Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.

Leur(s) vaccin(s) m’agace(nt)

  mardi 17 novembre 2020

17 novembre 2020 – Franchement dit, je n’ai aucune connaissance de rien pour ce qui concerne les vaccins ; tiens, je n’ai même pas de parti-pris, même si je reconnais qu’en ce moment il est en train de m’en naître un (de parti-pris) tant toutes ces choses et ces bruits représentant semble-t-il les médecins de Molière passés au moule de de la modernité et ainsi encore plus affreusement méprisables, devenus après avoir été l’objet de la dérision publique une sorte d’infection pour mon humeur, mon esprit et mon jugement, – je dis ton nom, ‘médecine de la modernité’ ! Tant la position de la “médecine de la modernité” suit comme une lente et lourde caravane bardée de privilèges et de décorations la voie du tapinage au profit du Système représenté en Grand-Souteneur (Big-Mac est bien entendu également accepté, comme substitut de Big Pharma)...

Qu’importe, je garde mon calme et arrête là cet emportement ; plus maître de moi et presque comme apaisé, j’y reviens et je le répète : le vaccin, je n’y connais rien.

... Mais bon il me faut dire, là, sur le tas et sans en rien entendre, que j’ai vraiment et aussitôt une réaction de recul, de suspicion, presque de principe, de nature, comme une réaction primale, une sorte de nausée du jugement, une stature involontaire de déni méprisant et de scepticisme grinçant ! Car voici que le vaccin, – non, les vaccins, dont on vous annonçait qu’il faudrait tant de longues années pour seulement y songer en respectant toutes les saintes-règles sanitaires, – tiens, voici que les vaccins avancent vers vous et vont vous tomber dessus en une sorte de carpet-bombing de la sûreté sanitaire, ou d’une caricature bieen-portante d’une Stasi-sanitaire disons, – et vaccins qui s’empilent jusqu’à nous écraser, nous couper la respiration façon-Covid, vous voyez ? Nous sauver en nous coupant le souffle jusqu’à plus-soif, sans que vous puissiez le retenir, comprenez-vous ?

Alors, ils commencèrent à défiler, les vaccins, comme des mannequins de mode, des Miss Univers en herbe, des objets sympas et sexys, car dès que l’un se signalait tous les autres montaient à l’assaut, car c’est cela la liberté du commerce, le droit à la vertueuse concurrence ; ça a commencé à 70-75% d’efficacité, ça a grimpé, hier c’était à 94,2% (pourquoi pas 94,2237859% ?), demain quoi, à 100,0074% ? Et après : 123% ? Et après ? Avec effet rétroactif ?

(Suite)

T.-C.-96 : La bouilloire qui siffle

  lundi 16 novembre 2020

16 novembre 2020 – Vous comprenez que, dans les circonstances actuelles et lorsqu’il s’agit de présenter, de temps en temps, une “situation instantanée” de la situation, eh bien, littéralement, on marche sur des œufs et j’ai plutôt la sensation assez déplaisante de marcher dans un champ de mines. Les nouvelles défilent, dont vous connaissez la fragilité et la vulnérabilité a priori : que valent les sources ? Que vaut ma lecture de mes sources ? Dans quel sens envisager les infirmations qu’on reçoit ? Quel rôle dans une tentative de jugement objectif joue l’inévitable subjectivité de mon jugement ? Que faut-il retenir, que faut-il passer outre, que faut-il confier à la poubelle, dans cet océan sans fin de nouvelles ? Et d’autres, bien d’autres remarques, avec ce point d’interrogation qui vous nargue et vous enferme dans votre prison d’incertitude.

Alors, au bout d’un certain temps, vous décidez d’accorder une certaine confiance destinée à devenir une confiance décisive à une sensation générale, que vous espérez nourrie d’une bienveillante et puissante intuition, sur les courants généraux qui dessinent les contours de la tendance fondamentale des événements ; qui colorent nécessairement le jugement ; qui vous poussent finalement à un engagement. Il s’agit au fond de rendre compte des variations quasi-météorologiques de “l’air du temps”, mais dans un temps sous le feu de la terrible querelle de la “crise climatique” qui nous déchire entre nos extrêmes.

C’est pourquoi à l’expression de “crise climatique” qui porte sur le climat avec ses répondantes très vite extrémistes et idéologiques et donc le blocage de tout jugement pondéré, je préfère l’expression de “crise environnementaliste” ou même “crise du monde”. Ces expressions ont résonance une anthropologique et ontologique qui, aussitôt, nous projette et nous lie à l’essentiel, ce qu’on surnomme dans ces colonnes Grande Crise d’Effondrement du Système [GCES].

La “crise du monde” est bien mieux suivie par le suivi de l’“air du temps” que par les informations, les analyses et les réflexions, tout cela plongé en apnée dans la rationalité-tabou, rationalité-totem et rationalité-poubelle. Or, l’“air du temps” est redoutablement instable, ces derniers temps, par les temps qui courent si vite, si vite.... En rendre compte tout de même, et donc rendre compte de ses soubresauts et de ses écarts, de son activité opérationnelle si l’on veut bien qu’il ne s’agisse nullement d’un opérateur selon nos normes rationnelles mais épuisées, c’est rendre compte de l’évolution de la Grande Crise. On se doute qu’il faut lui accorder toute notre attention, et jeter aux ordures ces analyses soi-disant minutieuses et toujours prétentieuses, et emprisonnées dans un singulier conformisme, des ZélitesZombie, ou ZZ (*). Les ZZ sont complètement plongées par leur corruption dans cette même rationalité-délirante (joli concept oxymorique), et dans tous les cas naufragée à force de prendre l’eau comme fit le Titanic dans un moment délicat.

Il se trouve, et cela justifie ce propos, que l’air du temps parvient, à mon estime, comme un navire apparemment épuisé mais sûr de sa Mission, à un tournant. Il s’agit par conséquent d’un tournant dans l’évolution de notre chère GCES, mais toujours dans le même sens, c’est-à-dire vers le bas puisqu’il s’agit d’effondrement. Ce tournant de l’air du temps, qui revient par conséquent, dans la présentation que j’en fais toujours pour ce propos, à affirmer un tournant dans la GCES, s’impose dans les deux pans fondamentaux actuels de cette même GCES : Covid19 (Covid-France pour mon compte) et USA2020. Je vais donc procéder selon la structure que me suggère ce constat, pour une meilleure compréhension de la chose, et pour tenir la bride resserrée, selon les conseils primos-ministériels, à mes capacités légendaires de “phrases trop longues” et d’explications “trop compliquées”.

(Malheureusement, cette bonne résolution, je le crains, ne tiendra guère que le temps d’une structure basique qui ne fait que structurer la complication. On le verra dès la première phrase.)

• Covid-France

Je mets notre glorieux pays en évidence parce qu’il est à la fois la patrie de l’intelligence, la pépinière si pas la matrice des ZZ et la gloire du phénomène de l’“ultra-réfraction” d’une réaction hostile de désordre, phénomène très-adapté sinon trafiqué, et appliqué à la psychologie du “Gaulois réfractaire” ; et en plus de tout cela, ce choix de la France est justifié par le rôle de ‘mère putative’ que je donne métahistoriquement à la France royaliste-de-droit-divin, pour aider sinon accomplir la conception dès l’origine de la Grande République démocratique de l’Amérique, matrice de la GCES.

Or, il se trouve qu’il me semble que la France, dans le chef de sa population et dans la crise du Covid, est en train d’entrer en rébellion, – sans savoir où la mène cette rébellion, ce qui est le signe des vraies rébellions. Leur “deuxième vague”, leur nouveau “reconfinement”, certaines mesures intenables dans un climat d’incohérence contradictoire, la perception générale de l’incompétence des directions politiques qui ne peuvent pourtant faire autrement que ce qu’elles font, les agitations de folles des ZZ en folie, etc. ; tout cela crée un climat collectif singulier. Je jurerais, d’ailleurs entendant certains avis de psychiatres à cet égard, qu’on y trouve la marche forcée vers la plus grave pandémie psychiatrique, dépressive et hystérique à la fois, que l’on ait rencontrée dans ce pays, – comme dans les autres, mais plus que dans les autres je pense, parce que c’est la France.

On ajoute là-dessus, les échevèlements à propos de la liberté de parole et de critique, du complotisme, – en être ou n’en être pas, – bien illustrés par l’intervention échevelés à propos du documentaire ‘Hold-Up’ d’une députée LREM, spécialiste sans doute diplômée de la “liberté d’expression”. L’anthropologue suisse Jean-Dominique Michel, qui est une excellente source critique et constante de la crise, en parle dans un long article consacré à cette affaire, sur son site ‘Antropo-logique’ plein de commentaires excellents sur la crise-Covid. Michel est interviewé dans ‘Hold-Up’,  ce film où il trouve d’excellentes choses et d’autres avec lesquelles il est en désaccord, sans s’évanouir devant l’horreur du complotisme.

« On a vu sur les réseaux sociaux et les chaînes de télévision des choses passionnantes. Comme la réaction furibarde d’une députée LREM sur LCI, reprochant aux journalistes d’avoir parlé du film tout en assénant sa qualité de “spécialiste de la liberté d’expression”. Je ne résiste pas au plaisir de vous indiquer le lien : il s’agit d’un des meilleurs sketches qu’il m’ait été donné de voir (à cela près que ce n’en est pas un… mais c’est vraiment hilarant). [...]
» Inutile de dire par ailleurs que l’ensemble des participants (comme experts interviewés) du film en prennent pour leur grade : les plis de dénigrement et de disqualification de la presse établie (dont le point commun réside dans les subsides touchés par l’état et pour nombre d’entre eux par Bill Gates – sorry guys, it’s a fact !?) sont systématiquement les mêmes et rappellent la presse des pays totalitaires : “douteux”, “prétendu”, “contesté’, “déviant”, “autoproclamé”, “dénoncé par la communauté scientifique”.
» Un Conseiller d’État genevois s’est même permis de me qualifier d’“anthropologue autoproclamé” (selon la diffamation à mon endroit d’un groupe sectaire), alors qu’il m’a entendu intervenir lors de la séance inaugurale du Congrès européen de psychiatrie sociale (où il était venu prononcer une allocution de circonstance) au cours de laquelle j’avais nommé la corruption systémique du domaine de la santé ! [...]
» Ce qui rappelle vraiment les pays totalitaires : vous êtes quelqu’un de respectable, puis tout-à-coup, par fait de dissidence d’opinions, vous devenez le dernier des gredins… avant éventuellement d’être réhabilité et de redevenir quelqu’un de respectable, parfois même auréolé de la mésaventure subie !... »

Ainsi trouve-t-on dans cet espèce d’éparpillements permanents et polémiques des conséquences directes et indirectes de la crise, tous les ingrédients d’une explosion crisique, rajoutant la crise à la crise dans une suite sans fin, – sinon la fin du Système. Ce qu’il y a dans ce cas de plus significatif et évidemment de plus intéressant, comme un véritable cas d’école, c’est que cet agrégat terrifiant de tensions se forme à propos d’une crise sans solution, – sinon la solution de l’effondrement du Système. Lorsqu’un premier ministre à la dégaine de chef de gare du temps des locomotives à vapeur vous dit qu’« Il ne faut pas se tromper d’ennemi... L’ennemi, c’est le virus », évidemment il met avec une pesante justesse le doigt sur le nœud de la crise ; et il s’agit d’un nœud gordien, et il est évident qu’il est impossible de le trancher, et il est assuré qu’il n’y a plus de personnel pour cette besogne. Ainsi mesure-t-on que cette crise du type quadrature du cercle crisique se confirme à chaque vague encore plus insoluble que pour la précédente.

Eh bien, l’air du temps nous dit qu’on est passé de l’autre côté, « du côté de la Force », là où veile la prochaine ‘vague’ qui pourrait bien ressembler à un tsunami pour les psychologies exacerbées des gens. Car c’est bien ceci : Covbid19, avec tout le Diable et son train, est une crise qui infecte sans qu’on s’en avise, beaucoup plus les psychologies que les corps.

• Fraude-USA

Quant aux USA... Après un moment incertain où a semblé futile la riposte de Trump et des trumpistes suivant la proclamation incontestable et démocratique de l’élection de Joe Biden par les médias pourris et corrompus du monde américaniste-occidentalistes, effectivement l’air du temps a changé ces derniers jours. Trump rassemble ses troupes, ses soutiens populaires, comme à Washington D.C. samedi, aussi bien que ses divers soutiens institutionnalisés et spécialisés dans les extraordinaires labyrinthes juridiques de la machinerie américaniste, et il réaffirme qu’il s’agit bien d’une lutte à mort. Certains articles d’analyse et de commentaires commencent à en convenir...

« Pourtant, rarement la situation n'aura été aussi incertaine dans la foulée d'une élection. Dénonçant des fraudes massives lors du scrutin, Donald Trump n’a pas admis sa défaite et son équipe juridique multiplie les procédures judiciaires dans les Etats clés. Il convient dès lors de rappeler quelques points importants, qui pour une raison ou une autre ne sont pas – ou peu – évoqués dans la presse : le «bureau du président élu» n’existe pas, pas plus que la fonction de président élu. Surtout, il ne revient pas aux médias de décréter le vainqueur de l'élection. Ces derniers se contentent de faire des projections sur les résultats, qui ne sont à l'heure actuelle que provisoires, puisque chaque Etat doit encore les certifier. Une fois que cela sera fait, le Collège électoral se réunira et ses grands électeurs voteront pour un candidat, nommant officiellement le prochain président. »

Ainsi change l’air du temps, et même la perspective des votes des Grands Électeurs n’est pas tenue comme décisive... « One country, two presidents », remarque (à peine) ironiquement un commentateur TV, tandis que Tamara Harris lance un appel pressant à des donations pour permettre au “président-élu” de poursuivre la bataille qui s’annonce longue. En effet tout se passe à partir du “bureau du président-élu” et autour du “président-élu”, comme si cet organisme et cette fonction pouvaient avoir la moindre justification officielle ; signe, au contraire, de ce que les démocrates de Biden commence à accepter une nouvelle vérité-de-situation, et qu’ils ont besoin du nerf de la guerre pour y subsister, et l’emporter au bout du compte, sans le moindre doute.

