos d’une mésentente sévère entre la Turquie et les USA (voir plus loin) :
« Si l’OTAN se détruit quant à la question de savoir qui contrôle la Syrie, cela pourrait être le plus grand résultat qui puisse jamais résulter de cette catastrophe. »
On enchaîne par “Viable”, qui est beaucoup plus disert et nous expose divers éléments pour bien clarifier l’incroyable bordel qui s’ébauche en Syrie et mettre ainsi en lumière le brouillard impénétrable qui est en train de recouvrir cette ex-nation :
« Les États-Unis, le Royaume-Uni, la Turquie et Israël étaient à l’origine de la prise de contrôle de la Syrie par HTS, mais ces clowns délirants n’ont jamais planifié la suite. Il était évident que le chaos allait survenir, un chaos d’une nature telle qu’ils n’avaient jamais imaginé. Aujourd’hui, les factions kurdes s’affrontent déjà ; bientôt, ce seront les factions terroristes. Déjà, le spectacle de l'horreur a commencé, avec des pendaisons et des décapitations, notamment celle d'un pauvre garçon de 12 ans à Damas. Israël s’empare également de certaines parties de la Syrie pour réaliser son plan du Grand Israël. Le spectacle des monstres sinistres a commencé. Comme le dit le proverbe chinois : “faites attention à ce que vous désirez, vous pourriez bien l'obtenir”. Laissez-moi prendre du pop-corn, m'asseoir et regarder le film d'horreur. »
(suite)
7 décembre 2024 (15H20) – J’avoue avoir eu bien du mal à trouver quelque intérêt qui m’aurait poussé à disserter dessus, à toute cette agitation avant et après la censure à l’Assemblée, cette dramatisation, ces proclamations, cette espèce de révolution en paroles, rien qu’en paroles, toujours en paroles, comme dix ou vingt fois depuis que Macron est “à la barre”. Mais, chemin faisant, j’ai rencontré un commentaire ou l’autre qui m’a semblé intéressant, et aucun ne portant sur ces conversations enflammées comme si la France se la jouait en une sorte de Convention révolutionnaire au son des rencontres de plateaux et des déjeuners enflammés en ville. Non, ils portaient sur des avis, des observations, des réflexions et des ironies sur ce personnage qui, lui, se la joue en Robespierre des salons.
J’ai pensé alors qu’il serait bon d’en réunir une sélection, trois en fait, avec des réflexions assez longues, portant donc sur le seul personnage qui porte tout l’intérêt de la situation tant il s’est chargés de toutes les causes et responsabilités de l’effondrement en accusant les autres d’en être la cause et le responsable. J’en ai réuni trois, dont un seulement est Français. Je leur emprunte leurs “causeries” parce qu’elles nous offrent chacune des facettes différentes du sujet qui nous importe. Certains nous content la chose comme un conte des mille et une nuits, telle autre comme un jugement ferme et sans appel, un autre comme un dévoilement de ce que ce personnage à la fois secondaire et inutile et pourtant mis en avant de tous les autres, représente comme félonie exécuté rien que pour se faire valoir...
On commence par un Français, celui qui nous livre un conte venu des mille-et-une nuits. Il s’agit de Richar de Sèze, un collaborateur de ‘Valeurs Actuelle’, qui passe le 6 décembre à ‘Ligne Droite’... On dirait qu’il parle d’une sorte de Tintin, mais sans sa mèche, sans ses pantalons de golf, sans Milou (et sans Hergé)... Diable, c’est parfois aussi drôle et bien vu si l’on veut bien aller dans tous les sens cachés de la description, et ce que cela dit des psychologies diverses de Notre-Président : nous sommes en Arabie Saoudite et, pendant que la France explose, il assure à son audience internationale que la grande vertu qu’il a apportée à la France, lui, c’est la stabilité, absolument stable, et en plus d’une stabilité dynamique (“Start-up Nation, Man“)...
