Christian Feugnet
02/11/2018
Je comprend et partage cette émotion . Vous alléguez la puissance mécanique Allemande et disculpez nos généraux . Pourquoi tant d'honneur pour eux ? .
Vous dites la France , d'origine latine mais France çà vient de Francs , Frank , (libre ) si vous voulez . Et la langue Française ( apparait le je ) , l'unité nationale , apparait en méme temps qu'Hugues Capet qui rompt avec l'allégeance au St Empire , reste de Carolingiens réunis en pointe à l'Est de ce St Empire face aux Slaves , il y a rupture politique , religieuse ( faudrait là développer ) mais surtout sociale et culturelle , avec Capet , au moins dans les Flandres ( son tuteur était flamand ) déjà plus de serfs .
Hugues Capet était un Franc mais pas du méme genre que ceux de l'Est .
Envol rapide Louis XVI dans sa fuite cours vers l'Allemagne . De méme les dits Versaillais vont faire preuve de complicité avec les Allemands lors de la Commune et les payer avec abondance d'or
pour qu'ils bombardent les Parisiens . Quand à Charles et sa Jeanne d'Arc ce ne fut guére mieux avec les Anglais , mettons les Bourguignons . Et le Pétain , grand pacificateur des mutineries , de la boucherie de Verdun , et grand collaborateur , pour ne pas dire organisateur de la défaite de 40 ( c'est Weygand qui porte le chapeau ,) opposé à la puissance mécanique voulue par De Gaulle , ( parce que pour cette puissance mécanique , il eut fallut quelques changements sociaux ) vous le voyez pas le fil blanc là ...
Christian Feugnet
02/11/2018
Qu'est ce que c'est que cette Europe ? Sinon l'allégeance au St Empire , et s'interroge méme plus , de s'interroger de notre identité , tellement , 'nos' ' élites' nous ont jeté dans la confusion .
Christian Feugnet
02/11/2018
En quoi y a changement culturel , qui précéde Hugues et s'accorde avec l'émancipation des serfs ( rapport entre langue et social ) .
Le serf peut plus dire , j'ai obéis aux ordres , de ma tribu , clan , ou tribu , seigneur , qui domine ma tribu . Il a des droits sur la terre qui le fait vivre et la femme qui produit sa progéniture .
Peut plus dire comme César au Rubicon , veni ( à la troisiéme personne) , parce que membre des Cornélius .
Pour le serf , c'est pas ta tribu que je vais faire passer à la moulinette , si t'est pas coopératif , c'est toi , parce que c'est toi maintenant qui a des droits sur ta terre et ta femme faut dire, je , pas il .
Le Roumain est encore une vraie langue "latine " , je viens çà se dit, vine ,( c'est une espéce de déclinaison) accessoirement on rajoute io ( moi) . Mais c'est accessoirement , on est pas en Occident .
Le Latin c'est une langue à déclinaison , comme l'Allemand bien que les Allemands aient rajouté le ich par rapport au vieux germain ., méme époque , plus tard , qu"en France .
Christian Feugnet
03/11/2018
Enorme différence entre l'organisation initiale d'Airbus et Boeing , à qui va la primeur des innovations , sans conteste à ....Airbus . Qui est organisé , au départ , à la maniére des montres Suisses , d'une multitude d'entrepreneurs innovants , un pour les cadrans , un pour les boitiers , un pour les balanciers , etc ; le tout réunit pas un autre indépendant : maitre d'oeuvre . Et méme ils vont organiser leur révolution avec la Switxh .
Méme chose pour Airbus ( au départ ) jusqu'à la prise de controle par les Allemands , suite d'ailleurs à la prise de direction ftançaise qui ne s'est pas fait à la Capet mais à la carolingienne : un membre de la cour , on dit énarque , qui y entrave que dalle et raméne sa science pour avancement à la cour .
Ni Ando
04/11/2018
A l'occasion de l'approche du 11 novembre je découvre un auteur oublié, Paul Voivenel, médecin militaire de 1914 à 1918, et son "Le Toubib" paru en 1957. Si cette guerre paraît devenue abstraite en 2018 elle était encore une chose très vivante dans les années 50, pour des raisons évidentes.
Préface de Jacques Douyau :
« Ce n'est qu'aujourd'hui, où ses lointaines conséquences aboutissent et nous touchent à la façon de la lumière des planètes disparues, que nous pouvons juger de la force d'éclatement de ce qu'ou appelle encore « la Grande Guerre". Grande, elle le fut par l'horreur, l'héroïsme, le pouvoir disloquant et créateur. A proprement parler, elle dissipa un monde et créa les conditions du monde à venir en fournissant sa matière politique, sa sensibilité, ses mythes à l'Europe nouvelle. Avec elle et par elle, les derniers empires s'abîment en poussière. La vieille Prusse de Frédéric - celle des Junkers - disparaît et, avec elle, une forme de guerre spectaculaire, à panache, à Uhlans et à musique. Parallèlement, elle tue le petit rentier cher à Coppée, produit de la vie dormante et étriquée de la petite bourgeoisie louis-philipparde qui se perpétue encore à l'abri d'une finance assise sur le franc-or. La Grande Guerre abolit ces deux visages, romantique et intimiste, du XIX ième siècle finissant. Mais, par contre, quelle terrible matrice! Elle nous donne la Révolution bolchevique, l'Allemagne nazie, l'aéroplane, le franc-papier, la garçonne, le sport, le jazz, et cette angoisse qui sourd d'un monde en formation. Elle nous accouche de cet univers nerveux, agrandi aux proportions de l'avion, de la TSF et des revendications féminines que Morand, Picasso, Cendrars, Colette, Malraux vont commencer à prospecter et à exprimer.
