waccsa
30/12/2009
Un élément de comparaison de plus entre les 2 périodes :
- en 1971, soldant les comptes financiers de ses prédécesseurs et ceux de la guerre du Vietnam, Nixon annonce la fermeture de la “gold window” : la Fed ne remboursera plus en or les dollars détenus par les banques centrales étrangères. Ce qui revenait à un défaut de paiement sur la véritable monnaie, la monnaie-or, et constitue la matrice même de la crise financière actuelle. Le reste du monde, ou plus exactement la France de Pompidou, ayant en effet accepté cette décision sans imposer le retour à l’étalon-or, en comptant sur la capacité de modération des USA dans l’exercice de leur privilège exorbitant, et en se lançant dans la création d’un petit frère fiduciaire au dollar US, l’euro.
- en 2009, suite au retrait de la Chine (qui s’est développée grâce à l’ouverture du marché US par Nixon), la Fed imprime 300 milliards de USD pour financer ses bons à 30 ans, ce qui revient à faire élégamment défaut sur sa dette en monnaie fiduciaire. Cet événement constitue pour beaucoup un autre acte financier fondateur de la part des USA, qui pourrait à terme, si le mouvement se poursuit, emmener le monde vers la banqueroute généralisée. Apparemment, le reste du monde n’est toutefois plus aussi conciliant que l’était la France des années 1970, ou tout du moins la guerre froide n’est plus là pour justifier l’injustifiable, et le retour à l’étalon-or est notoirement au menu des discussions des BRIC, et très probablement du BASIC (l’Afrique du Sud étant un des principaux producteurs d’or au monde). Il se pourrait donc que le président Obama n’aura pas comme Nixon au moins l’honneur d’annoncer de vive voix la fin officielle de l’hégémonie du dollar, symbole de la puissance US, mais que cela sera acté par d’autres.
Jean-Paul Baquiast
30/12/2009
Les mauvaises langues, dont nous ne sommes pas, verraient dans l’étrange scénario de l’attentat manqué du 27 décembre sur l’avion des Northwest Airlines une répétition (elle-même manquée) des attentats du 11 septembre. Mais les auteurs n’en seraient pas ceux que l’on désigne.
Dans les deux cas, les services de renseignements américains avaient été prévenus d’un risque sérieux d’attentat. Dans les deux cas, ils n’ont rien fait pour l’empêcher. Si l’attentat avait réussi, ce qu’il a failli faire à une seule petite seconde près, il aurait plongé le brave « Occident » dans la terreur et le chaos que l’on devine. On peut imaginer les mesures de guerre que Barack Obama aurait alors déclenchées : envahir le Nigéria aux riches ressources pétrolières…ou le Yemen aux vastes étendues sableuses mais néanmoins stratégiques ?
Mais l’attentat n’a pas réussi, de la faute (si l’on peut dire) d’un brave citoyen néerlandais qui s’est précipité, tout seul, pour éteindre le début d’incendie. C’était le couac inattendu dans un scénario qui pouvait se dérouler sans heurts. Honneur à lui, mais il ne doit pas être en odeur de sainteté au sein de certaines officines américanistes…
Mais encore une fois, ce qui précède n’est que le fruit des supputations de mauvaises langues dont nous ne sommes pas. Al Quaïda est sans doute encore le grand coupable.
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