Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.
23 mars 2021 – Madame Ramsay, responsable de la vaccination à Public Health England, l’organisme de santé publique du Royaume-Uni (UK) est de la bande des “sachants”. Nul ne peut l’ignorer et donc nul ne l’ignore, et surtout pas le gouvernement de Sa Majesté qui écoute ses conseils avec la plus grande attention. Je crois pourtant qu’on aurait préféré l’ignorer lorsqu’on l’entendit, dimanche, à la BBC. Elle nous disait : “mes petits agneaux chéris, vous en avez pour des années et des années”.
Enfin, je laisse la plume à RT.com (UK), pour un rapide compte-rendu assorti d’un clin d’œil à destination du front. (Car cela bastonne dur, à Londres, en Allemagne, à Marseille et ainsi de suite, en dépit de leur “dictature sanitaire” et des diverses interdictions et mesures de restriction et de contrainte qui l’accompagnent.)
(Suite)
19 mars 2021 – On le sait, ou bien on le devine et on se le confirme, je n’ai pas une estime excessive pour ces “petits maîtres”, les nouveaux Masters of the Universe de poche, les poches pleines de $milliards, qui ont accouché sans douleurs des GAFAM et de Big Tech. Je les trouve insignifiants, arrogants, dégoulinants de moraline, et surtout, surtout, d’un conformisme à couper le souffle. Il est bon alors de trouver un élément ou l’autre qui permet d’explorer si tout ce parti-pris que je vous expose a, disons, quelque fondement plus ou moins objectif.
(Notez aussitôt que, selon mon habitude, cette ”objectivité” dont je vous parle n’a rien d’“objectif”, par exemple selon leurs critères à eux, les “petits maîtres”. Je vous parle, moi, d’une sorte d’“Objectivité-Sacrée”, comme il existe le Nombre Sacré ; née de l’intuition haute, chargée aussi bien d’une affirmation cosmique que d’une mission terrestre… Vous voyez bien, avec mes tours et détours, mes imbroglios à moi, je ne suis pas un type fréquentable. On l’a bien compris, à la mesure du succès que je recueille dans mon époque, dans cette époque épouvantable, dont le vieux Lévi-Strauss, au crépuscule de sa vie disait, dans un entretien devenu célèbre : « …et je pense au présent et au monde dans lequel je suis en train de finir mon existence. Ce n’est pas un monde que j’aime »... Mes “petits maîtres”, vous, vous faites absolument partie de ce monde.)
Bref, j’en viens au principal du jour, qui est un document assez précieux et, pour mon compte, extrêmement révélateur… C’est un document dont l’intérêt se trouve, vous l’aurez deviné sinon compris après toute mon intro, plus dans la confirmation de certaines appréciations et d’une psychologie dominante que par la révélation de quelques nouvelles éblouissantes. Il s’agit d’une plongée “sur le vif” dans des réflexions, conversations, etc., de dirigeants de Facebook, en interne. Ainsi dispose-t-on d’une appréciation de ce que sont réellement mes nouveaux-petits Masters of the Universe, comme on dit “nouveaux riches”.
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15 mars 2021 – Peu importe les détails des circonstances car seul importe ce fait que je tiens de la meilleure source du monde : le Secrétaire Général de l’OTAN Soltenberg (j’en parlais hier) a rencontré le ministre canadien de la défense. L’entretien a duré 20 minutes ; par ces temps troublés, parcourus de crises intenses et de menaces horribles, les sujets d’ordre stratégique et militaire ne durent pas manquer... Le vrai est que dix de ces 20 minutes ont été consacrées aux questions sociétales de l’introduction des pratiques LGTBQ et du wokenisme au sein des forces armées ; après, on a un peu parlé des missiles et de la prochaine guerre avec la Russie.
Cela est pour dire que si le sujet principal semble ici celui des forces armées US tel que nous en avons commencé à en parler hier, le sujet réel touche bien toutes les forces armées de l’extrêmement civilisationnel bloc-BAO, dont le broc-OTAN est l’expression institutionnelle de sa quincaillerie et de son héroïsme casqué-masqué.
Certes, si l’on parle des forces armées US, c’est parce que le débat est ouvert là-bas, qu’il est vif et à visage découvert, et qu’il nous concerne tous en raison de ce qui précède. Il est par ailleurs remarquable, – vertu-Janus de la communication, – qu’il ait été ouvert par un seul homme disposant d’une grande popularité de communication, et qu’il ait été aussitôt relayé par ceux qui étaient mis en accusation, qui ont oublié parce qu’ils sont lourds et inconséquents, que leur meilleure défense en communication c’est le silence de la tombe de l’autre. Le Pentagone a foncé tête baissée dans le chiffon rouge que Tucker Carlson avait agité sous leur nez, pour une cause absolument fondée et d’ailleurs lui-même sans vouloir déclencher une polémique durable (cela est mon avis). Désormais, le Pentagone est au centre d’une controverse absolument fondamentale.
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14 mars 2021 – Quelle drôle d’idée d’écrire une lettre à un ectoplasme, car telle est bien la nature d’un Secrétaire Général de l’OTAN, surtout depuis 1999, passées les frasques barbares et infâmantes autant qu’illégales de la Guerre du Kosovo. Pour mon compte, on se souvient à peu près de leur nom et de leur personnalité plus ou moins subreptice jusqu’à Solana, parti en octobre 1999, son forfait accompli (le Kosovo), avec l’intérimaire d’un Britt comme d’habitude aussi arrogant qu’intransigeant (Robertson, 1999-2003), avant d’entrer dans les brumes des pays nordiques. Dès lors, “l’Infâme”, – pardon, “l’Immonde”, – est devenu presqu’invisible, transparent, propre sur lui et sans trop de bruit, – disons “à-bas-bruit” pour faire comme tout le monde. Actuellement, c’est Jens Stoltenberg, aussi sexy qu’une endive au soleil de minuit (Norvège), et il veut révolutionner l’OTAN pour 2030. C’est donc à lui qu’est adressée la lettre.
Après tout, non, c’est une assez bonne idée, une lettre à un ectoplasme... Je veux dire qu’elle offre un bon résumé, et même un exposé implacable de l’infamie qu’est l’OTAN, des infamies qu’a commises l’OTAN, disons depuis 1989-1991. Sauf ceci tout de même, qu’on ignore (c’est mon cas) si une “lettre ouverte” exige une réponse circonstanciée du destinataire, selon le protocole en vigueur au sein du bloc-BAO et en son centre de haute conscience qu’est l’OTAN. Ce serait sûrement jouissif de lire la réponse de la chose, du type “Je vous remercie mon Général, j’ai bien reçu votre courrier très intéressant”, et in French en plus.
... Il faut dire, la “lettre ouverte” du Général de Brigade aérienne (2S) Grégoire Diamantidis n’est pas piquée des vers ; d’autant qu’elle est adressée au nom du Cercle de Réflexion Interarmées qui compte un certain nombre d’autres étoiles parmi ses membres. (Un appel de notes nous renvoie en-dessous du texte où les précisions nécessaires nous sont données.) On y trouve un réquisitoire sans rien laisser de côté, y compris leur folie antirusse.
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12 mars 2021 – L’autre jour (cela devrait être vendredi dernier), dans l’émission L’heure des Pros (CNews) où l’on rit tout de même un peu plus qu’avec Pujadas ou Apathie sur LCI, Je regardai et entendis Laurent Joffrin défendre avec vigueur la thèse du racisme très- sinon omniprésent en France. (Joffrin est de gauche et régulièrement invité chez Pro, qui a le goût de l’empoignade et du baston ; et c’est très bien ainsi, sans hésitation dans mon chef.) Il (Joffrin) présenta l’exemple selon lequel un citoyen cherchant un emploi et expédiant son curriculum-vitae aussi acceptable qu’un autre, mais se terminant par son identité où l’on relèverait le prénom de “Mohamed”, avait beaucoup plus de chances qu’un autre par exemple avec le prénom de Philippe (sinon Philippe-Auguste comme je m’interpelle parfois), – beaucoup plus “de chance”, veux-je dire en déplorant l’expression non encore purgée, d’être écarté, d’être ostracisé, d’être racisé en un mot-nouveau.
(Racisme impénitent et sans repentance, et même impossible à repentir parce qu'on ne repentit pas l'irrepentissable. Deux-trois néologisme n'importe comment en un peu plus d'une ligne, mesure de mon émoi et de ma confusion.)
Je me permets d’élargir cette sage observation de défense de la diversité de monsieur Joffrin à toute la sphère de ce que je nomme le bloc-BAO, car nous marchons tous au même rythme du même crincrin inclusif et tolérant, sauf quelques abrutis qui mériteraient, malgré leurs obsessions ancestrales, d’être renvoyés à la Russie (je pense à la Pologne, la Hongrie, l’Iran, le Venezuela, la Syrie, les Houthis, etc.). Bref, Joffrin is right et la racisme est everywhere, comme on dit aux States dans les cocktails petits fours-champagne de Black Lives Matter-Hollywood. A preuve, cette historiette que je lui soumets avec mes meilleurs vœux de tolérance et de diversité. (Il est vrai qu’elle a paru, cette historiette, today sur Russia-Today, c’est dire que c’est à ne pas dire.)
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9 mars 2021 – C’est une idée qui s’inscrit de plus en plus fortement, je dirais même “férocement”, en moi : dans ces temps si particuliers que nous vivons, l’universalité et la rapidité d’expansion quasiment instantanée de la bêtise caractérisant tous les actes des puissances et directions travaillant pour le service aveugle du Système. (En gros, les acteurs et figurants du bloc-BAO.) Je me disais cela hier, songeant effectivement à “l’enchaînement” (le mot s’y trouve) qui, après l’élimination du monstrueux Trump vécu quasiment un acte “re-fondateur”, pousse la direction actuelle des USA vers tout ce qui provoque le plus sûrement des crises déconstructrice dont ce même Système pourrait faire l’économie s’il avait un véritable projet de domination hégémonique et tyrannique du monde.
On l’écrivait bel et bien dans ce texte-là, qui suivait les remarques que je m’étais faites concernant l’évolution ultra-rapide du Texas, – si “ultra-rapide” que je ne donne que quelques mois, voire quelques semaines si le temps le permet, pour que cette évolution se transmute en une dynamique propre et d’effet déconstructeur provenant de décisions et maladresses des uns et des autres, et devienne alors cause de l’accélération de cette déconstruction, entraînant les uns et les autres, leurs décisions et leurs maladresses.
Voici le passage : « On a le droit d’être fasciné par l’enchaînement des événements, et de s’en demander la cause... Et la réponse jaillit aussitôt, aussi évidente que l’ombre accompagnant le crépuscule, pour se révéler en pleine lumière dans l’aveuglement d’une terrible bêtise prédatrice, entre la haine (elle-même nécessairement aveugle) antitrumpiste des démocrates qui leur fait ignorer tout le reste, et la sénilité pathologique évidente d’un président qui se demande (au Texas, justement) « What am I doing here ? », les deux saupoudrée par une idéologisation intense de tous les aspects de la vie politique. Il faut bien cela pour ainsi pousser, accélérer ce qui est évidemment une logique centrifuge, absolument mortifère pour l’équilibre, sinon l’existence des USA. »
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07 mars 2021 – Regardant un documentaire récent sur le trio Jacqueline Maillan, Poiret & Serrault, nous vîmes une séquence où Maillan grimée en oiseau des îles, d’une teinte fort proche du marron moyen, interprétait « Mon doudou » devant un ballet exotique complétant le spectacle qui pouvait être aussi bien jugé comme une reconstitution comique que comme une satire à peine moqueuse et un rien attendrie (appréciation plutôt paternalo-capitaliste, affreusement). Épatée par les performance (celle-là et d’autres) de nos anciens, notamment ces trois-là, une voix amie me fit cette remarque : « Elle ne pourrait plus interpréter cela aujourd’hui ». La remarque valait aussi bien pour les extraits divers de « La cage aux folles » (un couple d’homosexuels) de Poiret-Serrault, que pour une autre sortie de Maillan, interrogée en 1975 sur les hordes déchaînées des mouvements féministes, et répondant en substance, quelque chose comme : “Toutes ces choses sont ridicules, si vous croyez que les femmes ne pouvaient rien faire ni s’affirmer avant ! Elles le faisaient plus en douceur, mais elles le faisaient, et comment !”
C’est vrai me dis-je sans ménagement, ce ne serait plus possible aujourd’hui. Je pensai alors à cette remarque faite si souvent ces temps-ci de censure extrême, et qui plus est de censure assumée, magnifiée, applaudie, brandie absolument, présentée comme une vertu éducative, – rien de moins ; la phrase souvent dite par ceux qui se veulent critique de cette évolution des temps : « C’est le retour du puritanisme » ; et l’explication, à peu près ceci : “Cela vient de l’Amérique, son fond de puritanisme, absolument irréfragable”.
Ce n’est pas faux certes, mais c’est au moins incomplet, insuffisant ; et cela mérite d’être exploré, non sans préciser que je n’hésiterai pas à employer, très vite dans le texte, l’expression de “néo-puritanisme”.
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5 mars 2021 – Il y a quelques jours, on s’est un peu arrêté, ici et là, au souvenir de Serge Gainsbourg, 30 ans après sa mort, le 2 mars 1991. Il m’est venu à l’esprit l’idée de re-publier un texte écrit il y a un peu moins de 5 ans, suscité par un film revu alors qui a comme thème musical une chanson qu’il avait enregistrée au moment du tournage du film, suscité ou non par ce film je l’ignore ; le film et le thème musical lui-même étaient intéressants, et le personnage de Serge G. également.
Par ailleurs, il y a eu l’une ou l’autre manifestation de l’intérêt pour lui, à l’occasion de cet “anniversaire”. Dans l’émission de Pascal Praud sur C.News du même jour, son souvenir a été évoqué avec l’invitation de Bernard Pascuito, auteur d’un livre de très-récente et opportune, sinon simultanée publication, ‘La dernière vie de Serge Gainsbourg’. Praud y parla notamment d’une chanson de Gainsbourg avec sa fille Charlotte, ‘Lemon Incest’, dont nous eûmes quelques extraits.
Une participante habituelle de l’émission, Charlotte d’Ornelas, de ‘Valeurs Actuelles’ la jugea « atroce... d’une perversité hallucinante ». Je partage tout à fait ce sentiment, mais vraiment selon une réaction personnelle violente et absolument fondamentale en moi-même, sans la moindre dimension d’un jugement moral, simplement parce qu’en cette matière et dans l’instant cité je ne puis penser à la chose qu’en fonction de cette hypothèse portée à mon cas personnel (enfant de mes parents, parent de mes enfants), et la seule évocation pour moi et imaginée par moi de ce qui n’eut jamais lieu dans mon cas m’est insupportable, pure répulsion dont je ne dis pas une seconde qu’elle doit ou ne doit pas ordonner les mœurs des sociétés...
Par contre, je ne suivrai pas le jugement de d’Ornelas faisant de Gainsbourg un pervers essentiellement et ontologiquement, comme l’on dit d’un personnage qu’il est le Mal personnifié. A cet égard, sur ce point précis, je situe l’accusé exactement selon le jugement de Plotin si souvent cité par moi (pardonnez-moi de le citer et de le re-citer, mais il y a des textes qu’on peut lire dix fois, vingt fois, cent fois, sans jamais s’en lasser, et toujours en en sortant quelque chose de nouveau et de plus haut pour soi-même). On comprendra aisément sa pertinence de circonstance, en lisant le texte repris ci-dessous, de 2016, où je donne mon explication de ce que je crois être une dualité tragique présente chez Serge G. :
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4 mars 2021 – Mettez ensemble la Covid et ses vaccins, les innombrables et extraordinaires complots autour, Louis Farrakhan et The Nation of Islam, le neveu du président Kennedy activant avec fureur sa croisade contre les vaccins, Gates & Melania, et le docteur Fauci, le racisme et l’antiracisme, la communauté africaine-américaine et l’idée d’une “nation africaine-américaine” formée à partir des USA et séparée des USA, etc., – secouez tout cela, soyez vous-mêmes secoués et reprenez un peu vos souffles divers.
... Car il y a un texte intéressant à cet égard, qui rend compte d’une réunion de cette organisation (The Nation of Islam) vieille de près d’un siècle (fondée en 1930) ; qui entretient depuis de nombreuses décennies une grande influence dans la communauté africaine-américaine ; qui réussit même en 1995 une formidable manifestation de la communauté à Washington, de plus d’un million de personnes ; « The Million-Men March », dont le Wiki fait un compte-rendu historique tout de retenue, à mon avis cette retenue bien excessive marquant combien ils n’osent attaquer ce Farrakhan de front parce que tout ce qui est black est sacré et son influence sur les blacks à mesure, mais combien ils aimeraient bien le faire, l’attaquer décisivement et qu’on n’en parle plus...
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2 mars 2021 – Nous avons, vous peut-être et moi sans aucun doute, par instants qui ne sont pas si éloignés cette impression par moment de vide. Pour moi, c’est ‘rien à écrire’, rien qui soit d’un réel intérêt, ou bien qui découvre quelque interrogation, qui retienne l’intérêt d’une façon un peu différente des sottises dormitives et robotiquement mensongère de la presse Système ; alors qu’autour de vous, partout règne “la crise”, même si vous la percevez en plusieurs “crises”, ce qui est déjà la preuve d’une bonne lucidité. C’est un sentiment que j’ai plus d’une fois ressenti, ces derniers temps, depuis que “règne ‘la crise’”. Bien sûr, il y a les obsédantes comptabilité de confinement, les épisodes grotesques et fous de la crise de l’américanisme, mais tout cela se répète, de plus en plus indescriptible à force d’être répétitif. Et pourtant, se dit-on, quelle crise !
Dans une époque où triomphe absolument la communication, la perception subjective (la psychologie) joue absolument un rôle fondamental pour l’appréciation, sinon la compréhension de la démence crisique caractérisant absolument notre époque. Tant d’‘absolument’ dans cette phrase, – comme un signe des Temps n’est-il pas vrai ?...
Notre principal problème à cet égard est justement l’appréciation, sinon la compréhension du phénomène crisique. Il s’agit bien d’abord d’un exercice de définition, nécessaire pour aider notre perception et parvenir à une identité : nous ne vivons pas une crise, ou une succession de crises selon la définition classique du phénomène-“crise”.
24 février 2021 – « ... Nous sommes en train de devenir un État ... totalitaire sous nos yeux à tous »... La phrase paraîtra anodine aux esprits forts, ceux-là qui, inlassablement et chaque jour, nous dévoilent les mystères de ce monde en fusion, les entrelacs des conspirations et des manipulations dont ils connaissent tous les labyrinthes et entrelacs. Je laisse les esprits forts à leurs occupations.
Il y a, comme ça, des moments, des instants qui vous paraissent soudain emportés et haussés comme par une sorte de grâce ; nullement parce qu’ils vous enchantent ou vous séduisent comme par enchantement, nullement parce qu’ils vous prédisent que vos illusions n’en sont pas et que les lendemains chanteront, mais parce que vous distinguez en eux une profonde vérité . Je dis cela, même, et dans cette époque-là que nous vivons, – même et malgré que cette vérité découvre ce que vous deviniez implicitement sinon explicitement, un champ de désastre catastrophique où règnent les ruines ; tant il est une fulgurance de l’intuition qui dit que rencontrer un instant de vérité dans un univers désintégré par le chaos humain du simulacre, de la narrative , de l’acquiescement au mensonge général, même si cette vérité est terrible, cela conduit effectivement à une restauration complète de votre dignité. C’est cela, un moment de grâce, non pour ce qu’il est mais par ce qu’il vous donne, ce qu’il ranime en vous.
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22 février 2021 – On sait bien entendu que l’un des axes de la politique générale de l’administration Biden est une lutte intensive contre ce qu’il est coutume de désigner comme la ‘crise climatique’, marqué officiellement par l’Accord de Paris sur la réduction des émissions des gaz à effet de serre. Vendredi, les USA ont à nouveau signé l’Accord, dont Trump avait retiré son pays. On sait bien entendu (suite) que l’administration Biden, qui réagit au quart de tour à tous les composants de la coalition progressiste-sociétale qui le soutient, répond ainsi au groupe des activistes climatiques très puissants au sein de cette gauche New Age regroupée dans le mouvement du wokenisme.
Ici, on s’attache plus particulièrement à des déclarations vendredi lors de l’émission de la CBS ‘This Morning’, de John Kerry, qui est en charge de la crise climatique dans l’administration Biden. Les déclarations de Kerry sont très alarmistes, ici reprises par WND via Breitbart News. Écoutons-le avant d’en discuter, – et, comme on verra, “discuter” plus de l’état d’esprit de Kerry que de la valeur intrinsèque de ses déclarations.
« Le monde n’a plus que neuf ans pour “éviter les pires conséquences” de la crise climatique, a averti le Conseiller Spécial pour le climat du président Biden, l’ancien sénateur et ancien secrétaire d'État John Kerry.
» “[L]es scientifiques nous ont dit il y a trois ans que nous avions douze ans pour éviter les pires conséquences de la crise climatique. Trois ans se sont passées, il nous reste donc neuf ans”, a-t-il déclaré au journaliste de CBS et présentateur de l’émission ‘This Morning’, Ben Tracy, dans une interview diffusée vendredi et reprise par Breitbart News.
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21 février 2021 – Voici le titre : « Le plan de l’USAF pour le remplacement du F-16 prend forme » (« The U.S. Air Force’s F-16 Replacement Plan Is Taking Shape ») ... Alors, vous comprenez, j’en ai le souffle coupé ! Parce que le remplacement du F-16, c’est une affaire réglée (‘a done deal’) depuis 1993 ! Et, peu à peu, en lisant le texte, je me suis dit avec angoisse que j’étais à court de raillerie, que je ne saurais commenter cette chose avec toute l’ardeur qu’elle mérite...
