Christian Feugnet
10/11/2018
De penetration et de clarté .
Christian Feugnet
10/11/2018
Qu elle ne repoussait plus est fomellement faux , puisque l'herne leur était nécessaire comme éleveurs ou cavaliers guerriers .
Comme métaphore c'est vrai , pour les civilisations qu'ils ont détruites et parasitées . Aprés ( 200 ans quand méme) , eux mémes ont fini en charniers ou retour à leur vie rustique sur leurs lieux d'origine .
A noter quand méme qu'il en ont ménagée une de civilisation , la notre , complice contre les autres , angle aveugle de notre histoire .
Et que les Chinois en sont venus à bout grace à la poudre à canons et à "fusils" . Les Chinois sont ils plus dévastateurs ? Ou nous ?
EricRobertMarcel Basillais
10/11/2018
"Néantisation par le Technologisme sopus les applaudissements de la Communication"
L'étude de cas de la grande guerre me permet de comprendre d'un coup d'oeil l'actualité de notre guerre mondiale.
Simple remarque : la Paix Industrielle ressemble beaucoup à la Guerre industrielle, de même que la Politique Industrielle, et la Géopolitique Industrielle, qui, comme chacun sait, sont "la Guerre (Industrielle) par "d'autres moyens" (hum).
Ni Ando
10/11/2018
Je comprends que la conjonction de l'invention de la machine a vapeur et du bogie a induit une révolution des transports, la création d'un réseau de voies ferrées couvrant les territoires européens en particulier en Allemagne ou ce fait a permis l'élaboration du plan stratégique permettant, dans l'esprit de leurs concepteurs, a l'Allemagne de vaincre d'abord la France avant de de se tourner vers la Russie impériale et de la battre a son tour. Le réseau allemand permettait en effet un transfert rapide des troupes d'un front a l'autre. Un gros avantage certes mais que Français et Russes avaient su juguler en coordonnant leurs actions: quand le front français menaçait de céder sous la pression allemande les autorités françaises pressaient la Russie de lancer une offensive contraignant le Kaiser a divertir des troupes précieuses qui prenaient en urgence les trains qui partaient vers le front russe. Même chose du côté de l'armée impériale russe qui soumise à une pression insupportable obtenait la même aide de la France. Toute la première guerre mondiale fut rythmée ainsi de ce soutien mutuel franco-russe permettant en réalité d'equibrer a deux le potentiel industriel de l'Allemagne. Je comprends que la guerre industrielle est celle qui permet de mobiliser le plus gros des ressources économiques et humaines d'un pays afin de vaincre un adversaire. Sa dimension globale fait qu'un acteur du champ de bataille ne peut plus certes prétendre en avoir une vue synthétique. C'est vrai dans un premier temps. Le stade suivant c'est la guerre en tant que système, ou art operatif, conceptualisé par un groupe d'intellectuels militaires russes après les grandes offensives Broussilov du premier conflit mondial. On ne maîtrise pas ce qui se passe directement sur le champ de bataille, lorsque les unités combattantes sont en contact direct, mais on cherche à modifier le cadre, le contexte, toujours dans le camp ennemi, dans lequel l'unité combattante va devoir déployer son action. Un exemple simple : perturber assez certains éléments du réseau de transport de l'ennemi de sorte qu'a 300 km de la il ne soit plus en mesure de s'opposer a une poussée de rupture. Cela a l'air simple mais s' agissant de masses d'hommes se comptant en millions et de matériels se comptant en dizaines de milliers d'unités c'est un travail d'évaluation colossal. Les Soviétiques appliquerent cet art operatif lors de la grande offensive dite opération Bagration où l'on vit se réaliser sur une très grande échelle ce que la théorie avait prédit. Les généraux soviétiques ne pouvaient 'voir' a l'avance ce qui allait se passer, ils le calculerent d'une manière sans doute probabiliste. L'art operatif conçu en 1915 ou 1916 en Russie impériale fut systematise au combat par les Soviétiques dans les années 44 45 avant d'être copié par les forces de l'OTAN dans les années 70.
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier