Denis Monod-Broca
22/01/2023
La victime sacrifiée est l'Ukraine, le bourreau est la Russie, la foule occidentale est la foule lyncheuse, assoiffée de sang, sûre de son bon droit, convaincue du bien-fondé du sacrifice et de ses vertus rédemptrices.
Mais "ça" ne marche plus.
"Quelles expiations, quels jeux sacrés serons-nous forcés d’inventer ?" dit l’insensé de Nietzsche.
Mais il nous reste un fond de raison, quelques bribes d'idées chrétiennes, alors le sacrifice ne remplit plus son office.
Nous le prolongeons en vain.
Comment réussirons-nous à sortir de notre aveuglement ?
Qu'est la "pensée française" devenue ?
Que tout cela est triste…
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