C’est-à-dire qu’il faut lire ce texte, n’est-ce pas, en n’oubliant tout de même pas que :
• le Pentagone lança en 1993 le programme Joint Strike Fighter (JSF, vous voyez ?) ;
• destiné à remplacer, au coût unitaire de 25-40 $millions selon la version, tous les avions de combat, – vous entendez, sonovobitches : ‘tous’ ! (F-15, F-16, F-18, AV-8A, A-10) – de l’USAF, de la Navy, du Marine Corps, pour le XXIe siècle au moins jusqu’en 2075, et idem pour les amis et les copains d’à-bord de l’OTAN et d’alentour, au grand galop, aussi pour les ‘bridés’ de la Corée du Sud au Japon, éventuellement les Russes de Eltsine avant que Poutine ne vienne, et puis deux ou trois clients extraterrestres (tiens, les Martiens, c’est d’actualité et vous comprenez alors ce que ‘Perseverance’ est allé faire sur la “planète rouge” comme on dit) ;
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20 février 2021 – Qui pourrait rêver, dans le maelstrom actuel des narrative et des radicalisation haineuses, de mettre ensemble, sur la même ligne, selon le même jugement, – l’Australie, le Canada, la Pologne et la Russie ? Qui pourrait rêver d’un cartel plus baroque, un patchwork de perceptions si différentes, parfois opposées, parfois marquées de fureurs antagonistes si imperméables à la mesure ? Eh bien, écoutez ceci : les Big Tech y sont parvenus ! Dans leur suffisance, leur arrogance, leur aveuglement et leur inculture, l’automaticité et l’immaturité des procédures dont ils se sont parés, les “Masters of the Universe” qui nous font trembler parviennent à susciter de telles unions Australie-Canada-Pologne-Russie ! Il faut reconnaître qu’il fallait le faire, et qu’ils l’ont fait.
Voici un compte-rendu assez baroque et assez détaillé pour être largement significatif de la situation à mettre en évidence, que j’emprunte au site WDIM (WhatDoesItMeans), à la réputation si baroque et souvent sulfureuse-complotiste dans le passé, devenu dans diverses occasions, à cause de l’évolution crisique, assez précieux pour les comptes-rendus qu’il nous donne. La traduction du passage est une véritable adaptation, pour s’accommoder du style assez étonnant que WMDI emploie en général. Il s’agit donc des performances censureuses des Big Tech dans la semaine qui vient de s’écouler, illustrant ce qui est désigné comme « Un niveau de censure de masse sans précédent en Amérique » :
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18 février 2021 – Je vais tenter de faire un parallèle analogique entre deux auteurs de deux nations différentes, mais toutes les deux chargées de gloire dans ‘nôtre’ Histoire commune, toutes deux ainsi que les deux auteurs constituant des événements à la fois symboliques, archétypiques, métaphoriques, mais aussi du domaine du mythe et du logos autant que de la métaphysique selon une approche que j’affectionne de l’histoire perçue et grandie en de la métaphysique de l’Histoire.
En écartant toute idée et suggestion de concurrence, d’évaluations comparées, du ‘suprémacisme’ (mot bienvenu pour l’un et pour l’autre) de l’un ou de l’autre par rapport à l’un ou l’autre, de susceptibilités nationales, etc. Mon jugement est d’ordre culturel dans le sens le plus large du verbe avec une très-forte dimension psychologique et intuitive, jusqu’à une approche logocratique, à la fois dans le sens civilisationnel et, à nouveau, métaphysique de l’Histoire ; et sans nul parti-pris de ma part entre les deux, bien entendu.
... Car c’est une occasion rêvée, et peut-être, et même sans aucun doute, que ces deux-là, ces deux grandes gloires de la culture et des arts, et de la pensée, se signalent dans un même moment, dans des circonstances complètement liées à l’actualité la plus brûlante, la plus pressante ; dans des conditions dont tout être digne de lui-même devrait avoir honte au nom de lui-même et des autres si les autres se taisent... Dans un temps marqué par une démence au-delà de toute mesure ; par un désir effréné de tuer tout ce qu’il y a dans le passé qui pourrait servir d’enseignement et d’exemple pour ce qui suit, et particulièrement pour notre temps ; par une crétinerie, une sottise, un ébahissement complet de la pensée... Enfin, vous voyez, n’est-ce pas, de quoi, de qui je veux parler...
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14 février 2021 – Il en a été dit, des choses, après cette farce bouffonne du second procès de Trump visant, celui-là, à sa destitution d’une fonction qu’il n’occupe plus. L’image la plus frappante du point de vue du simuleur-simulé, fut celle du sénateur Schumer, chef de la majorité démocrate au Sénat, qui parla pour caractériser la décision d’acquittement de Trump d’un « vote of infamy ». Nos lecteurs informés ont deviné que Schumer, habile rhétoricien quoique d’une certaine lourdeur, paraphrase le discours fameux, le “Infamy Speech” de Roosevelt du 8 décembre 1941 devant le Congrès, par conséquent allant jusqu’au bout de la grotesquerie de son analogie puisqu’il avait comparé l’‘attaque’ du Capitole du 6 janvier 2021 à l’attaque de Pearl Harbor. Toutes ces mignardises dialectiques mesurent le degré de bouffonnerie extra-stratosphérique (‘On a marché sur la Lune’) où se complet aujourd’hui Washington D.C. devenue définitivement ‘D.C.-la-folle’.
(Phrase complète de Schumer, pour les archives de l’Histoire, en original pour garder tout le poids de cette expression ‘will live in infamy’ : « January 6 will live as a day of infamy in the history of the United States of America. The failure to convict Donald Trump will live as a vote of infamy in the history of the United States Senate.. »)
Plus intéressante après tout, et cela à mon estime et en prenant toutes les respectueuses précautions du monde à l’endroit de cette majestueuse institution qu’est le Sénat des Etats-Unis comme résurgence superbe de la Grande Vertu républicaine (pardon, démocrate) Romaine, est cette possibilité d’une rencontre inédite entre un président en fonction et actif, et un président hors de ses fonctions et certainement désormais très-actif. Il s’agit de la possibilité d’une rencontre entre Poutine et Trump, annoncée, – avec tous les conditionnels qui vont bien, – par le site NewsMax.com, – dans ces termes :
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13 février 2021– Cette perspective qui m’est revenue plusieurs fois, comme une interrogation terrible et semblant impensable : et si le virus ne disparaissait pas ? Curieux et sarcastique : ce ne serait après tout rien de moins que pour d’autres virus, qui n’ont jamais disparu, qui continuent à circuler, qui se signalent ici et là par une petite poussée et quelques dizaines-centaines de morts, – mais que l’on contient aisément, parce qu’on a trouvé de quoi le traiter, – vaccin, immunité ou bien traitements appropriés, etc., ou bien encore tour de magie d’un marabout ou d’un danseur vaudou ...Voyez : il y a à la fois quelque chose de terrible, de technologiquement et postmodernement ‘unthinkable’ selon l’esprit-covidien, et d’autre part quelque chose de complètement naturel, remontant à la nuit des temps, avec ses surprises et ses traditions...
Quoi qu’il en soit, lisez donc ce que nous dit madame Ammon :
« Les personnes lasses d’une pandémie qui a duré plus longtemps que ce qui avait été annoncé pourraient devoir se préparer à une perspective troublante, comme l’a averti la directrice de l'agence européenne de la santé ECDC, qui a déclaré que le Covid-19 resterait probablement en place pour toujours.
» “Il semble très bien adapté aux humains, nous devons donc nous préparer à ce qu’il reste avec nous”, a déclaré hier à l’AFP Andrea Ammon, directeur du Centre Européen de Prévention et de Contrôle des Maladies basé à Stockholm.
» En fait, Madame Ammon a déclaré qu'il semble plus probable que le virus continue de circuler indéfiniment que de disparaître. “Ce ne serait pas le premier virus qui serait avec nous pour toujours, ce n'est donc pas une caractéristique inhabituelle pour un virus”, a-t-elle ajouté. »
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11 février 2021 – La procédure devant le Sénat des États-Unis constitué en tribunal du cas de la seconde destitution d’un homme-POTUS qui n’est plus institué, selon l’acte d’accusation basé sur une narrative, laquelle est basée sur quelques affirmations du type-“l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme”, évoluant dans son environnement favori du chaos postmoderne de la narrative, – eh bien, cette procédure sombre effectivement dans cet environnement chaotique comme dans un marais de boues putrides et puantes. Ce n’est pas le Titanic parce que ces gens, parodie d’une grandeur-simulacre, n’ont aucun sens de la tragédie ; mais l’Histoire, si elle survit, jugera que ce fut le Titanic d’un simulacre incroyable et horrible.
Le cas de la seconde destitution de Trump est une espèce rare de la tragédie-bouffe, comme l’exceptionnalisme de l’américanisme-wokeniste y invite : une tragédie shakespearienne-bouffe. Nous assistons donc à la destitution de cette sorte de solennité romaine des institutions des États-Unis d’Amérique, – et le Sénat (le Congrès) certes en premier, à égalité avec la Cour Suprême ; et cette destitution valant, à mon avis, comme acte gravissime devant l’Histoire de la délégitimation brutale de l’accusateur.
(De même, je pense que la Cour, la SCOTUS, s’est délégitimée en se défilant dans un cas, refusé pour défaut de ‘standing’ [vice de forme ?], alors qu’il était d’une importance au moins symbolique considérable, sinon tragique, – Texas versus Géorgie, Michigan, Pennsylvanie et Wisconsin.)
Ainsi soit-il : Don’t Cry For You, America, tu l’as bien cherché...
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10 février 2021 – Je ne suis pas un critique poétique, comme l’on dit d’un critique littéraire (que je ne suis pas également), et d’ailleurs au fond comme l’on dit d’un ‘critique’ en général... Au reste, il semble bien que je ne sois pas un ‘critique’ considéré institutionnellement. Dire cela pour ce propos-là, celui de ce jour et de cette page, c’est dire une fois de plus que je suis sans étiquette, hors du rangement courant, sans identification sociale, – ni même géographique dans ce que la terre natale a d’humain, puisque d’un pays disparu et dénoncé (l’“Algérie française”), c’est-à-dire émigré sans pays d’accueil ni terre de retour. Ces diverses remarques me conduisent à observer que si ma position peut paraître ‘vertueuse’ comme l’est l’absence de liens qui contraignent, elle est aussi horriblement difficile et lourde à porter parce que cela signifie l’absence de racines.
Pourquoi dire tout cela alors que je ne veux parler que de poésie en cet instant ? Simplement, je crois, pour revendiquer la vertu, – pour le coup c’en est une, à mon sens, – de l’inconnaissance ; et m’autoriser à parler de poésie sans l’autorisation de quelque magistère du genre, et d’une façon qui marque le caractère d’universalité des domaines qu’aborde la poésie.
Aucune connaissance structurée et acceptable, certes, mais de ma part une considération indirecte et absolument fascinée pour la poésie, comme quelque chose de précieux et de haut, offertoire de secrets millénaires. Ce n’est pas pour rien si, d’indistinct sinon d’intuition, j’ai choisi l’image de l’« âme poétique » comme référence et définition de mes ambitions les plus hautes en matière d’écrit, notamment comme source et cascade même de l’intuition.
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10 février 2021 – Je ne saurais trop vous avertir de nouer votre mouchoir car vous aurez bientôt la gorge nouée à la nouvelle sensationnelle du premier vol du F-15EX pour l’U.S. Air Force. Cela a ranimé dans ma mémoire quelques souvenirs émouvants, du temps où j’étais encore, dans ma belle candeur, un admirateur de la puissance militaire des Etats-Unis, – je parle des années 1975-1977, alors j’étais un habitué des visites à l’OTAN et à l’USAF. J’ai consenti plus tard, dans ma grande générosité et dans ce temps nouveau où j’avais versé dans un antiaméricanisme primaire, il y a de cela quatre ans et demi, à évoquer ce souvenir pour le site dedefensa.org.
(Voir « Disneyland à Ramstein Air Force Base », le 11 juin 2016 : « Cette occurrence d’il y a quarante ans est particulièrement remarquable et concerne USAFE (US Air Force in Europe), ce qui permet d’avoir un point de comparaison précis avec les circonstances actuelles, qui concernent également USAFE. Elle porte sur le déploiement de l’avion de combat F-15 Eagle, dont le développement (programme F-X) commença en 1967, dont le premier exemplaire de présérie vola en 1972, dont le premier exemplaire de série vola en 1975 et montra rapidement ses exceptionnelles qualité faisant de lui l’avion de combat le plus puissant du monde, et dont la première unité opérationnelle fut formée en 1976. PhG put suivre ce processus jusqu’à la cérémonie de déploiement du premier escadron de F-15 à Bitburg, en avril 1977... »)
Bien... Tout cela rapidement évoqué, j’en viens au thème central de cette page, l’exploit du jour, le premier vol du premier Boeing F-15EX : Boeing a annoncé la chose hier, précisant que ce vol de 90 minutes avait été « réussi », ce qui nous comble d’aise. Le pilote d’essai en chef de Boeing Matt Giese nous a confié que ce “nouvel” avion de combat de l’USAF dispose, mais oui, de « systèmes et logiciels avancés ».
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