« Alors que l’élection n’a toujours pas rendu son verdict définitif, le camp démocrate semble prendre au sérieux les nombreuses procédures lancées par le président sortant Donald Trump, qui assure que des fraudes ont été constatées durant le scrutin et que la loi électorale a été violée dans plusieurs États.
» Preuve en est le message posté le 15 novembre 2020 par la colistière de l'ancien vice-président Joe Biden sur Twitter. “Trump et les républicains tentent de remettre en cause notre victoire décisive avec des poursuites judiciaires sans fondement. Nous avons besoin de votre aide pour financer le travail juridique nécessaire pour protéger chaque vote. Si vous en avez les moyens, contribuez dès aujourd'hui au Biden Fight Fund”, a expliqué Kamala Harris sur le réseau social.

Donc, les temps changent, et avec eux l’air qu’ils dispensent dans nos esprits. La question des fraudes électorales, de prétexte-bidon qu’elle paraissait au départ à tous nos jugements qui ont depuis longtemps pris la mesure du bonhomme, le Trump-bouffe, commence à intéresser les spécialistes, les œnologues de la fraude, comme pouvant être à la fois réelles, et peut-être d’un des plus grands crus que la démocratie triomphante n’ait jamais connus.

Du coup, tout le monde s’y met à cœur joie et certains des tableaux qui nous sont présentés sont à la fois extravagants et extraordinairement sinistres. On prendra le cas le plus extrême, mais venant d’un analyste célèbre sinon réputé, notamment pour ses travaux prévisionnistes sur les cycles économiques et géostratégiques, par le biais de programmes informatiques personnels. Les prévisions de Martin Armstrong sont du genre à enflammer plus encore les psychologies d’affrontement et de guerre... Là aussi, comme il le dit lui-même à propos des prévisions de son ordinateur, je dirais à propos des propos de Martin Armstrong : « [Armstrong] ne me demande pas mon avis, ni celui de personne d’autre, il se contente de suivre les chiffres [de son ordinateur] ... Les gens doivent comprendre, ce n’est pas mon opinion. »

... Ils doivent surtout comprendre que l’on ne peut se trouver dans ces lignes pour débusquer des prévisions et juger de l’avenir dans le cadre imposé, qui est celui du Système, mais plutôt pour s’intéresser à tous les effets que suscitent ces dynamiques de communication, dans ce cadre crisique d’une pression à l’intensité rarement sinon jamais atteinte.

« Armstrong explique : “L’ordinateur ne me demande pas mon avis, ni celui de personne d'autre, il se contente de suivre les chiffres des données économiques.  Il ne s’est jamais trompé...”
» “En dehors de 2016 [victoire de Trump] et pour celle-ci, il [l’ordinateur] a dit que ce serait l’élection la plus corrompue de l'histoire américaine.  J'ai publié cela il y a au moins deux ans.  Les gens doivent comprendre, ce n’est pas mon opinion.  Cela va bien au-delà de ce que j'aurais pu prévoir. À chaque élection, on fait voter des morts.  C’est assez standard, et ce n’est pas quelque chose de nouveau.... Mais là, il s’agit de quelque chose de complètement hors norme. Il s’agit de la gauche, ils sont si désespérés de prendre le contrôle des États-Unis.”
» Si la tricherie est “hors normes”, alors quelle est la gravité de la fraude, comprises celles de Joe Biden et u président Trump ? Armstrong affirme que « la tricherie se chiffre en millions, certainement en millions, et peut-être même jusqu’à 38 millions [de votes]. Ces chiffres viennent de quelques informations de sources secrètes”.
» Martin Armstrong met également en garde : “Ils [les démocrates/communistes] veulent éliminer la Cour Suprême.  Ce qu’ils font est scandaleux...”
» “Ce n’est pas une simple élection entre républicains et démocrates.  C'est quelque chose de beaucoup plus sinistre... Vous ne posséderez rien, et vous serez heureux.  Leur idée est de dépouiller tout le monde de toute propriété.  C'est ça, le communisme.  Alors vous allez donner un revenu de base garanti.  Si vous ne faites pas ce que le gouvernement vous dit de faire, comme vous faire vacciner, alors, oh, votre revenu de base garanti sera suspendu.  Alors comment allez-vous manger ?  C’est ce qu’ils font. Dans le communisme, ils enlèvent tous les biens de tout le monde.” »

Conclusion ?

Rien à dire de plus, sinon on risquerait de se faire prendre dans un infernal labyrinthe. Ce qu’il m’importe de souligne à propos de cette mosaïque de chose si inhabituelles c’est que l’évolution en parallèle des deux crises se poursuit, s’accentuent, avec nécessairement des effets impossibles à prévoir entre l’une et l’autre, avec un aspect de l’inéluctabilité et de l’emprisonnement dans la logique crisique pour toutes les deux.

Bref, tout se déroule selon le plan prévu, comme ils nous diront sans doute à Davos, non certainement bien plus que “sans doute” ils nous le diront... Reset, certes, mais trompeur et trompeuse, et qui sait pour quelle tambouille infâme. Les Masters of the Universe s’y connaissent un peu trop en Masters, et vraiment trop peu concernant the Universe.

 

 

Note sur ZZ

(*) Cette façon de faire est donc celle des ZZ (*) comme je les ai baptisées avec ce qu’on perçoit, j’espère, comme un mépris tout entier baigné dans la dérision que méritent ces ZélitesZombie bouffées comme la rouille bouffe l’acier, dans la corruption, le simulacre, le Politiquement-Correct (PC, – dira-t-on ZZ-PC, notamment grâce à l’emploi de la langue de bois-PC ?).

Les choses allant si vite, j’ignore quand j’ai décidé d’user de ce non-acronyme méprisant de ZZ, qui est un raccourci d’un désordre orthographique significatif indiquant le groupe catastrophique et dérisoire des “élites-Système” complètement noyées dans la zombification, devenues Zombie enfin. Le premier ‘Z’ de “Zélites” est une déformation méprisante de la liaison parlée lorsqu’on dit “les élites”, qui implique qu’on parle des “Zélites” ; quant à Zombie, cela va de soi. Ainsi ZZ désigne-t-il les “ZélitesZombie”, avec toute la charge méprisante de mon chef à leur égard.

J’estime qu’il faut rechercher ces systèmes et trucs de langage qui expriment d’une façon emportée et audacieuse, quelques-uns des faits fondamentaux de la Grande Crise. L’arme sémantique est essentielle dans un conflit où la puissance d’abord par la communication.

L’important, c’est de ne pas gagner...

  jeudi 12 novembre 2020

12 novembre 2020 – Tout le monde répète à satiété la phrase fameuse du baron Pierre de Coubertin et personne n’y croit : « L’important, c’est de participer » ; laquelle, pour être complète, devrait être : « L’important n’est pas de gagner mais de participer ». Tout le monde la répète et personne n’y croit, simplement parce qu’il n’y a rien de vrai là-dedans par Les Temps Modernes qui vont et courent et vont, même si on inverse le sens comme nous fait croire le clin d’œil des cyniques de caniveaux et de si bas niveau : “L’important c’est de gagner, pas de participer”.

Tout se résume, tout s’affirme et clôt le débat sur cette affirmation négative, complètement improbable, – à la limite de l’absurde et de l’inacceptable incertitude, n’est-ce pas, par “Les Temps Modernes qui vont et courent et vont” :

« L’important, c’est de ne pas gagner...»

