Forum

Article : A la recherche d’un “miracle” britannique

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Chaos accéléré > chaque phrase est en un "time-frame" à court terme, ici 2015

François Jéru

  04/11/2014

Echeance 2015 ! cet excellent “Résumé Situation_UK<->US” avec sa conclusion déjà bien granvée dans les têtes du peupl99% Français

.... qu’on puisse envisager qu’une défection anti-US vienne en Europe du Royaume-Uni et non de la France, dont l’alignement sur le conformisme-Système et américaniste atteint aujourd’hui une intensité prodigieuse, voilà la marque d’une bien étrange époque.

A ce stade, ne songez pas à un quelconque programme à 20 ou 30 ans.
En effet, ensuite c’est 2016-17. L’instabilité BAO [...] et l’instabilité BaS [...]
réclament d’autres articles de cette grande qualité, en précisant bien les time-frames d’instabilités additionnelles s’ajoutant aux crises antérieures irrésolues ( Ecosse, Catalogne, Espagne, Afrique du Noird, Grèce, Ukraine, Mer Noire, Turquie, Territoire kurde, Iran-Chine, etc.
Semestre par semestre, ou mieux, vu l’actuel désordre en tous geoEspaces 15°x15°,
trimestre par trimestre 2015-2017, quels sont les échénaces électorales majeures G20 et dizaines d’autres statoSystemes iso_3166 vassaux de BAO et/ou BaS ?

le vrai sujet : les britanniques ne savent plus où ils habitent

Guillaume Simonin

  04/11/2014

Pas sûr que les élections de 2015 amène une majorité travailliste claire. D’après ce que je lis, entre la question écossaise pas réglée, la sécession de Londres, la montée de l’UKIP et le discrédit des autres partis (tories, labour et lib-dém), la politique anglaise est dans un brouillard complet. C’est même du jamais vu dans un pays où le système bi-partisan, s’appuyant sur un mode de scrutin qui lui est particulièrement favorable, faisait quasiment partie de l’identité nationale.
Le Royaume désuni titrait à juste titre le “courrier international”.

On pourrait aussi très bien avoir une coalition UKIP-Conservateur, les libéraux ayant complètement raté leur retour.
Alors oui, tout est ouvert, mais c’est très difficile de faire des prédictions en ce moment. Si on plus d’ici là on avait une nouvelle crise financière…

Une autre possibilité

Hédi Dhoukar

  04/11/2014

Il existe une autre perspective ouverte par cette hypothèse d’une prise de distance de la G.-B. à l’égard de la politique étrangère des Etats-Unis ; celle d’une prise de relais à la tête du BAO pour limiter les dégâts causés par l’Administration US et chercher à sauver le Système.  La Grande-Bretagne a des atouts : une meilleure connaissance —et plus fine— des réalités de la « vieille Europe, ainsi, surtout, que de la Chine, de l’Inde, du Pakistan, de l’Iran… c’est-à-dire des pays du BRICS (et candidats) et de l’organisation de Shangaï (et candidats). Sans parler du Moyen-Orient où la Grande-Bretagne n’a pas brûlé toutes ses cartes, comme l’a fait la France. D’où l’idée de cette Conférence internationale.

Tu quoque mi fili

perceval78

  04/11/2014

Le droit anglais fait la distinction entre Treason Act (haute trahison) et Petty Treason (assassinat d’un maître par son serviteur).
La trahison ne demande qu’une chose: le tempo. Le père de Ed Miliband était un philosophe marxiste reconnu, il est inhumé a quelques pas de Karl Marx au cimetière de highgate lien

Il se posait lui même la question de savoir pourquoi l’alliance américaine avait tenu si longtemps : cf Freedom, Democracy
and the American Alliance lien
Given the purpose and nature of American interventionism, the question arises why the American alliance should have commanded such wide support in Europe and elsewhere over so many years…
The American alliance is not a shield against Soviet aggression or blackmail, but an instrument of containment and rollback of revolution and radical reform

...
In due course, movements will arise in the United States which are strong enough to cause a fundamental shift in American policies abroad. Even now, and despite the massive indoctrination to which the American people is subjected day in day out, there are many Americans who oppose their government’s purposes and policies. Their numbers will grow and they will eventually find ways of making their influence felt.
Until this comes to pass, the world will remain a very dangerous place, where the escalation of local conflicts may lead to ultimate
catastrophe. Anti-interventionist forces in the United States need help from abroad; and the best help they can be given is by opposition to the role which the United States has assumed in the world. The prime condition for such opposition is independence

Il ne faudra pas louper la cible, la réponse pourrait être brutale et je pense que washington disposerait de plus d’arguments que la veuve Litvinenko envers David en son temps lien

De son coté,Ed. Miliband n’agira pas sans l’accord de la City et la protection du MI6. Wait And see ...