Philippe Philippe Citti
13/02/2009
Malheureusement s’il suffisait de revenir au protectionnisme pour régler la crise économique ça serait simple. En effet le protectionnisme est une entrave à la libre concurrence, et remet en cause le libre échange et donc l’économie de marché.
Chaque acteur du marché cherche son meilleur intérêt. L’offre et la demande doivent se confronter librement si on veut réaliser l’optimum des conditions de marchés. Dans le cas contraire le marché n’est plus libre et cela provoque des dérèglements tout aussi dommageables. Par exemple puisque l’acier américain est plus cher à produire que celui importé mais que l’état limite les importations cela va augmenter artificiellement son coût pour l’acquéreur, cela va se répercuter sur le coût de la construction et donc on va construire moins. A la fin tout le monde est perdant…
Un des vices du système de marché réside dans les externalisations. C’est à dire que le prix du marché ne prend pas en compte les conséquences des échanges réalisés sur les agents économiques, sociaux ou naturels extérieurs. Par exemple, il y a des conséquences importantes qui ne sont pas prises en compte dans le prix du marché de l’importation d’acier pour en revenir à ce sujet. Elles sont environnementales, par exemple, car le coût écologique de la production et du transport d’un matériau pondéreux comme l’acier n’est pas répercuté sur son prix. Or s’il était répercuté sur le prix, il serait peut-être plus rentable de produire localement.
Plus difficiles à mesurer les externalisations sociales, par exemple les licenciements et leurs conséquences. Et c’est là que le régulation devrait intervenir (taxe carbone, amendes ) à la base du marché, à priori et non à posteriori en limitant les échanges.
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