Je dis cela en hommage aux deux vaillants lutteurs complètement à contrepied et à contre-emploi, qui se débattent dans les faux-semblants et les faux-fuyants, et les fausses nouvelles bien entendu, qui se détestent et se méprisent, qui se haïssent comme il importe de faire, et qui pourtant ont en commun de ne pas comprendre ce qu’ils font et pourquoi ils le font : Donald Trump et Joseph Biden. Ils font certainement pour la première fois dans l’histoire du monde, et peut-être pour la dernière fois, l’élection de la personne (homme-femme et inversement) la plus puissante du monde, sans que cela importe sur la valeur de cette puissance, sinon par l’inversion. Chacun, ils travaillent avec une rage forcenée et un recours au Simulacre et aux conséquences du Simulacre pour l’emporter, et leur poussée participe avec une formidable ferveur à la destruction de l’ensemble.

(Suite)

Initiation au désespoir relatif

  mardi 10 novembre 2020

10 novembre 2020 – Ici, à ce point, je marque un temps d’arrêt par rapport aux événement extrêmement rapides des Temps-Courants (Très-Vite). Il s’agit d’un  texte qui me renvoie à mes souvenirs mais dont on verra qu’il n’est pas sans intérêt pour ces mêmes Temps Courants.

Ce qui m’attache et me fascine, ce sont les engagements des uns et des autres, au travers de l’imbroglio du simulacre qui est devenu la nature même du monde. Il faut savoir naviguer, comme au milieu d’une mer déchaînée sur les brisants du Cao Horn, ce lieu mythique des mers perdues qui terrorise tous les marins du monde. Nous sommes effectivement au cœur d’une séquence mythique de l’histoire du monde, une sorte de Cap Horn de l’histoire de notre pseudo-civilisation, qui pourrait s’écarteler comme sur un iceberg, et se volatiliser en une ferraille à deux balles comme celle du Titanic après un siècle et 20 000 lieues sous les mers. Il y a à la fois la médiocre impuissance humaine, les arnaques et les ambitions des faiseurs, des Biden et des Macron, de leurs discours, de leurs sourires, de leurs masques ; et puis, il y a les âmes poétiques, celles qui vibrent en regardant une cathédrale ou une sculpture de Rodin.

Le texte auquel je me réfère, du 1er novembre 2020 dans TomDispatch.com (et le 3 novembre, dans une version plus courte, sur CounterPunch), me renvoie assez curieusement aux événements de deux périodes, – ceux des années1960-1970,  et des proximités ou des amitiés littéraires et initiatiques, – ceux des années 1999-2008 et des proximités ou des amitiés politiques et initiatiques. Il y a au départ de cette courte réflexion, un auteur américain, bloggeur de grand talent sur son site TomDispatch, Tom Engelhardt, qui doit avoir mon âge à peu près ; et les multiples croisements, engagements, solidarités variables selon les tournants inattendus d’une époque qui est entièrement, totalement, eschatologiquement faite de simulacres.

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Balade dans l’en-deçà de l’Horizon de la Crise

  lundi 09 novembre 2020

9 novembre 2020 – Nous continuons notre balade multiple et dans tous les sens, dans les mondes alternatifs qui caractérisent notre monde présent dans son “étrange époque”. L’“élection” extra-ordinaire de Biden, cela conçu d’un point de vue festif, avec danse publique du type Carnaval de Rio en beaucoup plus pataud et guindé ou bien rassemblement de l’être-ensemble de ‘jeunes’ dé-masqués puis re-masqués, a très largement contribué à creuser les voies complètement divergentes pour des mondes multiples qui se fichent complètement les uns des autres et moins encore de se connaître, comme autant de centres d’intérêt divergents, inconnus ; perdus dans l’immense univers sans début ni fin, s’ignorant sans s’être jamais croisés en aucune façon, méprisant bien imprudemment le “cosmos” qui est ce mot issu du grec ancien kósmos et signifiant “bon ordre, ordre de l' univers”.

En un mot multiple et non dénué de complications aimables, l’on dirait que nous vivons une époque non seulement productrice de simulacres de mondes alternatifs, mais également réductrice à un simulacre in-cosmique dont nul ne peut comprendre la situation ni même concevoir l’existence ; le susdit simulacre improbable tournant à grande vitesse comme une planète perdue dans le cosmos dont elle est la négation effrontée et stupide ; tournant également (image alternative) comme une machinerie de loto faisant s’entrechoquer des boules portant chiffres, comme autant de simulacres sans la moindre signification, avant d’accoucher du bon numéro ; tournant enfin (image finale, bon pour les petits esprits) comme un Codiv19 accélérant et aggravant la terreur, l’impuissance et la fureur autoritaire de nos directions-Système et de nos ZélitesZombie (ZZ).

Bien entendu, les thèses vont bon train, selon deux axes bien précisés et identifiés, que chacun reconnaît chez l’autre et que nul ne comprend. Pour autant et bien entendu, cela ne signifie en aucun cas que l’on parle le même langage, ni qu’on est de mondes similaires, ou dans tous les cas de monde avec vue de l’un sur l’autre et vice-versa. Les tromperies, simulacres, briganderies et haines diverses subsistent et établissent certainement des proximités inattendues et imprévues entre ces divers mondes alternatifs mais il s’agit de pures formules techniques. Par contre, on peut, – je peux continuer à espérer que la vérité-de-situation de ces réalités alternatives qui sont totalement ignorées les unes des autres, n’apparaît qu’à bon escient, à ceux qui s’en soucient vraiment et connaissent les efforts à faire et les intuitions à solliciter dans ce sens.

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« On peut le dire ! Il est président des États-Unis ! »

  dimanche 08 novembre 2020

8 novembre 2020 – Les plus jeunes (d’esprit je veux dire) se rappelleront la très vieille et alors très-fameuse sketche (féminin pour moi, toi non plus ! On est de son temps, diable !), de Francis Blanche et de Pierre Dac, deux artistes du music-hall de l’époque du Paléolithique-Néolithique Supérieur. Cela se passait in illo tempore, pas du tout, mais alors pas du tout suspecto. Dac était en fait Le Fakir Rabindranath Duval, Blanche était le présentateur de Le-Fakir, objet de contemplation active d’un public à ce moment de l’histoire du monde, avant que l’Amérique ne fut encore plus exceptionnelle qu’exceptionnelle, complètement naïf et qui-croyait-tout-ce-qu’on-lui-faisait-gober, bien avant l’époque libérée, avant le temps de l’ère démocratique des frères FaceTweetBookEer (ce sont deux jumeaux : Jack & Mark).

Votre Sérénité [demande Francis Blanche, en turban et perdu dans les rangs des spectateurs], pouvez-vous dire le numéro de sécurité sociale de ce Monsieur ?
– Oui
[répond Le Facteur Pierre Dac, qui se tient calmement en lévitation apaisée, comme vous et moi, sur la scène].
– Pouvez-vous le dire ?
– Oui.
– Vraiment ? Pouvez-vous le dire ?
– Oui.
– Il peut le dire ! Il peut le dire ! On l’applaudit bien fort, Mesdames & Messieurs !

Hier, c’était à peine différent, sur toutes nos chaînes infos-continues, US d’abord, bloc-BAO dont françaises surtout et ensuite et en relais respectueux, en bon ordre veux-je dire, ordre dispersé très vite recomposé en alignement impeccable, complètement plié, une sorte d’Alice au Pays des Joe-Biden...

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Rendez-vous à Gettysburg

  jeudi 05 novembre 2020

5 novembre 2020 – Je crois qu’une certaine “gauche” US, celle qui vient peu ou prou de la dissidence antiSystème du temps de GW Bush, et qui, paraît-il, serait victorieuse si le vieux crouton pourri et corrompu de Sleepy Joe l’emporte, je crois que cette “gauche”-là a la plus grande difficulté à se maintenir à son aise, à côté des natures emportées, et généralement hollywoodiennes, qui déversent les pensums révolutionnaires en se référant au jeune et bondissant parti démocrate (la-Pélosi, 80 ans, Biden-président, 77 ans, etc.).

La vérité-de-situation est bien que, même si Trump n’arrive pas à s’imposer comme président reconduit grâce à ses armées d’avocats et à ses multitudes de contestations tatillonnes et bureaucratiques, contre les fraudes sans nombre des démocrates, cette gauche ex-dissidence conduisant à côté des institutionnels de la même trempe le Système à l’autel du triomphe washingtonien, aurait bien du mal à se sentir vraiment à l’aise. Ce n’est même pas une ‘victoire à la Pyrrhus’, c’est un débat profond et bien mal assuré sur le sens de ce mot, selon qui le prononce : qu’est-ce donc qu’une ‘victoire’, selon que c’est Biden ou la gauche-‘dissidente’ qui le dit ?

Je parle ici et bien entendu de l’esprit des choses et nullement “des choses”. Celles-ci, “les choses”, ce sont sous un autre nom ‘les événements” dans une époque de simulacre et de constante imposture faussaire. Il est absolument hilarant d’entendre et de voir les ‘experts’ français des USA, autour des petits fours de la TV parisienne, parler du FakeNewsisme en citant le NYT et le WaPo comme Bible(s) du journalisme respectueux des vérités, – lesquelles, on l’a deviné, sont évidemment progressistes-sociétales. Il est béant le trou noir de l’inculture parisienne, sortie du nombre de morts par Civid19 du dernier week-end ; il est vraiment très noir, le trou... Plus d’une fois, je me suis senti moi-même si honteux d’être de la même tribu que ces gens-là, si étranger à cette tribu-là dont j’avais tant rêvé dans ma jeunesse adolescente qu’elle m’accueillît dans ses grands bras ouverts ; et lorsqu’il y a un invité américaniste passant à l’une de leurs émissions, et encore plus un invité américain, je suis gêné en plus d’être honteux, et méprisant pour moi-même pour avoir accepté d’en être, ne serait-ce que spectateur, en plus d’être gêné et honteux pour le spectacle.

(Suite)

PhG ré-élu et “en ré-a”, ou le contraire

  mercredi 04 novembre 2020

4 novembre 2020 – Est-ce une époque où, comme au temps de sa jeunesse (de PhG) l’on disait “une dépêche d’agence vient de tomber” ? Ou, lors de supposés-grands événements avaient lieu, les importants et sérieux organes de presse pouvaient donner une dépêche très up-to-date de leurs correspondants ? Ainsi aurions-nous pu avoir ceci sous rubrique RapSit-USA2020, – et il pourrait presque s’agir d’une citation conforme :

« Moscou, le 3-7 novembre 1917, de notre correspondant spécial Jonathan Swift – L’annonce a été faite à 11H00 heure du matin, heure de Vladivostok : Bidet-Joe est élu, s’il emporte la majorité des voix et la majorité des Très-Grands Électeurs, et s’il se réveille parce qu’en ce moment il dort pour cause d’hibernation quadriannuelle et constitutionnelle ...
» Pour ce qui concerne PhG (comme le suggère le titre : “‘ré-élu’ et ‘en ré-a’, ou le contraire”), Jonathan  Swift nous dit que c’est peut-être assez vrai et pas vraiment faux, notamment en raison de la crise climatique
. »

Là-dessus, nous devons laisser de toute urgence la parole au président Poutine, qui en a une bien bonne à vous annoncer : il sera réélu pour la seizième fois en 2036 ! Pendant ce temps, l’Union Européenne devrait demander des éclaircissements à Bachar El Assad Junior-Junior, petit-fils du premier du nom et ‘boucher-de-Bagdad’ diplômé. Pendant ce temps (suite), Joe-Michel, président de l’Union Européenne des USA, annonce que, selon ses propres mots, « Tout se déroule selon les Plans-B prévus ». Il ajoute à la stupéfaction générale que « les actions BLM ont remonté, quasiment jusqu’à l’élection assurée », puis, avec un sourire finaud comme son auguste visage en a le secret, cette précision pince-sans-rire : « For BLM, Read please ‘Bidet Live Matters’ ! »

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Permettez-moi de ne pas pleurer pour nous

  mardi 03 novembre 2020

3 novembre 2020 – Comme chacun sait, avec moi-même parlant de mon monumental lectorat, je suis un observateur attentif, chenu et persévérant des multiples malheurs du monde. Je ne me cache en rien du parti que j’embrasse, lorsqu’il est écrit dans le chapô d’un texte : « Pour notre plus intense satisfaction, leur bêtise règne... » Le parti de la bêtise est chose bien connue, à droite, à gauche et ailleurs, et chacun en règle de cotisation y reconnaîtra les siens, frileusement regroupés autour du Système même quand on joue au simulacre complotiste de l’anti-système.

 Les événements de la semaine dernière et certes à suivre, pour ces quelques jours venus de cette « douce France, cher pays de mon enfance », et aujourd’hui-demain [le 3 novembre] illustrant ce qu’il reste de notre ‘American Dream’ qui prétend guider le monde dans un simulacre de l’Empire de Rome, ces événements extraordinaires comme d’habitude ont l’heur de ne pas me désespérer, malgré leur caractère tragique.

Au contraire, je dois le proclamer ! Une telle évolution catastrophique évoquée ici a toutes les bonnes chances d’avoir l’heur de m’emplir l’âme de satisfaction. L’expression “avoir l’heur de...” vient de l’approximatif latin agurium, lui-même venu du rigoureux latin augurium désignant les augures comme autant de promesses de félicité ; je veux donc dire que j’éprouve une intense satisfaction dans ce que nous annoncent en vérité ces événements, et pour cela pouvoir annoncer solennellement : “César, ô César Auguste, il semble bien que les augures soient diablement bonnes, encore plus pour les lupanar, latrinae et lustra que pour les élections légitimistes en cours... ”

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Démission au champ d’honneur

  samedi 31 octobre 2020

31 octobre 2020 – On en a déjà parlé hier, on a laissé entendre tout le bien que l’on voit, et que je pense et éprouve moi-même, à propos de la décision de Glenn Greenwald. Il s’en va, il se tire, il se casse, il rend son bardas qui commençait à un peu trop ressembler à un tablier, il fait le bras d’honneur réglementaire, – et basta !

On appelle ça : démission au champ d’honneur. Cela se respecte.

Certes, on en parle peu dans la presseSystème libre & subventionné, honneur & gloire de notre démocratie. Et moi, permettez-le moi, je m’interroge : comment peuvent-ils se supporter, les soi-disant journalistes, et ne dire mot du geste de l’un des plus valeureux, l’un des combattants les plus rudes et les mieux informés dans cette époque absolument puante ? Comment font-ils ?

Il y en a quelques-uns qui salue le geste, la décision. Vous savez que je supporte bien mal les sarcasmes venus du soi-disant ‘notre-camp’, concernant la prétendue poltronnerie, la supposée moutonnerie que les héros d’opérette qui persiflent, dénoncent chez ceux qui ne suivent pas leur musique des sachant-tout des complotismes qui nous ont battus d’avance, leur façon de moquer la résistance sans même l’avoir tentée. J’aimerais beaucoup, j’apprécierais qu’ils se taisent, ceux-là qui persiflent et mêlent leur défaitisme à l’extraordinaire servilité volontaire, non pas des peuples mais des élitesSystème qui écrivent aussi vite que l’on baisse sa culotte.

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Promenade métaphysique et déferlante

  jeudi 29 octobre 2020

29 octobre 2020 – Prenez ceci, hier en fin de journée, comme rapporté sur C.News, lors d’un des rendez-vous chez Pascal Prau, celui d’hier soir en l’occurrence : le gaulliste (?) Christian Jacob, rapportant la rencontre du gouvernement avec les chefs des principaux partis politiques, vous voyez une rencontre du type- ‘union nationale’, etc. On parle, on parle, et rien ne vient ; et Jacob qui dit finalement à Castex, selon le rapport qu’il nous fait, à nous autres téléspectateurs : « Mais vous n’avez rien à nous dire de concret, sur quoi l’on puisse donner notre avis, simplement pour n’être pas venu pour rien, ensuite vous déciderez ce qu’il vous plaira ? » ;
et finalement, Castex de répondre, masque déployé et Premier ministre au charbon : « Mais non, moi-même, vous savez, je ne sais pas grand’chose » ;
il est tout à fait probable, selon mon avis très ingénu, que Castex soit effectivement et de ce point de vue en panne d’inspiration, sinon d’information ; et il est assez probable également, conclut enfin la rumeur que je privilégie, que Macron lui-même se trouvait dans le même cas.

Je veux dire, pour cette dernière remarque, qu’il s’agit de ma conviction : comme tout le monde, Macron n’est au courant de rien, parce qu’en fait, je veux dire y réfléchissant d’une façon réellement sérieuse, il n’y a rien à savoir que nous puissions vraiment savoir ; nous sommes trop ... tendres, c’est cela, trop irresponsables, trop prisonniers de nos lieux-communs et des slogans fabriqués que nous nous exerçons et nous forçons, comme garnements punis, à sans cesse répéter ; nous sommes beaucoup trop prisonniers de nos mensonges de gentillesse, de bonne compagnie, de bonne volonté, bref de cet emprisonnement de soi-même dans une addition formidable d’autant de nœuds gordiens pour conserver le bon cap du simulacre, et ainsi obéissant aveuglément aux fabrications de nos illusions.

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De Gates (Bill) à l’Apocalypse

  mercredi 28 octobre 2020

28 octobre 2020 – Partout, notamment et surtout en Europe, et en France sans aucun douter, le pouvoir de la communication s’enflamme. La ‘deuxième vague’, dont nul n’attendait qu’elle fût vraiment tsunamique, semble désormais être dénoncée comme pire que tout ce qui avait été annoncé. Jusqu’alors encensé comme un devin, Raoult est désormais cloué au piloris des faux-prophète. Il n’est pas assuré que cela lui importe vraiment. La France attend des mesures terribles avec le discours de Macron ce soir, tandis qu’en général la confusion atteint un stade d’extension maximale, accompagnant ainsi d’une façon originale ce qui est décrit comme une extension exponentielle, complètement imprévue, inattendue, etc., de l’infection  Covid19.

Mais la bataille est loin de se cantonner au seul hexagone, sinon à la seule civilisation européenne qui semble jouer sa tête avec l’offensive de Covid19 sous de nouveaux atours.

(Dans l’interview extrêmement nerveux qu’il donne à Pujadas, hier à LCI, le professeur Ranoult constate que « la civilisation occidentale [de l’Europe, certes, mais disons du bloc-BAO] est [elle-même] extrêmement nerveuse aujourd’hui » ; en un sens, ce constat permet d’avancer l’ hypothèse assez originale qu’en plus d’être un virus, – et éventuellement, sous une forme de ‘réplicant’ avec l’attaque/la ‘vague’ présente décrite comme catastrophique et complètement inattendue d’autre part, – Covid19 peut aussi bien figurer comme symptôme d’une pandémie beaucoup plus large et plus grave, sinon catastrophique, que le véhicule porteur de sa propre pandémie... Bref, la nervosité règne !)

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Plongée “tout schuss” dans le cloaque français

  mercredi 28 octobre 2020

28 octobre 2020 – Rassurez-vous, je ne vais pas parler de Codiv19, je veux dire : pas ici, pas pour l’instant, pas pour ce cas, pas dissimulé pour autant qu’on y viendra, et vite... Je vais parler de cet ensemble BlocBAO-UE-France, avec France soi-même en bout de chaîne, pas du tout chaînon manquant pour autant ; en ‘posture verticale’ comme ils disent, c’est-à-dire souveraineté retrouvée et resplendissante, Macron regnante, salons et plateaux (TV) bourdonnant d’avis péremptoires et tenus avec une main de fer dans les bornes bien calibrées de la très-sage parole politique-correcte selon les normes ; sous l’observation très parisienne et plongées dans les jeux drôles, de rôle et d’esprit, affectionnés dans les divers petits postes de “désintox” et autres Fact-Cheking, sentinelles avec portables très chouettes et directement dénonciateur, du type-Yann Barthès (excellent et sympathique garçon), installés dans les courants doucereux-ricanants de la moraline masquée dotée de la vivacité superbe dite du ruissellement ; en plus postes favoris des gros cahiers de pub en dizaines voire centaines de €millions d’annonce, des belles vertus du Corporate Socialism et des grands esprits de la Woke-Ideology...

Et puis, de l’autre côté, les ricanants, les complotistes-perdus-d’avance, les haineux du troupeau français qu’on exhorte à se défendre contre la Modernité dévorante, en lui crachant face rectal qu’il n’a aucune chance de se défendre parce que des pauvres êtres, moutons pas moins, des perdus d’avance, et les mauvais bergers qui continuent à fulminer, à mépriser le troupeau de ces moutons du type-La Boétie, qu’il pourrait au moins avoir le reste de correction raidie de se défendre, qu’il n’a aucune chance parce qu’il pue et qu’à cause de ça il doit tenter sa chance, qu’il gît là, bêlant et sans espoir. Ceux-là aussi, ces entraîneurs de causes perdues (le troupeau moutonier) dont on prend garde à leur maintenir la tête sous l’eau en les insultant parce qu’ils ne resopirent pas, ceux-là aussi, et encore plus, ils traînent leur paquet de fiante sifflante, Yann Barthès invertis mais aussi bien aiguisés...

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Quelques propos sur la Mort

  lundi 26 octobre 2020

26 octobre 2020 – Il est beaucoup question de ‘mort’, ces temps derniers, si ‘covidiens’ en vérité, où l’on est prêt à mourir pour écarter le spectre de la mort. L’on parle donc beaucoup de ce que l’on connaît fort peu, – de moins en moins, veux-je dire, – et surtout pour l’abaisser de plus en plus.

Je vais profiter, à la fois du travail d’un autre, à la fois de la disposition des archives de ce site, pour présenter deux conceptions de la mort. Il est assuré que, comme d’habitude, le lecteur et Dieu reconnaîtront les siens. On mesurera aisément la bassesse des temps des Derniers Temps, que nous vivons présentement, qui impitoyablement pourchassent tout ce qui pourrait dissimuler la moindre tendance qualitative, le plus petite considération d’une certaine noblesse avec quelque hauteur, toute cette sorte de choses décidément dégradantes et indignes d’égalité. La bataille est aujourd’hui d’une clarté triomphante, tant l’Ennemi s’est complètement mis à découvert pour nous empuantir de toute la puissance de ses hurlements de haine, et espérer l’emporter dans cet ultime coup d’audace, avec la grâce d’un bulldozer.

Aujourd’hui, par ces temps si ‘covidiens’, qu’est donc la mort devenue ? Dans ‘L’idôlatrie de la vie’, texte court pour la collection Tracts de Gallimard, terminé le 2 juin 2020, Olivier Rey le philosophe parle de la mort en parlant de ‘la vie, aujourd’hui’, par ces temps ‘covidiens’ comme l’on parlerait du Smutnoye Vremya, le ‘Temps des troubles’ qui marqua son empreinte dans la terrible Russie du début du XVIIème siècle. Il écrit que « la vie en tant que simple fait d’être en vie  [est] aujourd’hui devenue objet d’idolâtrie », et que cela résulte « pour partie, d’un transfert sur la vie ainsi entendue d’enjeux religieux ».

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L’irrésistible ‘giletjaunisation’ des ‘Covidiens’

  dimanche 25 octobre 2020

25 octobre 2020 – D’abord, entendons-nous sur le thème central, le sous-bassement nécessairement fondamental de cet essai très rapide : il ne s’agit de décrire ni une idéologie, ni un complot, ni un dessein politique, ni une fuite en avant ou une déroute, ni même, – surprise, surprise, – ni même une crise sanitaire. Il s’agit de décrire une mécanique effectivement irrésistible, une sorte de ‘En-Marche’ mais qui marcherait effectivement.

Maintenant, voyons les termes employés dans le titre, qui dépassent le seul jeu des mots qui m’est une si chère pratique, même s’il y sacrifie bien entendu.
• ‘Giletjaunisation’, il me semble avoir déjà vu ce néologisme facile sous la plume de l’un ou l’autre. Je ne réclame donc ici qu’un emprunt de circonstance, mais dans des circonstances qui justifient l’emprunt. Enfin, on comprend end ce que ‘giletjaunisation’ veut dire : transformation d’une cohorte sans but ni caractère en une troupe revendicatrice, assurée d’une tactique affirmée et s’élaborant par la pratique, éventuellement dure et résiliente, qui se juge dans son bon droit de fait comme une évidence, donc sans surprise ni même un certain élément de tragique, dans tous les cas une ferme résolution venue de loin, et tout de même une évolution inattendue.
• Le terme néologique de ‘Covidiens’ me paraît plus rare, mais qu’importe puisque je ne fais pas ici de porte-à-porte pour les droits d’auteur ; je ne fais qu’une fable qui a son poids. Dans ce cadre, on passe aisément du néologisme ‘Covidiens’ (être touché par le Covid, directement ou indirectement) à ‘Bovidiens” puis à “bovidés” ; et encore plus facilement, je veux dire plus vite parce que directement ; de ‘Covidiens’ à “Bovidés”.

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Ami lecteur, entends-tu...

  vendredi 23 octobre 2020

23 octobre 2020 – Nous traversons, comme il est souvent écrit sur ce site et comme moi-même j’y sacrifie, une “étrange époque”. Il est manifeste qu’il n’y a jamais eu une telle transe inexorable, une telle hystérie rampante, – je veux dire que ces choses évitent de se perdre dans des excès voyant pour se concentrer sur l’essence même de la folie qu’elles servent, –pour caractériser ce qu’on est en droit de considérer comme une séquence des Derniers Temps. Le mensonge n’existe plus à proprement le dire ; c’est de réalités différentes que l’on parle, qui se séparent et s’ignorent quoiqu’émargeant à la même ‘réalité’ (?) de simulacres d’une puissance extraordinaire et qui s’affichent comme simulacres impérialistes et furieux. Même du pasteur Robertson, certains se diraient : “Voilà un de nous qui voit loin...”

Je ne vous parle pas d’un coup de canon ni même d’une gorge tranchée bien que ces horreurs existent, mais de ce que nos psychologies dans leur perception collectives puis nos esprits dans leur interprétation personnelle en font. J’ai cité telle et telle référence par facilité, nullement pour m’en inspirer. S’il le fallait, je vous rappellerais simplement ce texte d’avant-hier, dans ce Journal, de Patrick Armstrong, sur la russophrénie, qui mesure la profondeur de l’abîme où nous précipitent les manigances de nos pathologies, comme autant de pandémies que les dieux furieux de notre comportement nous ont envoyés comme grondement de leur fureur.

 Ne percevez-vous pas cette folie qui nous presse, nous encercle, accable nos corps et défait nos psychologies comme une tempête de cytokines arrivée au galop de votre secours pour mieux vous étouffer ?! J’emploie à dessein des références et des analogies qui sont du domaine du constat médical d’affections pathologiques, – pas du domaine médical des grands spécialistes de la médecine qui conduisent leur œuvre de corrupteur  sans en rien comprendre, illustres et grossiers instruments aveugles de forces qui nous dépassent, venus plastronner devant leur Nouveau-Dieu de l’image de la télévision. Il est vrai que nous sommes dans une crise sanitaire qui est désormais totalement, – certains diraient dictatorialement ou despotiquement, cherchant-et-trouvant dans le passé assuré des complots innombrables la conformation de leurs grandes qualités des devins de nos catastrophes sans précédent qui frappent à nos portes dans un bruit terrible, – intégré dans notre Grande Crise d’Effondrement du Système.

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En voilà un qui voit loin-près de nous

  jeudi 22 octobre 2020

21 octobre 2020 – On sait maintenant de source directe sinon de source sûre, plusieurs choses d’une incontestable importance :
1) le président Trump sera réélu, d’une façon qui ne laissera aucune ambiguïté ;
2) l’élection conduira à une insurrection civile, puis à une guerre contre Israël (pourquoi ? Comment ? A préciser) ;
3) cette guerre sera aussitôt suivie, sans contradiction logique ni nécessité d’explication de notre chef, par une période de paix notable mais, nous semble-t-il (plutôt parole d’instinct, d’après ce que je ressent), – assez courte ;
4) puis nous aurons la Fin des Temps, – point final.

Comme on le voit c’est encore, une fois de plus, les USA qui tiennent le premier rôle, même s’il s’agit de destruction, mais sans doute d’une façon qui sauverait la mise à l’honneur de la ‘nation exceptionnaliste’. C’est pourquoi le Bonne Nouvelle, même si nécessairement de nature transnationale et supranationale, et qui aurait pu être classée dans notre rubrique RapSit-USA2020 en raison de ce contexte si évident, est finalement annexée par moi-même, pour mon Journal-dde.crisis, pour qu’on puisse mieux en goûter tout l’effluve et le fumet ; pour que l’on puisse mieux jouer avec la matière du sérieux extrêmement douteux ou de la gravité extrêmement pressante, cachés l’un ou/et l’autre, de la chose.

