Stephane Eybert
16/03/2011
leffet dune réflexion approfondie sur un aspect du sujet qui était de toutes les façons accessoire par rapport au point de vue choisi pour traiter ce sujet dans cette occurrence de l’analyse référencée.
Christian Merlinki
16/03/2011
Ainsi, ces monarchies commenceraient à dédaigner rendre des comptes à l’une des principales puissances qui les ont fait naître…? Quelle ingratitude.
Parce qu’il n’y a pas de réaction étatsunienne officielle sur leurs actes, cela signifierait que les USA, servis par Moby Dick pour l’extérieur, aient perdu de leur vigueur…?
Et la position du chat embusqué patientant que les événements tournent à la faveur d’une action ultérieure, brutale et préméditée? Moby Dick peut se métamorphoser en félin, de temps à autre.
Il y a peu, j’ai pris fortuitement connaissance par le web de prédictions réalisées par Lindsey William. Elles peuvent nous sembler brumeuses, mais l’incrédulité m’a souvent aveuglé sur des faits tangibles que je balayais d’un revers au nom de la réflexion oubliant que je n’avais pas l’honneur de participer aux réunions secrètes qui se tiennent pour la planification d’opérations extérieures donc que j’étais dans le vague et ne me basais que sur ma propre réflexion qui reste limitée, et je ne le constatais qu’après coup évidemment. Alors, je me dis, tout comme pour une fiction qui ne trouve racine que dans la réalité puisqu’elle fut imaginée par un cerveau humain… pourquoi pas? Ne pouvant trouver de confirmation sur ses assertions, concernant les réserves pétrolières sur le sol étatsunien qui seraient cachées au public pour des raisons peu avouables, les Etats-Unis seraient sans doute tentés de laisser ces pétromonarchies créer, elles-mêmes, les conditions du chaos qui les desserviront dans les crises qui inévitablement surgiront et notamment lors d’une éventuelle intervention de l’Iran lorsque ces monarchies pousseront le bouchon trop loin. De la sorte, les USA se dédouanent prétextant leur faiblesse forcée par les crises internationales et intérieure et justifieront une éventuelle campagne militaire otanesque dans la région. Les coalisés de ce moment-là desserviront, par leur engagement et leur soutien financier à cette campagne, leurs propres économies donc s’affaibliront et seront à la merci de la seule puissance qui tirera encore ses épingles du jeu. Mais, un plan, aussi machiavélique soit-il, reste un plan et peut voir son cours dévié par n’importe quelle force en présence soit une puissance militaire hostile à l’intervention ou un événement naturel inattendu qui jeterait un boulon dans l’engrenage. Pour moi, tout est possible car tout est humain.
Ilker de Paris
16/03/2011
Le “projet du grand MO” des Neo-cons avait pour but de morceller les États de la région au nom des “droits de l’homme”, du “droit des peuples a disposer d’eux-mêmes” etc. - ce qui avait plu aux “gauchistes”, sans que ces derniers se demandent l’objectif politique américaine de cette époque : hégémonie ou démocratie ? A ce titre les Neo-cons furent bien aidés par la bêtise, lire les forces de “gauche”.
Dans les plans us, on retrouvait egalement des pays “allié” comme l’Arabie Saoudite par ex, qui doit avoir ça dans un coin de son esprit..
Aujourd’hui les plans des neo-cons se réalisent mais sans eux (les Américains) ce qui a pour conséquence mécanique que les États-unis soutiennent maintenant les dictatures sur lesquels il a encore quelque pouvoir et influence - oubliant “droits de l’homme” et autres principes humanistes, peut-être que les “gauchistes” trouveront-ils des bizarreries a cette situation, ce dont je doute.
Dans tous les cas, les États-unis perdent sur tous les tableaux, les anciennes dictatures qu’ils contrôlaient ne leur font plus confiance et ils ne controlent pas les révoltes dans la région.
michel BESCOND
16/03/2011
Cette dernière nouvelle semble confirmer que le “Système” est désormais, s’il l’a jamais été, totalement hors contrôle, et notamment de celui de ceux qui s’en voulaient les maîtres, et qu’il s’approche inexorablement de son point de fusion, beaucoup plus vite qu’on ne le pense…
Bilbo
17/03/2011
Bonjour,
plus les crises s’enchaînent, plus les pays traditionnellement alliés des USA s’aperçoivent que l’allié n’a plus rien de précieux et devient au contraire un véritable boulet.
L’absence totale de réaction tangible lors du conflit russo-géorgien en 2008 avait déjà laissé des traces.
Mais désormais les pays arabes sont en train de prendre leur destinée en main. Après des décennies de facilité, leurs dirigeants ont compris que l’allié américain ne pouvait plus rien faire, surtout militairement parlant.
Les Saoudiens ont bien compris que les USA ne feraient rien contre l’Iran, faute de moyens. De plus les exemples égyptien et tunisien leur ont appris que l’Occident était dépassé. Ils agissent donc désormais de manière autonome et donc avec rapidité.
Les achats massifs d’armes américaines sont un moyen pour les Saoudiens de recycler les montagnes de dollars accumulées avant qu’elles ne perdent toute valeur (peu importent dans ce contexte les histoires de corruption, c’est la finalité qui compte). Mais ils n’achètent pas que des armes américaines ; les Russes sont également présents. Il s’agit donc bien d’un réarmement massif de l’Arabie Saoudite qui lui permettra de reprendre son indépendance, de défendre seule ses réserves d’hydrocarbures rendues d’autant plus précieuses par la catastrophe japonaise, de pouvoir accorder sa protection aux petits émirats limitrophes et de tenir en respect l’Iran si proche.
On pourrait donc voir apparaître des protectorats saoudiens qui seront nécessairement incompatibles avec des bases américaines qui présentent désormais plus d’inconvénients que d’avantages.
La présence américaine à Okinawa devrait également être remise en cause, vu le peu d’empressement du Pentagone à venir en aide aux sinistrés. Obama n’envoie guère que des experts du nucléaire. L’épisode du porte-avions américain qui s’enfuit dès qu’un de ses hélicoptères de Fukushima revient avec quelques traces de radioactivité va laisser des traces. Pourtant un porte-avions est mobile et peut rester opérationnel tout en se déplaçant pour éviter les nuages radioactifs qui dérivent au gré du vent. Il s’agit de surcroît de militaires censés être près à donner leur vie pour sauver celle d’autrui.
De surcroît dans une île aussi densément peuplée (près de 3 fois la densité française), la perspective d’être privée durablement d’une partie de ses terres exploitables et “occupables” risque de rendre les terrains d’Okinawa d’autant plus précieux.
Les Russes pourraient profiter de l’occasion. Ils ont commencé à le faire en évoquant la possibilité de fournir au Japon près de 6000 MW grâce à des surcapacités de production en Extrême-Orient. Va-t-on assister à un remake du crash de l’avion polonais ?
Cordialement.
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier