Diogene Alkali
30/05/2014
Je reste toujours pantois devant cette persistance de la nécessité d’apporter des justifications lorsque l’on aborde certains sujets.
L’évidence d’un raisonnement devrait suffire, me semble t-il, sans avoir à montrer patte blanche à tous ces censeurs auto-proclamés de la bien-pensance, tous ces émules “modernes” de Torquemada (désolé pour loxymore).
Je compatis, bien évidemment, à la lassitude du Saker devant cette inquisition qui, en d’autres temps, aurait justifié les fumées d’un bûcher en place de Grève.
Hédi Dhoukar
30/05/2014
Il me semble que l’expression anglo-sionisme est tout d’abord un outil conceptuel pour établir les contours d’un acteur politique mondial. Sur le plan historique, l’épisode du terrorisme de l’Irgoun contre l’occupant britannique est la preuve même de la pertinence de cet outil dans la mesure où ce fait est une répétition israélienne de la “révolution américaine” contre ce même occupant britannique. Les Israéliens appellent cela leur “guerre d’indépendance”. Sans parler des intérêts communs au trio USA-Grande-Bretagne-Israél qui s’incarnent dans le soutien inconditionnel et multiforme de l’État sioniste, la justification la plus pertinente de cet outil conceptuel réside dans la référence commune de ces trois acteurs à l’Ancien Testament : l’exceptionnalisme US n’est pas sans rapport avec le concept de “peuple élu”, sans parler de la “terre promise”(pour les USA, c’est la terre entière!). Les Britanniques, comme le rappelle William Pfaff dans “Le réveil du vieux monde” se considèrent par ailleurs comme le seul peuple libre, car “héritant” de la liberté. Pour le familiers de l’historien Arnold Toynbee, les références à l’Ancien Testament sont récurrentes dans A Study of History, notamment dans sa façon d’utiliser le terme d’“idôle” pour caractériser le nationalisme, tout en considérant les nations comme des “tribus” Il est évident que lorsqu’on prend en ligne de compte ces profonds soubassement idéologiques, l’animosité latente à l’égard de l’orthodoxie, du catholicisme ou même de l’islam, peut être perçue comme un puissant facteur idéologique dans les agressions en cours qui associent nos trois compères et dont les victimes sont majoritairement des peuples qui n’ont pas cet attachement aux mythes de l’Ancien Testament.
Bertrand Du déclin
30/05/2014
Pour ceux qui ont du mal avec l’anglais, j’ai fait une traduction rapide du dernier rapport de “Juan” publié par le Saker sur la situation ukrainienne sur le terrain. http://gaideclin.blogspot.fr/2014/05/ukraine-jounee-du-30052014-larmee.html
Jean-Paul Baquiast
31/05/2014
Il est inadmissible d’écrire “I find Israel an abomination whose very existence is a disgrace for all of mankind “. Ce n’est pas ainsi que l’on fait de la géopolitique. Dit-on la même chose des Etats-Unis? Dit-on la même chose du Vatican? Et si un mouvement wahhabite conquérant s’installait sur le territoire d’Israël dont il aurait chassé les Juifs, serions nous heureux?
Et quel fut le passé de l’auteur du Saker? Ne cherche-t-il pas à se dédouaner à coups d’outrances. Je fait beaucoup plus confiance à Snowden et ses amis.
Dominique Fargues
31/05/2014
“”“Il est inadmissible d’écrire “I find Israel an abomination whose very existence is a disgrace for all of mankind “. “”“
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Inadmissible?
On l’a pourtant écrit au sujet de l’Afrique du Sud en d’autres temps…
Et si on l’écrit pas au sujet des principautés d’Arabie c’est uniquement pour une odeur de pétrole. L’Or noir achète beaucoup de consciences…
Laurent Demaret
01/06/2014
Un des lecteurs du Saker a donné une définition, que je trouve très juste, du terme “antisémite” :
“Utilisé autrefois pour désigner ceux qui n’aimaient pas les juifs, et, de nos jours, pour désigner ceux que les juifs n’aiment pas”.
GEO
01/06/2014
On a écrit ce genre de choses (“I find Israel an abomination whose very existence is a disgrace for all of mankind “) à propos de l’apartheid et non de l’Afrique du sud, et sitôt l’apartheid aboli , l’Afrique du sud a été bénie (de façon d’ailleurs discutable ) dans les commentaires courant.
Vouer l’Afrique du sud à la destruction , c’eut été vouer au génocide une majorité de noirs par antiracisme, performance discursive décourageante, non?
Dominique Fargues
01/06/2014
@Geo
Confondre le peuple, le territoire et le régime politique ça s’appelle tricoter des nouilles. D’aucuns s’en servent pour leur intérêts propres et c’est la source de tous les ennuis.
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