(Suite)
On a bien du mal à fixer son attention sur telle ou telle ‘subcrises’ à mesure que de nouvelles surgissent comme une pandémie à l’échelle globale : Syrie, Géorgie, et même Roumanie (notez celle-là), toutes directement enfantées par la GrandeCrise, toutes selon les mêmes enjeux des réactions de la Résistance contre le Système qui ne cesse d’en susciter de nouvelles. Alors, il faut faire un choix de commentaire, à chaque fois renouvelé, à chaque justifié par des aspects inédits qui le distinguent.
Cette fois, on prend la Roumanie, car je trouve fort original et sympathique de voir survenir en grand appareil Robert Kennedy Junior et Tucker Carlson pour converser chaleureusement à la télévision roumaine avec le candidat arrivé en tête au premier tour de la présidentielle, énorme surprise d’un politique qui déteste l’UE, n’aime guère l’OTAN et n’a aucune hostilité paranoïaque contre les Russes... Comme si l’administration Trump était déjà installée, prête à contrer les manœuvres CIA-MI6 dans leur sport de prédilection sur leurs terrains favoris...
Quoi qu’il en soit et pour résumer le tout : preuve écrasante que le Système, le ‘DeepState’ ou ce que vous voulez dans le genre, est totalement déchaîné-paniqué ; qu’il fait feu de tout bois mais le bois est humide, qu’il pédale comme un fou mais qu’il perd les pédales ...
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3 décembre 2024 (11H15) – Cette considération (« Ca devient de plus en plus fou ») commence le message de ‘Daily Romania’ sur tweeterX, annonçant la visite de RFK Jr. et de Tucker Carlson en Roumanie. Les circonstances sont extraordinairement complexes et potentiellement explosives.
D’abord, quelques faits :
• Les deux hommes viennent pour une conversation télévisée que modérera Tucker Carlson.
• RFK Jr. bavardera avec Călin Georgescou, candidat indépendant à la présidence de Roumanie, plutôt prorusse, nettement anti-UE et plutôt anti-OTAN, qui a créé une énorme surprise en arrivant premier avec 22,94% des voix devant la candidate chère à Bruxelles et à la CIA, Elena Lasconi avec 19,14% des voix.
• Tout est impeccable pour ce qui concerne la structure opérationnelle et “morale” de l’événement : RFK Jr. vient présenter son livre (en roumain, supose-t-on) anti-Covid, – dont Georgescou a écrit la préface pour cette version roumaine : on suppose que le contenu du livre enchante nos deux larrons.. Titre du livre pour plaire au ‘DeepState’ et à ‘Big Pharma’ :
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2 décembre 2024 (17H00) – Je pense qu’il faut envisager un point capital, qui n’est qu’une hypothèse de mon chef, donc bien loin d’être tranchée et absolument ouverte à la mise en cause, au dénigrement, voire à la moquerie, – hypothèse concernant le missile ‘Orechnik’, c’est-à-dire la formule hypersonique + conventionnel = nucléaire (‘hyper + conv. = nuke’). Il s’agit de l’idée selon laquelle, à partir d’un certain moment du développement opérationnel des hypersoniques, et même dès l’origine de ce développement opérationnel, – dès mars 2018 et l’annonce de l’arrivée de ces missiles par Poutine, – la formule ‘hyper + conv. = nuke’ a été prise en compte comme clef d’un affrontement avec le bloc-BAO.
Je pense qu’aussitôt, cette formule est apparue aux yeux de certains en Russie comme la clef de l’affrontement, compte tenu de l’état des esprits et des psychologies dans le bloc américaniste-occidentaliste. Cet état a été constaté par les Russes. C’est autour de 2012-2013, à propos de l’affaire syrienne que les Russes ont admis cette réalité, qui faisait de leurs adversaires des groupes absolument hors de toute raison logique, avec lesquels il était impossible de traiter, qui n’étaient conduits que par la haine caractérisant les narrative structurant le grand simulacre, comme l’ait un patient conduit par une pathologie exigeante de la psychologie... Le 6 février 2012, nous publiions un texte sur ce phénomène, à l’occasion d’une déclaration de Lavrov et sous le titre « Lavrov psychanalyse le bloc BAO : hystérie ». Nous notions notamment :
« Nous sommes bien au-delà de la machination et de la manœuvre, puisque tout le monde sait parfaitement ce que chacun cherche dans cette aventure et qu’il est question d’observer les attitudes en fonction de cela ; la machination et la manœuvre existent évidemment, et nul n’est dupe à cet égard, et nul n’en ignore rien, et par conséquent cet aspect-là des choses est réglé. Beaucoup plus importantes, la couleur des réactions du bloc BAO, l’humeur effectivement “hystérique” qu’on ressent à partir de toutes les chancelleries des pays du bloc BAO après les avoir constatées autour de la table ronde du Conseil de Sécurité. Le docteur Lavrov n’est certes pas allé assez loin dans son diagnostic.
» On se trouve devant une pure réaction d’une psychologie commune et également malade. Il s’agit de forcer les évènements à avoir le sens et la vertu dont le discours virtualiste du bloc BAO veut absolument les parer, – parce que le bloc croit effectivement à ce sens et à cette vertu, et qu’il y croit tellement fort qu’il est prêt à employer les bombes et les avions qui vont bien (plutôt des Rafale que l’Inde préfère, que des JSF que personne n’a jamais vus) pour forcer les évènements à s’y conformer. Il n’est pas, il n’est plus question de domination de l’un sur l’autre, de pression hégémoniques à l’intérieur du bloc, etc. Tous sont égaux et unis et jamais sans doute les avant-garde révolutionnaires que sont les diplomaties des pays du bloc BAO n’ont été aussi égales dans l’exécution des consignes du Système. Ce n’est plus Washington qui mène la danse, ni l’OTAN, ni les Anglo-Saxons, mais bien un unisson général des réactions effectivement “hystériques”. A cet égard, la véritable haine (le mot est d’emploi nécessaire ici) qui a éclaté contre Russes et Chinois samedi à l’ONU, le temps de l'une ou l'autre réplique annonciatrice d'une sorte de nervous breakdown, est la haine du fou contre celui qui lui dénie l’accès à l’univers que son esprit enfiévré dessine pour la satisfaction, qui frôle le besoin extatique, de ses pulsions moralisantes. »
(Suite)
29 novembre 2024 ((18H55) – Il est vrai que la “démocratie”, au point où l’on en est de l’avoir tant encensée et si bien honorée, ne mérite que cela : servir de paillasson, d’essuie-pieds à des godasses qui ont foulé pendant des lunes, par monts et par vaux, toutes les boues de toutes les turpitudes humaines ; – en fait, disons plus symboliquement et élégamment, paillassons et essuie-pieds pour lui faire part du sentiment que l’on a d’elle. L’expression “voter avec ses pieds” est donc tout à fait appropriée, pour ainsi dire elle coule de source et ne souffre pas d’abstentionnisme.
Ladite expression fut utilisée durant la Grande Guerre, pour désigner la débâcle-pagaille des armées russes au printemps-été 1917, et l’une ou l’autre mutinerie dans tant et tant d’armées. Au moins, ces débandades se produisaient dans un contexte gigantesque où certains pouvaient trouver un sens. Aujourd’hui, on peut l’utiliser pour l’Ukraine, et alors la folie et l’infamie de ceux qui manipulent cette guerre ne sont rachetées par rien ; elles sont exposées, nues comme un ver, reflets de l’extraordinaire effondrement dans l’abjection, dans la puanteur, dans l’incompétence, dans le mensonge et l’hypocrisie qui caractérisent notre bloc américaniste occidentaliste (aka, bloc-BAO ).
J’exhale toute ce mépris plein de colère à l’occasion d’un texte édité par RT.com (ouvrez l’oeil), mais qui reprend une dépêche de l’agence Associated Press [AP] (ouf, nous sommes couverts, ô censeurs zélés). Il y est conté la situation des désertions “en masse” dans l’armée ukrainienne.
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28 novembre 2024 (20H30) – Mieux que ces gens par centaines, sinon par milliers, – je parle de nos “experts” en compétition sur les plateaux, – qui bavassent, jacassent, cancanent et babillent sur les grandes chaînes de la presseSystème dotées de salaires exorbitants et d’une célébrité à mesure, nous avons quelques sources dites indépendantes et nécessairement dissidentes dans le sens le plus noble. Ces sources sont, comme nous-mêmes dis-je avec confiance, une fenêtre ouverte sur la réalité de la vérité ; un grand courant d’air de la sorte qu’on respire sur les sommets ; un horizon plus grand que leurs illusions... Nous nous fichons bien de leur simulacre, et moi comme un des premiers.