Les origines de la sensibilité nouvelle, les formes nouvelles de l'art d'aimer et de l'art tout court, les nouveaux rites sociaux, il faut bien les chercher dans ces quatre années effroyables et couvertes de nuées, dans cette guerre racontée et toujours à découvrir. Car c'est un fait étrange que, quarante ans après, elle reste encore, par certains côtés, à découvrir, et que tout nous ramène à elle. Ce ne sera donc pas une rencontre fortuite que la parution, aujourd'hui, du Toubib, deuxième tome de "La Courbe", du docteur Paul Voivenel, pas plus que ne le fut le « Verdun » de Jules Romains, la même année que son "Fils de Jerphanion". Le rapprochement des deux livres ayant une valeur d'explication.
En nous montrant, une fois de plus, les « poilus » bleu horizon, accroupis dans la boue vorace des tranchées, ce livre, loin de nous éloigner de nos problèmes, nous en rapproche et les éclaire, puisqu'il nous ramène à ce moment idéal de fusion de l'âme française, se révélant dans l'atroce creuset de la Marne et de Verdun. Cette confrontation, si elle peut être mélancolique aujourd'hui, où les humiliations ne nous manquent pas, peut aussi être salutaire.
Toubib de bataillon, sept fois cité, trois fois blessé, commandeur de la Légion d'honneur à titre militaire, le docteur Voivenel a connu ce dont il parle. Il a vu. Il témoigne, et son livre a le ton irréfutable du témoignage. Son "Toubib" n'a pas cette dimension épique, un peu écrasante, de la plupart des livres célèbres de la Grande Guerre, qui nous donnent l'impression d'un perpétuel passage de la Bérésina. "Le Toubib" montre simplement de quoi, toujours, l'histoire est faite et « comment » elle se fait; de cette irrésistible force par laquelle l'homme s'adapte à l'inhumain, retrouve dans les pires conditions ses petits problèmes, continue à vivre par les menus actes de la vie courante; cette force qui persistait même dans l'inhumain « organisé » de l'univers concentrationnaire.
Ce fut le singulier destin de cette guerre sans panache (guerre d'accroupissement et de fouissement) de susciter une littérature et une statuaire. Je pense aux innombrables et innommables monuments aux morts, absolument insupportables de pose, de bavardage, de fausse grandeur. Il me revient à l'esprit cet invraisemblable poème d'E. Rostand où un aviateur, la jambe à demi sectionnée par un éclat d'obus, achève de couper le membre pantelant et le balance sur les tranchées allemandes en accompagnant le tout de vers ironiques et décasyllabiques!. "Le Toubib" est un livre sans panache, mais non sans grandeur. Il atteint même à la seule authentique grandeur, celle de la vérité des faits mais qui se traduit toujours par l'exactitude de la langue. Oui, ce livre est autre que "Le Feu", "Les Croix de Bois" ou "A l'Ouest, rien. de nouveau". Parce qu'il paraît à un moment où l'histoire qu'il raconte a pu refroidir et prendre son relief réel et total, je pense que "Le Toubib" est sans doute un des rares - très rares- "vrais » livres de la Grande Guerre. Et digne d'elle par la sobre et dure simplicité du style d'un soldat clinicien qu'on savait déjà être un puissant écrivain, malgré son dédain des intrigues et de la publicité ».
Extrait de la préface de M. Riser, docteur auxilliaire d'un Régiment de Zouaves de 1914 à 1918, alors que Voivenel était médecin de bataillon d'un Régiment d'Infanterie.
« La seconde "Courbe" que voici, va faire revivre cette houle, ce mélange discernable, assuré, de sublime et d'abject, voulus, subis pendant quatre ans. Ce témoignage direct, simple et vrai de la grande Peine des hommes, oblige au recueillement, au respect. Nous, anciens médecins de régiment, avions un rôle privilégié entre tous, celui de porter secours, n'importe où, n'importe quand, vite, de toutes nos forces, et la valeur combative d'une troupe était liée en grande partie à celle de son médecin.
« Mourir, bien sûr, nous sommes ici pour ça, mais ne me laissez pas pourrir sur les fils de fer. On nous a répété cette phrase en tous les patois, sur tous les fronts, avec la même poignée de main, les mêmes yeux vacillants et fébriles, avant de franchir les parapets ».
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