Forum

Article : Après Gorbatchev, de Gaulle?

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Comme nulle part ailleurs

Exocet

  31/07/2009

C’est assez bien percu (dans le sens de la figuration crisique   et de sa mise en scéne et de la désincarnation de son sujet..) de la part du chroniqueur d’Anti War.

La seule nuance qui fait réagir est une émotion interprétative qui pour faire plus réel, prise à son propre piége, est que de Gaulle était certainement percu par Israel   comme l’incarnation de l’image de la France ,de son poids, de son relief, de sa continuité ect.. et non comme la césure d’une rupture de systéme (faudrait demander à Netanyahu ce qu’il en pense lui même. aha)Le contraire des apparences qui servent d’habitude les servitudes volontaires(..).

Obama incarne ( ou pourrait l’être pour ne pas décontenancer l’avenir) une forme de rupture par retournement de l’apparence systémique( et de ses fantomes)  ,un de Gaulle qui ne le désaprouverait peut être pas (allez savoir! Le Général cultivait le mythe du ralentit comme une filature à malices ) . Les servitudes volontaires   pilotées par la crise (assez photogénique) se retournent contre nous (sans exclusive) , C’est donc elles qui sont bien “souveraines”.Le reste en découle de source pure..Il suffit de réduire le champ de vision ou de l’augmenter suivant le cas..

sinon j’ai beaucoup aimé  cette phrase au milieu de cet exorcisme quasi océanique..
“Par conséquent, le paradoxe est évident: plus un homme dispose d’un pouvoir important, plus il est sensible à l’action de ces forces incontrôlées, plus il en est l’outil”

c’est absolument l’image réel que se pose (ou même pas ) chaque homme naviguant au milieu de nulle part ailleurs.