Bruno MELI
30/05/2016
N'y aurait-il pas une petite coquille dans la citation :"...on peut dire au moins qu’il n’a plus de PATRIE." ?
Cordialement
perceval78
30/05/2016
En même temps on ne peut pas demander à un élève de maternelle qui dans sa post-scolarité à la French American Foundation 1994 a cotoyé
Robert Zoellick néo-con très moderne dont la subtilité fut préférée à celle de John R-Bolton, d'y comprendre quelque chose dans la culture des anti-modernes. Nous vivons à l'ère de la spécialisation !
Le fait est qu'en 1903 les élèves de quatrième (la génération qui montera à Verdun) étaient confrontés à Tocqueville et Joseph de Maistre
Que l'individualisme est l'écueil des démocraties
De la solidarité des membres d'une même famille
On notera que Tocqueville termine son livre par une mise en comparaison des USA et de la Russie
Il y a aujourd’hui sur la terre deux grands peuples qui, partis de points différents, semblent s’avancer vers le même but : ce sont les Russes et les Anglo-Américains.
Tous deux ont grandi dans l’obscurité et tandis que les regards des hommes étaient occupés ailleurs, ils se sont placés tout à coup au premier rang des nations, et le monde a appris presque en même temps leur naissance et leur grandeur.
Il nous semble, contrairement à Emmanuel Todd que nous apprécions beaucoup 2h14m34s, qu'il est temps pour les nouveaux peuples de l'obscurité de faire ce que les sus-mentionnés ont su faire : en sortir ...
dedefensa.org
30/05/2016
Pour Mr. Meli, – “patrie” bien sûr, correction faite et vous remerciant pour cette inteervention.
CFA
30/05/2016
…ou plutôt n'est pas encore arrivée : je lis toujours « partie » en fin de texte.
Merci pour ce retour à Tocqueville, que j'avais découvert grâce au programme des CPGE vers 1985-87.
Philippe Grasset
30/05/2016
Ils sont nuls à dedefensa.org. Ils avaient fait la correction, pour finalement oublier de l'enregistrer. Ils avaient la tête ailleurs ; peut-être bien à la Verdun-pride... Cela aurait tellement plu à Tocqueville, cette commémoration, lui enfin “fier d'être Français”.
Amis, excuses (pour la patrie) et condoléances (pour la Verdun-pride).
ZC
31/05/2016
j'ai été séduite puis… j'ai relu le passage en entier , et ce n'est pas tout à fait pareil une phrase déterminante à la fin qui invalide votre analyse;
"La démocratie porte les hommes à ne pas se rapprocher de leurs semblables; mais les révolutions démocratiques les disposent à se fuir et perpétuent au sein de l'égalité les haines que l'inégalité a fait naître.
Le grand avantage des Américains est d'être arrivés à la démocratie sans avoir à souffrir de révolutions démocratiques, et d'être nés égaux au lieu de le devenir.
De Tocqueville analyse le système américain et plus loin précise:
"Les Américains ont combattu par la liberté l'individualisme que l'égalité faisait naître, et ils l'ont vaincu.
Les législateurs de l'Amérique n'ont pas cru que pour guérir une maladie si naturelle au corps social dans les temps démocratiques et si funeste, il suffisait d'accorder à la nation tout entière une représentation d'elle-même; ils ont pensé que, de plus, il convenait de donner une vie politique à chaque portion du territoire, afin de multiplier à l'infini, pour les citoyens, les occasions d'agir ensemble, et de leur faire sentir tous les jours qu'ils dépendent les uns des autres.
C'était se conduire avec sagesse."
Comment analyserait-il la situation contemporaine? Nul ne sait…
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