Exocet
05/07/2009
Curieuse façon chez vous de poser l’instant de vérité...Si Obama va rencontrer Gorbatchev selon le calendrier , il y va pour rencontrer l’“auteur ” de la Péréstroika.Donc cela inclurait un mimétisme qui serait béni par la fortune .Passons pour le cours magistrale du maître d’école qui doit avoir le spleen du droit de passage qui prend date dans le crépuscule..!...Du faites qu’il y ai un possible renoncement d’Obama à la nouvelle pensée comme une sorte d’équivalence entre deux évolutions , cela ne laisse qu’une possibilité sur deux…Celle de la Russie incluse.
Ni ANDO
05/07/2009
Churchill, Pétain, Ben Gourion, Gorbatchev, Kennedy et bien d’autres étaient lisibles car portés par des contextes sociaux et historiques qui les rendaient lisibles. Obama n’est pas lisible car il est en contradiction avec un arrière-plan qui ne lui correspond pas (ou plutôt dont on nous dit qu’il ne lui correspond pas). L’establishment étasunien ne semble pas avoir renoncé à son messianisme “américaniste” et à son “rêve” d’une domination sans rival concédée à l’“Amérique”. Caractéristique bien plus importante que ses origines afro-américaines ou son appartenance à la section “Démocrates” du parti unique, Obama est avant tout un produit du système américaniste, qui tente ici une option “pour voir”. L’option militariste précédente a donné peu de résultats efficaces. A moins de considérer, par exemple, que les pertes civiles irakiennes (de 500.000 à 1.000.000 de morts) et une incroyable régression économique et sociale imposées à l’Irak, issues de l’agression étasunienne, soient un résultat efficace. L’option un peu plus pacifiée que représente Obama ressemble à une tactique mais pas à un retournement de politique. La question est aussi de savoir si l’échec d’Obama, échec probable, signifiera le retour au bellicisme des années Bush et Dick Cheney. En réalité, rien n’est réglé et la survenance d’un Obama ne signifie nullement que le système accepte, sous l’effet d’une sagesse tombée du ciel ou sous la contrainte de la crise, de se remettre en question.
De ce point de vue, les rapports avec la Russie sont un test intéressant. La Russie est le seul pays capable de raser par le feu nucléaire la quasi-totalité des villes importantes des Etats-Unis. Cette donnée, non dite et donc essentielle, confère à ce pays européen un statut très spécial sur la scène internationale. Dans la mentalité américaniste, tant que cette réalité n’aura pas été subjuguée l’“Amérique” ne se sentira pas vraiment une grande puissance. Même si l’Etat russe ne souhaite aucune confrontation avec le régime étasunien, le seul fait que la Russie dispose de cette puissance pose un problème en soi. En juin 1941, le Troisième Reich attaque l’URSS du seul fait que l’existence même de l’Union fait peser une menace sur les plans de domination globale du nazisme (je n’assimile nullement le Berlin nazi au Washington américaniste mais le mécanisme est le même). Tel un aimant qui attire irrésistiblement la limaille de fer, la Russie attire irrésistiblement la partie de la société étasunienne qui recherche consciemment ou inconsciemment un affrontement. C’est d’ailleurs l’idée que défend Paul Jaurion, de retour des Etats-Unis, qui semble connaître le système de l’intérieur, quand il affirme que la politique d’Obama est d’apaiser tous les foyers de tension périphériques (Palestine/Israël, Irak, Afghanistan) afin que les Etats-Unis concentrent leurs moyens pour des affrontements futurs avec la Russie et la Chine.
Comme tout système de pensée fermé sur lui-même, s’il ne trouve pas les ressources pour se remettre en question, ce qu’il est convenu d’appeler l’“américanisme” (une forme de la “modernité” à la sauce yankee) risque sous la contrainte d’une crise de plus en plus étouffante de se muer en hystérie. L’abattement des esprits peut être suivi soit d’un effondrement salutaire, soit d’une fuite en avant. Pour le moment, c’est l’abattement qui prévaut.
Exocet
09/07/2009
Ces P….. de réseaux BMDE sont à la névrose démocratique (une sorte de Burqua miroir usinée par la décadence occidentale..) ce n’est que la prémonition de l’à présent qui tourne comme une vrille ,par absence de preuves de leurs symptomes du tarmac , sorte de furoncles du bling bling métallique de leurs ordonnances des accesoires .Au moins ca les fait(faisaient..) jaser… comme des pipelettes hystériques,la version US( du temps de l’hystérie des NC..) était une boite de ferraille toute rouillée ,qui hantait les cimétiéres ,empêchant les morts de se transcender normalement ,n’entendant plus rien de ceux qui décimaient des générations de leurs folies de destructions ...
http://www.1789-1815.com/de_foy.htm
Pour revenir à votre article ,Start 2 réprésente une échéance à respecter, voir une exigence du désarmemement , qui doit fournir ses effets de facon concréte.Une sorte d’”étape” solaire à franchir qui n’occulte ni le présent ni l’avenir de ceux qui envisagent l’alliance non comme une laisse à la Chaîne .D’une certaine facon Start 2 est tout de même lié(paradoxe) au sort du BMDE (même tout rouillé avec corps et boulons..) ” il vaut mieux pour l’humanité, si notre cause devait périr, qu’elle ait été perdue en un seul coup que par des actions de guerre souvent répétées”.
Foi de Général d’Armée.
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