Après cette mise en bouche un peu exaltée, je vous parle de mon propos central. Il s’agit du programme de Mercouris d’hier 27 novembre. Il y est question de la situation en Ukraine, ou plutôt la situation “avec la Russie”, alors que des nouveaux tirs de missiles sol-sol ATTACM d’origine US, tirés par les Ukrainiens, sans grand succès mais contribuant à fortement accentuer la tension et la pression sur les psychologies, surtout du côté russe, pour ce qui est vécu comme une situation humiliante et dégradante ; si l’on ne riposte pas ; alors qu’on dispose désormais d’une arme formidable pour riposter en écartant le risque nucléaire couru par la Russie, en laissant aux autres la charge écrasante du choix, puisqu’ils ne peuvent riposter qu’avec du nucléaire...
On lira/écoutera Mercouris dans un premier passage où il nous dit,
1) que la pression monte au Kremlin de la part de l’aile dure, pesant sur un Poutine jugé trop prudent ;
2) que Poutine, qui n’est pas un dictateur, ne peut pas ne pas tenir compte de cette pression au-delà d’une certaine force.
Donc, Mercouris :
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24 novembre 2024 (19H00) – 60 jours ? Dans quelques jours nous y serons, – deux mois en gros. Tous les accessoires, les quiproquos, les aveugles et les imbéciles, les experts de plateau et les plateaux d’experts, tous les récits et les narrative accompagnant les simulacres sont en scène pour une épreuve de force et de communication d’une exceptionnelle ampleur, une épreuve du plus grand danger qui se puisse imaginer.
Le nouveau-venu sur la scène clinquante des armements est le missile MIRV hypersonique russe ‘Orechnik’ tiré sur la ville de Dnipro, en Ukraine, dans la nuit du 20 au 21 novembre. Sur cette opération et ce qu’elle signifie, une des meilleures contribution est celle de l’interview du professeur Ted Postol, – l’un des meilleurs spécialistes du domaine des missiles, – ici par le populaire Nima sur ‘Dialogue Work’.
Note de PhG-Bis : « J’ai surtout apprécié l’incroyable volée de bois vert que Postol assène à un segment qu’on entend au début (autour de 05’00”-08 ‘00”), sur une interview d’un général US à la retraite, Jack Keane. Postol fulmine absolument !
» “C’est difficile à croire, ce type est complètement halluciné tout au long, on se demande comment il peut vous dire tout ce qu’il dit en vous regardant sérieusement dans les yeux !”.
» Et vive le général Postol, moi je dis ! »
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23 novembre 2024 (18H00) – Le tir d’un missile IRBM (jusqu’à 5 000 kilomètres de portée) russe de type nouveau, dit ‘Orechnik’, produit un formidable effet de communication aux multiples nuances, – mais en aucune façon le silence dont nous savons tous qu’il est l’arme principale du simulacre. Donc, ‘Orechnik’ existe et l’on en a grand’peur. Il faut dire aussi que, pour la grande presse, dites-presseSystème, c’est une “première” des barbares de l’Est. Prenez ‘Les Échos’ du 21 novembre 2024 par exemple, rien de plus chic et de mieux informé :
« Un tir de missile hypersonique a été lancé pour la première fois sur l'Ukraine par la Russie. Celle-ci l'a revendiqué, affirmant avoir prévenu les Etats-Unis 30 minutes avant le lancement. Washington a dénoncé une “escalade” du conflit. »
Je ne veux pas avoir l’air de donner des leçons à des gens si bien élevés et relevant avec fierté d’une subvention publique conséquente, mais non, le « première fois », ça ne passe pas ; comme une arête de poisson fichée dans la gorge, un bobard installé devant vos yeux et trop institutionnalisé pour qu’on puisse avoir l’audace de l’ignorer... Quoi qu’il en soit, et malgré que je ne puisse heureusement prétendre être une référence pour ces gens-là, ‘dedefensa.org’ écrivait dans un article du 22 mars 2022 ce qui suit :
« Pour la première fois, – si l’on met à part des rumeurs d’emploi opérationnel expérimental d’un exemplaire en Syrie en 2021, – des missiles hypersoniques Kh-47M2 ‘Kinzhal’ (ou ‘Kinjal’, comme employé par RT-France et les commentateurs-spotters français ?) ont été utilisés en Ukraine, sans doute à partir d’avions lanceurs MiG-31K opérant à partir de la Crimée. »
...Et il y en eut bien d’autres. Mais non, pour ces gens-là, type-‘Les Échos’, c’est la première fois. Je ne vais pas m’amuser à monter un procès couru d’avance, pour des gens comme “ces gens-là”, mais il se trouve qu’il faut comprendre pourquoi on parle avec tant de tintamarre d’un missile hypersonique russe, alors que bien d’autres ont été tirés, qui ont fait, eux aussi, des dégâts considérables. On l’a vu hier, je pense que le “coup” a été bien suivi et entretenu (je ne dis pas “provoqué”) par les Russes et Poutine une fois qu’ils aient senti qu’il y avait cette fois un effet public transnational considérable.
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18 novembre 2024 (16H40) – Voici une intéressante synthèse des réactions de l’actrice, productrice et réalisatrice (TV, cinéma) Justine Bateman à l’élection de Trump. J’ignore et on ignore si elle a voté pour Trump (au contraire de son frère, l’acteur célèbre Jason Bateman, qui a publiquement annoncé qu’il avait voté pour Kamala).
Dans tous les cas, rien dans cette synthèse publiée par ‘Breitbart.News’ n’indique qu’elle l’a fait ou non, parce qu’il n’est aucunement question de ses choix politiques donc de son vote. J’ignore si cela est intentionnel ou pas, dans tous les cas d’après ce qu’elle dit ; certains lecteurs considèrent dans leurs commentaires qu’elle est pro-Trump parce que ce qu’elle rapporte fait implicitement penser bien entendu qu’elle considère son élection comme une bonne chose. Mais rien, je le répète, ne le dit explicitement, et l’on peut même penser que son appréciation se veut objective (comme l’on dit : “Dieu merci, la pluie a cessé”) même si elle est (objectivement) favorable à sa survenue.
Au reste, et pour bien situer combien l’impression rencontre le réel, il faut ajouter que Bateman a refusé à diverses occasions de dire pour qui elle votait. Elle explique qu’elle considère que le choix des célébrités du ‘show-business’ n’a aucune valeur exemplaire et ne s’appuie sur aucune valeur politique ou morale. Elle juge que faire connaître leur choix revient à exercer une pression injustifiée sur le choix des électeurs.
On rapporte ici quelques passages de l’article cité, qui se réfère à une interview de Fox News Digital et à un article du New York ‘Post’.
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16 novembre 2024 (18H55) –Parmi les nominations-choc faites par Trump pour son administration, – la dernière en date étant celle de la gouverneure du Dakota du Sud Kristi Noem, impitoyable pour l’immigration illégale, au poste de Secretary of Homeland Security [ministre de l’intérieur], – celle de Tulsi Gabbard a constitué un choc formidable pour le Washington conventionnel et simulacré, ‘neoconisé’, corrompu selon les règles les plus honorables.
L’ancienne député de Hawaï et lieutenant-colonel de la Garde Nationale/US Army, par ses caractères personnels exceptionnels dont il a souvent été question ici, résume à la perfection et avec une élégance à mesure le caractère complètement extraordinaire, et le caractère métahistorique, – quoi qu’il advienne ensuite, gravé dans la métahistoire, – de cette élection américaine de novembre 2024. Je vous conseille de regarder telle ou telle vidéo, et de vous arrêter à tant de détails insolites après avoir traversé cette sorte de chemin de Damas imposé dans l’enfer d’un Satan qui, paraît-il, nous assure-t-on, n’existe pas parce qu’il est “à dormir debout”.
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