jean-luce Morlie
22/01/2019
""Le peuple demande un temps d'arrêt afin de poser à plat tout ce qui composait les « règles du jeu » d'une démocratie qui n'est plus qu'un leurre dans les faits.""
Un événement cosmique ou déjà vu ?
L’après « patatra »
Sur ce point, Gregory Bateson avait modélisé le risque de régression lié à la difficulté de changer la toile de fond de nos façons de penser. Dans cette perspective, il me semble que la situation grecque actuelle soit symptomatique de cette possible régression : l’imaginaire politique à disparu.
En effet, troïka mastrichienne, termine le dépeçage, jusqu’à l’os, du peuple grec. Grâce à « Tsipras », les Grecs n’ont pas construit un nouvel imaginaire politique, face au vide, ils se rassemblaient samedi dernier pour défendre l’ancien imaginaire de la nation :“Nous défendons notre culture et notre histoire”:
- Non « Soros « nous ne vous laisserons pas détruire l’imaginaire ancien du peuple grec ,
—l’Union européenne et les manœuvres de l’OTAN ne nous voleront pas le nom de la Macédoine,
-la FYROM ne pas le pied placé dans la porte pour achever, au nom de l’Europe des régions, l’administration et l’élimination des peuples par le IV Reich bancaire.
Pour la Grèce l’affaire est entendue, appropriée à vil prix en tant qu’actif tangible, elle servira de collatéral. Ensuite, quand les bulles seront flambées, leur réévaluation en interne, permettra à quelques banques restantes de reconduire leur domination en faisant croire qu’elles s’appuient sur du réel. Du temps de Zola les banques en stuc, n’avaient besoin que de tapis rouge, et de marbre plaqué. Aujourd’hui et pour l’éternité elles auront la solidité du Parthénon, puisque de fait il est déjà dans leur stock de valeurs
Aujourd’hui.
Le peuple de France ressaisit sa propre parole (1), il s’agit de participer- la couleur en est claire- à la construction d’un nouvel imaginaire participif et autogestionnaire.
Sans cette nouvelle toile de fond du politique, la régression à l’ocre (ancien -1 !) est inévitable.
Place publique, les membres du blog de Paul Jorion et Panagiotis Grigoriou pourraient ainsi investir les réseaux sociaux des gilets jaunes. , afin faire connaître aux Français, par le détail de leur vécu, comment la Grèce et son peuple furent débités.
Retour au stade antérieur (un niveau en dessous de l'ancien)
“La solution est simple, nous le savons tous: nous avons besoin d’un gouvernement en dehors de l’ensemble des partis du Parlement actuel et qui exclura institutionnellement la possibilité de faire fonctionner toute sorte d’un état clientéliste. Un gouvernement alors de transition, technique, issu des ‘personnalités’, doté d'un mandat de deux ans, et autant soumis au contrôle du parlement actuel, mais bénéficiant d'un appui de type référendaire pour éliminer l’interminable état clientéliste, et ainsi exclure constitutionnellement sa reconstitution”,
Kathimeriní quotidien du 31 décembre 2018, cité par Panagiotis Grigoriou
« «
(1 Daniel Mermet )
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier