Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.
10 mars 2025 (14h15) – Qui a vécu quelque part entre les dernières années 1950 et les dernières années 1980 doit se souvenir de l’emploi obsessionnel du mot ‘Threat’ pour désigner la “Menace” que, selon les analystes d’alors, l’Armée Rouge faisait peser sur le “Camp de la Liberté”. Les Russes pensaient la même chose, inversement : OTAN contre Pacte de Varsovie. De nombreux ouvrages furent publiés sur ‘The Threat’. Les USA et l’URSS étaient les premiers concernés et intoxiqués par cette dialectique et l’Europe se tenait frileusement entre les deux, avec certaines tentatives de rompre cette calamité (de Gaulle, le rapport Harmel de 1967, l’ ‘Ostpolitik’ de Willy Brandt). Dans ce temps-là, effectivement, l’Europe, d’une façon ou l’autre, – “des nations” ou en une union, – pouvait se targuer d’être la seule formule apte à susciter une dynamique de paix. Elle se targuait de construire un modèle de “gouvernance”.
Voyez comme les temps changent ! C’est le temps nouveau où l’on peut lire successivement, quasiment le même jour et dans un anglais qui mérite d’être laissé dans le texte, avec les meilleures chances du monde de dire une vérité-de-situation :
« The EU’s leaders are now a global threat
» The bloc’s out of control elites can’t solve problems, so they keep creating new ones… »
« ‘Europe is now a dictatorship’ – Georgescu
» Romania’s presidential frontrunner has been barred from attempting to run for office again… »
Quelle étranger évolution à laquelle nous sommes parvenus entre ces temps anciens qui semblaient immuables et les temps présents où l’impossible s’est installé en quelques semaines... Quelques semaines, pas plus, après une stabilité de deux tiers de siècle dans les relations entre les USA et l’Europe !
(Suite)
9 mars 2025 (13H30) – Habiles guerriers comme l’on sait, les Allemands avaient récemment compris, – disons il y a quelques toutes petites années, – que le meilleur moyen de renforcer l’industrie de défense européenne était d’acheter plus que jamais américain, – surtout, surtout, lorsqu’il s’agit du F-35. Ainsi choisirent-ils le F-35 de préférence à un de ces morceaux de ferraille “européen”, type ‘Rafale’. Macron laissa faire sans démarche ni pression, ayant lui aussi confiance dans une Allemagne équipée de F-35 pour aller sur le sentier de la guerre, et plus encore dès lors que le F-35 est fortement sinon complètement américain et non pas “un de ces morceaux de ferraille type ‘Rafale’”.
C’était sans compter sur l’immonde Trump, malgré tous les sondages qui le donnaient vainqueurs depuis 2021. Les dirigeants européens sont insensibles à la manie vulgaire du sondage, ils sont dans le “cercle de la raison” qui n’accepte dans ses rangs que d’authentiques membres des élitesZombie ; par conséquent, Trump n’avait aucune chance et dans ce cas, vive le F-35 !
Quoi qu’il en soit et pour faire une longue histoire très-courte, l’Allemagne acheta donc des F-35. Elle serait très vite servie car on ne fait pas attendre une puissante de cette sorte. Ainsi fut-il. Trump fut donc élu. Ainsi soit-il.
C’est alors que parut cette nouvelle, après les carambolages sévères de ces dernières semaines :
(Suite)
6 mars 2025 (16H00) – (Re)mettons les choses bien face à elles-mêmes. A partir du titre d’une part, du texte que nous présentons d’autre part : en aucune façon nous ne faisons de Trump ni un génie ni une volonté métahistorique voulue par un individu seul. Notre approche est plus que jamais que, dans cette immense partie, les hommes ne sont que les jouets de forces qui les dépassent et disposent d’eux comme autant d’outils plutôt pratiques. Je pense que “l’événement-Trump” est bien plus important, infiniment plus important que Trump lui-même ; d’où son identification comme “Événement-Primordial” pour nous raccrocher au texte présenté.
Nous pensons et il me semble que l’auteur du texte ci-dessous cultive la même approche, que la force des événements a acquis une complète autonomie et suscite une dynamique extraordinaire au cours de l’Histoire figurant évidemment comme métahistoire. L’auteur nous présente un tableau général des événements à l’aune de l’“Événement Primordial”, c’est-à-dire selon la conception “primordialiste”, comme lui-même emploie le terme en l’explicitant dans sa première note [1].
Il met en évidence, comme nous l’avons très souvent remarqué ces dernières semaines et encore noté hier avec une citation extraite de son texte (ci-dessous), l’extraordinaire rapidité et l’extraordinaire puissance des changements survenus, – essentiellement aux USA mais les conséquences sont mondiales et immédiates, et aussi puissantes et rapides ; cela, bien sûr, à Washington D.C., au sein et au cœur du pouvoir de la première puissance du monde, un peu avant et depuis que Trump a prêté serment comme président des États-Unis. Ainsi écrit-il :
« Il s’est en effet produit en quelques semaines aux USA un changement de paradigme qui a bouleversé toutes les données acquises depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
» Un changement de paradigme – modification profonde de la façon de penser et d’agir - est souvent associé à une connaissance scientifique qui, vue sous un autre prisme, peut se révéler être de nature purement spirituelle même si les acteurs et spectateurs de ce bouleversement n’ont, en règle générale, pas conscience de son caractère révolutionnaire car les uns et les autres agissent et réagissent en fonction d’une logique qui, en apparence, reste contenue dans des normes ordinaires.
» Les primordialistes [1], dont la principale qualité reste la capacité de voir plus haut et plus loin, ont déjà pu analyser, à la lueur des récits traditionnels, ce phénomène de retournement brutal qui s’apparente au renversement d’un glaçon dans un verre « comme pourrait le faire un iceberg qui peut opérer un Grand Retournement, selon le principe même du cycle, Grand Retournement qui se fait instantanément, sans glissement progressif d’un état à l’autre”. Je faisais remarquer, dans cet extrait qui présentait mon recueil d’articles paru en 2021, que “la science profane rejoint quelquefois la science sacrée : les scientifiques appellent ‘retournement’ ou ‘basculement’ un iceberg qui inverse son sommet et sa base”. »
(Suite)
5 mars 2025 (20H10) – Parlant à Fox Business, le directeur de la CIA, John Ratcliffe, a annoncé que la CIA “faisait une pause” dans sa politique de partage des informations avec les Ukrainiens. C’est une nouvelle stupéfiante qui est à classer avec le plus grand calme possible dans la corbeille du “Grand Retournement” en cours.
On pourrait envisager d’ajouter que le ‘Daily Mail’, – tout de même étiqueté, j’en témoigne, comme une source peu fiable, – écrit que la CIA a interdit aux GCHQ et MI6 britanniques de partager des renseignements avec les Ukrainiens. Ces agences britanniques reçoivent un flux d’information permanant de la CIA, – entre cousins anglo-saxons des ‘Five Eyes’, – et la CIA est de ce point de vue entièrement justifiée d’intervenir...
Il faut dire encore que le ‘Daily Mail’ avait précédemment laissé entendre que la CIA coupait les vivres, ou disons les informations vers l’Ukraine, comme l’annonce Ratcliffe ; donc, le ‘Daily Mail’ ne dit pas que des ragots sans fondements, et ainsi rapporte-t-on :
« Selon le tabloïd britannique, toutes les agences de renseignement et les organes militaires britanniques “ont reçu un ordre interdisant expressément le partage de renseignements générés par les Etats-Unis, marqués ‘Rel UKR’, – signifiant “pouvant être communiqués à l’Ukraine”. Cette mesure porterait encore plus atteinte à la capacité de Kiev à combattre la Russie, a noté le journal.
» La suspension, dont la date précise ne semble pas avoir été fixée, devrait affecter des agences britanniques telles que le Government Communications Headquarters (GCHQ) et le MI6, et le ministère de la Défense. Phil Ingram, expert en renseignement militaire britannique, a déclaré au Daily Mail que les États-Unis “contrôleront étroitement la diffusion de leurs renseignements à l’Ukraine” en s’appuyant sur leurs propres agences basées à Kiev. »
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2 mars 2025 (13H15) – Comme c’est la coutume établie depuis assez longtemps, l’hypothèse d’un Zelenski cocaïnomane est un grand classique des avatars de la guerre en Ukraine. C’est le cas à nouveau. Nous-même avons rapidement évoqué cette possibilité, mais sans écarter également celle d’une affection psychologique bien connue ; personnellement, l’écoute attentive de Zelenski à trois ou quatre reprises ont plutôt renforcé l’impression ici rapportée en écartant de plus en plus l’idée d’une provocation complète ou d’une démarche tactique commandée. Tout simplement, je me faisais en moi-même cette remarque familière qui, aussitôt, enchaînait sur les considérations qu’on a vues : “mais ce type est dingue de prendre cette attitude, dans le contexte où il se trouve”, – donc, comme on le disait hier :
« Le deus ex machina avait manifestement pris une forte dose de cocaïne mondaine et jappait les mots autant qu’il les mangeait, semblable à la fameuse ‘souris qui rugissait’ mais à l’apex de son épisode maniaque plutôt que particulièrement habile. »
Je pense d’ailleurs que l’on pourrait mêler les deux puisqu’effectivement les effets de l’addiction à la cocaïne et de l’épisode maniaque, par exemple d’une maniaco-dépression qui est une pathologie que je connais bien par expérience d’“aidant”, sont assez similaires et s’alimentent les uns les autres. Le fait même d’ailleurs de l’absence de contrôle lors d’une telle rencontre télévisée, manifestée par une plaidoirie arrogante sinon confinant à l’exigence furieuse vis-à-vis des dirigeants US, aussi bien que l’aspect narcissique de son caractère qui a des liens pathologiques, renforcent l’hypothèse, sans aucun doute.
Pour cette raison, je signale ce petit écho venu de ‘usa.new-pravda.com’ à propos de « La nouvelle cocaïne colombienne ». On observera sans surprise que le texte n’est pas tendre et plutôt méprisant que haineux pour Zelenski, ce qui n’est pas une surprise.
(Suite)
26 février 2025 (16H50) – Il nous semble préférable d’écarter une tentative d’expliquer minutieusement les péripéties, disons des dernières 72 heures de cette formidable période de basculement du monde. D’autres s’en chargent avec infiniment de talent et les sources qui comptent. On ne s’étonnera pas si nous recommandons nos habituelles sources, notamment le tandem Christoforou-Mercouris. Ce que nous voulons faire, c’est tenter de donner une explication globale des événements en cours... Lesquels, d’ailleurs ?
Pour simple rappel, c’est-à-dire aucune prétention d’en rien expliquer.
• L’intervention, absolument superbe, de Jeffrey Sachs devant le parlement européen, vendredi dernier, a eu un écho énorme en Europe. Sachs, personnage connu, brillant, jusqu’à ces dernières années considéré comme tout à fait “dans la ligne”, a fait une intervention tonitruante, furieuse, remarquablement informé à partir de crises qu’il a vécues de l’intérieur, sur la catastrophique et suicidaire perversion de la politique extérieure atlantiste et otanienne, de son auto-désinformation jusqu’à l’inversion totale des événements historiques conduisant à la guerre, et des événements courants.
• La chevauchée inarrêtable de Trump, confirmant ses intentions, dont la première est d’établir, – sans arrière-pensées ni plan machiavélique type “séparons la Russie de la Chine”, – de bonnes relations avec la Russie dont il reconnaît le fondement existentiel de son intervention causée par l’extension de l’OTAN. Les Britanniques et l’UE montent contre eux (contre les USA autant que contre la Russie) une “OTAN des mers froides”, pour soutenir l’offensive de communication de Mister Z.
(Suite)
24 février 2025 (17H30) – Nous allons présenter ci-dessous un texte assez court, basé sur les prévisions uniquement mathématiques d’un mathématicien russe (les Russes excellent dans ce domaine) donnant une évaluation de la situation crisique générale. Georgy Kvacha emploie son modèle, – fondé sur une théorie des cycles et sur une appréciation de la situation du Temps pris comme valeur métaphysique, – pour montrer qu’il doit y avoir cette année, en 2025, avec la possibilité d’un retard en 2026 ou 2027, une « gigantesque catastrophe globale » essentiellement fondée sur l’évolution catastrophique et très rapide de la situation intérieure US. Il s’agit moins d’un échec de Trump que de l’exacerbation d’une situation de tension centrifuge et de haine idéologique sans précédent dans le pays, – mais surtout, c’est là un point capital, avec l’intervention d’un facteur inattendu : non pas une querelle Europe-USA mais une querelle quasi-familiale USA-UK.
Bien sûr, on peut sourire ; pour un peut, nous dirions : on doit sourire. Nous sommes tellement assurés, malgré tant de démentis, du fondement rationnel des choses et que tout répond à une logique dont nous sommes les maîtres. C’est vrai ça, et les résultats ont été particulièrement brillants, que dis-je : scintillants, ces dernières années. La raison et la logique nous ont montré de quel bois elles se chauffent, de Starmer à Macron, et de Macron à Macron.
Alors, pour ce coup-là, et surtout sans en rien attendre de précis et de sérieux, sans en rejeter avec horreur la perspective pour cause d’hurluberlisme et d’abracadabrantesquerie, voyons la chose, – disons, objectivement, – et qui dit “objectivement” dit : débarrassé des chaînes de la raison et sans nécessité de justifier sa démarche par une Médaille du Mérite.
Laissons le raisonnement général, les annonces spectaculaires du mathématicien Kvacha de côté, et attachons-nous à un passage, qui illustre l’effondrement de l’entente anglo-saxonne (ce que Kvacha nomme “l’ensemble du comité régional de Washington”, que l’on peut aussi nommer “anglosphère”). En un sens, cette idée soutient tout l’aspect opérationnel de la vision-prévision de Kvacha, – et, dans ce cas, avec l’intrusion d’une matière nullement ésotérique ni mathématique, mais tout à fait opérationnelle, avec raison et déraison complètement emmêlées :
(Sujet)
20 février 2025 (20H00) – ... Car aujourd’hui, la modernité est devenue gâteuse-archaïque façon Biden, vieillie, usée et trouée par l’usage imbécile et faussaire qui en fut fait. La grande nouvelle du jour, celle qui clôt une période de simulacres et de confusion, celle de la guerre en Ukraine selon les règles démodées et anti-déluvienne, est que amis et ennemis sont sortis de l’ombre et s’identifient clairement. C’est un événement extraordinaire car, comme dit le philosophe de Mésopotamie Bee-Hache-El,
« l’acte stratégique essentiel de tout guerrier d’une juste cause est d’identifier parfaitement son Ennemi Principal, celui qui se fait messager du démon... »
Jusqu’alors, nous barbotions dans un infâme marigot parcourus de fausses nouvelles et de vrais mensonges inventés, où chacun portait un masque dans lequel il ne se reconnaissait même pas. Nous ignorions même tout de l’enjeu précis, à part les Happy Few qui avaient mesuré les dimensions précises du simulacre en s’aidant de références déployées bien au-dessus de nos prétentions et savaient se réfugier habilement dans l’inconnaissance. Puis, en quelques semaines, en quelques jours, tout s’est dénoué.
