perceval78
30/03/2015
Ainsi s’exprimait John Kerry répondant à Sergei Lavrov au sujet de l’Iran lien. Les états-unis nous font ils la politique de Napoléon deux siècles plus tôt ou celle du Kaiser il y a un siècle, sont ils capables de rebondir ? on relira avec intérêt ce qu’en disait Emmanuel Todd en 2006 lien
Les néo-conservateurs font des parallèles entre lIran et Hitler. Je suis plus proche dAnatol Lieven qui compare lévolution - je dirais la dégénérescence - du système américain actuel au comportement de lAllemagne avant 1914. Cest une bonne comparaison. LAllemagne, avant 1914, était le pays le plus avancé du monde occidental et on la vu chuter en quelques décennies…
Je contredirai, dans lexposé que nous venons dentendre sur léconomie américaine, ce que je considère comme un poncif : la croyance en la capacité des Etats-Unis à « rebondir », le discours sur le dynamisme américain…
Depuis lapparition des premiers signes de tassement éducatif et de déclin industriel au milieu des années soixante, je nai vu aucun rebondissement. Jai vu le maintien de la situation internationale par vitesse acquise, jai vu le moment, dans les années quatre-vingt, où les gens commençaient à sinterroger
sur la perte de dynamisme de lindustrie américaine par rapport aux industries européenne et japonaise. Ensuite, leffondrement du système soviétique a repropulsé les Etats-Unis dans un rêve de puissance mondiale illimitée et permis darrêter de réfléchir et de réagir sur les questions industrielles…
La thématique de lannée dernière (que javais suivie de près lors de nombreuses discussions à lambassade dIran), dans tous les propos précédant le basculement de majorité dans le système représentatif américain, montrait une envie frénétique, ayant échoué en Irak, dattaquer lIran. Cest absurde mais rappelons-nous ce qua fait Napoléon quand il nest pas arrivé à envahir lAngleterre : il a envahi la Russie, illustrant, déjà, ce phénomène de fuite en avant.
eric basillais
31/03/2015
Je pense davantage qu’il s’agit de manoeuvres purement communicationnelles destinées à fléchir les pourparlers ou perturber leur déroulement.
Rien n’a filtré au public. Mais évidemment nombre de négociateurs roulent aussi pour Israël; ce dont les Iraniens et autres sont conscients.
Donc effet nul.
Chien qui aboie ne mord pas !
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