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Hélas, l’alacrité pamphlétaire est un argument de seconde zone. Si l’échange raisonné est démocratique, la satire, le coup de gueule, bref, l’émotionnel, l’émotionnel fait appel à des ressorts moins propres. Jusqu’à présent, ce site favorisait la première approche et dénonçait la seconde, arme indigne du Système…
 

C'est sympa de penser aux copains, parce que bon les lecteurs du site ils passent après.

Il conviendrait de rappeler un article De Nicolas Bonnal d'il y a trois semaines seulement :  http://www.dedefensa.org/article/ibn-khaldun-et-le-modele-arabe-de-la-liberte-1

et avec donc les commentaires navrés de certains dont moi-même.

Cet article-là est complètement dans "l'idéal de puissance" et pas du tout dans "l'idéal de perfection". En fait il n'y a pas mieux pour illustrer une volte-face idéologique complète de dedefensa.

Maintenant c'est votre site et vous faites ce que vous voulez, peut-être Nicolas Bonnal va-t-il faire fuir quelques vieux grigous désargentés, mais de l'autre côté il fera peut-être rentrer de riches et influents copains-coquins-connectés dans la danse, et alors les 3000 € mensuels ne seront plus qu'une formalité !

Bonjour,

C'est une demi-bonne nouvelle.

Je ne suis qu'un lecteur qui vous suis depuis le début du siècle. Et depuis quelques temps, avec les ouvertures libres que nous avons le plaisir d'être contraints de lire, quand nous vous suivons via le fil RSS, j'ai un petit peu plus de mal à vous suivre.

Le fil RSS n'indique pas que le texte concerné est une ouverture libre ou non. Il n'indique pas son auteur non plus. Aussi parfois avons nous l'impression de vous lire, et finissons par découvrir au détour d'une expression crétine qu'il s'agit d'un Gébelin ou d'un Bonnal. Si le dernier, parfois, nous gratifie d'une fulgurance, le premier a l'honneur d'un "hashtag" rien qu'à lui #gebelin_crétin.

Bref.

Pouvez-vous faire le nécessaire pour que votre fil RSS nous aide à distinguer clairement l'auteur des articles, afin de nous éviter des pertes de temps ?...

Vous en remerciant par avance.

Quels copains? D'abord? Avant qui? Franchement…

Mon sentiment à moi est mitigé et j'attendais qu'il mûrisse avant de vous le livrer. Mitigé tant je viens à dedefensa pour lire dedefensa et non d'autres plumes. Mais je suis prêt à m'en remettre à l'intuition de PhG qui sait ce qu'il fait, et de voir. Monsieur Bonnal, dans son papier sur Cordoue, me faisait penser à l'écrivain Jean Cau et ses écuries de l'Occident, qui faisait lui aussi l'éloge de la force et de la 'jeunesse' du barbare. Ce n'est pas tout à fait ma tasse de thé, ni celle de PhG il me semble.  J'allais abonder dans le sens de dde pour souhaiter que d'autres blogs viennent à terme entourer celui de Monsieur Bonnal; je voudrais seulement que dde ne s'éparpille pas. Est-il possible de tenter l'expérience avec une date de réexamen? Sans doute est-ce prévu. Je ne suggère pas de s'en remettre à un vote des internautes dans trois semaines, certes non ! mais je serais heureux de mieux cerner l'objectif à atteindre. ''Plus logique et et mieux approprié?'' Mais encore… ?

Sujet qui n'invite pas à la critique facile tant le site dde fait oeuvre de salut public, collectif et personnel… Confions tout ça aux âmes de Verdun.
 

Si je lis ddefensa, c'est pour Ph Grasset, ses excellents sources et ses non moins excellents commentaire;
Ce n'est pour y retrouver le nommé N Bonnal, très répandu par aileurs et dont j'ai du mal -mais sans doute suis-je idiot - d'en rien retenir. Il n'ajoutera rien à ddefensa, sinon en compliquer la lecture
Vous me direz, vous n'aurez qu'à ne pas consulter son futur blog. Oui mais ne pas consulter, c'est déjà du temps perdu.

Le commentaire gratiné d'une insulte puérile de "Fred de L" ne fait pas honneur à la rubrique commentaire de Dedefensa. A ce jeu là on est tous le crétin de quelqu'un, à plus forte raison quand on se met au niveau des tendances des jeunes générations biberonnées par Twitter et Facebook.

Gébelin aurait mérité d'être sollicité par Dedefensa, le globe-trotter érudit Bonnal m'inspire moins.

 

Il nous faudrait à nous, lecteurs attentifs, dissiper définitivement nos chagrins, ceux qui nous viennent d'une lecture – celle du monde – dans cette conversation intense que dedefensa nous propose depuis si longtemps; mais il aurait fallu que cette conversation entre dedefensa restât à un seul sens, nos répliques intimes demeurant au-dedans de nous, pour ne rien abîmer, pour ne rien altérer d'un site qui semble imperméable aux polémiques habituelles. Il aurait même bien fallu admettre parfois que ces polémiques sont utiles, leur reconnaître quelques vertus, renoncer donc à ne faire de la langue française, comme Charles Quint (lui qui en pratiquait tant d'autres) que l'usage unique de se parler à soi-même.

Voyez-vous pourtant, il semble bien que nous ayons à faire quelque chose d'autre: lire sur dedefensa des pages plus hirsutes, plus enjouées, plus riches d'histoire et d'histoires, plus académiques peut-être, plus divertissantes, que d'aucun dira légères, offensives et d'autres de grande culture, modestes et délicieuses. C'est monsieur Bonnal ça, pour le meilleur parce qu'il tient son harnais et sa langue comme un maître; pour le pire parce qu'il ébranle ces conversations à un seul sens, si proches, si dramatiques, que sont nos habitudes sur dedefensa; parce qu'il ouvre la porte non plus jardin mais la porte cour, avenue, village, "train où vont les choses".

Et qu'il pourrait conduire les meilleurs d'entre nous à soudainement se bagarrer comme des chiffonniers!

Comme vous amis lecteurs, monsieur Bonnal me gêne un peu. Comme certains, monsieur Bonnal me touche et m'instruit, avec sa verve et son style, des passions littéraires et historiques qui bouillonnent et instruisent, oui : instruisent. En deux mots comme en dix: qui ne déparent pas sur dedefensa.

Serait-il de gauche? De droite? Conservateur? Polémiste assommant ou génial? Copain ou coquin, éminence ou laquais? A moi, ses pensées pétaradantes apportent une petite joie et excitent presque physiquement petites curiosité et besoins d'en connaître, plus, autrement.

Faisons la grâce à dedefensa d'être garanti contre nos petites vapeurs. Monsieur Bonnal? Et bien soit: que nous le lisions et que nous nous affirmions, c'est selon, assez grands pour l'aimer ou ne pas l'aimer trop. Cela vaut toujours mieux qu'un Google qui clignoterait sur le côté droit des Rubriques ou un frigo rouge vif de la marque Refregeratos qui se dandinerait au-dessus de La Grâce de l'Histoire.
Bonnal Dartagnan moderne? Bonnal Geo Trouvetout? Qui s'en soucie puisqu'il est élégant. Avec certains d'entre nous en bas vers la puissance des ténèbres; plutôt copain avec d'autres d'entre nous en haut, possiblement vers les ténèbres de la puissance. 

Pour connaître par des voies bien sûr et forcément secrètes les parages de dedefensa et de son rédacteur en chef (comme les rencontres sont joyeuses!) je prends le risque d'affirmer que le nouveau blog promis ne corrompra pas notre site préféré, pas ses lignes éditoriale, pas sa philosophie, pas la profondeur de ses lumières; pas son thaumaturgique désespoir qui nous comble d'espérance en une Grâce de l'Histoire.

Il faut déjà un fort beau niveau de culture pour se contenter d'arguments simples comme celui-ci: dedefensa tiendra son rang et gardons le nôtre, courtois et attentif.

On ne se consacre pas à la lecture grave du monde: on s'y sacrifie. Ce dont on ne peut faire ses arguments-propres, alors contestons-le par d'autres, construits, articulés, élevés. Pas par l'emporte-pièce.
Forum et Ouvertures libres nous y invitent, que Diable!

Salut bien amical à tous,

Pierrot le fou