Note de PhGBis : « J’avouerais, les amis et là-dessus, que je me trouve, PhG et moi, beaucoup plus à mon aise aujourd’hui dans l’immense désordre que nous connaissons, qui devient peu à peu un chaos, qui prend de plus en plus un sens que l’on peut comprendre dans la situation immédiate où nous jettent les événements. Je me réjouis de voir tous ces étranges “populations des plateaux” (LCI, BFM, toute la clique) confrontées à des situations de plus en plus difficile à faire entrer, très vite selon les instructions présidentielles à venir lorsqu’on aura eu Trump au téléphone, dans des cases inverses à celles qui leur furent confiées au départ. »
Je vais essayer d’avancer avec précaution avant de m’attacher aux définitions les plus ambitieuses. L’énigme qui jusqu’alors tenait la clef du drame, c’était le nouveau président américain, le successeur de Biden une fois qu’il fut acté que le vieux crouton était liquidé. Ce fut Trump, – mais qui était Trump ? Le connaissions-nous vraiment ? Disons que nous avons appris à croire le connaître alors que son (sa) (ré)apparition, complètement transformée, n’est rien en elle-même par rapport au personnage, et tout par rapport au courant qui soudain le roule et le porte jusqu’à nous. C’est ainsi qu’il est le symbole utile de la fin d’un Temps et du passage au suivant, avec une extraordinaire brutalité due à la formidable tension qui s’est exercée pour enfin crever ce simulacre fait d’artifices, d’affabulation, de faux, de fourberies et de menteries, d’escorbarderies, de calomnies, de jesuitisme et de momeries.
(Suite)
18 septembre 2025 (14H45) – Vous connaissez Mercouris ? J’en parle assez souvent, par souci de la raison et de la mesure de ses analyses. Je lui emprunte ce qu’il m’importe, qui est toujours de première qualité, et j’en fais bon usage avec ce qui m’importe pour mon compte, qui est d’une tonalité différente... Donc, vous voyez le personnage : raison, mesure, diplomatie, prendre son temps pour tenir les émotion de côté, – sans les écraser, non, mais en leur laissant la place qui importe à l’analyste-Mercouris.
Eh bien, je ne l’ai jamais vu dans un tel torrent d’exclamations ! Plus aucune borne ne le retient, c’en est trop !
Je parle, pour expliquer son état de ce matin, de cette catégorie étrange, qui a survécu à l’extinction des dinosaures, – la catégorie des “dirigeants européens”. Cette engeance met Mercouris hors de lui, par sa déraison, son aveuglement, sa démarche hallucinée et ses raisonnements de zombie. Il dit : « Je suis Anglais, je réside en Angleterre, et j’ai comme Premier ministre ce..., ce... » ; bon camarade, Christoforou lui souffle : « Starmer... »
Il cherche, il cherche désespérément la raison d’une telle engeance, à la fois race méprisable (“les dirigeants européens”) et produit de cette race méprisable (leur besoin de guerre, comme l’on dirait “ma grosse commission”) ; il parle d’eux, race et production de la race, comme autant de faux-zombies plongés dans un simulacre qu’ils entretiennent avec un zèle qui tient, – de la folie, bien entendu..
Mais entretemps, nous constatons qu’il, – Mercouris, – l’a déjà trouvée, cette production extraordinaire, engeance de l’engeance, en réponse à cette question : Pourquoi font-ils ce qu’ils font ?
