Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.
28 novembre 2022 (20H45) – Il y a l’excellent Larry Johnson, qui est en train de devenir une star de la presse indépendante et antiSystème depuis sa rupture avec le colonel Lang et son étrange tournant pro-Zelenski, – Johnson qui nous donne un texte varié, attrayant, plein de sel, sur le conflit ( ?) qui est en train de se développer entre les USA et l’Europe (je préfère cette formulation à l’UE) à propos de la crise ‘Ukrisis’ et de ses conséquences
... Et l’on commence par le plus drôle : savez-vous ce qu’est la NSA ? Eh bien, vous vous trompez. Johnson parle de l’article de ‘Politico’, déjà cité, où l’on détaille la mésentente nouvelle, naissante et brutale, entre l’Europe et les USA. Il note que, du temps où il était officier à la CIA travaillant en liaison avec le département d’État et le centre d’action anti-terroriste, on nommait cela, – ces geignements européens à propos des pratiques de voleur et de pirate des USA qu’eux-mêmes (les Européens) semblaient presque appeler de leurs vœux, comme sils goûtaient d’être ainsi serviles et humiliés, avant parfois de geindre ; eh bien, à la CIA, on nommait cela, cette petite crisette européenne régulière, une « No Shit Analysis », c’est-à-dire NSA. (On traduira, dans la langue de Molière : “Cette merde, ces geignements européens, ne mérite même pas d’être analysée”). C’est vraiment si bien vu, c’est-à-dire si bien fait pour les Européens :
« “Le fait est que, si vous regardez les choses sobrement, le pays qui profite le plus de cette guerre est les États-Unis, parce qu'ils vendent plus de gaz et à des prix plus élevés, et parce qu'ils vendent plus d'armes”, a déclaré un haut fonctionnaire (européen) à ‘Politico’.
» Incroyable. Les auteurs de Politico reprochent à Poutine ce que les États-Unis et l'Europe se sont fait à eux-mêmes. Je peux entendre la complainte de l'Europe : “C'est un autre beau gâchis dans lequel vous nous avez mis, vous l’Amérique”.
» Je suis amusé par la plainte du fonctionnaire européen selon laquelle les États-Unis profitent aux dépens de l'Europe. Lorsque je travaillais à la CIA en tant qu'analyste, nous avions une expression pour ce genre de moment à la “Captain Obvious”, – nous l'appelions “No Shit Analysis”, NSA en abrégé. Les jours et les semaines à venir verront les récriminations et le ressentiment à l'égard des États-Unis croître et se répandre dans toute l'Europe. Il sera alors plus difficile pour l'Europe de soutenir la guerre en Ukraine, au moment même où les besoins de l'Ukraine en matière d'aide étrangère et de soutien militaire vont augmenter. »
(Suite)
28 novembre 2022 (11H25) – Saviez-vous que Certains organismes de collecte d’argent mettent en place des dispositifs d’obstacle, voire d’interdiction, pour empêcher l’aide à la presse indépendante, à la Résistance. Bien sûr que vous le saviez ! Tout le monde le sait.
Nous sommes assez peu exposés à cette sorte de contrainte parce que notre dispositif de donation est primaire, étroit, réduit à une simple alternative : Paypal (que nous ne vous conseillons pas [dons récurrents pour nous souvent refusés] bien qu’il soit de loin le plus employé) et le virement bancaire. (*) Nous n’avons pas choisi ce dispositif archaïque, nous l’avons adopté par simple ignorance, et incompétence innée (multiplié par le manque de temps et d’aide pour en trouver d’autres, – et pour mon compte par mon extraordinaire absence du moindre don [dans le sens d’une capacité inné, je répète le mot] pour juger de cette sorte de chose). Pour autant, il faut que ce dispositif serve à quelque chose.
Nous sommes parmi les premiers, je dirais parmi “les pionniers” à avoir deviné et décrit la réalisation de ce concept d’une telle liberté, et lui avoir donné ses lettres de noblesse qui, aujourd’hui, justifient notre demande d’aide. Pour mon compte, j’avais, mémoire encore toute vive, l’expérience du ‘Samizdat’, qui rappelle, qui devrait rappeler à ceux qui vomissent du Ruse aujourd’hui que les Russes furent les premières victimes du communisme (importé d’Occident) et du stalinisme, et que ce sont eux qui inventèrent la presse indépendante dans la moderbnité, comme arme de la liberté contre la presseSystème du temps de la ‘Pravda’, – bien inférieure à notre presseSystème... Rappel de mon expérience :
(Suite)
25 novembre 2022 (19H00) – Les citoyens américains, qui adorent utiliser des mots et des expressions françaises (le français “dans le texte” est la langue la plus empruntée dans l’anglo-américain courant), chérissent cette expression, également “dans le texte” : « Plus ça change, plus c’est la même chose ». Je l’emploierais ici et sans fausse honte pour justifier cet emprunt d’un de nos textes d’il y a deux ans, qui demandait déjà votre aide et votre soutien...
En effet, lisez ceci et demandez-vous si nos tristes temps-devenus-fous ne mériteraient pas un Jefferson de 1814, pour porter le jugement qui importe sur l’information “officielle”, ce que nous nommons presseSystème, caricature d’indépendance et simulacre de liberté perdus dans les comptes bancaires et les narrative dégoulinant de moraline de nos oligarques woke et déjà postmodernes :
« Je déplore ... l’état putride dans lequel sont passés nos journaux et la malignité, la vulgarité et l’esprit mensonger de ceux qui écrivent pour eux ... Ces ordures dépravent rapidement le goût du public et diminuent son goût pour la nourriture saine. En tant que véhicules d'information et organes d’observation critique de nos fonctionnaires, ils se sont rendus inutiles en perdant toute capacité à être digne de foi en quelque façon que ce soit... Cela a été produit, dans une large mesure, par la violence et la malignité de l'esprit de parti. »
(Suite)
24 novembre 2022 (17H35) – Un affrontement superbe est en train de s’imposer au cœur de l’Europe, – comme on le sait, une Europe unie “comme elle ne l’a jamais été face à l’affreuse agression russe”. Au fait, cet affrontement n’a rien à voir avec la Russie. Mais il secoue l’Europe entière, menace les plans mécaniques de cette machine diabolique qu’est l’UE, qui a un besoin vital d’unité d’apparence, de communication, de simulacre et de croyance... Je parle de l’extraordinaire vindicte entre le président français Macron et la Première Ministre italienne Meloni, marqué par une haine qui de la sorte qui oppose deux créatures face à un enjeu diabolique caractérisant absolument la GrandeCrise.
Je m’appuie sans réserve sur une vidéo du tandem Christoforou-Mercouris. Je ne sais qui déteste l’un plus que l’autre, de Macron et de Meloni, mais je sais qu’une femme comme Meloni, avec son extraordinaire abattage face au jeu ondoyant de la raison apparente de l’autre complètement déstabilisée par elle, pourrait bien réduire en charpie, en miettes, en confettis informes “façon puzzle”, la Sainte-Image de l’avorton français. Ce ne serait certainement pas un événement sans conséquence dans ce monde structuré par la seule communication, c’est-à-dire un événement de politique bien réelle dans ce monde de la communication.
Dans les diverses et superbes attaques de Meloni contre Macron, à propos de la politique française en Afrique conduisant à des migrations forcées, Christoforou observe que cette femme politique, qui n’a cessé d’affirmer (sans enthousiasme excessif) sa ligne atlantiste, pro-OTAN, finit, lorsqu’elle parle de la politique néolibérale et des excès du néoimpéralisme-néocolonialiste à ne rien dire qui soit vraiment différent de ce que nous dit Poutine sur ces différents sujets qui constituent ensemble une autre vision du monde inverse de celle enseignée par le bloc-BAO... Et elle le dit, involontairement pourrait-on croire et dire hypothétiquement, d’une façon beaucoup plus affirmée depuis qu’elle est au pouvoir.
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21 novembre 2022 (14H25) – Alexander Mercouris s’est intéressé à l’intervention du secrétaire à la défense Austin à Halifax, au Canada, ce week-end. Nous en avons déjà parlé hier et je crois utile d’y revenir à la lumière de l’interprétation de Mercouris.
Hier donc, il était fait mention de cette intervention dans quelques-uns de ces termes que je rappelle ici :
« RT.com rapporte cette intervention en mettant évidemment l’accent sur l’“l’éloge de l’armée russe”, alors que l’imposant Austin mentionne l’inestimable valeur d’une “cause” (celle de l’Ukraine) dans laquelle on croit bien entendu comprendre qu’il la présente implicitement comme le nœud de la victoire... [...]
« “Vous savez, les Russes ont une armée puissante et des systèmes d’armes impressionnants”, mais cela “ne les a pas aidés à l'emporter dans une campagne faite de conquête et de cruauté”, a affirmé Austin, [...]
» Austin a également déclaré que les États-Unis resteront aux côtés de l'Ukraine tant que durera le conflit, insistant sur le fait que l'issue de celui-ci “déterminera le cours de la sécurité mondiale en ce nouveau siècle”... »
Mercouris reprend donc l’intervention de Austin, qu’il décrit justement comme un ministre sans réelle originalité intellectuelle, loyal, qui applique la politique qui lui est dictée en l’aménageant d’un point de vue bureaucratique en fonction des besoins et des pressions des différentes branches des forces armées et des puissantes bureaucraties qui les servent. Mais dans ce cas, cette intervention d’Austin à Halifax a été perçue par Mercouris comme sortant de l’ordinaire, un peu dans tous les cas, pour le courant du personnage... Quoi qu’il en soit,
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16 novembre 2022 (18H15) – ‘Ukrisis’ mène à tout, y compris aux missiles intempestifs qui débordent le champ de bataille et à l’un des plus bels effondrement financiers du XXIème siècle. C’était bien ce qu’il fallait s’attendre à y trouver, lorsque j’ai proposé le terme, – osant imaginer que cette crise ukrainienne pourrait bien embraser l’univers, mais sans aller jusqu’à y voir la matrice du déferlement sans pareil qui ne cesse de nous stupéfier, – alors qu’au départ, ce n’était simplement que ceci :
« ‘Ukrisis’ étant la contraction bien compréhensible des termes “Ukraine” et le ‘krisis’ grec (crise, jugement), le ‘k’ des deux mots correspondant parfaitement. »
Cette introduction grandiloquente pour saluer la première “attaque” russe, – non, pardon ukrainienne, – sur le territoire polonais, à partir d’une provocation maléfique, – non, pardon, russe, – contre le territoire ukrainien et ses réseaux dispensateurs de l’énergie électrique à laquelle notre monde au bord de l’asphyxie s’accroche désespérément. Donc, hier en fin d’après-midi, en soirée, la Russie a lancé une attaque d’engins guidés offensifs contre des stations du réseau électrique et divers autres objectifs, il s’agissait dit-on de missiles très puissants et de nouveaux types (notamment, selon Martyanov, des missiles de croisière ultra-moderne à technologies furtives supersoniques dérivés du X-101, avec une portée de 4 500 kilomètres). Cette attaque avait certainement une composante de communication, pour riposter aux interprétations faisant de l’évacuation de Kherson une défaite russe annonciatrice du pire et notamment l’inévitable effondrement de l’armée russe qui se répète avec une exemplaire régularité, je veux dire selon les thèses respectables et fleurissant sur les plateaux-TV parisiens. (La France est exemplaire dans cet exercice et dans ses très belles périodes, elle a si souvent retrouvé cette tendance avec une dextérité exemplaire pour faire de la conformité aux autorités supérieures l’acte lumineux d’une libre pensée.)
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14 novembre 2022 (17H15) – On connaît, je crois, l’estime assez nouvelle que l’on porte sur ce site à Alexandre Mercouris, avec son compare Alex Christoforou, concernant l’analyse et le commentaire des affaire internationales, de l’‘Ukrisis’ ukrainien, bref de la GrandeCrise. Alors, je m’arrête à une vidéo (13 novembre) dont la vision m’a particulièrement frappé et intéressé. Le sujet en est la position russe en Ukraine, mais bien plus que cela, la position de Poutine, que dis-je, la psychologie de Poutine.
Remarque PhG-Bis : « Il est évident que l’on laisse de côté les innombrables développements et courants de pensée dominants dans notre belle situation américaniste-occidentaliste, portés par l’anathème, l’insulte, le slogan, l’automatisme de la bienpensance, l’hypocrisie à fragmentation multiple, tous ces excès indignes et grossiers, et si affligeants, qui se déversent comme bennes à ordures pleines à craquer au seul mot de “Poutine”. A tous ceux-là, Montherlant, que PhG aime bien citer, disait : “Vas jouer avec cette poussière”.
»...Et l’on notera alors, en Post-Scriptum, que dans les phrases et jugements qui nous sont rapportées, nullement on ne voit, nullement il ne faut voir la moindre leçon de morale ni une “variable d’ajustement” de la vertu poutinienne... »
Le point de départ de la conversation est la prise en compte de la situation en Ukraine telle qu’on la perçoit de façon générale, sans se perdre, ni dans les détails, ni dans les hypothèses, ni dans les grandes constructions stratégiques et théologiques. Durant cette campagne, les Russes n’ont subi aucune défaite mais ils ont accepté, sinon suscité des revers sous forme de reculs plus que de retraites, d’ailleurs tactiquement justifiables, qui n’en ont pas moins été exploitées dans la perception et dans la communication comme des victoires ukrainiennes. Ce n’est pas exactement une question militaire, technique, etc., mais bien de perception... On sent, par rapport aux évidentes capacités russes, une certaine lenteur, voire une certaine langueur du rythme opérationnel, avec des à-coups qui vous font croire que l’on change de rythme, qu’on le hausse, pour se voir bientôt en partie démentis.
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13 novembre 2022 (18H30) – Comment nommer cela ? “La victoire de Kherson” ? “La déroute (ordonnée) de Kherson” ? “Le piège de Kherson” ? “Le simulacre de Kherson” ? Ou bien, plus simplement, comme une sorte d’“énigme de Kherson”, “le rébus-puzzle de Kherson” ? (Surnom un peu ironique mais non moins justifié.) Il est bien difficile de se décider, car il s’agit de se diriger à tâtons dans ce que le Haut Représentant de l’UE désigne comme une “jungle” d’informations, d’analyses, d’appréciations, de suggestions et d’affirmations. (Est “une jungle” ce qui végète hors du “jardin” qu’est l’UE, selon le Haut-Représentant Josep Borrell.)
D’autre part et pour commencer plus simplement, pour savoir ce qu’il s’est passé et ce qu’il en est à Kherson il suffirait peut-être de reprendre quelques paragraphes de ce que nous écrivions il y a à peu près un mois (le 16 octobre 2022), lorsque l’on commençait à débattre pour savoir ce qui allait se passer à Kherson. Les militaires russes venaient d’annoncer le retrait sur l’autre rive du Dniepr de la population de cette ville désireuse de suivre leurs conseils de ne pas s’exposer à des risques considérables ; voire, même si l’on suit bien cette piste sinueuse achevant le schéma, des déclarations laissant entendre que les troupes russes elles-mêmes suivraient cette voie... Bref, tout était écrit :
« Pourquoi ce retrait ? Certains disent que c’est pour éviter des pertes civiles du fait de tirs de missiles ukrainiens. D’autres, que c’est pour permettre aux troupes russes de tenir mieux, de meilleures positions dans et autour de la ville. Car il faut ici préciser que tout cela se fait sur le bruit de fond de l’annonce d’une nouvelle “offensive finale“ de reconquête de Kherson par les Ukrainiens. Ce qui introduit la dernière explication : on évacue Kherson parce qu’on laisse la ville aux Ukrainiens, on refait le coup de Kharkov et Cie de début septembre.
» Imaginez le désarroi des réseaux sociaux russes et surtout des occidentaux pro-russes. C’est l’effondrement, la calamité, la pire chose qu’on pouvait imaginer quelques jours après l’intégration des pays du Donbass dans la Fédération de Russie. Une militante zélée (anonyme, quelque part sur ‘Telegram’) écrit que :
» “la perte de Kherson, la reprise de la ville par les ukro-nazies serait une catastrophe sans précédent, une défaite mais surtout un coup terrible porté au prestige de la Russie et de Poutine... Mais comment sont-ils tombés dans ce piège ? Poutine n’est pas assez dur, chaque fois il se fait avoir !” »
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8 novembre 2022 (13H20) – Face à l’extraordinaire déferlement de mensonges et de simulacres portant la marque d’une bêtise que nous honorons de l’expression de “bêtise métahistorique” en raison du point de vue d’où nous la jugeons, mais qui est réellement en vérité-de-situation ce que nous désignerions en toute inversion comme une “bêtise infra-historique”, – s’impose la question : quelle arme employer contre elle ? Nous répondons aussitôt : l’ironie qui, en raison de cette position “infra-” (“au-dessous”, “en bas”) de l’objet auquel elle s’adresse, se colore d’une puissante nuance de dérision qui se donne à peine la peine de se montrer méprisante. Les “imbéciles infra-historiques” qui servent le simulacre de la bienpensance devenue folle dans le Camp du Bien transformé en poubelle des bons sentiments, sont éminemment trop imbéciles pour mériter un réel mépris.
Commentaire bienveillant de PhG-Bis : « Pour colorer ce jugement d’une touche de culture de l’ancien temps, celui de notre jeunesse commune, je dirais à propos de la “bêtise infra-historique” en question : “Va jouer avec cette poussière” (Montherlant), “misérable petit tas de mensonges” (Malraux paraphrasé à demi). »
Tout cela pour conduire à la description de l’intervention d’un oligarque russe (horreur), ami très proche de Poutine (hyper-horreur). Son nom francisé, à rapprocher d’un de nos physiciens quantiques, serait alors Yevgeny Prigozine ; il est par ailleurs fameux pour être le propriétaire du Groupe Wagner, qui se bat avec grande vigueur et efficacité sur le champ de bataille ukrainien, et on l’a vu dans une vidéo largement répandue faire un appel à volontaires dans des prisons russes (suppression ou aménagement de peine contre un engagement chez Wagner pour aller se battre durement en Ukraine).
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6 novembre 2022 (18H50) – Envisageons ce titre sous forme d’une charade :
• Mon premier est la très forte possibilité désormais, – le NYT ayant fait savoir les penchants généraux et impératifs de l’administration Biden à cet égard, – que madame Chrystia Freeland, vice-première ministre du Canada, devienne la première femme Secrétaire Général de l’OTAN ; et Freeland, diantre, n’est pas n’importe qui, comme nous le précisions en septembre :
• Le réseau canadien CDC a publié un article développant l’hypothèse que le prochain secrétaire de l’OTAN sera une secrétaire générale, et le nom de la Vice-Première ministre Chrystia Freeland est avancé (avec d’autres concurrentes, aussi extrémistes). • Freeland, d’origine ukrainienne, vénère son grand’père qui fut collaborateur des nazis en Ukraine. • Elle hait la Russie. • Ce n’est qu’une hypothèse mais elle a une signification lourdement explosive. • L’orientation prise est celle d’une OTAN bien plus active qu’elle n’a jamais été. • La guerre, la vraie...
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3 novembre 2022 (04H30) – Jacques Derrida est un homme important, qui a sa place dans la galerie des grands “influenceurs” des courants les plus déstructurant de notre époque. D’autre part, Derrida est né à Alger, c’est un pied-noir. Ce sont là deux bonnes raisons pour que je m’intéresse particulièrement à lui. On a d’ailleurs vu déjà l’intérêt très réel que je lui porte, notamment par le biais d’une vidéo insolite que j’ai derechef baptisée “confession de Jacques Derrida” (voir par exemple dans ce texte sur la déconstructuration, venu de 2017, plus valable encore en 2020 comme il est référencé ici, qui l’est encore plus aujourd’hui).
Mais il y a plus intéressant encore... Une “énigme” Derrida, pas moins ; quelque chose qui vous conduirez à vous poser de bien étranges questions, comme celle-ci : “Mais Derrida comprenait-il lui-même ce qu’il écrivait ?” ; ou bien encore : “Derrida n’a-t-il pas écrit toute son œuvre comme une vaste farce qu’il a lancée à la face du monde en riant aux éclats de se voir si gravement pris au sérieux ?”... Gardez tout cela à l’esprit en songeant également à la confession du déconstructurateur, à la “Derrida’s Terror”, et prenez l’épisode ci-dessous comme une sorte d’élément de tragédie-bouffe.
Enfin, trêve de billevesées et passons aux explications. Il s’agit d’un extrait de la deuxième partie du Tome III de ‘La Grâce de l’Histoire’ sur laquelle moi-même, l’auteur, travaille épisodiquement dans l’espoir presque mythique et mystique d’arriver un jour à son terme, si la GrandeCrise me laisse quelque répit...
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02-11-2022 (11H15) – C’est un truisme souvent répété par les temps qui courent, que je rattrape pour le citer :
« Celui qui détient le SAVOIR détient le POUVOIR ».
Cela est dit comme si l’affaire était tranchée, et l’on imagine dans quel sens pour notre époque si richement achalandée : le savoir du côté des puissances d’agent détenant les grands groupes d’organes d’information du système de la communication, l’aide des diverses organisations collectant les informations sur vous et moi, etc. Arrêtons-nous un instant au premier cité : le SAVOIR (lequel déterminant l’influence, les directives, les orientations) au sein des “grands groupes d’organes d’information du système de la communication”, lesquels sont la propriété des puissances d’argent qui constituent quelques-uns des nombreux bras armés de l’hyper-pieuvre qu’est le Système qui nous concocte depuis quelques décennies/quelques siècles, la gâterie du globalisme.
Ce truisme (« Celui qui détient le SAVOIR détient le POUVOIR ») n’est d’ailleurs pas nouveau, mais à peu près vieux comme le genre humain depuis qu’il a commencé à balbutier. Le savoir a toujours existé et a toujours fondé le pouvoir ; ce qu’on dit ici en rappelant ce “truisme“ est qu’il n’a jamais semblé aussi vrai aujourd’hui, – au point que les grands esprits du Système en font une découverte aussi importante de la roue-qui-tourne, – à cause de la puissance du système de la communication et de l’écrasante omnipotence friquée des très-grands de ce monde ; lequels système de la communication et très-grands de ce monde, faut-il le répéter toujours selon les grands esprits en question, se trouvent naturellement aux mains du Système, de l’argent qui y coule à flot, du conformisme qu’engendrent ces flots, etc..
31 octobre 2022 (18H00) – Nous vivons le temps des “ismes”. Nous-mêmes, certes, mettons la main à la pâte (voir notre ‘Glossaire.dde’ notamment), et le prince absolu des “ismes”, – le “néologisme” soi-même, – n’a ainsi jamais autant régné en maître absolu de l’expression de la pensée. Par “ismes” récents, disons les classiques “covidisme”, “ukrainisme”, “énergétisme”, “écologisme”, “globalisme”, etc., chacun avec une infinité de nuances et autant d’ismes de convenance. Chacune de ces choses recèle, – dans un sens ou l’autre, – son lot de mesures révolutionnaires et transformatrices, de contraintes, de révoltes, de résistances.
L’important dans cette description est certainement dans la remarque “dans un sens ou l’autre” ; c’est-à-dire qu’en général chaque mesure de contrainte suscite une action de résistance sans qu’aucune d’entre elles ne l’emporte alors qu’il était prévu au départ que la mesure de contrainte l’emporterait et installerait de nouveaux temps (ou que d’autres espéraient, assez naïvement il me semble par rapport aux capacités des révolutions, que la résistance l’emporterait et changerait le monde)... Ainsi, cette situation de blocage ne fait que s’accentuer. C’en est au point où, dans cette époque ultra-rapide qui bourdonne d’une communication démentielle, le néologisme “bloquisme“ ferait paradoxalement l’affaire pour la définir...
PhG-bis : « ... A part qu’il n’est néologisme que pour les incultes comme se trouve être l’auteur, puisqu’assez largement employé, je crois, au Québec, – ce qui n’étonnera personne tant cette terre de francophonie dans sa chair et son âme a le respect de la langue et de son extrême diversité. Mais bon, considérons-le, pour la séquence autant que pour le rythme de ce début, comme un néologisme. »
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30 octobre 2022 (19H05) – On papote plus que jamais, “à l’Ouest”, c’est-à-dire dans le bloc-BAO, autour de l’emploi du nucléaire tactique (par les Russes-aux-abois, of course). C’est un bruit de fond devenu assourdissant, dont la faute est toute entière imputée à la Russie qui n’a jamais dit une seule fois qu’elle envisagerait d’utiliser précisément le nucléaire, et précisément le nucléaire tactique en Ukraine. La faute en est à la Russie qui n’a pas dit ce qu’on dit qu’elle a dit ! A la fin !
(Même si elle le pense, comme toutes les nations à capacité nucléaire qui envisagent constamment une planification de l’emploi des armes nucléaires de toutes natures, – comme on dit, “en cas de malheur”, – “même si...”, elle n’en dit mot.)
Cette façon de hurler à l’agression nucléaire, – présentée intentionnellement, communicationnellement et dialectiquement, – de la part d’un adversaire qui ne l’a jamais fait dans l’actuelle séquence, qui n’y songe pas et dit n’y pas songer, est un des aspects les plus fascinants de cette foire au simulacre, de cette “salade de mensonges” qu’est ‘Ukrisis’. Il s’agit d’une sorte de bruissement sans fin, d’affirmations sans fin, de certitudes proclamées, du genre “à moi on ne la fait pas...”. Plus vous vous taisez, plus vous parlez ; plus vous déniez, plus vous vous confirmez.
Et puis, il y a le sérieux, le dur...
Je soupçonne d’abord, disons pour clarifier la situation, que les gens informés et mesurés, disons ceux qui savent ce que l’emploi du nucléaire veut dire dans une vérité-de-situation catastrophique, je soupçonne que ces gens sont parfaitement au courant, et cela depuis le printemps 2018 officiellement avec la présentation des nouvelles armes hypersoniques russes par Poutine, de quel déséquilibre catastrophique est fait le pseudo-équilibre stratégique nucléaire régnant à l’origine.
(Suite)
28 octobre 2022 (15H05) – Ce qui s’est passé avant-hier et avant-avant-hier dans cette étrange “salade postale” des progressistes-démocrates US avec leur ‘Lettre au président Biden’ est la marque d’une complète dérision politique, corruption-bouffe dans une tragédie-bouffe parfaitement illustrative de l’état du dementia senile Empire pf the World. Cela vivement admis, on ajoute, tout aussi vivement, que cet épisode politiquement dérisoire est d’une très grande, d’une immense importance communicationnelle et pseudo-idéologique. La raison de ce jugement contradictoire est que l’épisode marque la première occurrence où le ‘wokenisme’ (toute la gauche sociétale uniquement préoccupée de questions antiracistes et “genristes”) s’est heurtée frontalement et de plein fouet à la politiqueSystème (ou, pour les craintifs polis, disons l’étrange “politique étrangère des neocons”).
On sait depuis longtemps qu’il existe une alliance de facto entre les mêmes neocons et les ‘R2P’. (Au départ, ‘R2P’ est un acronyme sémantique pour ‘Responsability To Protect’, le ‘to’ devenant ‘2’, puis, me semble-t-il dans l’esprit, ‘Responsability’ devenant ‘Right’, – si vous mesurez la lourdeur de la différence.) L’expression est apparue, à posteriori, après l’attaque en Libye pour justifier cette attaque (le ‘Right’ de massacrer Kadhafi, comme l’expliqua la sympathique Hillary, – « We Came, we saw, he died »). Je retrouve citation de l’expression sur ce site pour la première fois le 5 mai 2012, paradoxalement à propos d’une ville des États-Unis, Chicago à laquelle pourrait être appliqué, selon certains, le traitement appliquée à la Libye. C’est en avril 2014, en pleine première phase de l’actuelle ‘Ukrisis’ qu’apparaît de façon claire et précise cette “alliance de facto entre les neocons et les R2P”. Aujourd’hui, on y revient en oubliant trop vite les origines, par exemple en parlant selon le titre de l’article référencé de
« La guerre en Ukraine et l'alliance entre les neocons et les libéraux américains ».
(Suite)
27 octobre 2022 (17H40) – L’Arabie Saoudite, malgré ses nombreux méfaits, – ou peut-être à cause d’eux, je ne sais, – est en passe de devenir l’adversaire le plus irritant, le plus déterminé et finalement, peut-être le plus dangereux des États-Unis. D’une certaine façon, on peut penser que les USA ont trouvé en l’Arabie, et dans l’état d’esprit de son jeune dirigeant MbS (Mohammed bin Salman), un pays plus cynique, plus vicieux et plus déterminé qu’eux-mêmes. C’est une grande surprise de notre temps, par rapport à celui où l’on jugeait la vieille maison Saoud pourrie et encombrée de rois et princes réduits à l’état universel de vieillards cacochymes, et donc promise à une éternelle soumission.
Je conseille de mettre de côté ici tous les arguments, larmoiements et rigueur morale, concernant les actes déshonorants et condamnables de l’Arabie ‘New-Age’, et de MbS lui-même. On en compte de nombreux, qui mettent en charpie droits de l’homme et démocratie. Mais on ne me fera pas dire une seule seconde que les États-Unis sont à cet égard moins chargés que l’Arabie, bien au contraire, et avec la plus complète impudence depuis des lunes et des lunes, et aujourd’hui plus que jamais. Inutile de s’attarder au décompte, l’histoire elle-même a fait ses comptes, et il n’y a rien de grandiose, rien de métahistorique si l’on veut, qui puisse faire passer là-dessus au nom d’un enjeu spirituel qui justifierait d’exister pour sauver le monde ; au contraire, les USA ,ne savent que détruire, détruire, détruire.... Bref, si vous dites Khashoggi et Yemen par exemple, entre autres nombreuses choses, on vous répondrait par le détail Guantanamo, Kennedy, Julian Assange, les camps de torture de la CIA, les millions de morts entre Hiroshima, la Corée, le Vietnam, la Yougoslavie, l’Irak, et jusqu’à l’entretien cynique et impudent de la guerre en Ukraine après avoir encerclé de missiles la Russie qu’ils avaient auparavant vidée de son sang durant les années 1990. Encore ne remonte-t-on pas trop dans l’histoire avec le traitement conjugué des Indiens et des bisons. Bref, on voudra bien avoir la décence de mettre mettra de côté la morale qui constitue l’arme fascinatoire favorite de l’hollywoodisme yankee, et l’on en viendra aux faits les plus récents en laissant les ex-Young Leaders se débrouiller de leurs lourds passés de trahison assumée.
D’abord, je pense qu’il y a une affaire d’hommes. MbS ne peut pas sentir ni supporter Biden, auquel il préfère sans aucun doute Trump et ses manières grossières mais dépourvues de tout simulacre. Ce n’est pas moi qui le dis mais le Wall Street ‘Journal’, selon le rapport que s’empresse d’en faire RT.com, et je crois bien que cette détestation donne des ailes au jeune Sultan jusqu’à croire qu’après tout il irait jusqu’à se perdre ainsi dans une bonne action.
(Suite)
22 octobre 2022 (12H10) – Ces derniers mois, les donations régulières demandées par ce site à ses lecteurs ont régulièrement décru. Le mois dernier, nous avons tout juste dépassé les €2 000 alors que l’on sait bien qu’il nous en faut quasiment 3 000 (*).
Bien entendu, tout le monde est à la même enseigne. Tout le monde se trouve, d’une façon ou d’une autre, en mode de survie. De ce point de vue, l’argument est court. Reste l’autre argument, essentiel celui-là et le seul qui vaille : rendez-vous compte de ce que nous connaitrions, de ce que nous serions, de ce qu’il nous resterait de liberté de l’esprit dans ces temps d’un extraordinaire totalitarisme d’anéantissement et sans l’existence de la presse “alternative”, de notre “Samizdat-globalisé”, – rendez-vous compte de ce u’il nous resterait de notre Résistance si n’existait que cet excrément du Diable qu’est devenue la presseSystème ? Alors, il faut la faire vivre, notre Résistance, – sinon, eh bien elle mourra...
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21 octobre 2022 (19H15) – Il est vrai que l’on commence à penser à ces énigmatiques ‘midterms’ dont on découvre qu’elles pourraient changer bien des choses. Jusqu’ici, la narrative européenne, sabre au clair derrière les maréchaux von der Layen et Borrell, tenait pour acquise la réconfortante présence de nos maîtres à tous. L’engagement américaniste sonnait la charge et nous n’avions qu’à suivre, sinon en les précédant, entourant de toutes nos sollicitudes le Grand Maréchal-des-Logis, le président Z., tout de kaki t-shirté à la tête de ses bataillons conformes aux normes de l’OTAN.
Dans ce concert exultant où les stratèges américanistes-occidentalistes font des gammes sur le thème de l’“anéantissement de l’armée russe”, la question des ‘midterms’ n’avait pas beaucoup retenu l’attention jusqu’ici. Dans notre auguste boutique, nous disons depuis longtemps que tout se joue à Washington et que, par conséquent, les ‘midterms’ auront un rôle considérée dans le fait de savoir si les USA continuent à soutenir l’Ukraine comme ils le font, alors qu’il est tenu pour assez très-hautement probable que les républicains vont l’emporter et qu’ils vont, autant par haine des démocrates que sous la poussée de leur aile populiste-isolationniste, très fortement peser contre le soutien à l’Ukraine dès lors qu’ils tiendront les cordons de la bourse (la majorité à la Chambre)... Par exemple, comme nous écrivions le 5 mai 2022 :
« Imagine-t-on que ce puissant bouleversement [une probable victoire républicaine le 8 novembre] alimentant des divisions qui le sont encore plus, puisse être effacé (‘cancelled’) par une cause telle qu’Ukrisis ? Ce n’est certainement pas notre avis. C’est pourquoi nous observons tout cela comme les prémisses d’un tournant radical vers l’essentiel, qui est dans le centre d’intérêt principal de la politique aux USA, avec cette “guerre civile culturelle” en cours depuis 2014-2015 ; et ce tournant, du type-“retour à l’essentiel” se ferait après le lancement sur orbite d’Ukrisis, laissant les stupides Européens en extrémistes anti-Poutine, avec une guerre sur les bras. »
C’est en effet sur ce dernier point que l’on commence à s’agiter, me semble-t-il, sauf bien sûr dans la presseSystème et sur les plateaux chics des TV-capitale où l’on continuer à “anéantir l’armée russe”. Une victoire républicaine pimentée d’une haine redoublée entre les deux camps, d’accusations excrémentielles de fraude des démocrates, conduirait bien volontiers à proclamer : “Vive l’Ukraine, vive le président Z., mais nous avons assez donné et c’est maintenant à nous de nous retenir et de nous replier et aux Européens de passer à la caisse”... Oups.
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20 octobre 2022 (20H40) – Implosion du pouvoir partout roule le même grondement. Ce qui tient jusqu’ici la substance d’une société, et qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, ressemble à autant de tête d’une hydre roulant au pied d’une guillotine à multiples couteaux. Et encore parlons-nous de toutes les sortes de désintégration du pouvoir, soit en train de disparaître, emporté par ‘La marée du soir’, soit en train de morpher en un pouvoir de crise qui forme la coulisse d’un pouvoir de guerre...
... Car savez-vous que Liz Trus, qui a passé 44 jours à Dowding Street en tant que Première Ministre de plein droit puisse songer à ces quelques phrases que l’on dit être extraites d’un feuilletions fameux sur ‘The Game of Thrones’, ou bien est-ce d’un poète inconnu qui se ornait pour Shakespeare un soir de trop-boire :
« Tout homme qui doit dire “Je suis le Roi” pour faire croire quy’iul l’est n’est pas un vrai Roi.
» Nous avons eu des rois vicieux et nous avons eu des rois idiots, mais je ne crois pas que nous n’ayons jamais été assez maudits pour avoir un idiot vicieux pour roi.
» Le pouvoir réside là où les hommes croient qu'il réside. Il est devenu un simulacre, une ombre indécise sur un mur tombé en ruines... »
... Ou bien préfère-t-elle cette exclamation d’un parlementaire conservateur dont la tâche écrasante est de trouver un Premier Ministre de plus :
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19 octobre 2022 (08H45) – D’habitude, ce sont les circonstances, les incompréhensions, les erreurs d’inattention, les absences d’appréciations, le refus de considérer le point de vue adverse, les passions mauvaises et bilieuses, les préjugés hérités des salons ou des terres lointaines qui conduisent à des conflits, – les fameux “somnambules qui nous conduisent à la guerre.”. Cette fois-ci, la base, le fondement, l’essence de l’éventuelle Grande Guerre où nous allons est affreusement celui-ci : la bêtise, la sottise, le vide intellectuel ; la “connerie-hallucinée” dirait Audiard, qui n’a jamais été aussi vrai, disant l’immortelle considération de Ventura Lino :
« Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît » : Sainte-Connerie, double invertie et simulacre de la Connerie-du-Diable.
D’où ce titre grandiose de Grand-Titre du Jour décerné par moi-même à ce titre ce que je juge sublime, tant il résume le Tout-du-Jour (vous voyez, comme on dit Plat-du-Jour) : « The Woke War III »... Paru dans ‘Newsweek’, c’est dire ! Même la presseSystème rechigne parfois sous le poids de la sottise-somnambulique dont elle est chargée jusqu’à la gueule.
« Opinion
» “The Neocons and the Woke Left Are Joining Hands and Leading Us to Woke War III”
» David Sacks, venture capitalist and co-host of the all-in podcast
» On 10/4/22 at 5:45 pm edt
Le mariage des deux tendances (gauche-Woke et neocons) vient de bien plus loin que ne le dit l’auteur, des R2P (‘Right To Protect’) de la gauche accouchant du wokenisme, actifs dès 2010-2011 (Libye, Syrie) avec les neocons de l’origine-9/11. Il vient dès tous débuts d’Obama, mis en évidence dans ce texte comme élu en tant qu’adversaire des guerres extérieurs contre la belliciste Clinton, alors qu’il la choisit aussitôt comme secrétaire d’État à partir d’une position où elle animera toutes les guerres d’intervention en cours ou nouvelles (son ‘We Came, We Saw, He Died’, ignoble épitaphe du massacre inouï de barbarie de Kadhafi)...
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