• La série des “Carnets” abrite, dans dedefensa.org, les écrits de commentaires personnels d’invités du site. • Sur ce qu'on nomme “les réseaux” ou “la toile”, il s'agit  de ce qu'on désignerait en général comme un blog. • Les “Carnets”, ce sont donc les blogs des invités de dedefensa.org dont nous jugeons, en plein accord avec eux et à l'avantage et à la satisfaction de chacune des parties, qu'ils peuvent devenir des collaborateurs réguliers du site. • Il n'y a pas de limites aux sujets abordés et pas de sujets précisément assignés à ces collaborateurs : les seules exigences concernent la forme et la décence du propos, la responsabilité dans le développement du propos. • Sur le point très important du fond des textes, nous disons que dedefensa.org donne comme règle de ces “Carnets” une orientation générale des domaines abordés trouvant ses aises dans celle dont le site fait à la fois l'usage et la promotion. • Pour autant, il y a une règle impérative qui domine toutes les autres. • Il n’est pas assuré que tous les propos des invités soient dans le sens de ce qu’écrit et pense dedefensa.org, et il ne peut en aucun cas y avoir assimilation, de ce qu’écrivent nos invités avec la signature du site : l’invité est seul responsable intellectuellement de ses propos. • Il s'ensuit, cela va de soi et selon la formule consacrée, que les propos dont nous parlons n’engagent en rien et en aucune façon dedefensa.org, essentiellement bien sûr dans ce domaine intellectuel et de l'opinion. • Ces éventuelles différences et divergences ne seraient pas nécessairement signalées mais elles le seraient en cas de publicité dans ce sens ou de toute autre nécessité, avec conséquences ou pas c'est selon. • Le site décide, espérons-le en bon accord avec ses invités, des conditions diverses et de l’application des règles énoncées ci-dessus de publication de leurs écrits. (Précision technique enfin valant pour toutes nos collaborations extérieures, qui est un classique de la collaboration extérieure à un média : titres et intertitres sont de la seule responsabilité de la rédaction. Les auteurs proposent titres et inter-titres et la rédaction se réserve de les modifier dans leur formulation, bien entendu sans en déformer le sens.) 

• Les Carnets de Nicolas Bonnal sont tenus par l'écrivain, essayiste et commentateur dont on peut trouver une présentation dans le Journal-dde.crisis de Philippe Grasset, le 2 octobre 2016. • Les livres de Nicolas Bonnal sont disponibles sur sa page Kindle/Amazon à l'adresse URL suivante:

 https://www.amazon.fr/Nicolas-Bonnal/e/B001K7A4X0

Rimbaud et la mondialisation en 1875

  samedi 05 août 2017

La fausse rebelle Viviane Forester avait dû son succès à un emprunt de choix : l’horreur économique, cela vient de Rimbaud. Je ne sais même plus si cela était reconnu dans le navet d’alors qui renforça les socialistes (DSK-Jospin) aux affaires. Mais venons-en à Rimbaud

Rimbaud naît en 1854, en pleine révolution industrielle et éducative, au milieu des transports coloniaux et des expositions universelles. J’ai expliqué dans un petit livre le lien entre l’œuvre de Dostoïevski et cette mondialisation émergente (1), à forte teinte anglo-saxonne (le mot « occidental » n’a aucun sens : nous vivons sous le talon de fer financier et militaire anglo-américain) et impérialiste. J’ignore si nous en sortirons, si nous voulons en sortir même, et c’est pourquoi je parle de présent perpétuel depuis lors (2).

Le prodigieux gamin se veut voyant (3), mais il est aussi très observateur. Il voit le triomphe du commerce, de la science, de l’instruction, du tape à l’œil aussi (l’art industriel de Walter Benjamin). Il voit aussi avec humour, sur un ton décalé comme on dit aujourd’hui, les grands bouleversements démocratiques arriver. Il s’en méfie un peu de cette modernité future avortée.

« Que les accidents de féerie scientifique et des mouvements de fraternité sociale soient chéris comme restitution progressive de la franchise première... »

On va citer avec peu de commentaires. On note l’ironie, l’observation, le lexique immobilier et hôtelier (Ritz est déjà à l’œuvre, lisez les belles pages d’André Siegfried).

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Marx et Tocqueville face au Mordor anglo-saxon

  mardi 01 août 2017

C’est l’été et avec lui les marronniers de l’été : la liste des milliardaires de la répugnante revue Forbes reprise par les perroquets caquetants. On apprend en même temps que 30% des Allemands font la queue pour décrocher un deuxième boulot. Il y a trente ans Louis Althusser disait dans une revue marxiste qui l’interviewait que la misère que l’exploitation plutôt avait été déplacée : voyez des images industrielles de Chine, du Bengladesh et du Mexique pour vous distraire. Par ailleurs, « cet heureux temps n’est plus », comme dit Racine, et on trouve aujourd’hui de bonnes vieilles usines de misère en Europe. Pas de parti communiste, pas de revendications salariales, etc. Le capital a gagné.

Voyons d’où nous venons.

Voyageur impénitent, anglophile renommé, Tocqueville décrit ainsi les horreurs de la modernité émergente :

« Quelques-unes de ces rues sont pavées, mais le plus grand nombre présente un terrain inégal et fangeux, dans lequel s'enfonce le pied du passant ou le char du voyageur. Des tas d'ordures, des débris d'édifices, des flaques d'eau dormantes et croupies se montrent çà et là le long de la demeure des habitants ou sur la surface bosselée et trouée des places publiques. Nulle part n'a passé le niveau du géomètre et le cordeau de l'arpenteur. »

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Le monde doit imposer des sanctions aux USA

  samedi 29 juillet 2017

C’est John Wight qui a eu cette bonne idée sur le site de nos amis de Sputniknews.com : et si le monde libre, ou le monde libéré (car le monde n’est plus libre) plutôt, imposait des sanctions à cet Etat voyou fantastique et tératologique, à ce rogue state (Derrida en avait très bien parlé) absolu et déchaîné, ivre de sa chair bleue, pour reprendre Valéry, qui menace la Russie, puis la Chine, puis la Corée, puis le Moyen-Orient, puis l’Iran, puis l’Allemagne et l’Europe ? Tout se passe comme dans une cour d’école de malappris, quand un costaud (un « bully », comme on dit là-bas) menace ou tabasse les petits un à un, chacun son tour, pendant que les autres, plus larvaires et lâches que jamais, assistent aux passages à tabac.

Gilles Deleuze disait que la vie moderne est un mauvais film, et je suis d’accord, car j’ai fait de cette remarque un fil rouge dans mes livres. Mais la diplomatie moderne devient elle précisément un mauvais western. Prenez l’homme de Laramie par exemple, un des meilleurs films d’Anthony Mann avec un impeccable James Stewart. Un gros éleveur s’est arrogé le droit de dire que tout ce qui était autour de lui à trois jours de cheval était à lui (idem pour la rivière rouge de Hawks avec John Wayne : le pistolet établit les titres de propriété). Après c’est aux voyous dirigés par son taré de fils de mutiler et de mitrailler les résistants et mécontents. Eh bien c’est devenu ça l’ordre nouveau US, puissance tarée et travestie, revêtue des oripeaux du bien, et qui prétend nous mener à la guerre nucléaire dans l’indifférence de tous les laquais de ce subcontinent pour soumettre ce qui y reste de la résistance !

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Plutôt Bouvines que le 14 juillet, non ?

  jeudi 27 juillet 2017

Certains auraient voulu nous faire défiler le 15 pour mieux profiter du football à Rio. Le destin et l’Allemagne n’en ont pas voulu ainsi. Mais le 14 juillet reste une date ambiguë qu’il importe de discuter.

En 1870 les républicains prennent le pouvoir dans une France conservatrice en profitant de la déculottée de Sedan qu’ils prolongent froidement. En quelques années ils modifient le pays. Nos lois, nos écoles, nos traditions vont être altérées à jamais ; nous allons nous jeter dans des guerres désastreuses et dans des aventures coloniales mal ajustées qui se termineront mal ; le pays va décliner dans tous les domaines – surtout démographique, ce n’est pas un hasard, car aujourd’hui comme hier les républicains sont les chantres du grand remplacement. Les Français ne leur ont jamais convenu.

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Air conditionné et fin du monde

  dimanche 23 juillet 2017

Dans son livre Orient et occident, René Guénon croyait encore possible, il y a un peu moins de cent ans maintenant, de récupérer spirituellement l’occident et de lui conférer une dimension plus sereine, moins matérialiste et moins néo-spiritualiste si j’ose dire. C’est qu’il voyait encore un orient traditionnel, pas trop esquinté par les conquêtes coloniales, et qui pouvait encore contester  le primat matérialiste et scientiste de la marmite occidentale.

Force est de remarquer que si nous avons dépassé depuis longtemps le déclin de l’occident (comme dit un ami, prof d’informatique dans une fac euro-américaine, l’occident a touché le fond, mais il continue de creuser – voyez les dettes), l’orient a depuis un certain temps déjà cessé de nous intéresser spirituellement, de nous faire rêver spirituellement. Même le temps des gourous pour les Beatles et des andouilles désorientées (sic) est dépassé. Le dalaï-lama fête son anniversaire avec George Bush et on attend son remplaçant élu.

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Polanyi et la destruction destructrice du monde moderne

  mardi 18 juillet 2017

On va être moins cool pour une fois. Alors qu’un écrivain allemand censuré (voyez Friedrich Zauner, Unz.com) parle des viols commis dans la bonne ville universitaire de Tübingen, on va évoquer ce monde moderne qui ne cesse de s’illustrer et de montrer content de lui-même. En Allemagne il est passé de Goethe et de Bach au cher Hitler et à Merkel, le monde moderne.

Le monde moderne a détruit le monde, sa diversité, sa culture, sa tradition, ses civilisations. Ce qu’on appelle diversité aujourd’hui n’est qu’un moyen psy ’op et technocratique d’emmerder les autres aux frais du contribuable.

La révolution industrielle a commencé à tout détruire et avec elle le capitalisme esclavagiste qui a créé le système nazi-mondialiste de la plantation (il revient imposé un peu partout comme on sait). Un qui le remarque est Karl Polanyi dont la pensée fut caricaturée par les pseudo-libéraux. Polanyi est un fait un guénonien, un traditionnaliste et s’il a décrit scientifiquement le monde moderne, il en a bien perçu aussi les conséquences. La grande transformation, c’est bien le monde moderne non ?

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Comment la culture moderne détruit nos pays 

  samedi 15 juillet 2017

On nous parle de la catastrophe économique italienne ou espagnole. Je dois dire que j’en moque un peu et que vais ici parler de la catastrophe culturelle et morale de ces deux magnifiques pays à qui une grande partie de l’humanité doit tant. J’ai parlé de la culture moderne comme arme de destruction massive. On y est en plein ici.

La catastrophe anthropologique actuelle est déjà décrite par Pier-Paolo Pasolini dans ses écrits corsaires, publiés par la presse italienne vers 1974, juste avant son assassinat. Pasolini observe que le vrai Grand Remplacement, celui des âmes et des cerveaux, a eu lieu avec notre américanisation, l’hédonisme et la télévision. Les attentats false flag qu’il dénonce, et qui se succèdent en Italie à une vitesse démente pour « mettre fin à une opposition politique apparue par surprise » (Guy Debord) jouent un grand rôle vers 1970. Ce drôle de néomarxiste (il aime la société soviétique), de chrétien (il est opposé à la lâcheté du nouveau Vatican) et d’homosexuel (il est opposé à l’avortement) n’y va pas par quatre chemins : « leur silence et leur passivité ont l’apparence d’une atroce névrose euphorique, qui leur fait accepter sans aucune résistance le nouvel hédonisme avec lequel le pouvoir réel remplace les hautes valeurs morales du passé. »

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Balzac et le parisien bobo vers 1840

  jeudi 13 juillet 2017

Leur stupidité réelle se cache sous une science spéciale.

Le parisien bobo énervait le contestataire de jadis. Aujourd’hui il exaspère les antisystèmes : il fait partie des profiteurs de la mondialisation, il est enchanté par le socialisme sociétal et ses innovation bikinis, il regorge de richesses et d’arrogance. Il est passé du RPR au PS dans les années 90 et 2000 en se rendant compte deux choses : un, il n’y avait plus de peuple rouge ou rose à redouter ; deux, le PS et le RPR c’était la même chose. Alors pourquoi ne pas se vouloir bohême ?

