D.M.
14/11/2014
Des bombardiers stratégiques russes (porteurs éventuellement donc, de l’arme atomique…) voleront désormais régulièrement en patrouille le long des côtes américaines. C’est à l’évidence un message diplomatique appuyé pour dire à Washington que la Russie ne reculera pas si elle est agressée.
http://www.youtube.com/watch?v=MkxAn43Pp7A&list=UUAeWdyKJXGWmVAXFpgLNNTg
Claude Crouail
14/11/2014
Vous soulignez le fait qu’un certain nombre de pays décident de signer des contrats avec la Chine (voire même avec la Russie) dans leurs monnaies nationales. Optiquement au moins, cela fait plus que ressembler à des trahisons, surtout dans l’environnement politique et économique actuel. Comment peut-on expliquer cette attitude de la part de la Grande-Bretagne ou même du Canada qui des alliés-amis-complices-etc des Etats-Unis.
A l’occasion d’un prochain article, et en fonction de votre temps, merci de m’éclairer.
CC
Ilker de Paris
15/11/2014
Dans les blockbusters américains, on retrouve souvent le thème du super-héros (qui représente évidemment les États-Unis) qui fait le “bien” mais incompris, rejeté, attaqué, donc qui fait le bien malgré les autres.
Ces blockbusters sont-ils l’image de l’âme de la nation américaine ou créent-ils cette image ? C’est-à-dire une nation trop forte, en avance et qui fait preuve de magnanimité en aidant les autres à se hisser à son niveau dans le champ d’un combat conçu comme étant celui du “bien” contre le “mal” - les autres étant simplement des spectateurs de ce combat, n’existant presque pas.
Cette image est, bien entendu embellie, car dans la réalité les civils que sauvent un superman, spider-man, captain america etc les États-Unis en suppriment et en masse et sans les tourments d’esprit qu’on retrouve chez ces super-héros - voir Abou Ghraib et les sourires des tortionnaires, les plans pour s’approprier les réserves de pétrole d’Irak moyennant des nettoyages ethniques d’envergure etc etc.
Les États-Unis, qui n’en peuvent mais du rôle auto-attribué de justicier du monde, incompris ou qui ne se connaissent pas eux-mêmes ?
En fait les États-Unis se rêvent, le rêve-américain est un rêve, un imaginaire d’un peuple qui, ne sachant quoi faire d’un système positiviste et sans attache dans le réel, l’exportent (en l’englobant d’une bonne conscience), espérant que d’autres sauront quoi en faire - une fois posé que les autres ne savent pas plus que faire d’un tel système, on comprend le désordre qui règne aujourd’hui.
Jean-Paul Baquiast
16/11/2014
je ne comprends pas comment il se fait que dans les milieux français préoccupés de géopolitique, personne ne la fasse et ne suggère aux hommes politiques, de gauche ou de droite, la nécessité de changer de stratégie.
Nous sommes en présence d’un début de basculement de l’axe du monde, si j’ose dire. Voyez si je peux me citer mon propre article http://www.vineyardsaker.fr/2014/11/16/g20-brisbane-poutine-saute-cloture-sechapper-meute-du-troupeau/
L’Europe n’en sera pas
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