La personne qui nous dit tout cela n’est pas n’importe qui, ni une personne de peu d’inférence, et pour son importance dans la communication, rien de moins que le pasteur évangéliste (et même télé-évangéliste) Pat Robertson ; 90 ans, bon pied bon œil et pas de Covid, créateur du genre télé-évangéliste avec la première chaîne mise en service fin des années 1950, richissime cela va de soi, ami des présidents des USA depuis longtemps et personnage central de la droite radicale chrétienne aux USA, avec comme position celle d’un “sioniste chrétien”.

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Êtes-vous russophrène, par hasard ?

  mercredi 21 octobre 2020

21 octobre 2020 – Effectivement, Bryan MacDonald nous a offert un nouveau mot pour indiquer une pathologie : “Russophrénie” (“Russophrenia”, d’un article publié par, – Who else ? – RT.com). Il s’agit d’une sorte de pathologie qui fixe la schizophrénie sur un territoire, des circonstances, une patrie, des gens d’une certaine ‘espèce’ et peut-être même (horreur) d’une race, d’une religion, etc. Je veux parler de la Russie, Who else ?

Dans Strategic-Culture.org, Patrick Armstrong s’est emparé du mot avec reconnaissance, saluant MacDonald et son esprit créatif, et il a voulu travailler comme fait un médecin, puisque nous sommes en présence d’une pathologie. Il a donc décidé de distinguer les symptômes de la russophrénie, montrant bien que la maladie, – que dis-je ! Que la pandémie est là, et qu’il s’agit de ne pas se masquer la vérité. Cela se passe donc sur le site précité, le 20 octobre 2020, sous le titre de « Russophrenia,  – or How a Collapsing Country Runs the World »

Je pense qu’il est inutile de traduire ce texte, outre le travail considérable et trop minutieux que cela me demanderait en transférant tous les liens URL qu’on y trouve. En effet, la démarche de Armstrong a été de présenter le “règne de la quantité” dans l’univers de la pathologie et de sa bêtise, si gracieusement représentée par la russophrénie ; soit une sorte de liste référentielle, incroyable par sa longueur, son entêtement, son aveuglement, son élégance, sur les articles écrits sur la Russie, sous le coup des ravages de la russophrénie (je prive le mot de majuscule, comme il se doit pour toute pathologie courante), c’est-à-dire dans les deux sens de la sottise, sur les deux faces du simulacre et ainsi de suite.

On trouve donc une première partie, qui vous renseigne sur l’état absolument pitoyable de ce pays, ignorant, pays du tiers-quart-monde, peuplé de sauvages incultes, vicieux, stupides et méchants, vilains comme des poux, paresseux et incapables ni de se battre, ni de fabriquer des armes ; avec un président criminel, idiot, médiocre, assassin, épouvantable, provincial et analphabète, d’une sottise à faire peur, incapable de faire son travail, qui bave en mangeant et mange en bavant, etc.

... Puis on passe à la seconde partie, qui vous parle d’une monstrueuse puissance (la Russie), qui menace le monde, viole toutes nos fragiles et vertueuses démocraties, qui intervient partout, qui interfère dans toutes nos élections, qui écrase la planète terriblement ; un pays dirigé par un maître du double jeu, un homme habile, épouvantablement talentueux dans l’art de tromper ses adversaires, puissant et fin stratège, un homme très mauvais et remarquablement efficace à la fois...

Voilà, vous êtes russophrène. Vous vivez dans un monde extrêmement bien équilibré, où l’on chute des deux côtés à la fois, où les vertus de raison, de vérité, de tolérance, de nuance, sont développées avec entrain et courage et éclaire notre destin d’une lumière chaleureuse et si rassurante. Vous êtes de votre et de notre temps. Parlez-en au Titanic, il vous confirmera tout cela.

PhG-russophrène

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Paléontologie du New York Times et autres...

  mardi 20 octobre 2020

20 octobre 2020 – Cela fit, dit-on, benoîtement scandale... C’est-à-dire : “scandale sans trop s’en scandaliser”, – car il s’agit, n’est-ce pas, du New York Times [NYT], et que nul, en France, et surtout à Paris, et surtout dans les salons, nul n’échappe à la dévotion, au zèle empressé et servile, que l’on doit à ce monument, – qui, pourtant, n’est pas si impressionnant, de taille veux-je dire, de grâce, d’allure et d’esprit, – mais, n’est-ce pas, ne dit-on pas : « Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » ?

Ouf, reprenons notre souffle.

Il s’agit des éditions du NYT où il était annoncé qu’un enseignant français avait été décapité au nom de la religion et de ses enfers. Ainsi le NYT titra-t-il, comme le rapporte un texte de Spoutnik-français à propos duquel les délateurs postmodernes n’oublient jamais de vous alerter sur ce fait qu’il s’agit d’un ‘média d’État’ (russe), comme s’il s’agissait d’une tare ignoble qui provoque aussitôt des malaises physiques peu ragoûtants, y compris à moi l’impassible amphitryon de dde.crisis :

« “French Police Shoot and Kill Man After a Fatal Knife Attack on the Street”, à savoir “La police française tue un homme après une attaque mortelle au couteau dans la rue”

Quelques commentaires ont accompagné cette façon d’habiller avec une grande élégance, du type-Park Avenue mâtinée-BLM (et “violences policières” par conséquent), de la part de la référence-conscience de notre ensemble-civilisationnel. (Un esprit insolent et indiscipliné appellerait bien cela de l’expression buissonnière dite “[LePétomane-civilisationnel”, pour qualifier le NYT et ses flancs gardes type Le Monde, qui défendent la liberté et la diversité rien qu’à l’odeur et fort peu à la musique, – “dommage, dommage”, conclut notre insolent-indiscipliné à l’odorat vigilant.)

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Le féminisme et son Titanic

  lundi 19 octobre 2020

19 octobre 2020 – J’ai noté un passage dans le texte sur le Titanic de Charles Hughes Smith, ou CHS (*), qu’on voit par ailleurs sur ce site. Je l’ai noté, pour un membre de phrase, qui mérite mieux à mon avis que d’être perdu sur un “p’tit coin” de paragraphe. Voici un extrait de la chose, avec, marquée de gras pour l’occasion et par mes soins propres, le passage qui m’importe :

« Qu’ont fait les autorités de ces informations ? Totalement incapables d’agir efficacement, elles ont complètement oublié leur expérience et leur mesure et ont consacré toutes leurs ressources à faire respecter la hiérarchie des classes et l’aspect chevaleresque des relations entre sexes de l’époque : 80% des passagers masculins ont péri et 25% des passagers féminins. »

Je trouve, d’une façon très neutre et très volontairement neutre je le précise parce que je ne veux aucune polémique, que c’est un sujet pour le féminisme, ce constat : qu’on aime ou pas, qu’on décompte ou non, qu’on méprise ou ignore les vieux préceptes réactionnaires (« Les femmes et les enfants d’abord »), ceux-là qui si profondément inégalitaires pour une âme bien nettoyée au Ripolin moderniste, il reste que les femmes ont largement profité des mœurs dans tel ou tel cas où c’était une question de vie ou de mort.

Je rapproche aussitôt une autre remarque, qui concerne un événement chronologiquement très proche du naufrage du Titanic.

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