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Article : Affronter l’hydre à mille têtes

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Psychologie, sophisme et taboo

Stephane

  06/06/2008

C’est rigolo de voir DeDefensa se diriger progressivement vers l’idee que le pouvoir americaniste est partage en differents centres, plus ou moins visibles, connus, references, officiels…

Il s’agit la d’une reelle evolution de la psychologie de… DeDefensa, qui jusqu’il y a peu, a toujours semble professer une unite du systeme americaniste, avec une seule societe unie dans sa psychologie.

Cette vision permettait si facilement de rejeter avec condescendance toute theorie de complot d’un de ces centres de pouvoir, pour le 11 Septembre.

Et aujourd’hui, on aurait donc une hydre a 1000 tetes. Mais toujours pas une pour etre celle d’un pouvoir ayant realise le 11 Septembre.

Car si l’on voit depuis fort longtemps qu’un de ces pouvoirs a profite au dela de toute mesure du 11 Septembre, on ne saurait imaginer ce dernier a l’origine du forfait.

Il est vrai qu’il est futile de vouloir rapporcher les elements suivants: la crise systemique qui est celle du pentagone, le pentagone qui a ete la vierge violee du 11 Septembre et la position indecise de Donald Rumsfeld.

Nous qui sommes si interesses par la psychologie des acteurs de notre temps, comprenons bien qu’il n’y a autour du 11 Septembre au Pentagone aucune matiere meritant notre attention.

Car enfin, DeDefensa nous a bien eclaire la dessus: on n’a pas des crises systemiques independantes les unes des autres, la crise economique, la crise climatique, la crise financiere, la crise de l’Irak, mais une et une seule crise systemique reunissant toutes ces crises precedement citees.

Cependant, la plus interessante de ces crises est celle qui brille par son absence et qui ne saurait obtenir reconnaissance et statut officiel de crise. Il s’agit bien entendu de la crise du 11 Septembre.

Il est vrai, que le 11 Septembre, qu’il est ete produit par un de ces centres de pouvoir americanistes ou par un pouvoir etranger, est dans tous les cas, une psy-op, une operation psychologique, qualificatif qui ne saurait attirer l’interet de DeDefensa.

Sujet comme vous le voudrez ! " mère des crises " par exemple

René M.

  06/06/2008

à Stéphane

Superbe démonstration.
Mon accord total à votre intervention ! je ne saurais mieux le dire.

le mensonge

CdC

  07/06/2008

de Pearl Harbor en 1941 est-il l’alpha et l’omega de l’essence étasunienne?

non, c’est un moyen pour l’entrée en guerre et un tout autre aurait pu avoir été trouvé.

en 2001, c’était déjà l’entrée en récession pendant et après léclatement de la bulle dot.com les fameux scandales et tromperies d’Enron aidé de qui aurait du être une firme d’audit indépendante Andersen.

...quand le système s’affaiblit, le frauduleux et le frelaté deviennent évidents sur des cycles courts.

en l’absence de Tours jumelles, le tsystème aurait trouvé un autre moyen

c’est pourquoi le 11 9 n’est ni fondamental au système ni même nécessaire.
au plus un prétexte, mais ” l’anecdote ” n’est pas structurante

Tout est relatif

Stephane

  08/06/2008

Effectivement, dans une perspective d’analyse de mechanismes systemiques, comme celle qui est proposee par DeDefensa, le 11 Septembre peut etre considere comme un simple moyen, un passage oblige dira t’on, une corvee, qu’il fallait bien faire un jour ou l’autre, d’une maniere ou d’une autre. Certes.

Mais n’oublions pas l’Histoire, cette grande dame patiente et exigeante, qui j’en suis sur, nous jugera tous, sur un detail bien sur.

Philosophie

Stephane

  08/06/2008

Je viens de lire un livre de Michel Onfray, qui parle comme a son habitude, de la domination de l’idealisme envers le materialisme dans notre civilisation, ainsi que de la crise nihiliste de celle ci.

“La puissance d’exister” en est le titre.

Je serais curieux de lire ce que le regard de DeDefensa pourrait nous raconter en s’appuyant sur cette analyse et cette proposition philosophique.

Je veux croire qu’il y aurait une fertilisation interessante au vu de la qualite du terreau DeDefensa.

Le systeme c'est la crise : regulation, dérégulation, et far-west américaniste

Francis

  09/06/2008

(L’économie politique me semble toujours la meilleure approche, comme cet article : )

Radar 8 juin 2007 : Mondialisation à crédit
Mise à jour : 2008-06-08 http://contreinfo.info/

Depuis le tournant des années 1980, les USA, locomotive de la croissance mondiale, vivent à crédit. La « prospérité » américaine est bâtie sur un endettement croissant des ménages et des entreprises, les déficits jumeaux de l’état et de la balance des paiements.

Toute autre nation dans une telle situation aurait connu le sort de l’Argentine ou de la Russie. La banqueroute.

Mais en raison du statut de devise de réserve mondiale du dollar, les USA bénéficiaient - pour combien de temps encore ? - de « l’exorbitant privilège » constaté en son temps par Valery Giscard d’Estaing, alors ministre des finances du général De Gaulle : celui de pouvoir créer de la monnaie à leur guise, c’est à dire de ne jamais payer leurs dettes.

Le dollar c’est notre monnaie et votre problème, avait-on coutume de dire à Washington.

Le Japon, ruiné par les conséquences des accords du Plazza en 1985, en a fait la douloureuse expérience.

Ce système, que tout le monde sait insoutenable à moyen terme, a connu un nouvel essor avec l’arrivée de la Chine sur la scène internationale. Les deux géants ont passé un pacte faustien. Les Chinois accumulent une montagne de dollars en échange des exportations qui boostent leur économie.

En contrepartie de leur croissance, ils ont accepté de donner une nouvelle vigueur aux déséquilibres monétaires mondiaux, en prenant des risques calculés : celui de la surchauffe inflationniste, et celui d’accumuler une masse de dollars énorme - elle atteint 1 700 milliards et croît désormais sur un rythme annuel de 900 milliards - dont la valeur pourrait s’effondrer.

L’accident industriel de la crise des subprimes a ébranlé ce système international par nature instable.

La réaction massive de la Fed, qui a accepté de compromettre la valeur du dollar pour sauver la finance, entretient une spirale inflationniste mondiale sur laquelle Bernanke perd prise.

La glissade du billet vert alimente et renforce les tensions sur l’alimentation et les matières premières, qui à leur tour provoquent un transfert de richesse inflationniste en direction des pays producteurs.

Thomas Friedman, l’éditorialiste du New York Times, résume ainsi la situation : « c’est du blanchiment d’argent. Nous empruntons de l’argent à la Chine pour l’expédier en Arabie Saoudite et prenons au passage de quoi remplir les réservoirs de nos automobiles. »

Ces transferts ont pour effet d’accroitre la quantité de « hot money », ces capitaux flottants tentant à tout prix de préserver leur valeur dans un monde de plus en plus instable, alimentant d’autant la spéculation.

Les USA se préparaient à un cycle déflationniste du à la baisse de l’immobilier, au resserrement du crédit, et au ralentissement de l’activité.

Mais le choc pétrolier et inflationniste qui se dessine aujourd’hui transforme le paysage. Selon James Hamilton, l’économiste éditeur d’Econ Browser, la facture pétrolière atteindrait aujourd’hui 5% du PIB., créant le risque d’une période de « stagflation ».

Confronté à une situation semblable au début des années 1980, Volcker avait administré un remède de cheval. Pour venir à bout de l’inflation, le directeur de la Fed avait alors remonté les taux jusqu’à 18%, indifférent aux dégats considérables provoqués par cette décision - entre autres un chômage de masse et la ruine des pays en développement, étranglés du jour au lendemain par le renchérissement de leurs remboursements d’emprunts qui en avait résulté.

Bernanke ne dispose - heureusement - pas d’une telle marge de manoeuvre. Mais la crise a aujourd’hui acquis une dimension internationale.

Et les hâbleries de John Connally retrouvent toute leur actualité : les USA et leur dollar sont encore une fois « notre problème ».

Sale Manie : Jamais sans mes CDO
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Durant le Forum Européen de la Titrisation, qui s’est tenu récemment à Cannes, les banquiers ne pouvaient cacher leur impatience à remettre sur le marché les désormais fameux CDO, ces produits structurés qui dissimulaient sous un emballage AAA des créances irrecouvrables.

Financial Times : Aucun d’entre eux n’était assez brave pour prédire le retour des emprunts subprimes, mais l’excitation était à son comble à Cannes au sujet d’autres classes d’actifs. Les crédits autos sont considérés comme particulièrement attractifs, tout comme la finance islamique. Un banquier a prédit qu’apparaitront bientôt des CDO adossés à des crédits à la consommation Russes. « Ce genre de chose finit toujours par revenir. Donnez nous seulement quelques mois. »
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Régulez pas m’sieur, régulez pas ! j’serai sage, promis !

Que faut-il donc faire pour leur mettre du plomb dans la tête, à ces gamins irresponsables en costume trois pièce ?

En dehors de les priver une bonne fois pour toute de leurs consoles de jeu, rien n’y parviendra, ils sont incorrigibles.

Non, on ne peut décidemment leur laisser les clés de notre prospérité. Il faut ré-gu-ler, point à la ligne. Tous ceux qui prétendent le contraire le font soit par idéologie - donc indifférence au réel- soit par intérêt.