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Article : Afrique-Hongrie: deux nouveaux défis pour l'Europe

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degré zéro

tino candela

  12/01/2011

Messieurs,

Je suis consterné par le niveau zéro de votre analyse. Vous reprenez les clichés et slogans habituels du système en place sans rien apporter de nouveau : La menace, la seule vraie menace, c’est le fascisme. C’est surtout la seule justification du système.

Et humainement, nous devons continuer les “échanges démographiques” avec l’Afrique.

Donc maintenant il convient de renforcer l’Europe pour perpétuer le système.

Voilà ! Politiquement correct, humainement inattaquable, il n’y a plus qu’à signer avec dignité et gravité.

Lamentable.

Je suis généreux, je vous donne un indice pour une future analyse un peu plus conséquente : il n’y aurait pas de menace fasciste si nos gouvernants étaient un peu plus présentables.

Mais dans quel monde vivez-vous ?

waccsa

  12/01/2011

Messieurs,

Désolé de vous interpeler d’une manière aussi triviale, mais dans quel monde vivez-vous ?

En ce qui concerne l’Afrique, la crise actuelle en Côte d’Ivoire est une caricature du fait que ce continent souffre le martyre d’une ingérence occidentale insupportable dans toutes ses affaires intérieures, depuis bien trop longtemps. Renseignez-vous, et vous arriverez à la conclusion que ce continent n’a besoin que d’un désintérêt occidental total pour pouvoir se développer. Quant à la position de l’UE sur cette affaire, elle est elle aussi caricaturale (endossement complet de la position colonialiste franco-américaine).

En ce qui concerne la menace fasciste, on va a répondu.

Destinée manifeste...

Jack v.

  15/01/2011

Bigre ! Si je comprends bien, l’Europe est la nouvelle “nation indispensable” et se doit de se préparer à assumer ce rôle, sans doute parce que c’est sa vocation voulue par Dieu.

Je voudrais faire observer que nous ne sommes plus au 19ième siècle et que les populations européennes déjà lourdement mises à contribution pour financer les projets de “l’élite” occidentale et décidément toujours considérées comme quantité négligeable pourraient ne pas manifester pour cette idée tout l’enthousiasme auquel on pourrait s’attendre.

En ces temps d’austérité et de déclin économique, il serait prudent aussi de garder à l’esprit la façon dont le régime des Romanov a fini au début du 20ième siècle, essentiellement parce que ses dirigeants “planaient”.

Il faut laisser les US et le monde aller au bout de l’aventure américaniste, dont on se plaît à suivre les péripéties sur ce site,  pour que tous, y compris (et surtout) nos prospectivistes les plus audacieux, puissent profiter pleinement de ses vertus pédagogiques.