« ...Parce qu'ils ont besoin de la guerre ! Ils doivent continuer la guerre pour séparer les Américains et les Russes. C'est de cela qu'il s'agit maintenant. Il ne s'agit plus de changer de régime à Moscou, il ne s'agit plus de briser la Russie ou de détruire son économie ou son armée, ni aucune de ces choses. La priorité absolue est d'empêcher les Américains ou les Russes de parvenir à un accord qui permettrait aux Américains de quitter l'Europe. Voilà ce qu'il est advenu des “dirigeants européens”... »
(Suite)
17 février 2025 (09H45) – Voici une vision pessimiste, comme nous les aimons bien, – c’est bien connu. Elle est de l’historien russe Andrei Foursov, que j’avoue ne pas connaître, selon une analyse de Markku Siira, traduise et reprise par euro-synergie.hautefort.com du 14 février 2025. Pour lui, Foursov, c’est tout le XXIème siècle, un peu à l’image du XIVème siècle, qui sera le théâtre de désordres sans nom, provoqués de toutes les façons, pour toutes les causes du monde, dans toutes les directions possibles du monde :
« Tout le 21ème siècle sera marqué par des luttes à tous les niveaux: au sein des élites, entre les élites et la classe moyenne, entre la classe moyenne, les classes inférieures et les élites, ainsi qu’au sein des classes inférieures elles-mêmes. C’est une caractéristique typique des périodes sombres. De plus, l’afflux massif de migrants accentue le chaos et crée une situation de mouvement brownien, où il faut savoir tirer parti des opportunités. »
Le reste est dans ce registre, aussi n’est-ce pas à cet égard que ce texte nous intéresse précisément, ou plutôt suscite précisément notre commentaire. C’est une autre phrase, dite par Foursov, et simplement citée par Siira dans son commentaire, d’ailleurs avant la citation ci-dessus. Elle est ici écrite en caractère gras :
« Nous vivons une période de déclin politique et économique, marquée par l’émergence croissante de conflits à travers le monde, dans un climat qui ne cesse de se détériorer. Foursov estime que nous assistons à une “accumulation quantitative de tendances négatives”, jusqu’au moment où “la quantité se transformera en qualité”. »
(Suite)
15 février 2025 (18H50) – La honte accusatrice pour le donneur de leçon et la fureur haineuse à son encontre, telles sont les réactions d’apparence et d’apparentement au simulacre en cours des élites-Zombie de l’Europe après les différentes interventions du vice-président des États-Unis JD Vance, dont son discours de Munich. Au-dessus de la honte et de la fureur, ou en dessous si vous voulez, plane une incommensurable pétoche menée sur un rythme de panique que l’on dissimule en-dessous du tapis...
Ces gens-zombies ne comprennent pas ! Ils croyaient avoir tout bon, ils s’attendaient à recevoir de plus en plus d’affectueuses caresses du ‘boss’ d’Outre-Atlantique, le ‘capo di tutti capî’. On avait bien traité Trump de fasciste, mais c’était pour la forme et l’on s’apprêtait à baisser culotte avec l’élégance d’une dame de bonne réputation dans la grande bourgeoisie du XVIème arrondissement. Au lieu de cela, ce JD Vance déclenche l’éclatement d’un orage qui couvait depuis l’élection de Trump, et aux signes duquel ils faisaient la sourde oreille.
Parce que, hein, lire dans le Wall Street ‘Journal’ ces paroles du JD (pour ceux qui s’interrogeraient : JD sont initiales de “James David”, – et pensez en plus qu’il est successeur tout désigné de Trump en 2029 !), – en plus de ses discours dans nos grandes concentrations urbaines emplies de somptueuses occurrences de la vieille histoire de la civilisation la plus haute ; – hein, entendre cette comparaison des zombies avec les Brejnev, les Andropov, les Tchernenko ! Supportera-t-on longtemps ces insultes de cowboys mal dégrossis ou lèverons-nous enfin l’étendard de la Sainte Croisade à laquelle rêve le Saint-Siège du Berlaimont, dans la Sainte Relique autonome de l’Union Européenne à Bruxelles-la-Sainte ? La question est posée et elle relève d’une sorte de sacralisation de la vertu européiste.
« Le vice-président américain J.D. Vance a fustigé les politiciens traditionnels de l’UE pour avoir adopté un “vocabulaire de style soviétique” pour réprimer la dissidence. Dans une interview au Wall Street Journal publiée jeudi, Vance a critiqué les élites de l’UE pour leur incapacité à reconnaître l’écart grandissant entre leurs opinions et celles des citoyens ordinaires sur des questions telles que l’immigration.
» Plutôt que de relever ces défis, a-t-il affirmé, ils préfèrent censurer les voix opposées, en présentant cela comme une lutte contre “la désinformation ou la mésinformation”. »
(Suite)
10 février 2025 (18H50) – Depuis trois mois que Trump a remporté l’élection, et trois semaines où il détient effectivement le pouvoir avec aucune rupture entre ces deux périodes grâce à une formidable préparation de son équipe, l’évolution de la situation politique générale, donc de la GrandeCrise, a été exceptionnellement rapide. Il semble que l’effet des événements, que les événements eux-mêmes aient précédé notre perception consciente, permettant à notre inconscient de préparer nos psychologies à ces changements.