La bohême sent son dix-neuvième et son Balzac. Alors on repart sur ce génie méconnu, saccagé par notre enseignement à la noix. Car voici comment il le décrit déjà notre bobo parisien :

« Un des spectacles où se rencontre le plus d’épouvantement est certes l’aspect général de la population parisienne, peuple horrible à voir, hâve, jaune, tanné. Paris n’est-il pas un vaste champ incessamment remué par une tempête d’intérêts sous laquelle tourbillonne une moisson d’hommes que la mort fauche plus souvent qu’ailleurs et qui renaissent toujours aussi serrés, dont les visages contournés, tordus, rendent par tous les pores l’esprit, les désirs, les poisons dont sont engrossés leurs cerveaux ; non pas des visages, mais bien des masques : masques de faiblesse, masques de force, masques de misère, masques de joie, masques d’hypocrisie ; tous exténués, tous empreints des signes ineffaçables d’une haletante avidité? Que veulent-ils ? De l’or, ou du plaisir ?

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Du touriste comme « fourmi humanitaire »

  dimanche 09 juillet 2017

Pour mon livre sur l’apocalypse touristique, mon ami le docteur François Plantey m’envoie cette contribution. Ce prestigieux neuropsychiatre, hellénisant et hébraïsant distingué, commet des conférences apotropaïques, que vous pouvez écouter sur Youtube.com ou sur le site egaliteetreconciliation.fr. Elles concernent l’état eschatologique de notre médecine, et sont éminemment appréciées.

Le bon docteur donc :

« L’agglutination des touristes correspond au recrutement des neurones épileptiques devenus fous et échappant au contrôle du cortex. Le comportement gluant et limbique de ces pauvres hères est identique à la gestuelle de types épileptiques particuliers (glischroide). Il est également possible que les odeurs émises par ces foules décérébrées agissent comme des ordres de déplacement et comportement comme chez les fourmis. »

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Karl Marx et notre Etat profond français de souche

  jeudi 06 juillet 2017

On se moque de leur Etat profond…

 Voyons l’Etat profond français sur lequel Marx écrit en 1851 :

« On se rend compte que, dans un pays comme la France, où le pouvoir exécutif dispose d’une armée de fonctionnaires de plus d’un demi-million de personnes et tient, par conséquent, constamment sous sa dépendance la plus absolue une quantité énorme d’intérêts et d’existences, où l’État enserre contrôle, réglemente, surveille et tient en tutelle la société civile, depuis ses manifestations d’existence les plus vastes jusqu’à ses mouvements les plus infimes, de ses modes d’existence les plus généraux jusqu’à la vie privée des individus, où ce corps parasite, grâce à la centralisation la plus extraordinaire, acquiert une omniprésence, une omniscience une plus rapide capacité de mouvement et un ressort, qui n’ont d’analogues que l’état de dépendance absolue, la difformité incohérente du corps social, on comprend donc que, dans un tel pays, l’Assemblée nationale, en perdant le droit de disposer des postes ministériels, perdait également toute influence réelle, si elle ne simplifiait pas en même temps l’administration de l’État, ne réduisait pas le plus possible l’armée des fonctionnaires et ne permettait pas, enfin, à la société civile et à l’opinion publique, de créer leurs propres organes, indépendants du pouvoir. Mais l’intérêt matériel de la bourgeoisie française est précisément lié de façon très intime au maintien de cette machine gouvernementale vaste et compliquée. C’est là qu’elle case sa population superflue et complète sous forme d’appointements ce qu’elle ne peut encaisser sous forme de profits, d’intérêts, de rentes et d’honoraires…

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Machiavel, Marx et les armes de migration massive

  lundi 03 juillet 2017

L’accueil euphorique des migrants est une vérité d’évangile, que je ne contesterai jamais. 12000 jeudi en Sicile, et soixante ans de prison pour le groupuscule de racistes qui s’y opposaient.

C’est bien fait.

Il y en a deux-cent-vingt millions qui sont prévus au programme de l’ONU, du pape bidule, et des marchés, et ils passeront tous. Anatoli Karlin rappelle (unz.com) qu’un milliard d’africains subsahariens vont devenir quatre milliards, qui devront tous passer ou presque, puisqu’ils ne peuvent pas vivre chez eux, à cause du blanc bien entendu.

On ne va évidemment pas discuter ici ces vérités bien établies dans la cervelle de tous.

Voyons le sujet.

La base d’un empire multiculturel – et un empire est toujours multiculturel – est de conquérir des territoires et de transférer des populations pour les amadouer et les contrôler (1). C’est maintenant ce que l’on fait en Europe. Il faut amener des colons, et remplacer les populations rétives qui sont dominées – ou se laissent mourir. Car comme le remarque Madison Grant dans son Passage d’une grande race, une immigration non désirée doit éteindre la natalité dans les pays nouvellement conquis ou occupés. C’est comme cela que le Wasp a commencé à disparaître en Amérique du Nord dans les années 1880. Kipling s’en plaint dans sa correspondance (il vivait alors à Boston), Lovecraft dans sa nouvelle La rue, Henry James dans son journal, O’Henry dans ses petits contes, Edward Ross dans son œuvre de sociologue, Scott Fitzgerald dans Gatsby (2).

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Arsène Macron et Donald Trump

  jeudi 29 juin 2017

Arsène Lupin-Macron ne cesse de me surprendre. On l’a vendu chez les antisystèmes comme un pion oligarchique au service des Illuminati, et voici qu’il nous propose une diplomatie libre et originale. Notre Arsène Lupin fait sienne la phrase de Léon Bloy « : « il est bon d’exaspérer les imbéciles et de rafraîchir l’imagination des bons chrétiens. » Alors que Hollande s’était déshonoré tous azimuts en déclarant la guerre à Trump et à Poutine, alors que l’andouille Sarkozy (un retardé mental, quand on y rétro-pense, vendu par les idiots utiles comme un hyper-président) invita Assad et Kadhafi à Paris avant de leur déclarer la guerre, Macron tourne le dos au politiquement correct de notre hexagone anguleux et il invite coup sur coup les deux bêtes immondes officielles. L’ordre moraliste en prend un coup, merci Macron.

On lit quelque part :

« En invitant Donald Trump au défilé du 14-Juillet, Emmanuel Macron n'a pas choisi la personnalité la plus consensuelle. Régulièrement sermonné par ses homologues à travers le monde, à commencer par le président français après son retrait de l'accord de Paris sur le climat, le président américain pourrait bien assister cette année sur les Champs-Élysées au défilé militaire de la fête nationale. »

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Apocalypse touristique en Islande

  lundi 26 juin 2017

L’Islande c’était l’île sauvage, magique et sous-peuplée. Un rêve pour Jules Verne et tous nos rayons verts.

L’Islande c’était aussi le pays du ragnarok, du grand crépuscule des dieux. Or on a ici le tsunami de l’invasion touristique. Deux millions de touristes, en attendant dix ou cent pour exciter les enthousiastes des réseaux sociaux, pour 340 000 habitants. Au boom spéculatif qui ruina cette pauvre île, succède le boom touristique qui la dévaste. Mais c’est comme ça. J’ai vu d’autres coins comme ça disparaître à la surface de la terre, et j’ai bien lu la thérapie de choc de Naomi Klein qui explique comme le tsunami précipita la vraie dévastation, celle touristique, de l’océan indien. Mais qui va interdire aux milliards de Tartarin de voyager ?

On a parlé ici de la catastrophe touristique. Elle n’est pas seulement grave pour le paysage, elle est grave pour l’humain qui pratique ce tourisme.

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Karl Marx et le prince-président Macron

  vendredi 23 juin 2017

Je ne suis pas trop l’actualité politique qui n’en vaut pas la peine, mais j’ai cru comprendre ceci :

• Bayrou et sa compagnie de cathos de souche et de libéraux d’opérette est parti.

• Les républicains de bouche (et non de souche) se sont divisés entre ceux qui veulent aller à la soupe et ceux qui jouent aux durs.

• Le parti du prince-président devient unique, comme la pensée et leur monnaie.

Emmanuel Macron devient une vraie muse : on a évoqué Arsène Lupin, on a rajouté Boris Vian, François Mitterrand, et maintenant on va le rapprocher de notre Louis-Napoléon Bonaparte et de ce que Marx appelle, dans son dix-huit brumaire, la république cosaque. Pendant trois ans à l’époque (entre 1848 et 1851) les clans conservateurs, catholiques (toujours eux), monarchistes écœurent tout le monde et suppriment même le pauvre suffrage universel qui les a mis au pouvoir ! Puis ils finissent par se disputer et un beau soir (ou un beau matin) le prince-président prend le pouvoir avec la dureté que l’on sait et surtout l’assentiment de la bourse, du banquier Fould (à qui Hugo tire les oreilles et même le nez dans les Châtiments) et du toujours présent The Economist (quand je vous dis qu’on ne bouge plus depuis cette époque).

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Abstention ou soumission française ?

  mercredi 21 juin 2017

57% d’abstentions...  On n’a jamais vu cela, et ce score lamentable du système prouve que j’avais raison en évoquant un coup d’Etat oligarchique. Le résident actuel est passé avec pas grand-chose, les gens l’ont compris, ils ont compris aussi que leur vote ne compte plus beaucoup  dans ce système.

Le 7 mars dernier j’écrivais donc sur dedefensa.org :

« On s’achemine vers un événement pas très rassurant. Le système est devenu tyrannique et voudrait coffrer les gens qui ne lisent pas Le Monde. Le trio satanique OTAN-BCE-Bruxelles veut imposer son Macron comme hier son Juppé. Candidat du triangle magique Rothschild-Drahi-Soros, le vendeur d’Alstom est l’enclume rêvée où le marteau du capital mondialisé aplatira ce qui reste de France libre.

La nouvelle caste cruelle qui se met en place sous le label d’européen ou de libéral-libertaire n’a plus peur des obstacles

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Arsène Lupin et le mystère Macron

  dimanche 18 juin 2017

Aux gens qui ont peur de notre banquier Macron, on pourra rétorquer que c’était cela ou le FN (Venezuela), cela ou Mélenchon (Cuba), cela ou Juppé (Macron-bis)…

Comme on l’a assez houspillé comme ça, on va changer d’angle. On va parler de grand initié comme on parla de Mitterrand le grand initié. Macron, l’enfant qui a cinq ans ne voulait plus vivre chez ses parents (c’est un Harry Potter ?) !

La référence qui vient est celle d’Arsène Lupin, le cambrioleur de l’histoire de France ; Macron n’-a-t-il pas volé l’élection dans la tranquillité ?

Macron détient-il de grands secrets ? Est-il un héritier de lignées magiciennes (c’est la seule chose dont il ne faille pas se moquer, découvrez enfin Miles Mathis) ? Est-on à la veille d’une restauration semi-monarchique ? Alors un peu de Maurice Leblanc (on cite l’aiguille creuse, sur le passage initiatique par l’aiguille, pensez au διὰ τρυπήματος ῥαφίδος de notre Evangile – Matthieu, 19-24) : il est fait mention d’un très grand secret de l’histoire de France.

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Taine et le crétinisme du Français de souche

  jeudi 15 juin 2017

Le Français de souche (vivement son Grand Remplacement !) qui vient d’élire Macron et sa clique est impardonnable. Jusqu’à François Hollande même, on avait de bonnes raisons d’aller voter pour virer Sarkozy et son cirque hyper-présidentiel et belliciste par exemple. On était encore un peu de gauche ou de droite. Maintenant on a quoi ? Un banquier aux ordres qui va nous dépouiller pour le capital mondial et appliquer une dictature anarcho-totalitaire bonne à satisfaire le Qatar et les cathos zombies qui se disputent sa couche. Et ce n’est pas faite d’avoir tenté de le lui expliquer, moi, mille autres, sur ce site et ailleurs. Mais rien n’y fait, ce peuple reste prodigieusement imbécile (Léon Bloy, dont on fête le centenaire), il fait du bouche à putsch.

L’antisystème se montre inconsolable, je vais le consoler. Pas besoin en effet de neuro-piratage, le crétinisme du Français de souche est un fait avéré par l’histoire. Que la plupart des retraités comme on dit aient oublié pour se rassurer que Macron était ministre de Hollande - et une nullité de ministre de notre ex-économie - est un détail, vu ce que ce peuple a essuyé comme coups de pied au derrière durant des siècles. Relisez Rabelais et ses moutons de Panurge (nous on est des Mouton-Rothschild !) et, si vous avez le courage lisez Jules César sur les Gaulois (VI, 13) et la manière druidique ou cavalière de traiter le populo. Pas besoin des Bilderbergs et du neuro-piratage.

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Bergson et le messianisme de Jacques Attali

  lundi 12 juin 2017

juin 81 j’avais compris que ce qui avait triomphé avec Mitterrand ce n’était ni la gauche ni le socialisme. C’était un messianisme humanitaire aux relents peu ragoûtants. Après deux ronds-de-jambe, Mitterrand ne fit que renforcer le capital libéral et soumettre ce pays aux agendas occultistes du mondialisme, le tout bien sûr au nom de Jaurès et du reste ; lisez la révélation de Sion à ce sujet. Les cérémonies de Versailles et du Louvre de ce point de vue n’annonçaient rien de bon, ni rien de sain. On retombe dans la maçonnerie de pacotille qui est la marque de fabrique de cette république apatride. Liquider le roi-thaumaturge, les fonctions régaliennes, et fêter le couillon clone et robot de lui-même, tel est le but prométhéen désiré par l’Attila Attali. Méphisto fait des bulles !

Venons-en au « pédant du prétendant », comme disait alors mon Humanité-dimanche, qui depuis quelques années, multiplie les exploits verbeux sur notre avenir. Pour faire plaisir aux uns et épouvanter les autres, il pronostique notre remplacement par l’intelligence artificielle, la location des utérus, notre ruine à tous, l’élection d’une chose ou d’une transsexuelle après machin ; le marché doit réguler pour lui la prostitution et toutes les relations humaines. Il n’y aura plus de pays, plus de sexe, plus rien qu’une dictature fantasque et totalitaire qui niera l’humanité et la fera se soumettre à des agences totalitaires et globalistes. Nous serons dans l’état d’urgence permanent grâce à la déesse Isis et ses attentats, et il faudra se soumettre, car on est en démocratie. Son néolibéralisme est un anarcho-totalitarisme aux reflets bien sataniques.

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Baudelaire et le présent perpétuel

  jeudi 08 juin 2017

Je suis tout le temps traversé par une perception qui est le bois de ma croix : depuis un siècle et demi ou deux, nous sommes (serions !) paralysés et nous n’avançons pas. Nous tournons en rond comme les danseurs possédés, oublieux, du Lancelot en prose. Les mêmes problèmes politiques et la même médiocrité morale, sociale pèsent éternellement partout. C’est du Joly ! On fait semblant de « progresser » (le mythe du progrès, bouger en rond – le vrai embouteillage), de ne pas s’en rendre compte. L’homme vit dans un présent perpétuel, sa prison-planète si j’ose dire. Il peut se divertir.

Un lecteur fidèle et facétieux me transmet alors ces lignes de Baudelaire que j’avais  oubliées. Elles viennent des fusées. On est sous le Second Empire, dans ce présent perpétuel et dans cette similaire situation, que vous retrouvez chez Marx, Tocqueville, Flaubert (voyez mon texte ici sur Flaubert).

Baudelaire ajoute que nous avons du culot.

On l’écoute :

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Chateaubriand et le génie du royalisme

  lundi 05 juin 2017

Vers la fin de ses Mémoires Chateaubriand se surpasse. Il y a cette conclusion qui ouvre mon livre sur les écrivains et la conspiration, et puis il y a ce passage situé aussi à Prague, cet hommage plutôt à un Charles X exilé et entouré de ses petits-enfants.

C’est la fin des vielles races au sens de Mallarmé (Igitur) ou du plaisir de Dieu.

On est au tome 3, L.37 Chapitre 5

Sur le malheur qui fait disparaître l’ancienne France :

« Peut−être, en s'épargnant la peine de prendre un parti, on s'endormira dans des habitudes chères à la faiblesse, douces à la vie de famille, commodes à la lassitude suite de longues souffrances. Le malheur qui se perpétue produit sur l'âme l'effet de la vieillesse sur le corps ; on ne peut plus remuer ; on se couche. »

Dans le feuilleton de TF1 (1978), le duc parlera de l’histoire comme traîtresse. C’est vrai, mais il ne faut pas oublier non plus que l’histoire s’est couchée à cette époque.

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