Forum

Article : $200 le baril comme si vous y étiez

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Pétrole...

Pierre M. Boriliens

  17/05/2008

J’avais déjà fait quelques remarques à ce sujet ici-même sans susciter beaucoup de réactions…
Entre autres que la notion de prix d’un produit vital (pour nos sociétés) n’avait plus grand sens, lorsque ce produit vient à disparaître. Avec une conséquence immédiate : ce n’est plus une affaire de marché !
Si ce n’est pas là l’effondrement central du système…
Et pas seulement psychologique : le réservoir vide et l’impossibilité de le remplir sera bientôt une réalité tout ce qu’il y a de plus matérielle et objective ! Sans solution sérieuse de remplacement possible dans l’état actuel de nos connaissances.

deinflensa ... du latin inflare : enfler

Francis

  17/05/2008

Ce titre est tout au plus un clin d’oeil.

Nous sommes dans la crise de l’énergie depuis que les anglais ont brûlés leurs forets , depuis qu’ils ont remplacés le bois par le charbon (tout le monde a oublié le “peak” forestier), depuis qu’ils ont développés l’industrie minière, les aciéries et le machinisme dans le vertige des temps modernes.

Nous sommes dans la révolution industrielle en Angleterre pendant que la France Napoléonienne en faillite suite à la révolution des morts - ou Maistrienne - pille l’europe et répand les nationalismes et les nouveaux dogmatismes comme la vérole (j’aime pas les révolutionnaires endimanchés en grognards).

Nous sommes encore dans la crise de l’énergie quand le pétrole remplace le charbon, quand l’Amérique se couvre de derricks pendant que l’Angleterre, empire maritime donc global, hisse ses voiles et exploite ses colonies.

La crise de l’énergie toujours quand l’Amérique électrise ses villes pendant que l’europe s’éclaire toujours au gaz avant de l’appliquer à la thanatopractie.

Crise de l’énergie quand Adolf lances ses panzers vers la Roumanie, Bakou et l’Iran et s’embourbe à Stalingrad comme un vulgaire “Bush le petit” sur Bagdad.

Crise de l’énergie, toujours, quand la wallonie ferme ses dernières mines vers 1970 et que la croissance (marchande et maritime) flamande la distance de plus en plus : la “puissance publique” et “le rôle de l’état” se sont déchainés en gaspillages et une dette vertigineuse (en pourcentage “Bush le petit” a quand même réussit à nous dépasser, encore un critère de compétence: le roi doit l’anoblir, il est des notres, il a endetté comme nous autres).

Crise de l’énergie quand l’Angleterre ferme ses mines, comme la Lorraine Thatcherisée. Mais l’Angleterre va découvrir, rembourser ses dettes et flamboyer le pétrole de la Mer du Nord (la Norvège le thésaurise intelligemment). Après 30 ans de libéralisme dopé par Shell et BP la réalité du Peaaaak recoule le titanique Britannique toujours flegmatique.

“l’important n’est plus tant le prix du pétrole que la disposition du pétrole” d’accord, en “vieux français” on l’aurait conjugué au passé antérieur, et même trés antérieur, c’est à dire systémique: quand le passé se conjugue au futur.

La crise de l’énergie toujours avec les armes: “Bush le petit” ne nous décevra jamais. Il est programmé, catéchismé, borné comme l’histoire. Il remplit à ras bord les réserves stratégiques, la régulation “arméericaine” va rééditer Stalingrad en version romaine : ce sera aussi long qu’un “American Century” avec une orgie d’énergie brûlant dans un désert enfin mondialisé.

L’amérique tombe déjà en ruine, désargentée, déculturée, bientôt abandonnée: l’émigration et les blondes cataloguées sur Internet. De notre vivant nous verrons des américains en guenille, aux ventres ballonés, se disputer les parachutages de hotdogs ou traverser le Pacifique pour échouer dans des camps de réfugiés au Vietnam et à Nagasaki.

Car cette crise de l’énergie va être multipliée par les sur-crises créées par les états, ces Napoléons des crises , bref Maistrien comme d’habitude.

Voilà la “psychologie” qui emporte la conviction, votre article est plus “marketing” mais moins crédible parce que vous ne croyez pas vraiment en l’humanité.

deinflensa, non peut-être?

Perception...

Bruno Hanzen

  19/05/2008

Tout est dans la perception.

Il y a quelques semaines, mon attention était attirée par la différence entre l’évolution des prix à la pompe et l’évolution du prix (en Euro!) du brut: le prix à la pompe augmente beaucoup plus vite.
Il y a quelques jours, l’Echo publiait un article sur la différence entre les prix de la super et ceux du diesel, qui se rapprochent de plus en plus. Il y a, aux USA, un manque de production de super et, en Europe, surproduction de super et sous production de diesel.

Les USA importent à grands frais de la super d’Europe (je n’ose imaginer l’effet d’une étincelle sur un pétrolier chargé de super…) et l’Europe importe du Diesel de ... Russie!

L’explication de l’évolution des prix se trouve au niveau du raffinage. Les marges y sont probablement très confortables, et grands gagnants sont les russes.

Pendant ce temps, la presse libre et indépendante excite le bon peuple contre les producteurs de brut et les spéculateurs. Si Bush veut diminuer le prix de la super à la pompe, il ferait mieux de faire construire des raffineries en Amérique plutôt que d’occuper l’Irak. Cela serait moins cher, moins sanglant, et probablement moins spectaculaire.

Tout n’est probablement pas perdu: l’augmentation des prix va nous forcer à adapter nos modes de vie et de production et nous permettra d’anticiper la vraie raréfaction du brut.

gbush

  20/05/2008

a quelque chose malheur est bon : fin de partie pour l empire du mal , les usa qui au court de leur brève existence auront plus fait de mal au monde que l ensemble de toutes les autres civilisation ayant exister !!!
je me réjouis de voir ces crétins sombrer dans l entropie faute de nourriture énergétique !!!!!