Nous allons examiner cet aspect central et suprême de notre situation générale à partir d’un “texte-martyr”, – cela dit pour indiquer un texte qu’on prend pour exercer son appréciation critique, positive ou négative, et ainsi mieux définir sa propre position , – l’article de Fiodor Loukianov, dans RT.com du 9 février :
« Ce qu’il y a derrière la “révolution culturelle de Trump
» L’establishment américain réalise qu’il ne peut être désormais partout dans le monde. »
L’intérêt du texte de Loukianov, qui est un journaliste et auteur réputé, notamment rédacteur en chef de ‘Global Affairs’ et autres positions qui lui donnent une bonne place dans l’ ‘establishment’ russe, est qu’il examine et mélange sans retenue la politique étrangère (des USA) et la politique intérieure (des USA), en envisageant leurs inévitables et fondamentaux effets mondiaux. Il le fait parce qu’il constate que l’une et l’autre sont entrées dans une ère de complet bouleversement, une ère véritablement révolutionnaire déclenché par le pays qui est par essence l’ennemi de la révolution.
(Suite)
Un symbole est tombé : la fermeture officielle, ou “cancellation”, de l’agence USAID
4 février 2025 (02H55) – Qu’on se rassure aussitôt : je parle de l’Article 5 de l’honorable organisation du traité de l’Atlantique Nord. A côté de cela, je pourrais aussi parler, par exemple, du Canada (quoique le piètre Trudeau a déjà baissé une culotte mais il ne restera pas longtemps), et aussi, et surtout puisqu’on pourrait en faire du Shakespeare, du Groenland dont on sait les liens avec le Danemark, qui est ce royaume fameux. Enfin, tout ce qui réunit ce beau monde, à part les brillantissimes idées du président Trump-II, eh bien c’est l’OTAN ; et l’OTAN, c’est le non moins brillantissime Article 5.
Vous savez qu’on continue à en parler, à évoquer, de la part de Trump et de ses hommes, les ambitions des USA dans cette affaire. Par exemple, JD Vance répond à une interview sur le réseau télévisuel de ‘Breitbart.News’, notamment sur le sujet. Cela donne ceci :
Maria Bartiromo : « Pensez-vous que les États-Unis vont acquérir le Groenland ? »
JD Vance : « Je pense que c’est possible, Maria. Je pense que beaucoup de gens n’apprécient pas à propos du Groenland qu’il s’agit d’une zone vraiment importante pour notre sécurité nationale. Il y a des voies maritimes là-bas que les Chinois utilisent, que les Russes utilisent, et franchement, le Danemark, qui contrôle le Groenland, ne fait pas son travail et n’est pas un bon allié. »
Vous notez que ce n’est pas agressif ni menaçant après que la journaliste ait parlé d’“acquérir” et non de “conquérir”. Mais c’est assez méprisant et cela reste très impératif au bout du compte, je veux dire qu’on comprend qu’il est inutile de discuter, point final : “Les Danois ne font pas leur boulot dans l’utilisation du Groenland au niveau de la sécurité, alors c’est à nous de nous en charger”.
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2 février 2025 (17H55) – Le poste en théorie très puissant de DNI (Director of National Intelligence) a été créé aux USA en 2005. Il a montré depuis une très grande instabilité de personnel et n’a jamais transmuté en autorité effective cette puissance symbolique, comme s’il n’était là que comme une potiche destinée à faire croire qu’une pseudo-autorité surveillait la communauté du renseignement. Les hommes qui l’avaient créé installèrent la tradition d’en faire un monstre dormant : ils l’avaient créé pour répondre aux préoccupations officielles des erreurs sans nombre des divers agences de renseignement, pour se couvrir auprès de l’électorat mais plus encore de l’élite du Système elle-même, sans jamais montrer la moindre intention d’en user véritablement. Ainsi l’élite a-t-elle besoin de mettre en place les outils illusoires du simulacre pour se faire croire à elle-même à la véracité du simulacre.
Soudain, les choses changent et le tonnerre éclate ! On le mesure depuis quelques jours, et surtout depuis quatre jours avec les auditions furieuses et dramatiques de Tulsi Gabbard au Sénat. La panique qui saisit les sénateurs (et je n’exclus pas nombre de sénateurs républicains) s’exprime par cette remarque que l’un d’entre eux aurait pu faire, sinon fait effectivement, auprès d’un journaliste bienpensant qui aurait pris soin, surtout de ne rien répéter :
« Comment ! Cette chieuse à temps plein veut prendre ce poste et s’en servir vraiment ! C’est une sonovabitch, une imposteuse, une ambitieuse très dangereuse ! Elle doit être stoppée net ! »
L’a-t-il dit ? Est-ce une invention du commentaire, une ‘JokingNews’, comme on ne dit pas souvent ? Si vous voulez ? Qu’importe, « Si non è vero... ». Ainsi Gabbard a-t-elle franchi un échelon de plus, peut-être pas loin d’une position suprême, de son étonnante et éblouissante carrière, – et cela, qu’elle soit ou non adoubée par un Sénat qui la hait littéralement, ontologiquement, diaboliquement.
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27 janvier 2025 (17H15) – Le constat qui s’impose est que cette affaire que nous avons nommé « Le million de trop » prend une réelle importance, en même temps qu’une complexité extrême. Elle se place en connexion avec deux ou tyrois polémiques qui marquent les débuts de l’administration Trump-II, essentiellement au niveau des renseignements et des montages absolument rocambolesques qui ont été présentés comme du comptant et mangé avec grand appétit. Ici, je m’arrête à quelques aspects, notamment à partir d’entretien du duo Larry Johnson-Alastair Crooke et autour de la nomination de Tulsi Gabbard comme DCI.
Un tel foisonnement, une telle complexité, invitent à passer la patate chaude au ‘Journal-dde.crisis’. C’est fait.
Johnson reprend d’abord le titre du récent article d’Alastair Crooke sur Trump et la Russie (« Is Trump positioning for a ‘no-deal’ with Russia -- or not? ») car c’est le point de départ de son entretien avec lui cette semaine. (Entretien sur ‘Counter Currents’ et intégré dans l’article de Johnson.)
Voici l’introduction de l’article d’Alastair, que reprend Larry Johnson :
(Suite)
25 janvier 2025 (18H15) – Les débuts de Trump-II sont extraordinairement agitées, rapides jusqu’à paraître hors de contrôle, et d’une complexité telle dans les contradictions, affirmations fantaisistes, envolées de Trump. Les Russes, d’abord sur leurs gardes, en arrivent désormais à tenter de suivre presqu’avec fascination pour comprendre exactement ce que veut le président Trump et quelle est si politique, et s’il a une politique, etc. Ils ont dépassé le stade des erreurs grossières où Trump se prenait les neurones dans les millions de morts ; Pechkov et Zakharova se sont chargés de le remettre au pas...
Poutine, lui, a fait un usage remarquable de ses vertus de calme, de patience et de bienveillance diplomatique. Il n’a cessé de déclarer qu’il était intéressé à parler dans tous les cas avec Trump, tout en renouvelant les conditions inflexibles des Russes sur l’Ukraine. Mais j’en viens à me demander si Poutine lui-même n’est pas désorienté par Trump et s’il ne songe pas à une autre tactique que celle du simple “tenir, sourire, attendre et voir”. La bienveillance et l’amabilité du président russe évoluent avec une telle insistance que je crois qu’il est permis de se demander s’il n’y a pas chez lui une tactique plus élaborée, qui voit plus loin, qui se permet même d’imaginer qu’il entr’aperçoit de quelle stratégie il s’agit.
Je songe notamment à l’intervention de Poutine dans une interview où il a complètement appuyé la thèse de la fraude antiTrump lors des élections de 2020 et abondé dans le sens trumpiste du “si l’on ne m’avait pas volé la victoire, il n’y aurait pas eu la guerre en Ukraine parce que je n’en voulais pas”. C’est tout de même, de la part de Poutine, soutenir avec une fougue et une netteté qui changent beaucoup de sa prudence habituelle, l’une des thèses les plus contestées, les plus détestées, les plus honnies et haïes du Trump de 2020-2024... Que l’on prenne bien garde à mon propos, où il ne m’intéresse pas de savoir si la chose est vraie ou fausse, mais où il m’intéresse de voir que Poutine-le-prudent, soudainement pris d’emportement, soutient sans la moindre hésitation le Trump le plus polémique que l’on puisse imaginer dans les impressionnants cénacles de la diplomatie hautement morale du bloc américaniste-occidentaliste :
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21 janvier 2025 (18H45) – Pour un auteur, parlant des ambitions groenlandaises de Trump, on doit solliciter la théorie de “l’homme fou” (sortie du cerveau de Nixon lors des négociations avec le Nord-Vietnam) appliquée en mode-turbo universel. Le diagnostic vaut en vérité pour tout le programme du nouveau président :
« L’ironie de la stratégie de Trump est qu’elle s’appuie sur les récits mêmes des médias qui le présentent comme une menace pour l’ordre mondial occidental. En exploitant sa réputation de “psychopathe” imprévisible, Trump remodèle l’échiquier mondial d’une manière que ses prédécesseurs n’auraient jamais pu faire.
» L’histoire de l’annexion du Groenland reste peut-être inachevée, mais une chose est claire : la “stratégie du fou” de Donald Trump continue de défier la sagesse conventionnelle, forçant même ses critiques les plus féroces à jouer le jeu. »
Voilà pour le contexte colossal et suprahumain qui jaillit du discours d’investiture de Trump et des deux bonnes centaines d’‘executive orders‘ signé le soir même (Biden déguisé en robot en avait signé 78 sans prendre la peine de les lire ; il s’agissait de battre ce record et ce vieux chicot à plate couture). Pour l’appréciation enthousiaste de l’événement, on a deux plumés prestigieuses qui ne dissimulent rien de leur sentiment.
Douguine d’abord, le philosophe russe créateur de la métaphysique géopolitique :
« Bien sûr, c'est un événement d'importance historique. Je suis étonné de l'inertie de nos experts. C'est-à-dire que quelque chose d'étonnant se passe sous nos yeux. Peut-être que nous pleurerons avec Trump, peut-être que cela entraînera des conséquences très graves pour nous. Trump n'est pas un cadeau. Mais dire que rien ne se passe, que tout se déroule comme prévu, cette idée témoigne du profond provincialisme de la conscience de nos élites. »
Mercouris ensuite, dont on connaît la mesure et l’équilibre du jugement, et qui fait de Trump et de son programme l’équivalent au moins de Franklin Delano Roosevelt (voire Roosevelt + Truman), soit la politique “révolutionnaire” (par rapport à la norme) qui sortit l’Amérique de la catastrophe ontologique de la Grande Dépression :
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20 janvier 2025 (15H30) – Il est difficile de nous enlever de l’esprit, lorsqu’il s’agit de Trump, la multitude de clichés dont nous avons hérité. Est-ce un clown ou un faux-nez ? Faut-il voir un ultranationaliste intéressé par sa seule Amérique ou un impérialiste déguisé en ‘AmericaFirster’ pour pouvoir mieux manger les moutons égarés dans la région, du Canal au Groenland ?
On ne répond pas, pour l’instant. On se contente de citer quelques mots d’un ancien analyste de l’OTAN, George Beebe, dans un entretien avec Glen Diesen et Alexander Mercouris :
« J'ai essayé de souligner, vous savez, quelles étaient les hypothèses erronées derrière l'approche de Biden et ce que Trump doit faire pour maximiser la probabilité que nous puissions trouver un compromis... Je veux dire, un compromis auquel les Russes adhèrent, les Ukrainiens adhèrent et que l'Europe soutient.
» Maintenant, il faut voir que l’autre acteur-clef dans ce domaine, dont je n’ai pas abordé la position et qui est probablement la partie la plus difficile de tout cela, c’est que Trump doit convaincre Washington de la validité de sa politique étrangère.
» Cela peut être encore plus difficile que de convaincre les Russes, les Ukrainiens et nos alliés en Europe d’accepter une sorte de compromis, c’est le plus difficile des défis qui attendent Trump. »
Lisez donc cette citation pour ce qu’elle dit exactement : tous les partenaires nécessaires à l’affaire ukrainienne, y compris les Ukrainiens et les Russes, seront plus faciles à réunir sur un accord de paix que Washington, – c’est-à-dire, l’establishment washingtonien, le Congrès, le ‘DeepState’, les USA-neocon. C’est là le véritable pari, le défi les plus terrible, l’obstacle quasi-infranchissable, du président Trump et de son équipe, nous dit l’auteur russe Youri Baranchik. En d’autres termes, les premières questions posées n’ont que peu d’importance, et Barantchik nous montre aisément que l’activisme de Musk en Europe n’a nullement pour ambition de préparer une conquête de l’Europe qui est déjà archi-faite, mais à mettre à jour, pour les liquider, les cellules du ‘DeepState’ qui sont en place et soutiennent les gouvernements UE-globalistes.
En ce sens qui est le plus profond et le plus décisif qu’on puisse concevoir puisqu’il concerne la “matière vivante” de la mort dispensé par le Système, les sorts des USA et de l’Europe sont effectivement liés. Ils ne le sont pas principalement par un lieu de soumission ou d’hégémonie même si celui-ci existe à cause de la folie et de la couardise des hommes, mais par une infection commune, une pathologie constamment transmissible, qui est la pourriture des structures de décision par une prolifération bureaucratique ressemblant à ces horribles agressions de millions de parasites barnacles sur les baleines ou les ours polaires...
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13 janvier 2025 (14H50) – Mea Culpa, Mea Maxima Culpa… On connaît la chanson. Pour ce cas, elle me convient sans doute parfaitement, par rapport à ce que je croyais et ce que j’ai écrit dans pour un des aspects abordés dans mon texte d’hier.
J’ai rencontré aujourd’hui quelques éclaircissements d’une de mes sources les plus assurées qui contredisent une interprétation que j’avais présenté hier. Cela concerne les relations de Trump et de Netanyahou. Je m’étais appuyé sur les déclarations de la commentatrice indienne Palki Sharma pour encore me laisser aller à ce qu’il reste de ce côté mi-sarcastique mi-dédaigneux du regard que je porte sur Trump... Il est possible qu’il soit devenu vraiment plus sérieux, – vraiment encore plus sérieux que je ne le pense, par rapport à Trump-2016.
J’écrivais donc hier, certes en nuançant mon avis faisant de l’incident du passage de la vidéo du professeur Sachs dénonçant Netanyahou une simple erreur d’inattention de Trump, – mais tout de même en cautionnant cette version :
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